"L'homme ne vit pas seulement de pain": un lecteur chrétien ignore sans doute que cette espression tirée de l'évangile de Luc (Lc 4,4) a en fait son origine dans le livre du Deutéronome. (Dt 8,3)
Cinquième et dernier livre du Pentateuque, le Deutéronome est un vaste discours d'adieux en trois parties (Dt 1,1 ; 4,44 ; 28,69), prononcé par Moïse le jour de sa mort. Comme toute la génération sortie d'Égypte, Moïse ne traverse pas le Jourdain, c'est son successeur Josué qui le fait au terme d'un deuil de trente jours... En Moab, Dieu renouvelle l'alliance avec la génération née pendant les 40 ans du séjour au désert. Bis repetita placent... le lecteur de ce livre se demande ainsi pourquoi on lui raconte de nouveau les mêmes histoires que dans les quatre premiers livres. Cette génération n'a connu ni la persécution en Egypte, ni l'Exode, et Moïse doit lui rappeler l'histoire de leurs propres pères libérés d'Égypte par le Seigneur. Ce livre est profondément marqué par le thème de la "répétition": le nom usuel de ce livre en français, Deutéronome (du grec deutero-nomos, signifiant « deuxième loi ») est tiré de la traduction grecque du passage où il est demandé au roi de se procurer une copie (mishneh) de la Loi et de s'assurer d'en suivre fidèlement le contenu, donné par le Seigneur (cf. Dt 17,18). Il ne s'agit pas d'une autre loi, mais de la copie, ou de la répétition de la Loi unique, celle de Moïse, que prêtres et anciens doivent en quelque sorte repromulguer par la lecture publique tous les 7 ans (cf. Dt 31,10-11).
Le récit de Moïse explique donc et le passé et l'avenir: la Loi que Dieu a donnée et sa mise en pratique dans la terre promise qui va être enfin donnée. Dans la bouche de Moïse, c'est l'utopie politico-théologique d'une harmonie : un seul Peuple, s'il obéit à une seule Loi et célébre son seul Dieu dans un seul Temple, vivra en paix dans la Terre du Seigneur (→Royauté dans l'AT : idéal et applications). C'est sur la base de cet idéal que sera racontée dans les livres suivants l'histoire d'Israël (→Prophètes antérieurs (Josué, Juges, Samuel & Rois). La clé de cette histoire est donné par le Shema, Dt 6,4-5 : « Écoute Israël, Le Seigneur notre Dieu est le Seigneur un. Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force. » S'ils désobéissent, les malédictions les frapperont et le Seigneur les chassera de sa Terre. Déjà ici, on entrevoit l'exil.
Dans le Nouveau Testament, le Christ accomplit le modèle d'unité donné par le Deutéronome au-delà de toute idéologie politique : par son obéissance, le seul Fils du seul Père offre l'unique Sacrifice sur sur l'Autel unique de l'unique Temple de son corps pour construire l'unique Peuple de Dieu, dans l'unique Alliance, nouvelle et éternelle. C'est l'accomplissement parfait des promesses, préfiguré par les alliances anciennes. Les chrétiens ont part à cette alliance, devenus héritiers d'Abraham par la foi et obéissant à la Loi du nouveau Moïse. La Loi a été donnée comme un pédagogue conduisant au Christ. Le chrétien est affranchi des observances de la Loi, mais pas de son enseignement moral et religieux. Car le Christ n'est pas venu abolir mais accomplir (Mt 5,17). Chaque personne traverse les mêmes étapes de détachement, d'épreuve, de purification par où passe le peuple d'Israël.
TEXTE
Critique textuelle sur le Pentateuque en général
Hébreu
Bien que le texte hébreu du Pentateuque ait été bien transmis, la critique textuelle doit s'y appliquer. On dispose de fragments de Qumrân du début de notre ère, et de manuscrits hébreux du texte massorétique, remontant jusqu'au 10e s. ap. J. C.
Samaritain
Le Pentateuque samaritain (texte hébreu d'écriture archaïque), est une tradition indépendante, dont les manuscrits remontent jusqu'au 12e s. Le texte samaritain s'accorde souvent avec la Septante mais, dans la majorité des cas, l'avantage reste au texte hébreu massorétique.
Grec
- La Septante a été constituée à partir du 3e s. av. J.-C. ; il en reste des fragments assez considérables datant du 3e s. ap. J.-C. (papyrus Chester Beatty) et des manuscrits complets à partir du 4e s. (Vaticanus).
- D’autres traductions grecques virent le jour ensuite : celles d' (littérale), de (élégante) et de (qui veut réaligner le texte grec sur l'hébreu).
Syriaque
Les plus anciens des manuscrits syriaques datent du 5e s. ap. J.-C. La version syriaque s'accorde souvent avec la Septante contre l'hébreu.
Arménien
La traduction arménienne a elle aussi été faite d’après le grec.
Latin
La Vulgate traduit l’hébreu assez fidèlement. Il existe aussi d’autres versions latines, entre autres lecodex Lugdunensis (probablement du 6e s.).
Araméen
Les Targums sont plus des paraphrases que des versions.
Sources secondaires
et témoignent de menues variations, souvent intéressantes.
Critique textuelle sur le Deutéronome
- Dt 27,4 atteste une variante importante : le Pentateuque samaritain (confirmé par un fragment hébreu de Qumrân, le texte grec du Papyrus Giessen 19 et la Vetus latina) situe l’autel au mont Garizim et non au mont Ébal, conformément à l’ajout samaritain aux Dix commandements (ajout suivant Ex 20,1-17) du commandement d’un culte au mont Garizim.
- Des versets du Deutéronome sont attestés dans des fragments datant d’avant 200 ap. J.-C. : le papyrus Nash (hébreu), le Papyrus Fouad 266 (grec), le papyrus P458 (grec, un des Papyri Rylands), et les rouleaux de Wadi Murabba’at.
Proposition de structure
La structure générale de Dt est concentrique :
- Un premier discours (Dt 1-4) et un troisième discours (Dt 28,69-30,20) de Moïse encadrent
- un grand discours de Moïse en deux parties (Dt 5-11 et Dt 26,16–28,68) qui enchâssent
- un code de lois civiles et religieuses (Dt 12,1-26,15), ainsi serti au cœur du livre.
Le livre se termine avec des épisodes (mission de Josué, mort de Moïse) ou des morceaux (cantique et bénédictions de Moïse) concernant la fin de Moïse (Dt 31-34).
Genres littéraires
Dans le canon hébraïque, les cinq livres formant la Torah (« l'enseignement », ou la « loi ») donnent des ensembles de prescriptions législatives, d'autorité divine, réglant toute la vie du peuple, enchâssés dans des trames narratives plus ou moins développées, qui en orientent l'interprétation.
Au cœur du livre du Deutéronome , le « code deutéronomique » (Dt 12,1-26,15) est un ensemble de lois, qui reprend et adapte celle du « code de l'alliance » d'Ex.
CONTEXTE
Milieux de vie
Certaines dispositions du Deutéronome sont semblables à celles qui sont attestées dans les codes mésopotamiens ou hittites, les lois assyriennes. Les cultures cananéennes laissent aussi leur empreinte dans les expressions cultuelles. Si les hypothèses d'emprunts directs sont hasardeuses, on peut du moins penser qu'un certain droit coutumier était un patrimoine commun du Proche Orient ancien.
Histoire et géographie
Plusieurs hypothèses de datation de la sortie d'Égypte ont été émises.
- L'hypothèse souvent exposée dans les chronologies bibliques interprète Ex 1,11 pour situer les événements de l'Exode après l'avènement de Ramsès II (1290-1224 av. J.-C.), le fondateur de la ville de Ramsès. C'est durant les grands travaux décidés pendant son règne que le groupe de Moïse se serait enfui. Le nom d'« Israël » semble attesté pour la première fois sur une →stèle du fils de Ramsès, le Pharaon Merneptah.
- Aucune documentation extra-biblique ne permet de confirmer l'historicité de Moïse, mais nier qu'il ait existé serait rendre incompréhensible l'histoire d'Israël et l'incessante joute du yahvisme et des idolâtries qu'y livrent au fil des siècles les prophètes, à la suite de Moïse considéré comme le plus grand d'entre eux.
Auteur/s, datation et formation
Position traditionnelle et théories modernes sur le Pentateuque
Le Pentateuque lui-même emploie l'expression « Moïse a écrit » seulement pour des passages limités. Les traditions les plus anciennes n'ont jamais affirmé explicitement que Moïse fût le rédacteur de tout le Pentateuque.
La composition du Pentateuque est attribuée à Moïse au moins dès le début de l’ère chrétienne, et Jésus comme les Apôtres se conforment à cette opinion (Jn 1,45 ; 5,45ss ; Rm 10,5).
L'étude moderne de ces livres fait ressortir des différences de style, des répétitions très nombreuses, surtout dans les lois, et des désordres dans les récits, qui empêchent d'y voir l'œuvre d'un seul auteur. Pour rendre compte de la progressive compilation et composition du Pentateuque, les critiques ont élaboré diverses →« théories documentaires » sur le Pentateuque).
Le « code deutéronomique » (Dt 12,1-26,15) reprend et adapte celle du « code de l'alliance » d'Ex.
On peut constater une évolution entre les deux corpus, par exemple dans : le traitement des dettes, entre Dt 15,1-11 et Ex 23,10s ; le statut des esclaves, entre Dt 15,12-18 et Ex 21,2-11 ; et plus encore dans la promulgation d'un sanctuaire unique (Dt 12,2-12), contre la tolérance ancienne de multiples lieux de cultes (Ex 20,24).
Deutéronome et la reforme de Josias
2R 22-23, rapporte qu'en la 18e année du roi Josias (622), lors de travaux entrepris dans le Temple de Jérusalem, on retrouva « le livre de la Loi » (2R 22,8.11) ou « livre de l’alliance » (2R 23,2.21), qui aurait déclenché la vaste réforme (religieuse et politique) de ce roi. Les analogies entre la réforme entreprise par le roi (2R 23,4-20) et les exigences de base du Dt (cf. Dt 12) ont conduit à poser l'hypothèse que le livre retrouvé ait pu être quelque chose comme un état archaïque du Deutéronome canonique, sinon le Dt lui-même comme le supposèrent dès le 4e s. ou .
Peut-être la destruction du royaume du Nord et de ses sanctuaires yahvistes en 722 entraîna-t-elle certains fugitifs à trouver refuge en Juda, y apportant leurs traditions législatives et cultuelles, que le roi Ezéchias (cf. ses scribes évoqués en Pr 25,1) aurait pu commencer à compiler (embryon du Dt : Dt 12,13-19 , puis ensemble Dt 12-25 aux liens avérés avec la tradition prophétique d'Osée, prophète du Nord ?), sans que ses successeurs, désignés comme impies dans la mémoire scripturaire, n'aient pu ou voulu poursuivre son œuvre (cf. 2R 21,1-9 ; 19-22).
Puis la campagne de Sennachérib contre le royaume du Sud en 701, ne laissant intact que le temple de Jérusalem, aboutit à la concentration du culte et des traditions religieuses dans le seul sanctuaire demeuré inviolé. Plus tard, le desserrement de l'étau assyrien au début du 7e s. aurait permis à Josias (640-609) de se lancer dans son œuvre, trop vite interrompue par la chute de Jérusalem et la double déportation de 598 et 587.
C'est parmi les lettrés déportés à Babylone — où la culture légale est florissante — qu'on aurait élaboré l'interprétation de la catastrophe non comme une preuve de l'impuissance de YHWH à protéger son peuple, mais comme la punition divine du non-respect de la Loi. Du désastre de la monarchie, on tira le rappel théologique que le peuple est plus ancien que la monarchie ou la conquête de la terre : Israël peut vivre sans roi ni terre, mais non sans Loi. Cette théologie nomiste et providentialiste aurait été au cœur sinon d'une « école », du moins d'un courant ou d'une tendance théologique durable.
Une « école » deutéronomiste ?
Son existence a laissé des traces
À la fin du Deutéronome, Josué est désigné comme le successeur de Moïse, et le livre de Josué commence au lendemain de la mort de Moïse. C'est l'embrayage d'une histoire qui va se dérouler de livre en livre : sous l’influence du Deutéronome et du milieu porteur de ce livre et de sa tradition, il semble que les livres « historiques » suivants aient été repris dans l’esprit de l’unité du culte et de l’observance de la loi mosaïque : cet esprit souffle fort dans les Juges, moins dans les livres Samuel, avec puissance dans les livres des Rois (cf. infra : « intertextualité biblique »). L'hypothèse a donc été faite, d'une grande histoire religieuse, qui commence au Deutéronome et se prolonge jusqu'à la fin des Rois.
Elle s'est maintenue durant des siècles
La rédaction deutéronomiste s'est exercée, de manières différenciées, sur des traditions orales ou écrites d’âges et de caractères différents, généralement déjà groupés et rédigés en ensembles. Cela explique que les livres, ou de grandes sections à l'intérieur des livres, préservent leur individualité en-deça de leurs éditions « deutéronomiste ». Cette rédaction deutéronomiste elle-même ne s’est pas faite en une fois et chaque livre porte les indices de plusieurs éditions ou ajouts d’ampleur différente. Une hypothèse souvent reprise aujourd'hui schématise les trois grands moments de reprise rédactionnelle en suivant les trois étapes de la loi qui prescrit la centralisation du culte en Dt 12. Le cadre historique serait le suivant :
- La première rédaction date peut-être des lendemains de la réforme de Josias au 7e s. ; à l'époque néo-assyrienne, en soutien à l'institution monarchique, des scribes de cour auraient assemblé un ensemble de rouleaux transmettant pour l'essentiel : le Code deutéronomique, l'histoire de la conquête au début de Josué, et le déroulement de l'histoire des rois.
- La deuxième pendant l’Exil ; des scribes de l'élite judéenne déportée composent cette fois une véritable histoire à l'antique, avec discours rhétoriques et récit continu scandé par six périodes : origines, conquête, temps des juges, monarchie unie, les deux royaumes et les derniers jours de Juda. L'effet recherché est clair : donner un sens providentiel au double désastre des années 597-587
- la dernière de l’époque perse ; prêtres et scribes de retour d'Exil s'efforcent d'imposer leur interprétation assez ségrégationiste de la religion contre les Israélites qui étaient restés sur place.
Dans les livres de Josué et des Juges, on trouve même des rédactions plus nombreuses et des ajouts, quelquefois de portée très limitée.
Pourquoi la séparation du Deutéronome ? La mise en valeur du personnage de Moïse
- Le parallélisme partiel entre les textes de Nb 32,36 et Jos 13-21 pourrait indiquer qu'à une certaine époque, on ait tenté de remplacer, en fin de livre des Nombres, la description des frontières du pays d’Israël et de son partage que rapportaient seulement le livre de Josué, pour que l’ensemble de l'histoire ancienne d’Israël fût reflétée par un Tétrateuque.
- Pour constituer le Pentateuque actuel, le Deutéronome a peut-être été détaché du vaste ensemble de la « grande histoire religieuse d'Israël » constituée par l'« école » deutéronomiste, lorsqu'on voulut réunir tout ce qui concernait la personne et l'œuvre de Moïse ? Mise à part la Genèse frd origines du monde (Gn 1-11), et la « préhistoire » des Patriarches (Gn 12-50), le Pentateuque est entièrement consacré à Moïse et à son œuvre.
RÉCEPTION
Intertextualité biblique
Avec l'exil, les grandes thèses deutéronomiques ont profondément imprégné la pensée israélite. La notion d'une loi révélée et mise par écrit, devenue peu à peu une caractéristique du judaïsme, est mise en place par le Deutéronome lui-même. De ce fait, son influence sur les autres livres est considérable :
- Le Deutéronome justifie historiquement la doctrine de l’élection d’Israël et définit la constitution théocratique qui en résulte.
- C’est sur cet arrière-plan que le livre de Josué montre l'installation du peuple élu dans la terre qui lui est promise.
- Le cadre deutéronomiste du livre des Juges retrace la succession des ses apostasies et de ses retours en grâce.
- Les livres de Samuel, après la crise qui conduisit à l'institution de la royauté et mit en péril l'idéal théocratique, disent comment cet idéal fut réalisé sous David.
- Les récits deutéronomistes des livres des Rois, spécialement les évaluations de tous les rois, décrivent la déchéance qui commença dès le règne de Salomon et qui, par une suite d’infidélités et malgré quelques rois pieux, conduisit à la condamnation du peuple par son Dieu, l’exil babylonien.
- il inspire les rédacteurs des Livres des Rois, qui relisent l'histoire de la monarchie à la lumière de la doctrine deutéronomique de la fidélité à YHWH et à son sanctuaire de Jérusalem, contre lesquels ont péché Salomon et Jéroboam.
- Le livre des Chroniques approfondit la réflexion du livre des Rois.
- Josias et de Jérémie portent la trace des doctrines du Deutéronome.
- Les Psaumes chantent l'amour de la Loi dans l'esprit du Deutéronome.
- Le NT cite 55 fois le Dt (en 3e position, après les 107 citations de Ps et les 104 d'Is): il garde la mémoire de Jésus repromulgant la grande loi de l'amour de Dieu, tel que le Deutéronome la formule, en la complétant par une prescription analogue du Lévitique.
Tradition chrétienne
Pentateuque
Certains commentaires de la tradition chrétienne couvrent les cinq livres du Pentateuque. Soit comme des élaborations dans des homélies ou sous forme de questions :
- les Homélies d’ ; (†254)
- de courts fragments de ; (†ca. 390, fragments préservés pour Gn, Ex et Dt)
- les Quaestiones in Heptateuchum d’ ; les Glaphyres de (†444) ; les Questions sur l’Octateuque de (†ca. 457) ; (†430)
- les Quaestiones in Vetus Testamentum d’ ; les Quaestiones du . (†636)
Soit comme des commentaires :
- la Synopse des Écritures Saintes du ;
- la Chaîne sur l’Octateuque de ; (†528)
- les In Pentateuchum commentarii de ; (†735)
- les commentaires de ; (†856) : Commentaria in Genesim, Commentaria in Exodum, Expositiones in Leviticum, Enarrationes in librum Numerorum, et Enarrationes super Deuteronomium
- les Collectanea in Vetus Testamentum de ; (†1072)
- les commentaires de ; la Glose ordinaire ; le De Trinitate et operibus ejus de (†1129) ; les Adnotationes elucidatoriae in Pentateuchum de (†1141) ; (†1123) : Expositio in Genesim, Expositio in Exodum, Expositio in Leviticum, Expositio in Numeros, et Expositio in Deuteronomium
- les Postilla in universa Biblia de ; (†1263)
- les Postilla litteralis super totam Bibliam de ; (†1349)
- les In Pentateuchum enarrationes de ; (†1471)
- les commentaires de (†1564) : In librum Geneseos commentarius et Harmonia legis (Ex, Lv, Nb et Dt).
Le christianisme se comporte avec la loi du Christ comme le Deutéronome invite les Juifs à le faire avec la loi de Dieu. Les chrétiens doivent garder les commandements du Christ avec la même fidélité que la loi de Dieu (Jn 14,15 ; cf. Dt 6,2 ; etc.).