Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 VICI COMMENCE L'ÉPÎTRE AUX ROMAINS
Paul, serviteur
Vesclave du Christ-Jésus
Byz S TRde Jésus-Christ, appelé comme apôtre, mis à part en vue de l’Évangile de Dieu
2 qu'il avait promis
Byz TR Nesannoncé à l'avance par ses
Sla main des prophètes dans les Écritures saintes
3 au sujet de son Fils advenu
Vqui a été fait de la semence de David selon la chair,
4 désigné
Vqui a été prédestiné Fils de Dieu en puissance
selon l’Esprit de sainteté
Vsanctification
par la résurrection d’entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur
4 ...
5 par qui nous avons reçu grâce et apostolat
en vue de l'obéissance de la foi
dans toutes les nations pour Byz TR Nesla gloire de son nom
5 ...
6 parmi lesquelles vous êtes, vous aussi
appelés de Jésus Christ
6 ...
7 à tous ceux étant
Vceux qui sont à Rome, aimés de Dieu, appelé « saints »,
à vous : grâce et paix de la part de Dieu Notre Père et du Seigneur Jésus Christ !
7 ...
8 Et d'abord je rends grâce à mon Dieu, par Jésus-Christ, au sujet de
Vpour vous tous,
de ce que votre foi est renommée
Vannoncée dans le monde entier.
9 Dieu, en effet, est mon témoin
lui à qui je rends un culte
Vsers en mon esprit
dans l'Évangile de son Fils,
que je ne cesse de faire mémoire de vous
9 ...
10 suppliant toujours dans mes prières que,
par la volonté de Dieu, quelque heureuse voie me soit ouverte pour aller vers vous.
10 ...
11 Car je désire Byz S TR Nesvivement vous voir
pour vous communiquer quelque grâce spirituelle afin que vous soyez fortifiés.
12 C'est-à-dire pour me consoler avec vous par cette foi, qui est tout ensemble votre foi et la mienne.
12 ...
13 Or, je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que souvent je projetais d’aller vers vous (mais j’en ai été empéché jusqu’à présent)
afin d'obtenir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ;
13 ...
14 je me dois
Vsuis redevable aux Grecs et aux Barbares
Vbarbares
aux sages et aux ignorants.
14 ...
15 Ainsi, autant qu’il est en moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile
Vévangéliser, à vous qui êtes à Rome.
15 Ainsi, autant qu’il est en moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile
Vévangéliser, à vous qui êtes à Rome.
16 Car je n’ai point honte
Vne rougis point de l’Évangile,
c’est une force divine
Vde Dieu pour le salut de tout homme qui croit
Vcroyant,
pour le Juif d'abord mais aussi pour le Grec.
17 En effet, en lui la justice de Dieu y est révélée par la foi et pour la foi,
selon qu’il est écrit : « Le juste vit de la foi. »
18 Puisque la colère de Dieu est révélée du haut du ciel
contre toute impiété et injustice des
Vde ces hommes
qui retiennent la vérité dans l'injustice ;
18 ...
19 car ce qui peut se connaître de Dieu a été manifesté en eux :
Dieu, en effet, le leur a manifesté.
19 ...
20 En effet, les qualités invisibles de celui-ci, depuis la création du monde
se voient clairement, étant comprises par les œuvres qui sont faites,
ainsi que son éternelle puissance et divinité,
de sorte qu'ils sont inexcusables ;
20 ...
21 puisqu'ayant connu Dieu
ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu ou ne lui ont pas rendu grâces
mais ils sont devenus vains
Vse sont évanouis dans leurs pensées
et leur cœur insensé s'est enténébré.
Vobscurci.
21 ...
22 Prétendant
VSe disant en effet être sages
ils sont devenus fous
22 ...
23 et ils ont changé la majesté
Vgloire du Dieu incorruptible
contre la ressemblance d'une image d'un homme corruptible,
et d'oiseaux, et de quadrupèdes et de reptiles.
24 C’est pourquoi Dieu les a livrés aux convoitises de leurs cœurs, à l’impureté
de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes
Veux-mêmes affligent d'outrages leurs propres corps
24
25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge
et qui ont honoré et servi la créature
plutôt que le Créateur, lequel est béni dans les siècles. Amen !
25 ...
26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie,
leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;
27 de même, les hommes
abondonnant l'usage naturel des femmes,
se sont brûlés, dans leurs convoitises, les uns les autres,
hommes avec hommes s'adonnant à la turpitude,
et recevant en eux mêmes la récompense qui était due à leur dégradation.
28 Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu,
Dieu les a livrés à un sens pervers
Vréprouvé, de sorte qu'ils ont fait les choses qui ne conviennent pas ;
29 emplis de toute injustice, prostitution
Nes prostitution, vice, cupidité, malice, plein d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité, chuchoteurs
29 emplis de toute iniquité
malice, fornication
avarice, méchanceté
plein d'envie
de meurtre, de querrelle
de ruse, de malignité ;
chuchoteurs,
30 détracteurs,
haïs de Dieu,
outrageants,
hautains, fanfarons,
inventeurs de toutes sortes de maux,
désobéissant à leurs parents,
31 insensés, déloyaux,
sans affection,
sans pitié
sans miséricorde
32 qui, ayant connu la justice de Dieu, n'ont pas compris que ceux qui font ces choses là sont dignes de mort ;
non seulement ceux qui les font,
mais quiconque approuve ceux qui les font.
2,1 C'est pourquoi tu es sans excuse
Vinexcusable
ô homme, qui que tu sois, qui juges ;
car, en ce que tu juges autrui, tu te déjuges
Vcondamnes toi-même
tu pratiques
Vtu commets les mêmes choses , toi qui juges.
1 ...
2,2 Or nous savons
VNous savons, en effet, que le jugement de Dieu est selon la vérité sur ceux
Vcontre ceux qui accomplissent de telles choses.
2,3 Estimes-tu ceci ?
Ô homme qui juges ceux qui accomplissent de telles choses, et qui les fais toi-même,
que tu échapperas au jugement de Dieu ?
2,4 Est-ce que tu méprises les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité ?
ne connaissant pas
V ignorant que la bonté
Vbienveillance de Dieu te conduit au repentir
Và la pénitence ?
4 ...
2,5 Mais, par ta dureté et ton cœur non converti,
Vimpénitent,
tu amasses des trésors de colère, en prévision du jour de la colère et de la révélation et du juste
V TR Nes du juste jugement de Dieu
5 ...
2,6 qui rendra à chacun selon ses œuvres :
6 ...
2,7 À ceux qui, par une persévérance dans la pratique du bien
recherchent gloire, honneur et incorruptibilité :
vie éternelle.
7 ...
2,8 Mais à ceux qui ont l'esprit de contention
et se défient de la
Vn'acquiescent pas à vérité mais en revanche croient en l'iniquité :
colère et indignation.
8 ...
2,9 Tribulation et angoisse pour toute âme d'homme qui fait le mal
celle du Juif d'abord, puis du Grec.
9 ...
2,10 Mais, gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien
pour le Juif d'abord, puis pour le Grec
10 ...
2,11 car il n'y a pas d'acception de personnes auprès de Dieu
11 ...
2,12 Ainsi, quiconque a péché sans loi,
périra aussi sans loi,
et quiconque a péché avec une loi,
sera jugé par la loi.
12 ...
2,13 Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu
mais ceux qui accomplissent la Loi qui seront justifiés.
13 ...
2,14 Quand donc des nations qui n’ont pas la Loi
accomplissent par nature
Vnaturellement ce qui relève de la Loi
ceux-là, n'ayant pas de
Vune telle loi, se tiennent lieu de loi à eux-mêmes.
2,15 Ce sont eux en effet qui montrent que l'œuvre de la Loi est écrite dans leurs cœurs
leur conscience leur rendant Byz TR Nesen même temps témoignage
et leurs pensées , tour à tour les accusant ou encore les défendant.
15 Ce sont eux qui montrent que l'œuvre de la Loi a été écrite en leurs cœurs
leur propre conscience leur rendant témoignage,
et leurs pensées s'accusant et se défendant l'une l'autre.
15 ...
2,16 [C'est ce qui paraîtra] au jour Nes| le jour | au jour | où Dieu jugera les [actions] secrètes des hommes selon mon Évangile par Jésus-Christ.
16 Au jour où Dieu jugera par Jésus-Christ selon mon Évangile ce qu'il y a de caché dans les hommes.
2,17 Mais si toi tu portes le nom de Juif,
et te reposes sur la Loi
et te glorifies en Dieu
17 ...
2,18 et connais sa volonté
et, instruit par la Loi, sais discerner ce qui est le plus utile
Byz TR Nesle meilleur,
18 ...
2,19 tu te crois être toi-même un guide pour les aveugles
une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres
19 ...
2,20 l'éducateur des insensés
le maître des enfants
possédant l'expression vraie
Vla forme définitive de la science et de la vérité dans la loi
20 ...
2,21 toi donc qui instruit les autres, tu ne t'instruis pas toi-même ;
toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes !
21 ...
2,22 Toi qui dis de ne pas commettre l’adultère, tu commets l’adultère ;
toi qui as les idoles en abomination, tu pilles les temples
Vcommets le sacrilège !
22 ...
2,23 Toi qui te glorifies dans la Loi, tu déshonores Dieu par la transgression
Vprévarication de la Loi !
23 ...
2,24 (Car, à cause de vous, le nom de Dieu est blasphémé parmi les nations,
ainsi qu'il est écrit.)
24 ...
2,25 La circoncision est utile, il est vrai, si tu observes la Loi
mais si tu es un transgresseur
Vprévaricateur de la Loi
ta circoncision devient incirconcision.
25 ...
2,26 Si donc l’incirconcis observe les préceptes de la loi
son incirconcision ne sera-t-elle pas considérée comme circoncision ?
26 ...
2,27 Et celui qui, incirconcis de nature, accomplit la Loi, te jugera
toi qui, avec la lettre et la circoncision, es un transgresseur
Vprévaricateur de la Loi.
27 ...
2,28 De fait, Juif n’est pas celui qui le paraît au-dehors
ni circoncision celle qui se voit dans la chair
28 ...
2,29 mais est Juif celui qui l’est dans son for intérieur
et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre
dont la louange ne vient pas des hommes mais de Dieu.
29 ...
3,1 Qu'est-ce que le Juif a de plus,
ou quelle est l'utilité de la circoncision ?
3,2 Elle est importante, de toute manière,
premièrement, en effet, parce que les paroles de Dieu leur ont été confiées ;
2 ...
3,3 car qu'importe si quelques-uns Vparmi eux n’ont pas cru ?
Leur incrédulité va-t-elle abolir la fidélité de Dieu ? VNon certes.
3 ...
3,4 Byz TR NesCertes non ! Dieu est
Byz VDieu est véridique,
mais tout homme menteur Byz TR Nesest
comme il est écrit :
« Afin que tu sois rendu juste dans tes paroles et que tu triomphes lorsque tu es jugé. »
4 ...
3,5 Mais si notre injustice
Viniquité établit
Vfait valoir la justice de Dieu
que dirons-nous ?
Dieu n’est-il pas injuste en nous infligeant
V , lui qui nous inflige sa colère ?
(Je parle à la manière des hommes.)
5 ...
3,6 Loin de là !
Autrement, comment Dieu jugera-t-il le monde ?
6 ...
3,7 Car
NesMais si la vérité de Dieu a surabondé pour sa goire à travers mon mensonge,
pourquoi suis-je jugé moi-même comme pécheur ?
7 ...
3,8 Et pourquoi ne ferons-nous pas le mal pour qu'il en arrive du bien
(conformément au blasphème qu'on nous impute,
et que quelques-uns nous font dire) ?
La condamnation de ceux-là est juste.
8 ...
3,9 Quoi donc, sommes-nous supérieurs à eux ?
Nullement.
Car nous avons Byz TR Nesci-devant accusé Juifs et Grecs
d'être tous sous le péché,
9 ...
3,10 selon qu'il est écrit :
« Il n’y a pas de
Vun seul justeByz TR Nes pas un seul !
10 ...
3,11 Il n’y en a pas qui soit intelligent
V comprenne, il n’y en a pas qui cherche Dieu !
3,12 Tous se sont dévoyés, ensemble ils sont devenus inutiles
il n'en est pas qui fasse le bien, pas même un seul !
12 ...
3,13 Sépulcre ouvert Vest leur gosier
leurs langues servaient pour tromper
un venin d’aspic coule sous leurs lèvres !
13 ...
3,14 Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume
14 ...
3,15 leurs pieds sont prompts à répandre le sang
15 ...
3,16 destruction et détresse
Vmalheur sur leurs chemins
16 ...
3,17 et le chemin de la paix, ils ne l'ont pas connu.
17 ...
3,18 Il n'y a pas la crainte de Dieu devant leurs yeux. »
18 ...
3,19 Or nous savons que tout ce que dit la Loi
c'est à ceux qui sont sous la Loi qu'elle l'adresse
Vle dit
afin que toute bouche soit fermée
et que le monde entier soit reconnu coupable devant
Vsoit déféré devant Dieu
19 ...
3,20 puisque par les œuvres de la Loi, aucune chair ne sera justifiée devant lui
car c'est par la Loi que vient la connaissance du péché.
20 ...
3,21 Mais maintenant, sans la Loi, la justice de Dieu a été manifestée
à laquelle rendent témoignage
Vattestée par la Loi et les prophètes.
21 ...
3,22 Or la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ est sur tous ceux qui croient :
Byz TRpour tous ceux et sur tous ceux qui croient :
de fait il n’y a pas de distinction
22 ...
3,23 car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu
23 ...
3,24 ayant été justifiés gratuitement par sa grâce
par la rédemption qui est dans le Christ Jésus,
24 ...
3,25 lui que Dieu a établi d'avance comme victime propitiatoire, par la foi en son sang
pour la manifestation de sa justice
ayant laissé impunis les
Ven vue de la rémission des péchés précédents
25 ...
3,26 par la patience de Dieu
afin de manifester sa justice en ce temps
pour qu'il soit lui-même juste,
et qu'il justifie celui qui a la foi de Jésus Christ.
26 ...
3,27 Où est donc la jactance
Vle droit de se glorifier ?
Elle
VIl a été exclue
Vexclu.
Par quelle loi ?
[Celle] des œuvres ?
VDes œuvres ? Non
Non, mais
Vmais par la Loi de la foi
27 ...
3,28 car nous reconnaissons que l’homme est justifié par la foi sans les œuvres de la loi.
28 ...
3,29 Est-il le Dieu des Juifs seulement ?
N'est-il pas aussi celui des nations ?
Oui, des nations aussi.
29 ...
3,30 Puisqu'il n'y aV, il est vrai, qu'un seul Dieu, qui justifiera le circoncis par la foi et l'incirconcis dans la foi.
30 ...
3,31 Détruisons-nous donc la Loi par la foi ? Loin de là : nous établissons au contraire la loi.
Vavons au contraire établi la loi.
31 ...
4,1 Que dirons-nous donc qu'a obtenu Abraham, notre ancêtre, selon la chair ?
Vqu'a obtenu Abraham, notre père, selon la chair ?
Byz TRqu'Abraham notre père a obtenu selon la chair ?
1 ...
4,2 Si en effet Abraham a été justifié d'après les œuvres
il a un titre de gloire
Vde la gloire, mais pas devant Dieu.
2 ...
4,3 En effet que dit l’Écriture ?
« Abraham crut à Dieu et cela lui fut compté comme justice. »
3 ...
4,4 Or à celui qui fait une œuvre, le salaire n'est pas compté comme une grâce mais comme un dû
TRla chose due
4 ...
4,5 mais à celui qui n'œuvre pas
mais croit en celui qui justifie l’impie
sa foi lui est comptée comme justice.
5 ...
4,6 Et c’est ainsi que David appelle le bonheur de l’homme à qui Dieu compte la justice, sans les œuvres :
Và qui Dieu rend justice sans oeuvres :
6 ...
4,7 « Heureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées
Vremises et dont les péchés ont été couverts !
7 ...
4,8 Heureux l’homme à qui le Seigneur ne compte pas de péché. »
8 ...
4,9 Ce bonheur n’est-il donc que dans la circoncision ou est-il également dans l'incirconcision ?
Car nous disons :
Byz V TRdisons que la foi d'Abraham fut comptée comme justice.
9 ...
4,10 Comment donc lui fut-elle comptée ?
Était-ce dans
VDans la circoncision ou dans l’incirconcision ?
Non pas dans la circoncision mais dans l'incirconcision.
10 ...
4,11 Et il reçut le signe de la circoncision,
sceau de la justice de la foi qu'il avait eue, étant incirconcis,
afin d’être le père de tous ceux qui ont la foi,
Vcroient, étant incirconcis,
pour que la justice leur soit aussi comptée
11 ...
4,12 et Vqu'il soit le père de la circoncision
non seulement pour ceux qui sont de la circoncision
mais aussi pour ceux qui suivent les traces de la foi de notre père Abraham dans l'incirconcision.
12 ...
4,13 En effet ce n'est pas en vertu de la Loi qu'a été faite à Abraham ou à sa descendance la promesse d'avoir le monde en héritage
mais en vertu de la justice de la foi.
13 ...
4,14 Car si les héritiers sont ceux de la Loi
la foi est réduite à rien
et la promesse anéantie.
14 ...
4,15 De fait la Loi produit la colère
car
Nesmais là où il n’y a pas de Loi il n’y a pas non plus de transgression
Vprévarication.
15 ...
4,16 C'est donc par la foi que la promesse a été affermie
selon la grâce à toute la descendance
non seulement pour celle Vqui est de la Loi
mais aussi pour celle Vqui est de la foi d’Abraham
qui est notre père à tous.
16 ...
4,17 (Comme il est écrit :
« Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations »)
devant Dieu auquel il a cru
lui qui vivifie les morts
et appelle les choses qui ne sont pas comme si elles sont
17 ...
4,18 lui qui, contre toute espérance, a cru en l'espérance
afin de devenir le père d’un grand nombre de nations
selon ce qui a été dit :
« — Ainsi sera ta descendance. »
18 ...
4,19 Et sans faiblir dans la foi, il ne considéra pas
Byz TRni que son corps était déjà
Nes[déjà]
V ∅ mort
alors qu'il avait près de cent ans
ni qu'était mort le sein de Sara.
19 ...
4,20 Quant à la promesse de Dieu, il n'hésita pas par incrédulité
Vdéfiance
mais fut fortifié dans la foi
en rendant gloire à Dieu
20 ...
4,21 et pleinement persuadé
Vsachant très pleinement que Vtout ce qu'il a promis, il peut aussi l'accomplir
21 ...
4,22 et c'est
Neset c'est pourquoi ce lui fut compté comme justice.
22 ...
4,23 Or ce n’est pas Vseulement pour lui Byz TR Nesseul qu’il est écrit que cela lui fut compté,
23 ...
4,24 mais aussi pour nous, à qui cela sera compté
à nous qui croyons en celui qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur
24 ...
4,25 qui a été livré pour nos fautes
et a été ressuscité pour notre justification.
25 ...
5,1 Étant donc justifiés à partir de la foi
nous avons
Vayons la paix avec Dieu
par notre Seigneur Jésus Christ
1 ...
5,2 par lequel nous avons aussi Byz TR Nes obtenu l' accès, par la foi, à cette grâce
dans laquelle nous tenons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire Vdes fils de Dieu
2 ...
5,3 et pas seulement ! nous nous glorifions encore dans les tribulations
sachant que la tribulation produit la patience
3 ...
5,4 la patience, une vertu éprouvée
Vla probation
puis la vertu éprouvée,
Vprobation, l’espérance ;
4 ...
5,5 or l’espérance ne confond pas
parce que la charité de Dieu a été répandue dans nos cœurs
par l’Esprit Saint qui nous fut donné.
5 ...
5,6 De fait, Vpourquoi le Christ, alors que nous étions encore faibles
au temps marqué estV-il mort pour des impies V?
6 ...
5,7 À peine, en effet, quelqu'un mourra-t-il
Vva-t-il mourir pour un juste
(oui, pour un homme de bien peut-être quelqu’un osera-t-il mourir) ;
7 ...
5,8 mais Dieu prouve son amour
Vnous témoigne sa charité pour nous
puisque alors que nous étions encore pécheurs
le Christ est mort pour nous.
8 ...
5,9 À plus forte raison donc, maintenant que nous avons été justifiés dans son sang
serons-nous sauvés par lui de la colère :
9 ...
5,10 si en effet, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils
à plus forte raison, réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ;
10 ...
5,11 et pas seulement
mais nous glorifiant
Vnous nous glorifions aussi en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ
par qui dès à présent nous avons reçu la réconciliation.
11 ...
5,12 Voilà pourquoi comme par un seul homme le péché est entré dans le
Vce monde
et par le péché la mort
et ainsi la mort est passée dans tous les hommes,
parce que
Ven qui tous ont péché
12 ...
5,13 (jusqu’à la Loi, en effet, le péché était dans le monde
or le péché n’est pas pris en compte, quand il n’y a pas de Loi ;
13 ...
5,14 mais la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse même sur ceux qui ne péchèrent pas
à l'exemple de la transgression
Vprévarication d’Adam, qui est le type
Vla forme de celui qui devait venir...)
14 ...
5,15 Mais il n’en est pas de la faute comme du don Byz TR Nesgratuit
car si par la faute d’un seul la multitude a subi la mort,
à plus forte raison la grâce de Dieu et le don par la grâce d’un seul homme, Jésus Christ, se sont-ils abondamment répandus sur la multitude.
15 ...
5,16 Or le don n'est pas Vexactement comme ce qui est arrivé par un seul qui pécha :
car le jugement résultant d'un seul aboutit à une condamnation
tandis que le don gratuit
Vla grâce appelée par de nombreuses fautes, aboutit à une justification.
16 ...
5,17 Si en effet par la faute d’un seul la mort a régné par lui seul,
à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et [du don] | du don
Byz TRgrâce et du don
Vgrâce, de la donation, et
de la justice régneront-ils dans la vie par le seul Jésus Christ.
17 ...
5,18 Ainsi donc
VDonc comme par la faute d’un seul, sur tous les hommes est arrivée la condamnation,
de même aussi par l'œuvre de justice
Vla justice d’un seul arrive sur tous les hommes une justification de vie.
18 ...
5,19 De même en effet que par la désobéissance d’un seul homme la multitude a été constituée pécheresse
de même aussi par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle constituée juste.
19 ...
5,20 La Loi, quant à elle, est intervenue
Vs'est insinuée
pour qu'abondât la faute
mais là où a abondé le péché,
Vla faute,
a surabondé la grâce
20 ...
5,21 afin que, comme le péché a régné dans la mort
ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle
par Jésus-Christ notre Seigneur !
21 ...
6,1 Que dirons-nous donc ?
Faut-il que nous demeurions
VDemeurerons-nous dans le péché afin que la grâce abonde ?
1 ...
6,2 Loin de là.
Car nous qui sommes morts au péché
comment encore vivrons-nous en lui ?
2 ...
6,3 Ou bien ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ Jésus
c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
3 ...
6,4 Nous avons donc
Ven effet été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort
afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père
nous aussi nous marchions dans une nouveauté de vie.
4 ...
6,5 Car si nous avons été intimement unis pour croître
Vplantés ensemble à l'image de sa mort,
nous le serons aussi à l'image de sa résurrection
5 ...
6,6 sachant ceci : notre vieil homme a été crucifié avec lui
afin que le corps du péché soit détruit
pour que nous ne soyons plus asservis au péché
6 ...
6,7 car celui qui est mort est justifié du péché.
7 ...
6,8 Mais si nous sommes morts avec le Christ
nous croyons que nous vivrons aussi avec lui
Vle Christ
8 ...
6,9 sachant que le Christ ressuscité
Vressuscitant d'entre les morts ne meurt plus
la mort n’a
Vaura sur lui plus d’empire
9 ...
6,10 car en mourant pour le péché
il est mort une seule fois ;
mais en vivant
il vit pour Dieu.
10 ...
6,11 Ainsi, vous aussi, estimez que vousByz TR Nes-mêmes êtes
Nes| êtes | [êtes] | Vcertes morts au péché
mais vivants pour Dieu en Christ JésusByz TR notre Seigneur.
11 ...
6,12 Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel
de sorte que vous obéissiez
Byz TRqu'il obéisse à ses convoitises.
12 ...
6,13 Et ne présentez pas vos membres au péché comme des armes d’injustice
Viniquité
mais présentez-vous Byz TR Nesvous-mêmes à Dieu comme des vivants d'entre les morts
et vos membres comme des armes de justice pour Dieu
13 ...
6,14 car le péché n’aura pas d’empire sur vous
vous n’êtes pas en effet sous la loi mais sous la grâce.
14 ...
6,15 Quoi donc ! Faut-il que nous péchions
VPécherons-nous parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Loin de là !
15 ...
6,16 Ne savez-vous pas que, lorsque vous vous présentez comme esclaves de quelqu'un pour lui obéir
vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez
soit du péché Byz TR Nespour la mort
soit de l’obéissance, pour la justice ?
16 ...
6,17 Mais grâces soient rendues à Dieu
de ce qu'ayant été esclaves du péché,
vous avez obéi de tout cœur à la règle de doctrine à laquelle vous avez été confiés.
17 ...
6,18 Or, libérés du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice.
18 ...
6,19 Je parle à la manière des hommes à cause de la faiblesse de votre chair
en effet, de même que vous avez présenté vos membres comme esclaves à
Vpour être esclaves de l’impureté et à
Vde l'iniquité en vue de l’iniquité
ainsi présentez maintenant vos membres comme esclaves à
Vpour être esclaves de la justice en vue de la sainteté
Vsanctification.
19 ...
6,20 Car lorsque vous étiez les esclaves du péché
vous étiez libres à l’égard de la justice.
20 ...
6,21 Quel fruit aviez-vous donc dans ces choses, dont vous rougissez maintenant ?
Car leur fin c’est la mort.
21 ...
6,22 Mais maintenant, libérés du péché
et faits esclaves de Dieu
vous avez votre fruit jusqu'à la sanctification
et la vie éternelle
22 ...
6,23 car le salaire du péché c’est la mort
mais le don gratuit
Vla grâce de Dieu c’est la vie éternelle en Christ Jésus, notre Seigneur.
23 ...
7,1 Ou bien ignorez-vous, frères
(car je parle à ceux qui connaissent la loi)
que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ?
1 ...
7,2 Ainsi la femme mariée
est liée par la loi à son mari [tant qu'il est] vivant
mais si le mari meurt
elle est dégagée de la loi du mari.
2 Car la femme qui est soumise à un mari
le mari vivant, est liée à la loi ;
mais si le mari meurt
elle est déliée de la loi du mari.
2 ...
7,3 Ainsi donc,
VDonc, du vivant de son mari, elle sera appelée adultère si elle appartient à
Vest avec un autre homme
mais si le
Vson mari meurt
elle est affranchie de la loi
de sorte qu’elle n’est plus adultère en appartenant à
Vsi elle est avec un autre homme.
3 ...
7,4 C'est pourquoi, mes frères, vous aussi vous êtes morts à la loi par le corps du Christ
pour que vous soyez à un autre, à celui qui
Vqui est ressuscité d'entre les morts
afin que nous portions des fruits pour Dieu.
4 ...
7,5 Car, lorsque nous étions dans la chair
les passions des péchés qui étaient provoquées par la loi
agissaient dans nos membres afin de porter des fruits pour la mort.
5 ...
7,6 Mais maintenant, nous avons été déliés de la loi
étant morts à ce qui nous tenait captifs
afin de servir dans un esprit nouveau, et non plus dans la vétusté de la lettre.
6 ...
7,7 Que dirons-nous donc ?
La loi est-elle péché ? Loin de là !
Mais je n’ai connu le péché que par la loi.
Car je n’aurais pas connu la convoitise
Vconcupiscence si la loi n'avait dit :
« — Tu ne convoiteras pas. »
7 ...
7,8 Mais le péché, ayant saisi l’occasion, a produit en moi toute sorte de convoitise
Vconcupiscence au moyen du commandement
car sans la loi le péché est
Vétait mort.
8 ...est
7,9 Or moi, je vivais jadis sans la loi
mais quand vint le commandement, le péché reprit vie
9 ...
7,10 or moi, je suis mort
et il s'est trouvé que le commandement qui devait me donner la vie a causé ma mort.
10 ...
7,11 Car le péché, saisissant l’occasion, m’a séduit au moyen du commandement et par lui m’a tué.
11 ...
7,12 Ainsi donc la loi est sainte
et le commandement saint, juste et bon.
12 ...
7,13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi mort ? Loin de là !
Car le péché, pour paraître péché, a, par une chose bonne, opéré la mort
de sorte qu'il est devenu par le commandement une source extrêmement abondante de péché.
13 ...
7,14 Nous savons en effet que la loi est spirituelle
mais moi, je suis charnel
vendu sous l'empire du péché.
14 ...
7,15 Car ce que je fais, je ne le comprends pas
car ce que je veux, je ne le fais pas
mais ce que je hais, je le fais.
15 ...
7,16 Si donc je fais ce que je ne veux pas,
je consens à la loi qui est belle.
Vbonne.
16 ...
7,17 Mais alors ce n’est plus moi qui fais cela
mais le péché qui habite en moi.
17 ...
7,18 Car je sais que ce n'est pas le bien qui habite en moi, c’est-à-dire dans ma chair :
en effet le vouloir réside en moi
mais non d'accomplir le beau.
Byz TRaccomplir le beau je ne le trouve pas.
Vaccomplir le bien je ne l'y trouve pas.
18 ...
7,19 Car le bien que je veux je ne le fais pas
mais le mal que je ne veux pas je le fais.
19 ...
7,20 Or si ce que je ne veux pas moi
Nes[moi]
V∅ je le fais
ce n’est pas moi qui le fais
mais le péché qui habite en moi.
20 ...
7,21 Je trouve donc quand je veux faire le beau
Vbien cette loi :
le mal réside en moi.
21 ...
7,22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur
22 ...
7,23 mais je vois dans mes membres une autre loi
qui combat la loi de mon esprit
et qui me rend captif de la loi du péché, laquelle est dans mes membres.
23 ...
7,24 Malheureux homme que je suis !
Qui me délivrera du corps de cette mort ?
24 ...
7,25 | [Mais] | Mais | grâce
Byz TRGrâce
V∅ [soit] à
VLa grâce de Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !
Ainsi donc
VAinsi moi-même je suis
Vje suis moi-même par l’esprit au service de la loi de Dieu,
et par la chair au service de la loi du péché.
25 ...
8,1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus.
Byz V TR :
eux qui ne marchent pas selon la chair mais selon l'Esprit.
Veux qui ne marchent pas selon la chair.
Nes∅
1 ...
8,2 Car la loi de l’Esprit de la vie dans le Christ Jésus
t
Byz V TRm’a libéré de la loi du péché et de la mort.
2 ...
8,3 Car ce qui était impossible à la loi, en ce qu'elle était affaiblie par la chair,
Dieu, en envoyant son propre Fils dans une chair ressemblant à celle du péché,
a condamné le péché dans la chair à cause du péché même
3 ...
8,4 afin que l'œuvre de justice
Vla justification de la loi fût accomplie en nous
qui ne marchons pas selon la chair
mais selon l’Esprit.
4 ...
8,5 Ceux en effet qui sont selon la chair
pensent aux
Vgoûtent les choses de la chair
mais ceux qui sont selon l’Esprit
aux choses de
Vsentent les choses de l’Esprit.
5 ...
8,6 Car la pensée
Vprudence de la chair, c’est la mort
mais la pensée
Vprudence de l’Esprit, c’est la vie et la paix
6 ...
8,7 parce que la pensée
Vsagesse de la chair est inimitié contre Dieu
car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et elle ne le peut même pas.
7 ...
8,8 Or ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.
8 ...
8,9 Mais vous, vous n'êtes pas dans la chair mais dans l’Esprit,
si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ;
mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ
celui-là ne lui appartient pas.
9 ...
8,10 Mais si le Christ est en vous
quoique le corps soit mort à cause du péché
l’Esprit vit à cause de la justice.
Vla justification.
10 ...
8,11 Et
VQue si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous
celui qui a ressuscité | d’entre les morts le Christ Jésus fera vivre [aussi] | le Christ d'entre les morts fera vivre aussi |
Byz TRle Christ d'entre les morts fera vivre aussi
VJésus-Christ d'entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.
11 ...
8,12 Ainsi donc
VDonc, frères
nous ne sommes pas redevables à la chair
pour vivre selon la chair
12 ...
8,13 car si vous vivez selon la chair, vous mourrez
mais si par l’Esprit vous faites mourir
Vmortifiez les oeuvres du corps,
Vde la chair, vous vivrez.
13 ...
8,14 Tous ceux en effet qui sont mus par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
14 ...
8,15 En effet, vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour agir encore dans la crainte
mais vous avez reçu un Esprit de filiation adoptive
VEsprit d’adoption des fils
en qui nous crions : — Abba ! Père !
15 ...
8,16 L'Esprit lui-même rend témoignage avec
Và notre esprit
que nous sommes enfants
Vfils de Dieu.
16 ...
8,17 Or si nous sommes enfants
Vfils, nous sommes aussi héritiers ;
héritiers certes de Dieu
et cohéritiers du Christ
si toutefois nous souffrons avec lui pour être glorifiés avec lui.
17 ...
8,18 J’estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec
Vde la gloire à venir qui sera révélée en nous.
18 ...
8,19 Car l'attente Byz TR Nesimpatiente de la création Byz TR Nesaspire à la révélation des fils de Dieu.
19 Car la créature attend d'une vive attente la révélation des fils de Dieu.
8,20 La création
Vcréature, en effet, a été soumise
Vest assujettie à la vanité
non pas volontairement, mais, à cause de celui qui l’y a soumise
Vassujettie avec
Vdans espérance
20 ...
8,21 parce que la création
Vcréature elle-même sera aussi délivrée de la servitude de la corruption
pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants
Vfils de Dieu.
21 ...
8,22 Nous savons, en effet, que toute la création
Vcréature Byz TR Nesensemble gémit et souffre les douleurs de l’enfantement jusqu’à présent.
22 ...
8,23 Or non seulement elle
Byz TR Nes[elle]
mais nous-mêmes ayant les prémices de l’Esprit
nous gémissons aussi en nous-mêmes
aspirant après la filiation adoptive
Vattendant l’adoption des fils, la rédemption de notre corps.
23 ...
8,24 Car c’est en espérance que nous avons été sauvés
or une espérance qu'on voit n’est pas une espérance
car ce que l’on voit, qui [l']espère
Byz TRcomment l'espère-t-on encore
Vcomment l'espère-t-on ?
24 ]...
8,25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas encore,
nous y aspirons
Vl'attendons par la patience.
25 ...
8,26 Or de même aussi l’Esprit vient en aide à notre faiblesse
car nous ne savons pas comment prier comme il faut ;
mais l’Esprit lui-même intercède
Vdemande Byz V TRpour nous avec des gémissements ineffables
Vinénarrables.
26 ...
8,27 Or celui qui sonde les cœurs
sait quels sont les désirs de
Vce que désire l'Esprit ;
et que
Vcar c'est selon Dieu qu'il intercède
Vdemande pour des saints.
27 ...
8,28 Nous savons d’ailleurs que, pour ceux qui aiment Dieu, Nes| [Dieu] | fait tout concourir au bien toutes choses concourent au bien
de ceux qui, selon son dessein, sont appelés Vsaints
28 ...
8,29 parce que
Vcar ceux qu’il a connus d’avance
Vpar sa préscience,
il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils
afin que lui-même soit le premier-né parmi un grand nombre de frères.
29 ...
8,30 Or ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés
et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés
et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
30 ...
8,31 Que dirons-nous donc après cela ?
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
31 ...
8,32 Lui qui n’a pas même épargné son propre Fils
mais qui l’a livré pour nous tous
comment ne nous a-t-il pas aussi donné toutes choses avec lui ?
32 ...
8,33 Qui portera une accusation contre les élus de Dieu ?
Dieu est celui qui les justifie.
33 Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui les justifie.
8,34 Qui condamnera ?
VQui est-ce qui condamnerait ?
Christ Jésus,
Nes[Jésus],
Byz TR∅ celui qui est mort
bien plus, qui est ressuscité,Nes | [des morts] |
Byz TR Nescelui qui est | aussi |
Byz V TRaussi à la droite de Dieu,
celui
Vet qui en outre
Vmême intercède pour nous ?
34 ...
8,35 Qui nous séparera de l'amour
Vla charité du Christ ?
La tribulation, ou l’angoisse
ou la persécution, ou la faim
ou la nudité, ou le péril
ou le glaive ?
35 ...
8,36 (Selon qu'il est écrit :
« À cause de toi, nous sommes mis à mort tout le jour, on nous estime comme des brebis de tuerie. »)
36 ...
8,37 Mais en tout cela nous sommes Byz TR Nesplus que vainqueurs par
Và cause de celui qui nous a aimés.
37 ...
8,38 Car je suis certain que ni mort
ni vie
ni anges
ni principautés
ni présent
Byz TRpuissances
ni avenir
Byz TRprésent
ni puissances
Byz TRavenir
38 ...
8,39 ni hauteur
ni profondeur
ni Byz TR Nesquelque autre créature
ne pourra nous séparer de la charité de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
39 ...
9,1 Je dis la vérité dans le Christ, je ne mens pas
ma conscience me rendant témoignage dans l’Esprit-Saint :
1 ...
9,2 j’ai une grande tristesse
et en mon cœur une douleur incessante.
2 ...
9,3 Car moi, je souhaiterais
Vsouhaitais d'être moi-même anathème à l'égard du Christ, pour mes frères,
Vqui sont mes parents
Vproches selon la chair
3 ...
9,4 qui sont Israélites,
auxquels appartiennent la filiation adoptive,
Vl’adoption des fils, la gloire, les alliances, la législation, le culte et les promesses
4 ...
9,5 à qui
Vlesquels sont les pères et de qui
Vdesquels est le Christ selon la chair,
lui qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni pour les siècles, amen.
5 ...
9,6 Or ce n’est pas que la parole de Dieu ait failli.
Car ce ne sont pas tous ceux qui descendent d’Israël
qui sont Israël,
6 Non que la parole de Dieu ait failli.
Car tous ceux qui descendent d'Israël
ne sont pas Israël,
9,7 et ce n'est pas parce qu'ils sont la descendance d’Abraham
qu'ils sont tous Byz TR Nes enfants
mais c'est en Isaac que sera appelée ta descendance :
7 ni ceux qui sont la descendance d'Abraham ne sont pas tous ses fils;
mais c'est en Isaac que ta descendance sera appelée :
9,8 c’est-à-dire : ce ne sont pas les enfants
Vfils de la chair qui sont enfants
Vfils de Dieu
mais ce sont les enfants
Vfils de la promesse qui sont comptés comme descendance.
8 ...
9,9 D'une promesse en effet voici la parole :
— À cette même époque
VEn ce temps je viendrai et Sara aura un fils.
9 ...
9,10 Et non seulement elle, mais aussi Rebecca
VRébecca ayant connu la couche d’un seul homme, Isaac notre père.
10 ...
9,11 En effet, alors que [ses enfants] n'étaient pas encore nés
et qu’ils n'avaient fait ni bien ni mal
afin que le dessein de Dieu selon l'élection demeure
non en vertu des oeuvres mais en vertu de celui qui appelle
11 En effet, alors que ses fils n'étaient pas encore nés
et qu’ils n'avaient fait ni bien ni mal
( afin que le dessein de Dieu selon l'élection demeure )
11 ...
9,12 il lui fut dit :
« — L’aîné sera asservi au plus jeune. »
12 non en vertu des oeuvres, mais en vertu de celui qui appelle, il lui fut dit :
« — L’aîné sera asservi au plus jeune. »
12 ...
9,13 Comme il est écrit :
« J’ai aimé Jacob mais j’ai haï Esaü
VÉsaü. »
13 ...
9,14 Que dirons-nous donc ?
— Y aurait-il de l’injustice
Viniquité en Dieu ? Loin de là.
14 ...
9,15 À Moïse il dit en effet :
« — J'aurai pitié de qui j'ai pitié et je ferai miséricorde de qui je fais
Vje ferai miséricorde. »
15 ...
9,16 Ainsi donc cela
VCela ne dépend Vdonc ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu, qui fait miséricorde.
16 ...
9,17 Car l’Écriture dit à Pharaon :
« — Je t’ai suscité pour cela même
afin de montrer en toi ma puissance
et afin que soit divulgué
Vannoncé mon nom sur toute la terre. »
17 ...
9,18 Ainsi donc
VDonc il fait miséricorde à qui il veut et il endurcit qui il veut.
18 ...
9,19 Tu me diras
Vdis donc :
— Qu'a-t-il à faire encore des reproches ?
Car qui résiste à sa volonté ?
19 ...
9,20 Vraiment, ô
V NesÔ homme, Nesvraiment, qui es-tu, toi, pour répliquer à Dieu ?
Est-ce que le vase d'argile dira
Vdit à celui qui l’a façonné :
— Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?
20 ...
9,21 N’a-t-il pas le pouvoir, le potier,
de faire de la même pâte
Vcertes, un vase pour un usage honorable
Vmais un autre pour un usage vil ?
21 ...
9,22 Or
VQue dire si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance
a supporté dans une grande patience des vases de colère prêts pour la perdition
22 ...
9,23 | et afin |
Byz TRet afin
Vafin de faire connaître la richesse
Vles richesses de sa gloire
sur des vases de miséricorde qu’il a Byz TR Nesd’avance préparés pour la gloire ?
23 ...
9,24 C'est nous qu’il a appelés
non seulement parmi les Juifs mais encore parmi les Gentils
24 ...
9,25 et comme il dit dans Osée :
« — J’appellerai celui qui n'était pas mon peuple, mon peuple
et celle qui n'était pas la bien-aimée, bien-aimée. »
25 comme il dit dans Osée :
« — J’appellerai celui qui n'est pas mon peuple, mon peuple ;
et celui qui n'a pas obtenu miséricorde, objet de miséricorde. »
25 ...
9,26 Et il arrivera que dans le lieu où il leur fut dit :
« — Vous n’êtes pas mon peuple,
là, ils seront appelés "fils du Dieu vivant" ! »
26 ...
9,27 Or Isaïe s’écrie au sujet d’
Vpour Israël :
« — Quand bien même le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste Byz TR Nesseulement sera sauvé ! »
27 ...
9,28 C'est qu'
NesDe fait, accomplissant et abrégeant sa
Nesla parole Byz TRavec justice ;
car c'est une parole courte que le Seigneur prononce
Nesle Seigneur l'exécutera sur la terre.
28 En effet, consommant et abrégeant le verbe dans l'équité
(parce que c'est une verbe abrégé que le Seigneur fera sur la terre),
28 ...
9,29 Et comme l’avait
Vc'est comme le prédit Isaïe :
« — Si le Seigneur Sabaoth ne nous avait laissé un rejeton
Vla semence
nous serions devenus comme Sodome
et nous aurions été semblables à Gomorrhe. »
29 ...
9,30 Que dirons-nous donc ?
Que des Gentils, qui ne suivaient pas la justice, sont parvenus à la justice,
et même la justice qui vient de la foi
30 ...
9,31 tandis qu’Israël, en suivant la loi de justice,
n’est pas parvenu à la loi de justice.
Nescette loi.
31 ...
9,32 Pourquoi ? Parce qu’ils l'ont cherché, non en vertu de la foi, mais comme provenant des œuvresByz TRde la loi.
Ils se sont heurtés Byz TRen effet contre la pierre d’achoppement
32 ...
9,33 comme il est écrit :
« Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un roc de scandale
et quiconque croit en lui ne sera pas confondu. »
33 ...
10,1 Frères, certes Byz TR Nesle souhait de mon cœur
et ma prière à Dieu pour eux, c’est en vue du salut
Byz TRdu salut d'Israël
1 Frères, la volonté de mon cœur, en effet, et ma supplication à Dieu, c'est qu'ils soient sauvés
10,2 car je leur rends ce témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu
mais non selon la connaissance.
2 ...
10,3 Parce que, ignorant la justice de Dieu
et cherchant à établir leur propre justice
Nesla leur propre [justice]
Vla leur,
ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu.
3 ...
10,4 Car la fin de la loi c’est le Christ en vue de la justice pour tout croyant.
4 ...
10,5 Moïse décrit en effet la justice qui vient de la loi :
NesMoïse écrit en effet | : | l'homme qui pratique la justice qui vient de la loi | Moïse décrit en effet la justice qui vient de la loi :
L'homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles.
Nes|'homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles. | vivra par elle.
5 Moïse a écrit en effet :
« l'homme qui aura pratiqué la justice qui vient de la loi vivra par elle. »
5 ...
10,6 Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi :
« — Ne dis pas dans ton cœur :
— Qui montera au
Vascensionne le ciel ? »
c'est-à-dire : en faire descendre le Christ,
6 ...
10,7 ou : « — Qui descendra
Vdescend dans » l’abîme ?
c'est-à-dire : pour faire monter
Vrappeler le Christ d’entre les morts ;
7 ...
10,8 mais que dit-elle ?
« — Près de toi
V« — Proche est la parole, dans ta bouche et dans ton cœur »
c’est-à-dire
Vc'est la parole de la foi que nous prêchons.
8 ...
10,9 Parce que si tu confesses de ta bouche Jésus Seigneur
et si dans ton cœur tu crois que Dieu le ressuscita
Vréveilla des morts
tu seras sauvé,
9 ...
10,10 car on croit de cœur en vue de la justice
et de bouche on confesse
Von fait confession en vue du salut.
10 ...
10,11 De fait l’Écriture dit :
« — Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. »
11 ...
10,12 Il n’y a, en effet, pas de distinction entre Juif et Grec
parce que tous ont le même Seigneur,
riche envers tous ceux qui l’invoquent ;
12 ...
10,13 car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
13 ...
10,14 Comment donc invoqueraient
Byz V TRinvoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ?
Et
VOu comment croiraient
Byz V TRcroiront-ils à celui qu'ils n'ont pas entendu ?
Et comment entendraient
Byz V TRentendront-ils, si personne ne prêche ?
14 ...
10,15 Et comment prêcheraient
Byz V TRprêcheront-ils, s’ils ne sont envoyés ?
Ainsi qu'il est écrit :
« Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent | | [les] | bonnes choses ! »
Byz V TR« Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! »
15 ...
10,16 Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile.
Car Isaïe dit :
« — Seigneur, qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? »
16 ...
10,17 Donc la foi vient de ce qu'on entend
et ce qu'on entend vient par la parole du Christ
Byz TRde Dieu.
17 ...
10,18 Mais je dis : — N’ont-ils pas entendu ?
Oui certes,
VEt certes, leur voix s'est répandu sur toute la terre
et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde habité
Ventier.
18 ...
10,19 Mais je dis : — Israël n’en a-t-il pas eu connaissance ?
Le premier, Moïse dit :
« — Moi, je vous exciterai à la jalousie par ce qui n'est pas une nation
je vous provoquerai à la
Vmettrai en colère contre une nation insensée. »
19 ...
10,20 Et Isaïe s'enhardit et dit :
« — J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas.
Je me suis montré
Vouvertement montré à ceux qui ne m'interrogeaient pas. »
20 ...
10,21 Mais à Israël il dit :
« — Tout le jour j’ai tendu mes mains à un peuple désobéissant
Vincrédule et rebelle
Vcontredisant. »
21 ...
11,1 Je dis donc : — Est-ce que Dieu a rejeté son peuple ? Loin de là !
En effet moi aussi je suis Israélite
de la descendance d’Abraham, de la tribu de Benjamin.
1 ...
11,2 Dieu n’a pas rejeté son peuple qu'il a connu par avance.
Ne savez-vous pas ce que l'Écriture dit d'Élie, comment il sollicite Dieu contre Israël Byz TR, en disant :
2 ...
11,3 « — Seigneur, ils ont tué tes prophètes
Byz TRet ils ont démoli tes autels
et moi je suis resté seul
et ils en veulent à ma vie. »
3 ...
11,4 Mais que lui dit la réponse divine ?
« — Il me reste sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. »
4 ...
11,5 De même donc, dans le temps aussi, il s'est trouvé un reste selon l'élection de la grâce.
5 ...
11,6 Or si c’est par la grâce
ce n’est plus
Vpas par les œuvres ;
autrement la grâce n'est plus une grâce. Byz TREt si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre.
6 ...
11,7 Quoi donc ?
Ce qu’Israël cherche,
Vcherchait, il ne l’a pas obtenu,
mais l'élection l’a obtenu ;
quant aux autres, ils ont été endurcis
Vaveuglés
7 ...
11,8 selon qu'il est écrit :
« Dieu leur a donné un esprit de torpeur
des yeux pour ne pas voir
et des oreilles pour ne pas entendre
jusqu’à ce jour. »
8 ...
11,9 Et David dit :
« — Que leur table devienne un piège, un filet, une occasion de chute
Vun scandale et une rétribution.
9 ...
11,10 Que leurs yeux soient enténébrés
Vsoient obscurcis pour ne pas voir ; et leur dos, tiens-le toujours courbé. »
10 ...
11,11 Je dis donc : — Ont-ils trébuché de manière à tomber ? Loin de là !
Mais par leur faux pas
Vfaute, le salut est venu aux Gentils
afin d'exciter leur jalousie
Vqu'ils soient émules d'eux..
11 ...
11,12 Or
VQue si leur faux pas
Vfaute a été la richesse du monde
et leur déchéance
Vabaissement la richesse des Gentils
combien plus leur plénitude ?
12 ...
11,13 Or
Byz V TRCar je vous le dis, à vous, les nations :
— En tant même que je suis,
V— Aussi longtemps que je serai, moi, apôtre des nations
je glorifie
Vj'honorerai mon ministère
13 ...
11,14 si de quelque manière je pouvais provoquer à la jalousie ceux de ma chair
et sauver quelques-uns parmi eux.
14 si, par quelque moyen que ce soit, je peux provoquer à l'émulation ceux de ma chair,
et en sauver quelques-uns parmi eux.
11,15 Car si leur rejet
Vperte est la réconciliation du monde
que sera leur admission, sinon une vie d’entre les morts ?
15 ...
11,16 Or
VQue si les prémices sont saintes, la masse de la pâte l’est aussi ;
et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
16 ...
11,17 Mais
VQue si quelques-unes des branches ont été brisées
et si toi, olivier sauvage, tu as été enté parmi elles
et es devenu participant de la grasse racine
Byz V TRde la racine et de la graisse de l’olivier
17 ...
11,18 ne te glorifie pas aux dépens des branches :
mais
Vque si tu te glorifies,
sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
18 ...
11,19 Tu diras sans doute
Vdonc :
— Des branches ont été brisées afin que moi, je sois enté.
19 ...
11,20 Bien !
Elles ont été brisées par
Và cause de leur incrédulité
et toi, c'est par la foi que tu tiens.
N'aie pas Vdu goût pour des pensées hautaines, mais crains !
20 ...
11,21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus.
Byz TRil ne t'épargnera peut-être pas non plus.
Vil pourrait peut-être ne pas t'épargner.
21 ...
11,22 Vois donc la bonté et la sévérité de Dieu :
pour ceux qui sont tombés, sévérité
mais pour toi, bonté de Dieu
si tu persévères dans la bonté
autrement toi aussi tu seras retranché.
22 ...
11,23 Mais eux aussi, s’ils ne persévèrent pas dans l'incrédulité, ils seront entés
car Dieu a le pouvoir de les enter à nouveau.
23 ...
11,24 En effet, si tu as été coupé de l'olivier sauvage, qui t'est naturel,
et si, contrairement à la nature, tu as été enté sur un bon olivier,
à combien plus forte raison, ceux qui sont les branches naturelles seront-ils entés sur leur propre olivier ?
24 ...
11,25 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère
afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux :
c'est qu'un endurcissement
Vaveuglement est arrivé pour une part à Israël
jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée.
25 ...
11,26 Et qu'ainsi tout Israël sera
Vsoit sauvé
selon qu'il est écrit :
« Viendra de Sion le libérateur
Vcelui qui doit libérer, Byz TRet il écartera de Jacob les impiétés. »
26 ...
11,27 Et ce sera là mon alliance avec eux
lorsque j’aurai ôté leurs péchés.
27 ...
11,28 Certes, selon l’Évangile, ils sont ennemis à cause de vous
mais, selon l'élection, ils sont aimés
Vtrès chers à cause de leurs pères.
28 ...
11,29 Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance.
29 ...
11,30 De même, en effet, que jadis vous avez désobéi à Dieu
Vn'avez pas cru à Dieu
et que maintenant vous avez obtenu miséricorde à cause de leur désobéissance
Vde leur incrédulité
30 ...
11,31 de même, eux aussi ont maintenant désobéi
Vn'ont pas cru maintenant
à cause de la miséricorde qui vous a été faite
afin qu'eux-mêmes aussi obtiennent Nes| maintenant | [maintenant] | miséricorde.
31 ...
11,32 Car Dieu a renfermé tout
Byz TR Nestous les hommes dans la désobéissance
Vl'incrédulité ,
pour faire miséricorde à tous.
32 ...
11,33 Ô abîme
Vprofondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la science
Vdes richesses de la sagesse et de la science de Dieu !
Que ses jugements sont insondables
Vincompréhensibles
et ses voies impénétrables !
33 ...
11,34 Car qui a connu la pensée du Seigneur ?
Ou qui a été son conseiller ?
34 ...
11,35 Ou qui, le premier, lui a donné pour devoir être payé en retour ?
35 ...
11,36 Car c'est de lui, et par lui et pour
Ven lui que sont toutes choses.
À lui la gloire dans les siècles. Amen !
36 ...
12,1 Je vous exhorte
Vsupplie donc, frères, par la miséricorde de Dieu
à offrir vos corps en hostie vivante
sainte, agréable à Dieu :
c'est là votre culte logique
Vraisonnable.
1 ...
12,2 Et ne vous conformez pas à ce monde-ci
mais transformez
Vréformez-vous par le renouvellement de l’
Byz V TRvotre intelligence
afin que vous puissiez discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable [à Dieu] et parfait
Vbonne, agréable et parfaite.
2 ...
12,3 Car je dis, en vertu de la grâce qui m’a été donnée, à tous ceux qui sont parmi vous
de ne pas s’estimer plus qu’il ne faut s'estimer
Vêtre plus sages qu'il ne convient de l'être
mais de s'estimer
Vd'être sages avec sobriété,
selon la mesure de la foi que Dieu a départie en chacun.
3 ...
12,4 Car, de même que dans un seul corps nous avons beaucoup de membres
et que tous les membres n’ont pas la même fonction,
4 ...
12,5 ainsi, nous qui sommes nombreux, nous sommes un seul corps dans le Christ
et chacun en particulier, membres les uns des autres.
5 ...
12,6 Or nous disposons, selon la grâce qui nous a été donnée, de dons différents :
soit la prophétie, selon l'analogie
Vla raison de la foi ;
6 ...
12,7 soit le service dans le service,
Vministère, dans l'exercice du ministère ;
soit celui qui enseigne, dans l'enseignement ;
7 ...
12,8 celui qui exhorte, dans l'exhortation
Ven exhortant ;
celui qui donne, dans la simplicité ;
celui qui préside
Vgouverne, avec zèle
Vprudence ;
celui qui fait preuve de miséricorde, dans la joie !
8 ...
12,9 La charité
VQue l'amour soit sans hypocrisie
Vdissimulation,
ayant en horreur
Vhaïssant le mal
s'attachant au bien
9 ...
12,10 vous aimant Byz TR Nescordialement les uns les autres d'un amour fraternel
Vde charité fraternelle
vous prévenant d'honneur les uns les autres
10 ...
12,11 en zèle
Vsollicitude non paresseux,
fervents d'esprit,
servant le Seigneur
11 ...
12,12 se réjouissant dans l'espérance
patients dans la tribulation
persévérant dans la prière.
Vinsistant en prière.
12 ...
12,13 Prenant part aux nécessités des saints
pratiquant avec empressement
Vrecherchant avec ardeur à offrir l’hospitalité.
13 ...
12,14 Bénissez ceux qui Byz TRvous persécutent
bénissez et ne maudissez pas !
14 ...
12,15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent,
pleurez
Byz TRet pleurez avec ceux qui pleurent
15 ...
12,16 ayant les mêmes sentiments les uns vis-à-vis des autres,
n'ayant pas de sentiments de
Vle goût des grandeurs
mais vous laissant attirer par
Vconsentant à ce qui est humble.
Ne soyez pas sages
Vhabiles à vos propres yeux !
16 ...
12,17 Ne rendant à personne le mal pour le mal
veillant à faire le bien
devant tous les hommes
Vnon seulement devant Dieu mais aussi devant tous les hommes
17 ...
12,18 si cela se peut, autant qu’il dépend de vous
vivant en paix avec tous les hommes
18 ...
12,19 ne vous vengeant
Vdéfendant pas vous-mêmes, bien-aimés
Vtrès chers
au contraire laissez place à la colère de Dieu,
car il est écrit :
« — À moi la vengeance ! C’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur ! »
19 ...
12,20 Au contraire, si ton ennemi a faim, nourris-le !
S’il a soif, donne-lui à boire !
Car, faisant cela tu amasseras des charbons de feu sur sa tête.
20 ...
12,21 Ne sois pas vaincu par le mal mais vaincs le mal par le bien.
21 ...
13,1 Que toute personne soit soumise aux pouvoirs placés au-dessus [d'elle]
Vplus élevés qu'elle
car il n’y a pas de pouvoir, si ce n'est de Dieu
et ceux
Byz TRles pouvoirs qui existent ont été établis par Dieu.
1 ...
13,2 Ainsi celui qui s'oppose
Vrésiste au pouvoir
résiste à l’ordre de Dieu.
Or ceux qui résistent obtiendront pour eux-mêmes une condamnation.
2 ...
13,3 Car les magistrats ne sont pas à crainte pour une bonne action
Byz TRles bonnes actions mais pour une mauvaise
Byz TRles mauvaises.
Veux-tu donc ne pas craindre le pouvoir ?
Fais le bien
et tu seras loué par eux.
3 ...
13,4 Car il est pour toi le serviteur de Dieu, pour le bien.
Mais si tu fais le mal, crains ;
car ce n’est pas en vain
Vsans raison qu’il porte le glaive.
Il est en effet le serviteur de Dieu, le vengeur, pour exercer sa colère sur celui qui commet le mal.
4 ...
13,5 C'est pourquoi il est nécessaire d'être soumis
Vde nécessité soyez soumis
non seulement à cause de la colère mais aussi à cause de la conscience.
5 ...
13,6 Et voilà bien pourquoi vous payez les impôts
Vun tribut :
car ils sont des ministres Byz TR Nespublics de Dieu assidus à cela même.
V le servant en cela même.
6 ...
13,7 Rendez Byz TRdonc à tous ce qui leur est dû :
à qui l’impôt, l’impôt
Vle tribut, le tribut
à qui le tribut, le tribut
Vl'impôt, l'impôt
à qui la crainte, la crainte
à qui l’honneur, l’honneur.
7 ...
13,8 Ne devez rien à personne
si ce n’est de vous aimer les uns les autres
car celui qui aime autrui
Vle prochain a accompli la loi.
8 ...
13,9 En effet : Tu ne commettras pas d’adultère
tu ne tueras pas
tu ne déroberas pas
TRtu ne feras pas de faux témoignage
tu ne convoiteras pas
et s'il est quelque autre commandement,
tout se résume
Vest compris dans cette parole :
— Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
9 ...
13,10 La charité
VL'amour du prochain ne fait pas de mal :
la charité
Vl'amour est donc la plénitude de la loi.
10 ...
13,11 Et cela en sachant par le temps que l'heure est venue de vous
Byz V TRnous réveiller du sommeil,
car le
Vnotre salut est maintenant plus près de nous
Vproche que lorsque nous avons cru.
11 ...
13,12 La nuit est avancée
Vpassée
et le jour est proche.
Quittons
VRejetons donc les œuvres des ténèbres
et revêtons-nous des armes de la lumière.
12 ...
13,13 Comme en plein jour, conduisons-nous décemment
Vavec honnêteté :
non dans les orgies
Vgloutonneries et les ivrogneries
non dans les coucheries et les débauches
Vimpudicités
non dans les querelles et les jalousies
Vémulations
13 ...
13,14 mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ
et ne faites pas cas de la chair dans ses convoitises.
14 ...
14,1 Quant à celui qui est faible dans la foi, accueillez-le
sans disputer sur les opinions.
1 ...
14,2 Tel croit Ven effet pouvoir manger de tout
mais le faible
Vmais celui qui est faible mange des légumes.
2 ...
14,3 Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas
et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange,
car Dieu l’a accueilli.
3 ...
14,4 Qui es-tu, toi qui juges l'esclave d’autrui ?
S'il se tient debout ou s'il tombe, cela regarde son Seigneur
mais il se tiendra debout
car Dieu est puissant pour
Nesle Seigneur peut le faire tenir debout
Vl'établir.
4 ...
14,5 En effet
Nes[En effet]
Byz TROr, l'un estime un jour plus qu'un autre jour
l'autre estime tous les jours égaux
que chacun ait dans son esprit une pleine conviction
Vabonde en son sens.
5 ...
14,6 Celui qui tient compte du jour en tient compte pour le Seigneur
Byz TRCelui qui tient compte du jour en tient compte pour le Seigneur et celui qui ne tient pas compte du jour n'en tient pas compte pour le Seigneur
et celui qui mange mange pour le Seigneur
car il rend grâces à Dieu
et celui qui ne mange pas ne mange pas pour le Seigneur et il rend grâces à Dieu.
6 ...
14,7 Car aucun de nous ne vit pour soi-même
Vsoi,
et nul ne meurt pour soi-même
Vsoi.
7 ...
14,8 Mais, soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ;
soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur.
Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons
Vsommes au Seigneur.
8 ...
14,9 Car c'est pour cela que le Christ Byz TRet est mort et ressuscité et a repris vie
V Nes et a ressuscité
afin d’être le Seigneur des morts et des vivants.
9 ...
14,10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ?
Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ?
Tous en effet nous comparaîtrons
Vnous tiendrons devant le tribunal du Christ.
V Nesde Dieu.
10 ...
14,11 Car il est écrit :
« — Pour autant que je vis, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue confessera Dieu. »
11 ...
14,12 Ainsi Byz TRdonc chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.
12 ...
14,13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres
mais jugez plutôt ceci :
de ne pas mettre
Vque vous ne mettiez pas une pierre d’achoppement ou une occasion de chute devant votre frère.
13 ...
14,14 Je sais et je suis persuadé
Vcrois fermement dans le Seigneur Jésus
que rien n’est souillé par soi-même
Byz Vlui-même ;
si ce n'est pour celui qui estime qu’une chose est souillée, pour celui-là, elle est souillée.
14 ...
14,15 Si, en effet,
Byz TROr, si à cause d'un aliment, ton frère est contristé
Vdès lors tu ne marches plus selon la charité.
Ne va pas, avec ton aliment, faire périr celui pour qui le Christ est mort.
15 ...
14,16 Que votre
Vnotre bien ne soit donc pas un sujet de blasphème.
16 ...
14,17 Car le
VLe royaume de Dieu n’est pas aliment et breuvage
mais il est justice, paix et joie dans l’Esprit-Saint.
17 ...
14,18 Car celui qui en cela
Byz TRen ces choses sert le Christ
plaît à Dieu
et est approuvé des hommes.
18 ...
14,19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix
et ce qui contribue à l’édification mutuelle.
19 ...
14,20 Ne détruis pas, pour manger, l’œuvre de Dieu.
Certes, toutes choses sont pures,
mais c'est un mal pour l'homme qui mange en étant pierre d'achoppement.
20 ...
14,21 Il est beau
V bon de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin
et de ne rien faire de ce qui bronche
Byz V TRbronche, scandalise ou affaiblit
ton frère.
21 ...
14,22 Toi, tu as la foi
garde-la pour toi-même devant Dieu.
Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu’il approuve.
22 ...
14,23 Mais celui qui a des doutes
Vdiscerne, s’il mange, est condamné parce qu'il n'a pas la foi.
Car tout ce qui ne vient pas de la foi est péché.
23 ...
10,6 au ciel PARALITURGIE Chemin de croix : une station inattendue Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, et d'éviter l'écueil du dolorisme, le chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora→ ajoute l'Ascension à la méditation de la Passion glorieuse du Seigneur.
Jerzy
(1941-2004), 18 — Ascension, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cmChemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Jasna Gora, Czestochowa (Pologne)
© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Ac 1,4-11 ; Mc 16,19 ; Lc 24,50-51 ; Rm 10,6 ; Ep 4,8-10 ; 1Th 4,17 ; 1P 3,22
Jésus termine son séjour terrestre et s’élève au ciel : là où se tient le Christ, soleil levant au centre des cieux et au centre du ciel humain. Il est là représenté de la même façon qu’il était devant Pilate, dans la première station. Dans l’ultime aussi, il ferme les yeux, afin que nous nous souvenions de lui non pas comme d’un juge mais de celui qui délivre et qui fait entrer l’humanité dans la maison du Père, dans cette maison commune ; et cette Ascension se passe où ? Sur la « Montagne claire », « Jasna Gora », du sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Parce que derrière, c’est le sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Il y a une multitude de gens, une foule de pèlerins, de ces hommes et de ces femmes qui, au cœur de leur pèlerinage, revivent la Passion de l’espérance, la Passion d’une nation, la Passion de Notre Dame de Czestochowa, Notre Dame de Jasna Gora. La porte du ciel, chemin vers la Jérusalem céleste. Et ce ne sont pas seulement des paroles, mais c’est toute l’histoire d’un peuple et l’histoire en quelque sorte dit cette preuve éprouvée d’une nation tout entière et d’une humanité toute réunie. Car dans cette ville, il y a quelque chose du ciel, et quelque chose de l’offrande de la terre, qui s’y rencontrent. Il y a en ce lieu effectivement une terre de bénédiction, une terre de présence, comme il y a un lieu de vie. Le chemin d’une nation : Lourdes, c’est le chemin avec et au milieu des malades ; ici, c’est l’histoire d’une vie donnée c’est l’histoire d’un peuple tout entier, qui a su vivre, qui a su survivre grâce à la foi ! (J.-M. N.)
3,21 la Loi et les Prophètes FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « la Loi et les prophètes » se dit, en divers contextes ou circonstabces, de ce qui y fait autorité sans discussion.
FRANÇAIS BIBLIQUE
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public
7,18–25 chair et esprit FRANÇAIS BIBLIQUE
FRANÇAIS BIBLIQUE
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public
1,1 apôtre du Christ Jésus par son appel Paul dans le collège des apôtres L'autoproclamation de Paul comme apôtre par vocation est accueillie positivement, comme en témoignent les représentations de Paul parmi les apôtres dès le 3e s., évoluant tout au long du 4e s. sur les peintures funéraires. Au 3e s., on ne remarque pas de différence entre Pierre et Paul, mais l'un et l'autre apparaissent peu à peu comme guidant deux groupes de six entourant souvent le Christ. Leurs caractéristiques respectives deviennent par la suite de plus en plus visibles. Au 4e s., les deux apôtres se trouvent représentés sur les sarcophages « aux portes de la cité » :
, Façade de sarcophage avec le Christ bon pasteur et les douze apôtres (marbre, ca. 375-400), inv. 31534, catacombe de Cyriaque, Saint-Laurent-hors-les-Murs
Musée Pie-Chrétien (Cité du Vatican) © imaginemdei→
Les représentations du Christ entouré de Pierre et Paul sont une réduction iconographique du collège apostolique. On retrouve ce trio dans les scènes de la Traditio Legis, où Jésus remet la Loi aux Apôtres, témoins de sa Résurrection :
, Sarcophage montrant la traditio legis à saint Paul (4e s.)
Musées du Vatican (Cité du Vatican) © Stephen Bartlett Travels→
1,1 Paul, esclave du Christ-Jésus À l'écritoire La table sur laquelle Paul écrit sa lettre est-elle un écritoire ou un autel ?
Lucas
(1515-1586), Saint Paul (gravure sur bois, ca. 1540), collection du duc de Saxe-Cobourg et Gota'schen Stiftung für Kunst und WissenschaftMusée ducal de Gotha, château de Friedenstein (Allemagne) © Domaine public→, 1Co 1 ; 2Co 1,1 ; Ep 1,1 ; Col 1,1 ; 2Tm 1,1
2,25 La circoncision, image difficile Le rite de la circoncision, touchant à l'intimité et devenu le signe le plus visible de la différence entre juifs et chrétiens, n'a jamais été oublié de ces derniers, tant que l'Église célébra tous les 1er janvier la fête de la Circoncision de Jésus, remplacée par Paul VI en 1974 par la fête plus ancienne de Sainte Marie, Mère de Dieu — archéologisme liturgique, paradoxal à une époque où l'Église voulait redécouvrir les sources juives de sa foi (cf. →4) ! Les artistes en ont donné des représentations fort différentes : NA
Ici→, représente le rite juif sans référence au Christ :
Marc
s'est beaucoup inspiré de la tradition juive et du folklore. En 1930, son marchand d'art et ami Ambroise Vollard lui commanda une série d'illustrations sur la Bible. , qui décrivait le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », peignit alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui furent insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures, toutes rehaussées de gouache par l'artiste, représentent les scènes-clés de l'Ancien Testament.Certaines représentations sont d'une beauté et d'une paix marmoréennes :
Atelier de Giovanni
(ca. 1430-1516), Circoncision du Christ (huile sur panneau, ca. 1500), 74,9 x 102,2 cmNational Gallery, Londres (Royaume-Uni) © Domaine public→, Lc 2,21 ; Jn 7,22 ; Rm 2,28 ; 1Co 7,19 ; Ga 5,3
D'autres représentent la cérémonie dans un cadre très rituel :
attribué à Giovanni Francesco
(ca. 1441-1470), La Circoncision (tempera sur bois, ca. 1445), 59 x 29 cm, élément d'un retable montrant Douze scènes de la vie de la Vierge, ancienne collection Campana (Padoue)Musée du Louvre, Paris (France) © Louvre→, Lc 2,21 ; Jn 7,22
D'autres encore sont d'une précision chirurgicale :
Friedrich
de Nördlingen (1435-1500), Circoncision de Jésus (tempera sur bois, 1466), détail du Retable des Douze Apôtres (intérieur du volet de gauche, registre inférieur, droit)église St.Jakob, Rothenburg ob der Tauber (Allemagne) © Domaine public→
Le couteau et l'autel finissent par évoquer un véritable sacrifice dont on se demande où il s'arrêtera : prémonition de la croix ?
, Circoncision du Christ (fresque, ca. 1500), voûtes de la nef
église de Tingsted (Danemark) © Stig Harald Alenäs→,
, qui a peut-être assisté à des circoncisions dans la communauté juive, représente l'inquiétude et la douleur de la mère :
Pierre Paul
(1577-1640), La Circoncision du Christ (huile sur toile, 1605), 105 x 74 cm, inv.-Nr. 897Académie des Beaux-arts, Vienne (Autriche) © Domaine public→
4,3 Abraham crut à Dieu Le juste et le pécheur Le verset de la Genèse cité par Paul est inscrit sous ce vitrail, à droite :
Raymond
(1883-1978), vitraux des confessionnaux, premier vitrail, verrière droiteéglise du couvent dominicain de Zwolle (Pays-Bas) © BEST a.i.s.b.l. ; D.R. photo Joop Van Putten, Gn 15,6 ; Rm 4,3 ; Jn 20,23a ; 21,15-19
Prêtre dominicain du couvent de Zwolle (Pays-Bas) l'artiste a peint de nombreuses œuvres d'arts : peintures, gravures, mais surtout des vitraux dans de nombreuses églises hollandaises. Ces vitraux présentent soit des saint(e)s dominicain(e)s, soit des passages bibliques. Les « vitraux des confessionnaux » dans son église maternelle, l'église du couvent dominicain de Zwolle, relèvent du second genre.
À droite, l'image montre Abraham en « juste » par excellence grâce à sa foi, soulignée par sa posture toute droite, simple. Elle contraste avec celle de Pierre à gauche : Pierre répond trois fois « oui » à la question du Ressuscité qui lui demande s'il L'aime, en réparation de sa triple négation pendant l'arrestation de Jésus : Abraham, justifié par la foi, invite à croire en une telle miséricorde !
4,16 notre père à tous Abraham père des croyants Saint Paul fait d'Abraham le père de tous les croyants, selon la promesse que Dieu a faite à ce dernier. C'est selon la foi qu'il devient le père des nations comme il l'explique dans ce passage. Le portail de la cathédrale de Bourges s'inspire de cette tradition pour représenter le jugement dernier, Abraham à la tête des élus. On peut le voir sur la gauche tenir comme une nappe contenant de nombreux enfants, représentant sa descendance innombrable.
, Le jugement dernier (calcaire, 12e s.-13e s.), portail, façade occidentale
cathédrale saint-Étienne de Bourges (France) © Domaine public→
5,12–21 un seul homme Adam et Nouvel Adam
Vicente Molina
(1956-), Adán (acrylique sur carton ondulé, 2004), 49 x 40 cmPhoto O.-Th. Venard, Galerie Olumen, Madrid (Espagne) © V. Molina→
Camino Catolico→, 28 déc 2017).
est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec leFormant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.
Vicente Molina
(1956-), Nuevo Adán (acrylique sur carton ondulé, 2004), 49 x 40 cmPhoto O.-Th. Venard, Galerie Olumen, Madrid (Espagne) © V. Molina→
5,14 PERSONNAGE Adam
Adam et Eve (fresque, 300-337), Catacombes de Marcellin et Pierre (Rome)
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
Statue d'Adam (1260), Notre-Dame de Paris, Musée national du Moyen Âge
Photo : Thesupermat © CC-BY-SA-3.0→
Cette statue d'Adam nu est la preuve que les médiévaux connaissaient bien l'anatomie humaine : les muscles, les côtes, correspondent à la réalité.
, La Madone au serpent (ou La Madone des palefreniers), Galerie Borghèse (Rome)
© Domaine public→, Gn 2,16 ; 3,15
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
5,17 Bible hiéroglyphique
Thomas →New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm
(1753-1828) et Rowland (1744-1833),Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto (Canada) © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson
6,3ss c'est en sa mort que nous avons été baptisés Contemplation
Bill
, Emergence (bande vidéo couleur HD, 2002), taille de l’image projetée : 84 5/16 x 84 5/16 x 37/8 poJ. Paul Getty Museum, Los Angeles CA (États-Unis) © Bill Viola→
Cette œuvre du vidéaste américain, extraite de la série des Passions, est une méditation métaphysique sur la renaissance spirituelle. D’une durée de onze minutes et 49 secondes, elle met en scène un homme à la blancheur irréelle qui émerge lentement de l’eau d’un bassin et que deux femmes viennent accoucher sur le sol. Au sens chrétien, la symbolique est flagrante et l’on peut en faire une double lecture : à la fois celle de la résurrection du Christ au matin de Pâques, porté hors de sa tombe par la vitalité des fluides divins ; mais également celle du sacrement du baptême pour le croyant. Cela, car le ralenti extrême de la vidéo évoque l’effort de gestation que constitue le cheminement spirituel, depuis l’abandon du « vieil homme » jusqu'à la vie en Christ. Cette renaissance dans la famille de Dieu ne se fait pas sans douleur : commençant dans les pleurs des jeunes femmes agenouillées, elle s’accompagne nécessairement d’un deuil puisqu’il faut mourir à soi-même – la vieille enveloppe gisant au sol – pour que jaillisse l’homme nouveau, revêtu du vêtement christique. Quant à l’eau qui s’écoule de façon ininterrompue dans cette mise en scène expérimentale, elle renvoie à la purification baptismale, promesse de la vie éternelle.
6,4 Nous avons en effet été ensevelis avec lui par le baptême Le baptême de saint Paul Le trait directement descendu du doigt de Dieu sur saint Paul montre à quel point le baptême associe celui qui le reçoit au Dieu qui en fait la grâce. Est-ce à dessein que le baptistère dans lequel baigne entièrement saint Paul ressemble à un calice, évoquant la participation du chrétien au sacrifice unique du Christ ?
, Le baptême de saint Paul (détail du « cycle de la vie de saint Paul », mosaïques, 1140-1150), mur d'enceinte droit
chapelle Palatine, Palerme (Sicile) © Domaine Public→
6,21ss libérés du péché et faits esclaves de Dieu Variations morales et eschatologiques sur le thème des « deux voies » L'enseignement biblique crée un lien entre vie terrestre et vie dans l'au-delà (cf. →Croyances juives sur la vie dans l’au-delà au tournant de l’ère chrétienne) :
Il a donné lieu à une riche iconographie édifiante dont voici deux exemples :
R.J.
, Les voies vers le Ciel et vers l'enfer : « Venez à moi vous qui peinez et ployez sous le fardeau et je vous donnerai le repos » (Mt 11,28) (lithographie, ca 1896), cph.3g06056Library of Congress, Prints and Photographs division, Cincinnati, OH (États-Unis) © Domaine public→, Mt 11,28-30
Les légendes bilingues, en anglais et en allemand, décrivent les personnes qui prennent le chemin du Ciel en aidant les pauvres, en priant, et en pratiquant la charité, et celles qui prennent le chemin de l'enfer en buvant, en étant violents et en se livrant à d'autres turpitudes ...
(arménien), fresque (1606-1664)
cathédrale du Saint Sauveur, Ispahan (Iran) © Domaine public→, D.R. photo Diego Delso
Ici l'heure n'est plus au choix entre les deux options, mais à la sanction ultime :
Depuis le niveau du sol, deux chemins se dessinent :
7,22–25 je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon esprit Figure du combat spirituel
Marc
(1887-1985), La lutte de Jacob et de l'ange (huile sur toile, 1960-1966), 251 x 205 cmMusée national Marc Chagall, Nice (France) © CC BY 3.0→
Les diagonales croisées, ascendante du côté de l'ange, descendante du côté de Jacob impriment à la composition son mouvement et viennent signifier le combat spirituel que livre la chair à l'esprit. Comment interpréter la position de Jacob ? Ses jambes écartées et comme livrées à l'effort, ses bras tendus comme pour agripper l'ange disent-ils l'intensité du combat ? Ou bien la profondeur d'une vénération, comme pourraient le suggérer son sourire, sa position proche de l'agenouillement et le geste de l'ange qui paraît le bénir ? Telle est bien l'ambiguïté du combat spirituel que décrit saint Paul : « je vois dans mes membres une autre loi qui combat la loi de mon esprit » (Rm 7,23).
8,1–39 la loi de l'Esprit de la vie dans le Christ Jésus m'a libéré de la loi du péché et de la mort Le Christ triomphant Le pied appuyé sur le crâne de la mort physique et le serpent de la mort du péché, le Christ a aussi en main le globe terrestre pour signifier que sa victoire sur la mort s'étend à tout l'univers.
Pierre Paul
(1577-1640), Le Christ triomphant de la mort et du péché (huile sur bois, 1615), 175 x 153 cmMusée des Beaux-Arts de Strasbourg (France) © Domaine Public→
9,6–33 ceux qui sont la descendance d'Abraham ne sont pas tous ses fils Agar et Ismaël chassés par Abraham Sous le pinceau de , la séparation prend des allures d'invitation cordiale à partir. Néanmoins la fierté d'Agar chassée est mise en valeur, ainsi que, dans les deux petits garçons qui se séparent, l'enjeu décisif de la descendance d'Abraham.
Pierre-Joseph
(1728-1811), Agar et Ismaël chassés par Abraham (huile sur toile, 1781), 168 x 195 cmMusée Royal des Beaux-Arts, Anvers (Belgique) © Domaine Public→
10,15–18 comment prêcheront-ils, s'ils ne sont envoyés ? Les pieds des prêcheurs Guidé par une colombe symbolisant l'Esprit Saint, saint Ignace de Loyola, les yeux levés au ciel, marche d'un pas allègre, animé de son zèle missionnaire. Il tient dans sa main un exemplaire de ses Exercices Spirituels. Autour de lui, des anges portent aux quatre coins du monde (figurés chacun par un animal - le crocodile, le cheval, le taureau et l'éléphant) des torches portant l'inscription emblème des jésuites : « IHS » (abréviation imparfaite du nom de Jésus, ou acronyme se référant à « Iesus, Hominum Salvator » soit « Jésus, Sauveur des hommes », « Iesum Habemus Socium » ou « Nous avons Jésus pour compagnon », ou encore « Iesus, Homo, Salvator » qui signifie « Jésus, Homme, Sauveur », les interprétations divergent).
Felix Anton
(1701-1760), Saint Ignace et les quatre parties du monde : allégorie de l'oeuvre missionnaire jésuite (crayon et encre noirs sur papier, 1715-60), 33,8 x 32,5cmThe Metropolitan Museum of Art (MET), New York (États-Unis) © Domaine Public→
11,9 Rébus biblique
Thomas →New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm
(1753-1828) et Rowland (1744-1833),Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto (Canada) © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson
12,5 nous sommes un seul corps dans le Christ Contemplation
Véronique
(1966-) et Pierre-Alain (1950-), Le vitrail des cents visages (2015), 9 mcathédrale Notre-Dame de Strasbourg (France) © Véronique Ellena→
C’est un Christ perçant l’édifice religieux pour s’inscrire dans le paysage citadin de Strasbourg que les deux créateurs — l’une plasticienne, l’autre maître-verrier — ont imaginé et confectionné ensemble pour répondre à une commande de restauration émise par l’État. Mais si l’on s’approche, ce n’est plus seulement le visage du Fils de Dieu admirablement rendu sur le modèle du Christ bénissant d’Hans
(1481) qui transparaît : ce sont là des centaines de portraits articulés qui se confondent pour n’en former qu’un seul, monumental. L’effet produit par cet assemblage est remarquable d’ingéniosité et son message ne saurait être plus évocateur — hymne à la diversité du monde, de l’humain habité indistinctement par le Verbe et agi par lui. Réalisée par la fusion de deux couches de verre (l’une imprimée des visages anonymes et l’autre colorée par le souffle du maître-verrier), l’œuvre s’intègre parfaitement à l’ensemble des vitraux de l’édifice gothique datant du 14e s. Quant à la nature radieuse que bénit la main du Christ, elle s’apparente à l’Éden peuplé d’animaux et de végétation luxuriante qu'a saisis la plasticienne – manifestant la vision panthéiste d’un Dieu résidant en toute chose. (D'après V. L.)12,9–21 vous aimant les uns les autres de charité fraternelle La charité : théorie et pratique
di Bondone (1267-1337), Allégorie de la charité (fresque, 1303-1306), 120 x 60 cm
chapelle Scrovegni, église de l'Arena, Padoue (Italie) © Domaine public→
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
in Manuel des jeux des Échecs, des mérelles et des tables (encre sur parchemin, 1300-1380), manuscrit, fol. 1v
,Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. 101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le «Lucas
(1515-1586), Charité (huile sur chêne, vers 1537), 48,5 x 73 cmMusée d'art de Hambourg (Allemagne) © Domaine Public→
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Philippe de
(1602-1674), La Charité (huile sur toile, 1635), 157 x 132 cmMusée des Beaux-Arts de Nancy (France) © CC BY-SA→
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
(actif ca. 1490-1524), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur bois, 1504), 101 x 54 cm
Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→
Frans
(1581-1642), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1605), 55 x 80 cmDeutsches Historisches Museum, Berlin (Allemagne) © Domaine Public→
Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit
(1600-1604), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1607), 390 x 260 cméglise Pio Monte della Misericordia, Naples (Italie) © Domaine Public→
Le
, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez
, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
13,1–7 Que toute personne soit soumise aux pouvoirs Obéissance, cité et bien commun Le bon chrétien est bon citoyen : c'est ce que suggère saint Paul, qui voit dans l'autorité un instrument pouvant conduire au bien. L'Allégorie du bon gouvernement peinte par dans la salle du Conseil du Palazzo Pubblico de Sienne fait également l'éloge d'une cité où règnent justice et vertus (morales et théologales).
Ambrogio
(?-1348), Allégorie du bon gouvernement (fresque, 1338-1339), 200 x 770 cm, salle des NeufPalazzo Pubblico, Sienne (Italie) © Domaine Public→
Dans la partie médiane, à gauche, la Justice, vêtue d'une riche tunique rouge et or, siège sur un trône surmonté d'une balance. Elle rend à chacun ce qui lui est dû : la punition par le glaive à gauche, la récompense des mérites à droite. Au-dessus d'elle veille la Sagesse, un livre dans la main droite. À ses pieds la Concorde, qui tient littéralement les ficelles de la justice, est assise devant un rabot qui évoque le nivellement des inégalités devant préserver l'harmonie de la cité.
Sur la droite, le Bien commun trône sous les traits d'un empereur, muni d'un sceptre et d'un bouclier où figure un portrait de la Vierge, protectrice de la cité. Les trois vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité se tiennent au-dessus de sa tête : source de tout bon gouvernement, elles rappellent aussi que toute autorité vient de Dieu. Six vertus encadrent le Bien Commun. À gauche, la paix (à ses pieds se trouve un bouclier ; elle porte sur la tête une couronne de lauriers et à la main un rameau d'olivier), la force (munie d'un glaive et d'un bouclier) et la prudence. À droite, la magnanimité qui porte sur ses genoux une corbeille pour dispenser ses dons, la tempérance et enfin la justice. Au pied du trône, gardés par une louve, se tiennent les jumeaux Senius et Aschinus, fils de Rémus, traditionnellement considérés comme les fondateurs de Sienne.
Vingt-quatre citoyens au premier plan se tiennent en ordre devant le Bien commun. Tous de la même taille en signe d'égalité, ils sont néanmoins plus petits que les vertus personnifiées, ce qui témoigne de leur soumission aux valeurs civiques et morales. En bas à droite, les ennemis du bon gouvernement se trouvent ligotés et bien gardés par des hommes en armes.
13,8s Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer Primat de l'amour En collant le panneau « Entrée » sur un cœur travaillé au couteau et plein de grumeaux dédicacé « pour Joël » (au verso), l'œuvre invite celui qui la regarde à prendre conscience simplement qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux » (Antoine de , Le petit prince, 1943). En faisant ainsi du cœur « L'» entrée par excellence, le peintre ne rejoint-il pas le primat de la charité ?
Michelangelo
(20e s., Espagne puis Antibes), Entrée (acrylique et technique mixte sur toile, 2000 (?)), 61 x 54 cmColl. priv., Beaucaire (France), D.R. © Photographie BEST a.i.s.b.l.,
Jn 13,34 ; 15,12 ; 1Co 13,1-13 ; Col 3,14 ; 1Jn 3,10 ; 4,7-12 ; 1Tm 1,7 ; 1P 4,8 ; 2P 1,7
14,14–23 tout genou fléchira devant moi Le Nom au-dessus de tout nom
Domínikos Theotokópoulos, dit
(1541-1614), L'Adoration du nom de Jésus (peinture sur toile, 1579), 55,1 x 33,8 cmThe National Gallery, Londres (Royaume-Uni) © Domaine Public→
Iesus, Hominum Salvator ». Il s'agit plutôt des trois premières lettres grecques du nom de Jésus (« Ιησους », ou « IHΣOYΣ » en majuscules), translittérées imparfaitement mais néanmoins traditionnellement : iota, êta, sigma. C'est le nom de Jésus qui sauve, comme cela foisonne dans les Actes des apôtres. En bas à gauche, des hommes se prosternent devant le nom de Jésus. Parmi eux, on reconnait le roi d'Espagne Philippe II (au centre, vêtu de noir), le Doge Alvise Mocenigo vêtu d'une chape doré et le pape Pie V qui leur fait face. La présence de ces trois personnages suggère la Sainte Ligue, alliance ayant pour objectif de contrer la progression turque durant la guerre entre Venise et la puissance ottomane au début des années 1570. En bas à droite, la gueule béante d'un monstre laisse entrevoir les damnés gisant dans les feux de l'enfer.
offre à ce verset de Paul une parfaite illustration. Dans la partie supérieure du tableau, le nom de Jésus figure, auréolé de lumière et surmonté d'une croix, adoré par des myriades d'anges en prière dans le ciel. Ce nom n'est ni un sigle, ni un acronyme, comme on le croit trop souvent dans le monde latin, en interprétant les trois lettres comme indiquant «