La Bible en ses Traditions

Ecclésiastique 51,1–4

G V
S

VDISCOURS DE JÉSUS FILS DE SIRAC

Je te rendrai grâces, Seigneur Roi

et je te louerai, Dieu mon sauveur

Gje rendrai grâces à ton nom

...

1c (héb. 1a) Je veux raconter ton nom Ps 22,23 ; 145,1-2 1a (heb. 50,28c) Dieu de mon salut Ps 18,47 ; 25,5 ; 27,9 ; Mi 7,7 ; Ha 3,18
G
V
S

car tu as été pour moi protecteur et secours.

Tu as délivré mon corps de la perdition 

du piège de la calomnie de la langue

et des lèvres des fauteurs de mensonge.

Et face à ceux qui étaient présents

tu m'as été un secours, et tu m'as délivré

je rends grâces à ton nom

car tu as été pour moi un secours et un protecteur.

...

2cd Délivrance de l'injure Ps 120,2 2b (héb.) de la main du shéol Ps 49,16 ; 89,49 ; Os 13,14 (héb.) délivré mon pied Ps 25,15 ; 116,8 2c (héb.) fouet de la calomnie de la langue Jb 5,21 ; Ez 36,3 ; Si 28,17 2e (héb. 3a) tu étais pour moi Gn 31,42 ; Ps 56,10 ; 118,6-7

selon la grandeur de ta miséricorde et de ton nom

de ceux qui grinçaient des dents prêts à me dévorer 

de la main de ceux qui en voulaient à ma vie

des innombrables tribulations que j'ai subies

Tu as délivré mon corps de la perdition

du piège de la langue injuste

et des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ;

et face à ceux qui étaient là tu t'es fait pour moi un secours.

...

3b selon l’abondance de ta miséricorde Ne 13,22 ; Ps 106,45 3d ceux qui cherchent mon âme Ps 35,4 ; 40,15 ; 70,3 ; Jr 19,7 ; 21,7 ; 22,25 ; 34,20-21

de la suffocation du feu qui m’entourait et du milieu d’un feu que je n’avais pas allumé

Et tu m’as délivré, selon l'abondance de la miséricorde propre à ton nom

de ceux qui rugissaient, prêts à me dévorer

...

4b (héb. 5a) la brûlure d’un feu Lv 13,24 (héb. 5a) qui ne fut pas allumé Jb 20,26 ; Sg 17,6

Propositions de lecture

1–12 Action de grâces au terme d'une terrible épreuve

Argument général

Ben Sira rend grâces au Seigneur qui, d’une véritable descente aux enfers, l’a fait remonter à la vie. Une calomnie l’avait mis en péril (v.1-7 décrivent les dangers dont le Seigneur l’a délivré ; v.8-12 rendent grâces au Seigneur sauveur). Il montre que son enseignement de Si 2 est fondé sur sa propre expérience, autant que sur celle des aïeux, tels Josué (Si 46,5), Samuel (Si 46,16-18) et autres.

Variations entre versions

Les coupes observées dans les versions ne sont pas identiques.

  • G et V omettent l’un ou l’autre demi-vers de l'héb.
  • S est plus court : sept demi-vers de moins dans la première partie (v.2cde.4b.5ab.6a). En supprimant toute allusion à la calomnie, S rend cette prière plus générale, utilisable pour toutes actions de grâces individuelles au sortir d’une épreuve mortelle. La seconde partie suit davantage le texte hébreu.

La numérotation des versets en hébreu, grec et latin est différente. La version syriaque suit la numérotation du grec.

Structure : variations dans le cadre d’énonciation

Particulièrement claire en hébreu, la structure littéraire reste ferme dans les versions aussi :

  • Une grande inclusion (vv.1 et v.12) englobe le poème (composé en heb. de deux parties de 10 distiques) dans une action de grâces adressée à Dieu.
  • Première partie : v.1-5 (heb. 50,28c-51,5c) : Ben Sira s’adresse à Dieu à la deuxième personne (« tu »). L'héb. contient 3 strophes de 3 distiques. Au centre de la 2e strophe (héb. 3ab), l’auteur reconnaît l’intervention divine.
  • Pivot : v.6bc-7 (2 distiques) : Le tournant du texte correspond au fond de la descente aux enfers : Dieu y est absent.  Le v.6bc (heb. 6) renvoie aux versets qui précèdent, en particulier les v.1b.2b de l'héb. Le v.7 ouvre les v.8-12 (3 strophes de 3 distiques). 
  • Seconde partie : v.8-12 : La seconde partie parle de Dieu à la 3e pers. dans l'héb. (« il ») — tout en intégrant l’anamnèse d’une prière en « tu » (héb. 10-11ab) — tandis que G et V continuent à la 2e pers. (sauf aux v.10a et v.12d : Comparaison des versions Si 51,8–12). Les v.8-11 font l’anamnèse d’une prière passée et de son exaucement, puis rendent grâces, comme promis. En héb., la strophe centrale de l'action de grâces se trouve en v.10-11b, évocation de la prière prononcée naguère dans la détresse, qui place en son centre une unique demande, négative : « Ne m’abandonne pas » (cf. Ne 9,32). 

Narration : temporalité : analepses et prolepses

  • La prière en héb. couvre tout le cours du temps : elle est passée (sous forme d’anamnèse, v.10-11b), présente (v.1-5) et promise (v.12cd).

Texte

Critique textuelle

1–12 Le texte héb. du ms.B est bien transmis, hormis quelques détails. Propositions de lecture Si 51,1–12

1ab Dieu de mon salut + mon Dieu, mon père — (héb. 50,28cd) Vocalisation ?

  • ms.B : ’lhy ’by (héb. 50,28d) : ’Ĕlōhay ’ābî (« mon Dieu, mon père » ; cf. v.10a) ou ’Ĕlōhé ’ābî (« Dieu de mon père » ; cf. Ex 15,2 ; Jdt 9,12). Le texte hébraïque de Ben Sira n’étant pas vocalisé, le texte consonantique permet les deux lectures.
  • ms.B : ’lhy yš‘ (héb. 50,28c) : De la même manière, « Dieu de mon salut » (’Ĕlōhé yiš‘î ; cf. Ps 18,47 ; 25,5 ; 27,9 ; Mi 7,7 ; Ha 3,18) peut être lu « mon Dieu, mon salut » (’Ĕlōhay yiš‘i) ; cf. 4Q372 fr. 1,16.

Procédés littéraires Si 51,1ab ; Théologie Si 51,1b.10a

2b mon pied (héb.) Vocalisation ? raglî « mon pied » ou raglay « mes pieds ». Le texte consonantique permet les deux lectures. Probablement raglî (assonance avec la fin des deux versets précédents : ’ābî, napšî). 

2cd (héb.) Glose Ms.B propose en fait trois stiques : « Tu m’as libéré de la calomnie du peuple, / du fouet de la calomnie de la langue / et de la lèvre des fauteurs de mensonge ». Les tristiques sont toujours problématiques chez Ben Sira. L’expression « de la calomnie du peuple », empruntée peut-être à Ez 36,3, est vraisemblablement une glose. Nous l'omettons dans la traduction.

3cd ma chute de la main (héb.) Conjecture Le texte non modifié (sl‘ wmyd) n’a pas de sens : « (ceux qui guettent) un rocher (sl‘) et de la main ». On propose de modifier en çl‘y myd.

4a […] (héb. 4b) Conjecture Un mot de quelques lettres manque dans le manuscrit, déchiré. Il pourrait s’agir du terme sabîb, « tout autour ». Cf. G, V et S, et Lm 2,3.

4b de la brûlure d'un feu (héb. 5a) Conjecture ms.B : mkbwt ’š, « de l’extinction d’un feu », sens qui n’est accepté par personne : ce n’est pas de l’extinction d’un feu que Ben Sira demande d’être délivré mais du feu lui-même. Plutôt que mittôk ’ēš (« du milieu d’un feu ») ou que mibénôt ’ēš (sens analogue), on préférera la proposition mimmikwat ’ēš (mmkwt ’š « de la brûlure d’un feu »), expression attestée en Lv 13,24.

Vocabulaire

2a Très-Haut (S) Propre à S Cf. S-10a « mon père d’en haut ». 

2b fosse (héb. 2a) Ou : « destruction » Le terme šaḥat a les deux sens. À Qumrân le terme šaḥat est associé à la corruption.

2d fauteurs de mensonge (héb.) ms.B : śṭy kzb. L’expression śāṭé kāzāb « fauteurs de mensonge » est un hapax dans la Bible hébraïque (Ps 40,5). Cf. héb. 5c : « plâtriers de mensonge ».

3b perdition (S) Polysémie S : ’bdn’ (racine « perdre »), également un autre nom du Shéol.

Procédés littéraires

1s.6 (héb.) Inclusions qui soulignent le péril mortel encouru : « ma vie » (héb. 1a.6b), « mon âme » (héb. 1b.6a), « la mort » (héb. 1b.6a »), « shéol » (héb. 2b.6b). 

1ab (héb. 50,28cd) Parallélisme ? Lire « Mon Dieu, mon salut… mon Dieu, mon père » ou « Dieu de mon salut… Dieu de mon père » (Critique textuelle Si 51,1ab) soulignerait un parallélisme de structure entre les deux stiques. Néanmoins,

  • l’expression « Dieu de mon salut » est traditionnelle dans la Bible hébraïque, de sorte que la 1e option soit peu probable ;
  • l’expression « Dieu de mon père », au sg., est rare, de sorte que la 2e option soit improbable de même.

1ac Je te rendrai grâces + Je rends grâces — Anaphore G : exomologêsomai... exomologoumai, caractéristique du rythme oratoire et de l’amplification propres à une prière d’action de grâces.

2–5 (G) Anaphore G : ek / apo, caractéristique du rythme oratoire.

2a .2f Chiasme G : boêthos egenouegenou boêthos.

2b.12a destruction (G) Inclusion.

2cd.5b–6a de la calomnie de la langue + de mensonge + de mensonge + de la calomnie d’une langue — (G) Échos en chiasme v.2cd : diabolês glôssês pseudos ; v.5b-6a : pseudous… diabolê glôssês. Critique textuelle Si 51,6a

2e présents (G) Nuance adversative ? Peut-être avec une nuance d’opposition, comme en héb.

3a tu m’as libéré Soulignement du verbe « libérer » par accumulation des compléments d'objet Le verbe commande les neuf stiques qui suivent : immense fut la libération !

4b qui ne fut pas allumé (héb. 5a) Désignation métonymique du résultat par le processus ? Litt. « qui ne fut pas soufflé » (lᵉ’én pūḥâ) ; cf. Jb 20,26 ; Sg 17,6 ; Sem. 47b. On souffle sur un feu pour le faire démarrer. L’expression signifie « un feu qui ne fut pas allumé » par l’homme, un feu immaîtrisable, terrible, peut-être la foudre. Intertextualité biblique Si 51,4b ; Tradition juive Si 51,4b

Genres littéraires

1–12 (heb.) Action de grâces individuelle — inversée En commençant par l’action de grâces adressée à Dieu proprement dite, la structure normale de ce genre littéraire (connue surtout par Ps 116 ; 118 ; Is 38,10-20) est inversée. Généralement elle se présente ainsi :

  • elle commence par le récit de la détresse où sombrait le psalmiste, adressé aux témoins ;
  • elle se continue dans un morceau liturgique, adressé directement au Seigneur et rappelant la prière prononcée dans la détresse et la promesse de rendre grâces ;
  • ellese termine avec le psalmiste exécutant sa promesse, remerciant le Seigneur libérateur.

Ben Sira en bouleverse le cadre énonciatif et l'ordre :   

1. Apostrophe au Dieu sauveur (v.1-7)

L’auteur s’adresse d'emblée au Seigneur pour le remercier de l'avoir libéré.

2. Innovation : hésitations énonciatives (v.8-12)

Ben Sira ne s’adresse pas au Seigneur mais plutôt à des tiers, quitte à citer sa prière dans la détresse. En inversant les sections « tu » et « il » (Propositions de lecture Si 51,1–12), Ben Sira opère un choix : non plus une liturgie, mais une action de grâces privée.

3. Psaume de louange (héb. 12a-o)

Le Ps de louange qui suit, quelle que soit l’hypothèse rédactionnelle retenue, rejoint la 2e partie de la structure traditionnelle (cf. Ps 118,29).

Contexte

Milieux de vie

1–12 Anthropologie Les mentions « ma vie », « mon âme », « ma chair », « mon pied » n’impliquent pas une anthropologie dualiste. C’est la personne même de Ben Sira qui est sauvée de la mort, comme l’atteste le pronom personnel 1e pers. sg. (les expressions « tu m’as libéré », « tu m’as protégé », « tu m’as sauvé »). Au v.6 « mon âme » et « ma vie » sont parallèles. 

Réception

Comparaison des versions

1a Roi : G V S | héb. : Ø

1ab rendre grâces et louer : G V S | héb. : louer et rendre grâces L’ordre des deux premiers stiques est renversé.

2a G V | héb. G et V sont plus courtes que l’héb. :

  • le mot « protecteur » (G-2a et V-2b) renvoie à l’héb. « refuge de ma vie » (héb. 1a) ;
  • le mot « secourable » (G-2a et V-2b) renvoie à l’héb. « tu as racheté mon âme » (héb. 1b) ; repris partiellement en G-3a et V-4a.

2b destruction : G V S | héb. : fosse La polysémie du terme hébreu šaḥat (Vocabulaire Si 51,2b) est supprimée dans G : apôleias ; V : perditione ; S : ḥbl’ « destruction ».

2e–3b Et face à ceux qui étaient .... et de ton nom — G V | héb. G (v.2e-3b) et V (v.3d-4a) étendent sur trois stiques le distique de l’héb. (v.3ab) et ajoutent « de ton nom ».

3e nombreuses : G | V : des portes Plutôt que pleionôn (« nombreuses »), V a dû lire pulônôn  (« des portes » de l’adversité ; gén. pl. de pulôn « porte », « portail »).

4b je n’ai pas brûlé : G | V : je n’ai pas été consumé | héb. : qui ne fut pas allumé Alors que G et V soulignent la façon dont l’énonciateur a surmonté le mal qui l’affligeait, l'héb. souligne le caractère terrible et immaîtrisable du feu.

Intertextualité biblique

1–12 Scenario du juste en détresse Bien des citations ou des références à l’Écriture renvoient à des situations de détresse critique et exemplaire : Job, le psalmiste en péril (Ps 25 et autres psaumes de détresse), Jérémie persécuté, Jonas dans le ventre du grand poisson, Sophonie devant le Jour de YHWH, etc. Références en marge

4–5a feu + enfer — (V-6-7a) Le feu de l'enfer Le NT présente le lieu destiné aux personnes coupables d’injustice comme la géhenne « dans le feu qui ne s’éteint pas » (Mc 9,43) où « seront les pleurs et les grincements de dents » (Mt 13,42 ; cf. Mt 25,30.41). L’Apocalypse représente de façon expressive dans un « étang de feu » ceux qui se soustraient au livre de la vie, allant ainsi à la rencontre de la « seconde mort » (Ap 20,13-14). Tradition chrétienne Si 51,6c ; Arts visuels Si 51,3–6

4b qui ne fut pas allumé (héb. 5a) Motif du feu inextinguible Le sens de l’expression (Procédés littéraires Si 51,4b) — non sa référence — rejoint celui d’expressions plus usuelles dans la Bible :

Littérature péritestamentaire

1bc mon Dieu, mon père. Je veux raconter ton nom (héb. 50,28d-51,1a) Prière du patriarche Joseph

  • 4Q372 fr. 1 « (14) ... Et en tout cela Joseph [fut livré] (15) aux mains des étrangers dévorant sa force et brisant ses os jusqu’au temps de sa fin. Et il cria [d’une voix forte] (16) et il appela le Dieu vaillant de le délivrer de leurs mains en disant : "Mon père et mon Dieu (’by w’lhy), ne m’abandonne pas dans la main des nations […] (25) … et je raconterai [tes] tendresses […] (26) je te louerai YHWH, mon Dieu, et te bénirai." »

Liturgie

1–8 Lectionnaire sanctoral romain : victoire du martyr

  • 7 août : Première lecture pour la fête de saint Sixte II, pape, et ses compagnons, martyrs en 258.

Tradition juive

4b un feu qui ne fut pas allumé (héb. 5a) La géhenne Le traité Semaḥot, consacré à la mort et aux funérailles, raconte l’histoire d’un rabbin condamné à mort par le feu. Celui-ci, se basant sur Jb 20,26 (reprise ici en Si), dit préférer être consumé par un feu allumé (par l’homme) plutôt que par un feu non allumé, c'est-à-dire celui de la géhenne :

  • Sem. 8,12 « Quand ils le brûlèrent, ils l’enveloppèrent dans un rouleau de la Tora et y mirent le feu. Sa fille pleurait, se lamentait et se jeta à terre devant lui. À quoi il répliqua : “Ma fille, si c’est pour moi que tu pleures et te lamentes, sache qu’il est préférable que je sois consumé par un feu qui est allumé [de main d’homme] plutôt que par un feu qui ne l’est pas ; car il est écrit : un feu non allumé va le consumer” ».

Tradition chrétienne

1–30 Le premier commentaire chrétien sur le livre de Ben Sira est le commentaire édifiant de Raban Maur, évêque de Mayence au 9e s. (Comm. Eccl.). 

3c de ceux qui rugissent prêts à dévorer (V-4b) Topos V : a rugientibus praeparatis (/paratis) ad escam ; expression reprise fréquemment pour évoquer les menaces, avec ou sans l’idée de délivrance.

3e–4a et des portes de la tribulation qui m’ont entouré de la suffocation d’un feu qui m’a entouré (V 5b-6a) Citation

Théologie

1b.10a mon Dieu, mon père + Mon père, c’est toi — (héb. 50,28d ; 51,10a) Innovation théologique : Dieu, Père des personnes individuelles ? Une lecture ’Ĕlōhay, ’ābî « mon Dieu, mon père » (ms.B : ’lhy ’by) dans héb. 50,28d (Critique textuelle Si 51,1ab) permet de voir ici l’idée de Dieu comme père non plus seulement du roi (cf. 2S 7,14) ni du peuple mais de la personne privée ; cf. héb. 51,10a « Et j’ai exalté YYY : Mon père, c’est toi » ; Si 4,10 (surtout héb.) ; Si 23,1.4. Intertextualité biblique Si 51,10a

Arts visuels

3–6 Imagerie traditionnelle des peines dans l’au-delà Des expressions comme « ceux qui rugissent prêts à dévorer » (V-4b), « mains de ceux qui cherchent mon âme » (V-5a), « portes de la tribulation » (V-5b), « suffocation d’un feu tout autour » (V-6a) trouveront des échos dans la représentation traditionnelle de l’enfer. Intertextualité biblique Si 51,4–5a ; Tradition chrétienne Si 51,6c