Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
1 En effet, la sagesse s'étend
Vatteint d’un extrême à l’autre avec force
et gouverne
Vdispose tout avec douceur.
1 ...
2 Je l’aimai et la recherchai depuis ma jeunesse
je cherchai à la conduire chez moi comme mon épouse
et je devins un amoureux de sa beauté.
2 ...
3 Elle glorifie sa noble origine, vivant avec Dieu
et le maître
VSeigneur de toutes choses l’aime.
3 ...
4 Car c’est elle qui initie à
Venseigne la science de Dieu
et qui choisit ses œuvres.
4 ...
5 Si la richesse est un bien désirable dans la vie
quoi de plus riche
Vopulent que la sagesse qui opère toutes choses ?
5 ...
6 Si c'est la prudence
Vl'intelligence qui opère
qui mieux qu'elle est l’ouvrière de tout ce qui existe ?
6 ...
7 Si l'on aime la justice
ses labeurs produisent des Vgrandes vertus
elle enseigne la tempérance et la prudence
Vsagesse et la justice et la force
ce qu’il y a de plus utile aux hommes dans la vie.
7 ...
8 Si l'on désire une expérience étendue
Vl'étendue de la science
elle connaît
Vsait le passé et conjecture l’avenir
elle sait les subtilités des paroles
Vpropos et les solutions des énigmes
elle connaît d’avance les signes et les prodiges
Vsait les signes et les prodiges avant qu'ils n'adviennent
et les événements des temps et des époques
Vsiècles.
8 ...
9 J'ai donc décidé de la conduire Vchez moi pour qu'elle vive avec moi
sachant qu’elle serait pour moi une conseillère
Vme ferait part de tout bien
et serait
G∅ une consolation dans mes soucis et mon chagrin.
9 ...
10 Par elle j’aurai de la gloire auprès des foules
et, jeune, de l’honneur auprès des vieillards.
10 ...
11 On me trouvera pénétrant dans le jugement
et à ma vue les puissants m'admireront.
11 On me trouvera pénétrant dans le jugement
et en présence des puissants je serai admiré
et les faces des princes m'admireront.
11 ...
12 Si je me tais, ils Vm'attendront
si je parle, ils seront attentifs
Vme regarderont avec respect
si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.
12 ...
13 Par elle Ven outre j’obtiendrai l’immortalité
et je laisserai un souvenir éternel à ceux qui seront après moi.
13 ...
14 Je gouvernerai les peuples
et les nations me seront soumises.
14 ...
15 En entendant parler de moi des rois redoutables me craindront
je me montrerai bon au milieu du peuple et vaillant à la guerre.
15 ...
16 Étant entré
VEntrant dans ma maison je me reposerai auprès d’elle
car sa fréquentation
Vconversation n'a aucune amertume
ni son commerce aucun ennui
mais le contentement et la joie.
16 ...
17 Méditant cela en moi-même et considérant en mon cœur
que l’immortalité est dans l’union avec
Vla méditation de la sagesse
17 ...
18 et dans son amitié
Vl'amitié avec elle une noble jouissance
et dans les œuvres de ses mains une richesse inépuisable
Vrenommée sans éclipse
et dans un commerce de son assemblée
Vla compétition avec son langage la prudence
Vsagesse
et la gloire
Vcélébrité dans la participation à ses mots
Vdiscours
j’allais de tous côtés, cherchant comment je pourrais la prendre avec moi ...
18 ...
19 J’étais un enfant d’une âme de nature heureuse et j’avais reçu une âme bonne
19 J'étais un enfant à l'esprit vif, j'ai reçu du sort une âme bonne
19 ...
20 ou plutôt, étant bon,
Vet comme je devenais encore meilleur, j'accédai à un corps sans souillure ;
20 ...
21 mais sachant
Vmais quand je sus que je ne pourrais
Vpuis être continent que si Dieu le donnait
Vdonne
(et cela même était prudence,
Vsagesse, de savoir de qui venait cette grâce)
Vce don)
je m'adressai
Vj'allai au Seigneur, l’invoquai
Vle suppliai et lui dis de tout mon cœur
Vtoutes mes tripes :
21 ...
9,1 Dieu des pères et Seigneur de la
Vta miséricorde, toi qui as fait l’univers par ta parole
1 ...
9,2 et qui par ta sagesse as formé
Vétabli l’homme
pour qu'il dominât les créatures que tu as faites
2 ...
9,3 qu'il régît l'univers
Vle cercle des terres dans la piété
Vl'équité et la justice
et qu'il rendît des jugements dans la droiture de l'âme
3 ...
9,4 donne-moi la Sagesse qui est assise près de ton trône
et ne me rejette pas du nombre de tes enfants.
4 ...
9,5 Parce que moi, je suis ton serviteur et le fils de ta servante
un homme faible et de courte durée
et peu capable de comprendre le jugement et les lois.
5 ...
9,6 Et en effet si quelqu'un était parfait parmi les enfants des hommes
la sagesse qui vient de toi lui manquant
Vsi ta sagesse lui manque, il sera compté pour rien.
6 ...
9,7 Tu m'as choisi roi de ton peuple
et juge de tes fils et de tes filles.
7 ...
9,8 Tu m'as dit de bâtir un temple sur ta montagne sainte
et un autel dans la cité où tu habites
imitation de la sainte tente
Vdu saint tabernacle
que tu préparas dès l’origine.
8 ...
9,9 Avec toi est la Sagesse qui connaît tes œuvres
qui était là quand tu faisais l’univers
Vle cercle des terres
et qui sait ce qui est agréable à tes yeux
et ce qui est conforme à tes commandements.
9 ...
9,10 Envoie-la depuis les
Vtes cieux très saints
mande
Venvoie-la du trône de ta gloire
Vgrandeur
afin que, étant avec moi, elle
Vqu'elle soit avec moi et qu'elle peine avec moi
et que je connaisse ce qui t'est agréable.
10 ...
9,11 Car elle sait et comprend toutes choses
et elle me conduira avec tempérance dans mes œuvres
et me gardera par sa gloire
Vpuissance.
11 ...
9,12 Et ainsi mes œuvres te seront plaisantes
Vagréables
je jugerai
Vdirigerai ton peuple avec justice
et je serai digne du trône de mon père.
12 ...
9,13 Car quel homme peut connaître le dessein de Dieu
ou qui peut pénétrer la volonté du
Vimaginer ce que veut le Seigneur ?
13 ...
9,14 Car les raisonnements
Vpensées des hommes sont craintifs
Vcraintives
et nos intentions sont incertaines.
14 ...
9,15 Car un corps corruptible
Vqui se corrompt alourdit l’âme
et la tente de terre
Vl'habitation terrestre pèse sur l’esprit aux soucis nombreux.
Vl’intelligence retournant des pensées nombreuses.
15 ...
9,16 Nous imaginons avec difficulté ce qui est sur la terre
et nous trouvons avec peine ce qui est sous notre main
Vregard.
Qui donc a découvert ce qui est dans le ciel ?
16 ...
9,17 Qui a connu ta volonté
Vpensée
si tu ne lui as pas donné la sagesse
et si tu n’as pas envoyé d’en haut ton esprit saint ?
17 ...
9,18 Ainsi ont été rendus droits les chemins de ceux qui sont sur la terre
Vles terres
et les hommes ont appris ce qui t'est agréable
Vte plaît
et ils ont été sauvés
Vguéris par la sagesse.
18 ...
10,1 C’est elle qui protégea le premier être formé
Vcelui qui a été formé le premier, le père de l'univers
Vdu cercle des terres
Vquand il était le seul créé
elle le tira de sa faute
1 ...
10,2 et lui donna la force de gouverner toute chose.
2 ...
10,3 Mais s’étant
VComme il s'est éloigné d’elle, un injuste dans sa colère
périt avec ses fureurs fratricides
Vpar la colère de l'homicide de la fraternité.
3 ...
10,4 La sagesse sauva de nouveau la terre submergée à cause de lui
dirigeant le juste sur un bois misérable.
4 Quand l'eau fit disparaître la terre à cause de lui, la sagesse [la] guérit de nouveau
dirigeant le juste sur un bois misérable.
4 ...
10,5 Celle-ci, lorsque les nations étaient confondues dans la concorde de la méchanceté
Vl'injustice
connut le juste et le conserva irrépréhensible
Vsans reproche devant Dieu
et le garda fort contre son affection
Vsa tendresse pour son enfant
Vfils.
5 ...
10,6 Ce fut elle qui sauva du milieu des méchants qui étaient détruits le juste
qui s’enfuit loin du feu descendu sur la Pentapole.
6 ...
10,7 Témoignage encore de sa méchanceté
VEn témoignage de son injustice cette terre désolée reste fumante
les arbres portent des fruits à des saisons infertiles Ven un temps incertain
mémorial d’une âme incrédule, une colonne de sel reste debout.
7 ...
10,8 Ayant négligé la sagesse
non seulement ils ont été privés de connaître
Vsont tombés de sorte qu'ils n'ont pas connu le bien
mais ils ont laissé aux vivants
Vhommes la mémoire de leur folie
afin que ce en quoi ils sont tombés dans l'erreur
Vont péché ne puisse rester cacher.
8 ...
10,9 Mais la sagesse a délivré des peines ceux qui la servent.
9 ...
10,10 C’est elle qui conduisit par des chemins droits,
Vvoies droites, le juste fuyant la colère de son frère
lui montra le royaume de Dieu
et lui donna la science des choses saintes
elle l’enrichit dans ses labeurs
et fit fructifier ses peines
Vlabeurs.
10 ...
10,11 Elle l’assista dans l'avidité
Vla perfidie de ses oppresseurs
et le rendit riche.
11 ...
10,12 Elle garda contre ses ennemis
et le protégea contre ceux qui lui dressaient des embûches
Vles séducteurs
elle lui décerna la victoire dans un rude combat
Vdonna un rude combat pour qu'il vainquît
pour qu'il sache que la piété est plus puissante que tout.
12 ...
10,13 Elle n’abandonna pas le juste vendu
mais le préserva du péché
Vdes pécheurs
13 ...
10,14 elle descendit avec lui dans la fosse
et ne le quitta pas dans les chaînes
jusqu’à ce qu’elle lui eut procuré le sceptre du royaume
et la puissance sur ceux qui le tyrannisaient
Vl'opprimaient
elle convainquit de mensonge ceux qui l’avaient déshonoré
et lui donna une gloire éternelle.
14 ...
10,15 Elle délivra des nations qui l’opprimaient
le peuple pieux
Vjuste et la race irrépréhensible
Vsans reproche.
15 ...
10,16 Elle entra dans l’âme du serviteur du Seigneur
et s'opposa à des rois redoutables par des prodiges et des signes.
16 ...
10,17 Elle rendit aux pieux le salaire de leurs peines
elle les conduisit par une route merveilleuse
et devint pour eux une protection
Vun voile pendant le jour
et le flamboiement
Vla lumière des étoiles pendant la nuit.
17 ...
10,18 Elle leur fit traverser la mer Rouge
et les conduisit à travers les grandes eaux.
18 ...
10,19 Elle submergea leurs ennemis
puis des profondeurs de l’abîme elle les rejeta
Vretira.
19 ...
10,20 C’est pourquoi les justes dépouillèrent les
Venlevèrent les dépouilles des impies
et chantèrent, Seigneur, ton saint nom
et louèrent de concert ta main tutélaire
Vvictorieuse.
20 ...
10,21 Car la sagesse ouvrit la bouche des muets
et rendit éloquente la langue des enfants.
21 ...
10,18 la mer Rouge Repères historiques et géographiques Ex 15,4
7,22–8,1 ICONOGRAPHIE RUSSE De la sagesse biblique à la « Sagesse hypostatique », au Christ et à sa Mère
(russe), La Sainte Sagesse (Type de Novgorod), (tempera sur panneau de bois, fin du 16e s.)
église Saint Georges de Vologda, Russie © Domaine public→,
Sg 7,22-8,1 ; Sg 8,4-6 ; Sg 9,9-10 ; Si 1,4.9.15 ; Si 24 ; Ba 3,29-37 ; Lc 2,40 ; Lc 11,49 ; Mc 6,2 ; Mt 11,19 ; 1Co 1,17-2,13 ; Col 2,3 ; Jc 3,13-18 ; Ap 5,10
L'identification du Christ Logos avec la Sainte Sagesse (Hagia Sophia) est souvent représentée dans la tradition iconographique russe. Parmi les icônes de la Mère de Dieu (Theotokos), un type est nommé « La Sagesse a bâti sa maison », citation de Pr 9,1 typologiquement lue comme prophétie de l'incarnation, Marie étant la maison choisie pour demeure par la « Sagesse hypostatique » (c'est-à-dire la Sagesse en tant que personne de la Trinité).
(russe), « La Sagesse a bâti sa maison », (tempera sur panneau de bois, ca 1548), 146 x 106 cm, icône, monastère Kirillovsky, Novgorod
Musée National Russe — 28830, © Domaine public→
Sg 7,22-8,1 ; Sg 8,4-6 ; Sg 9,9-10 ; Si 1,4.9.15 ; Si 24 ; Ba 3,29-37 ; Lc 2,40 ; Lc 11,49 ; Mc 6,2 ; Mt 11,19 ; 1Co 1,17-2,13 ; Col 2,3 ; Jc 3,13-18 ; Ap 5,10
La composition est centrée sur une « Fête de la Sagesse » divine donnant à voir la dispensation du mystère de la Sagesse (Ep 3,8-12).
8,1 Grande antienne O de l'Avent - O Sagesse L'Église s'adresse au Christ qui vient dans les termes de Sg 8,1 en y ajoutant la supplique : « Viens pour nous enseigner la voie de la prudence (c'est-à-dire : du discernement) ! »
Dans la liturgie latine, ces pièces encadrent le Magnificat vers la fin des vêpres durant l'octave qui précède Noël. Toutes commencent par l'interjection « ô » suivie d'un titre issu de l'AT, appliqué au Christ qui vient. Elles constituent ainsi un concentré de lecture messianique des Écritures : Sapientia, Adonai, Rádix Jesse, Clavis David, Oriens, Rex gentium, Emmanuel. Les initiales des titres des sept antiennes, de la dernière à la première forment en latin l'acrostiche ERO CRAS (qui signifie « je serai [là] demain »), qu'on entend durant l'eucharistie de la Nuit de Noël.
, Antienne - O Sapientia
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.
O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.
C’est la vie du Fils de Dieu avant les temps et sa manifestation dans la création. La création est une image du royaume de la grâce dans lequel le Sauveur « dirige nos âmes avec force et suavité. »
10,20s Votre main victorieuse, Seigneur - Introït
, Introït - Victricem manum tuam
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Introït chanté au temps pascal.
8,21 tripes (V) FRANÇAIS BIBLIQUE Le latin dit ex totis præcordiis meis, qui est plus fort que toto corde meo. Nous rendons par l'usage familier de « tripes→», en étant conscients que cette traduction ajoute au texte un saut de niveau de langue. L'insistance sur la dimension physique n'est peut-être pas sans justification dans le contexte immédiat qui évoque la continence inaccessible sans la grâce ?
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public
8,2s Je l'aimai et la recherchai Idolâtrie et femmes de Salomon : antithèse de la sagesse
(1627-1705), Le roi Salomon égaré par ses femmes dans l'idolâtrie (huile sur toile, 1668)
9,1–19 Allégorie de la sagesse
(1528-1588), Allégorie de la sagesse et de la force ou Omnia Veritas (huile sur toile, ca. 1565), 2,15 x 1,67 m
Frick Collection, New-York (États-Unis) © Domaine public→
est un peintre vénitien qui a joui d'une réelle reconnaissance de son vivant, notamment à Venise où il s'installe dans les années 1550. Vers 1555, il atteint sa période de maturité et devient le peintre de référence pour la noblesse et le clergé vénitiens qui lui passent des commandes de nature diverses. Si son œuvre comporte de nombreux tableaux et fresques à caractère religieux, il peint également des tableaux à caractère mythologique comme l'allégorie de la sagesse et de la force présentée ci-dessus.
10,6 le juste qui s'enfuit loin du feu
est l'un des trois maîtres renommés de l'école de peinture anversoise du 17e s. avec et . Il réalise ce tableau représentant la fuite de Lot d'après Rubens.
(1593-1678), La fuite de Lot et sa famille (huile sur toile, ca. 1618-1620), 169,5 x 198,5 cm
n° INV. P.1978-0006, National Museum of Western Art, Tokyo (Japon) © Domaine public→
6,1–27 ; 8,1–21 Un roi prudent est la propérité d'un peuple
Marc-Antoine
(1643-1704), Salve rex Christe, Motet pour trois voix d'hommes et basse continue, 1698Ensemble les Surprises, Louis-Noël Bestion de Camboulas, Paco Garcia, Martin Candela
Cette composition est extraite des Méditations pour le Carême de Marc-Antoine Charpentier. Le texte reprend celui du Salve Regina en l'appliquant au Christ, qui assume parfaitement en son humanité la sagesse conseillée aux rois dans ce chapitre du livre de la Sagesse.
Le motet Salve Rex Christe donne lieu à de subtils effets lorsque les deux parties de ténor semblent entrer en fusion ou bien échangent dans une exaltation jouissive.
9,9 Dès l'éternité
Claudio
(1567-1643), Ab aeterno ordinata sum SV 262, 1640John Taylor Ward (bariton), William Skeen (viole de gambe), Hanneke van Proosdij (orgue de chambre baroque)
Ab aeterno ordinata sum, et ex antiquis antequam terra fieret. Nondum erant abyssi, et ego iam concepta eram, necdum fontes aquarum eruperant, necdum montes gravi mole constiterant; ante omnes colles ego parturiebar. Adhuc terram non fecerat, et flumina, et cardines orbis terrae. Quando preparabat caelos aderam, quando certa lege et giro vallabat abissos, quando etera firmabat sursum, et librabat fontes aquarum, quando circumdabat mari terminum suum et legem ponebat aquis, ne transirent fines suos, quando appendebat fundamenta terrae: cum eo eram, cuncta componens et delectabor per singulos dies, ludens coram eo omni tempore, ludens in orbem terrarum, et deliciae meae esse cum filiis hominum. Pr 8,23-31
Claudio Ab aeterno ordinata sum" SV 262, vient de son dernier recueil de musique, Selva morale e spirituale (Venise, 1640). Cette composition extraordinaire est un tour de force pour le soliste, combinant une large gamme avec des passages et des sauts angulaires — évocateurs du terrain spirituel accidenté du texte.
, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque. Ce motet solo "10,1–11,27 La Sagesse dirige toutes les œuvres du Créateur
Henry
(1659-1695), O Lord Our Governor, Z. 39, 1679Church Cathedral Choir, Stephen Farr, William Clements, Robert MacDonald
Cette composition polyphonique à quatre voix de l'anglais Henry Purcell reprend le texte du Psaume 8. Ce texte exalte le règne du Seigneur sur toute sa création et insiste sur la Sagesse créatrice qui dirige toutes ses œuvres.