Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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27 Étant
VEt puisqu'elle est unique elle peut tout :
restant en elle-même elle renouvelle tout,
se répand à travers les âges
Vnations dans les âmes pieuses,
Vsaintes,
et en fait des amis de Dieu et des prophètes :
27 ...
28 en effet, Dieu n’aime personne
sinon celui qui habite avec la sagesse !
28 ...
29 Car elle est plus belle que le soleil
et que la disposition des étoiles ;
elle l'emporte, en comparaison à la lumière,
29 ...
30 car à celle-ci succède la nuit
mais la méchanceté ne prévaut pas contre
Vvainc pas la sagesse !
30 ...
8,1 En effet, la sagesse s'étend
Vatteint d’un extrême à l’autre avec force
et gouverne
Vdispose tout avec douceur.
1 ...
22s ICONOGRAPHIE RUSSE De la sagesse biblique à la « Sagesse hypostatique », au Christ et à sa Mère
L'identification du Christ Logos avec la Sainte Sagesse (Hagia Sophia) est souvent représentée dans la tradition iconographique russe. Parmi les icônes de la Mère de Dieu (Theotokos), un type est nommé « La Sagesse a bâti sa maison », citation de Pr 9,1 typologiquement lue comme prophétie de l'incarnation, Marie étant la maison choisie pour demeure par la « Sagesse hypostatique » (c'est-à-dire la Sagesse en tant que personne de la Trinité).
La composition est centrée sur une « Fête de la Sagesse » divine donnant à voir la dispensation du mystère de la Sagesse (Ep 3,8-12).
7,26.29 Rien de souillé ne s'est glissé en elle - Répons
Répons chanté aux vêpres de l'Immaculée Conception, le 8 décembre.
8,1 Grande antienne O de l'Avent - O Sagesse L'Église s'adresse au Christ qui vient dans les termes de Sg 8,1 en y ajoutant la supplique : « Viens pour nous enseigner la voie de la prudence (c'est-à-dire : du discernement) ! »
Dans la liturgie latine, ces pièces encadrent le Magnificat vers la fin des vêpres durant l'octave qui précède Noël. Toutes commencent par l'interjection « ô » suivie d'un titre issu de l'AT, appliqué au Christ qui vient. Elles constituent ainsi un concentré de lecture messianique des Écritures : Sapientia, Adonai, Rádix Jesse, Clavis David, Oriens, Rex gentium, Emmanuel. Les initiales des titres des sept antiennes, de la dernière à la première forment en latin l'acrostiche ERO CRAS (qui signifie « je serai [là] demain »), qu'on entend durant l'eucharistie de la Nuit de Noël.
O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.
O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.
C’est la vie du Fils de Dieu avant les temps et sa manifestation dans la création. La création est une image du royaume de la grâce dans lequel le Sauveur « dirige nos âmes avec force et suavité. »
6,1–27 ; 8,1–21 Un roi prudent est la propérité d'un peuple
Cette composition est extraite des Méditations pour le Carême de Marc-Antoine Charpentier. Le texte reprend celui du Salve Regina en l'appliquant au Christ, qui assume parfaitement en son humanité la sagesse conseillée aux rois dans ce chapitre du livre de la Sagesse.
Le motet Salve Rex Christe donne lieu à de subtils effets lorsque les deux parties de ténor semblent entrer en fusion ou bien échangent dans une exaltation jouissive.