Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 — Oui, tu es belle, mon amie ; oui, tu es belle !
Tes yeux sont des yeux de colombes, derrière ton voile
tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.
1 …
1 — Comme tu es belle mon amie comme tu es belle !
tes yeux, de colombes, sans ce qui se cache au-dedans
tes cheveux comme des troupeaux de chèvres qui sont montées du mont Galaad
2 tes dents Vsont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent
Vsont montées du lavoir
Vbain :
toutes ont des jumeaux et nulle n'a perdu son petit
Vnulle d'entre elles stérile
2 …
3 Tes lèvres sont comme un fil de pourpre et ta bouche est charmante.
Ta joue est comme une moitié de grenade, derrière ton voile.
3 …
3 comme ruban éclarlate, tes lèvres, et ta conversation est douce
comme fragment de grenade, ainsi tes joues, sans ce qui se cache au-dedans
4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour servir d’arsenal.
Mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des braves.
4 …
4 comme la tour de David, ton cou, édifiée avec ses remparts
mille boucliers y pendent (une armure de preux complète !)
5 tes deux seins Msont comme les deux faons jumeaux d'une gazelle
Vd'une chevrette qui paissent dans les lis ...
5 …
6 Avant
V(D'ici que vienne la fraîcheur du jour
Vsouffle le jour et que fuient
Vs'inclinent les ombres
j’irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l’encens.V)
6 …
8 Avec moi,
G VViens du Liban, fiancée
Vpromise, avec moi du Liban !
Gviens du Liban ! Tu viendras et tu traverseras
Vviens ! du Liban viens : tu seras couronnée !
MRegarde du sommet
Vde la tête de l’Amana, du sommet
Vde la cîme du Senir
G VSanir et de l’Hermon,
des tanières des lions, des montagnes des léopards...
8 …
9 Tu m’as ravi
Vblessé le cœur, ma sœur, ma promise, tu m’as ravi
Vblessé le cœur
par un seul de tes regards
Vyeux, par une seule des perles
Vun seul cheveu de ton collier
Vcou.
9 ….
10 Que ton amour a de charme, ma sœur fiancée !
Combien ton amour est meilleur que le vin et l’odeur de tes parfums, que tous les aromates !
10 …
10 Qu'elles sont belles, tes mamelles, ma sœur, promise,
plus beaux que le vin tes seins et l'odeur de tes parfums plus puissante que tous les aromates
11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée, le miel et le lait sont sous ta langue
et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban.
11 …
11 rayon distillant, tes lèvres, promise, miel et lait sous ta langue
et l'odeur de tes vêtements comme l'odeur de l'encens
12 C’est un jardin fermé que ma sœur fiancée, une source fermée, une fontaine scellée.
12 …
12 jardin clos ma sœur, promise, jardin clos fontaine scellée
13 tes pousses sont un bosquet
Vjets, un paradis de grenadiers avec Mles fruits les plus exquis
Vde fruitiers,
cypres avec nards
Vnard,
13 …
14 nard et safran, cannelle
Vcanne aromatique et cinnamome
Vcannelle, avec tous arbres
Vl'ensemble des bois à encens
Vdu Liban,
myrrhe et aloès, avec tous les meilleurs baumiers.
Vparfums,
14 …
15 Fontaine
Vfontaine de jardins, puits d’eaux vives ruisseau qui coule du Liban.
Vqui coulent impétueusement depuis le Liban.
15 …
16 — Levez-vous aquilons. Venez autans ! Soufflez sur mon jardin et que ses baumiers exsudent ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin et qu’il mange de ses beaux fruits !
16 …
16 — Lève-toi aquilon, et viens auster : souffle sur mon jardin et qu'effluent ses aromates !
3 FLORE Grenadier
Étrange limitation que celle de cette comparaison des « joues » au « fragment de grenade (...) sans ce qui se cache au-dedans ». Le verset Ct 6,7 évite sans doute un faux sens, puisqu'il semble formuler la même idée mais de manière plus explicite (« sans ce qui se cache en toi ») : il s'agit là non pas de ce qui se cache au-dedans de la grenade, mais au-dedans des joues ! Dès lors, l'intérieur des joues de la bien-aimée bénéficie d'un enrichissement par cette comparaison : elles ne renferment pas simplement la langue, les dents et le palais, mais plutôt les délicieux grains de la grenade. Ce jeu entre le visible et l'invisible, entre le signe et la chose, peut renvoyer à l'Église qui, dans l'apparence de son humanité (pécheresse) est néanmoins pleine de l'Esprit Saint, ou à Marie qui, dans son corps de femme tout ce qu'il y a de plus humain, est néanmoins remplie à un titre unique de grâce divine.
L’identification est indiscutable : le nom « rimmôn » dans la Bible (qui signifie « élevé ») désigne à la fois le grenadier et la grenade. Les Romains ont connu ce fruit par les Carthaginois et l’ont appelé « malum punicum » (« fruit punique »). Aujourd’hui son nom scientifique est « punica granatum » : « punicus » signifie « de Carthage » et « granatum » veut dire « rempli de graines ».
Originaire d’Asie centrale et plus précisément des régions d’Iran situées au sud de la mer Caspienne, le grenadier est rapporté par les Phéniciens à Carthage et sur le pourtour méditerranéen. Il est l’un des premiers arbres cultivés par l’homme. Il était présent à Jéricho 4000 ans av. J.-C., dans les jardins de Babylone et en Égypte (Nb 20,5). Aujourd’hui ce fruit est cultivé sur tous les continents.
1,13 ; 3,6 ; 4,6.14 ; 5,1.5.13 myrrhe FLORE Arbre à myrrhe (basalmier)
La myrrhe est « môr » en hébreu et « smurna » en grec. Le mot « muron » en grec qui généralement est traduit par « huile parfumée » ( Ex 30,25 ; 1Ch 9,30 ; 2Ch 16,14 ; Jdt 10,3 ; Ps 132,2 ; Pr 27,9 ; Ct 1,3-4 ; Ct 4,14 ; Am 6,6 ; Is 39,2 ; Ez 27,17 ; Mt 26,7.12 ; Mc 14,3-5 ; Lc 7,37-38.46 ; Lc 23,56 ; Jn 11,2 ; 12,3.5.) est traduit par « myrrhe» en Ap 18,13. Il s'agirait probalement d'une huile à base de myrrhe et d'autres aromates (cf. Ct 4,14).
Originaire d’Afrique de l’Est (Éthiopie, Somalie) et du sud de l’Arabie (Yémen, Oman).
En raison de son goût amer et de son efficacité pour soigner et apaiser les blessures, la myrrhe évoque la souffrance.
Parce qu’elle sert à l’embaumement, elle est associée à la mort.
Les deux précédents symboles manifestant la vulnérabilité de la nature humaine, la myrrhe devient aussi symbole d’humanité.
Ce parfum précieux était généralement réservé à l’embaumement des rois.
Comme l’amour, la myrrhe dégage un parfum envoûtant et puissant. (Ps 45,9 et Ct 1,13)
Le prénom de Marie « Mariam » ou « Myriam » signifie « mer de myrrhe » ou « mer d'amertume».
13 FLORE Grenadier
Comparer les « jets » de la « fontaine scellée » qu'est la bien-aimée avec un « paradis de grenadiers », c'est évoquer le jus de grenade, rouge et sucré et proche du vin par la couleur. D'un point de vue christique, cela rappelle forcément le cœur transpercé du Christ sur la croix d'où jaillissent le sang et l'eau, et signe de vie par excellence. Ainsi la bien-aimée est-elle aussi source de vie, avec le rapprochement aisé du « jardin clos » avec Marie toujours Vierge.
L’identification est indiscutable : le nom « rimmôn » dans la Bible (qui signifie « élevé ») désigne à la fois le grenadier et la grenade. Les Romains ont connu ce fruit par les Carthaginois et l’ont appelé « malum punicum » (« fruit punique »). Aujourd’hui son nom scientifique est « punica granatum » : « punicus » signifie « de Carthage » et « granatum » veut dire « rempli de graines ».
Originaire d’Asie centrale et plus précisément des régions d’Iran situées au sud de la mer Caspienne, le grenadier est rapporté par les Phéniciens à Carthage et sur le pourtour méditerranéen. Il est l’un des premiers arbres cultivés par l’homme. Il était présent à Jéricho 4000 ans av. J.-C., dans les jardins de Babylone et en Égypte (Nb 20,5). Aujourd’hui ce fruit est cultivé sur tous les continents.
14 FLORE Cinnamome (cannelier de Ceylan)
Il existe 300 espèces de cinnamomum. L’écorce (intérieure) de cette plante est communément appelée « cannelle ». Ce nom vient de l’hébreu « kaneh » qui donne « canna » en latin, et désignait les végétaux qui ont une tige creuse. Le « kinnamon [qinnnâmôn] » hébreu, dans la Bible, désigne à priori, l’espèce cinnamomum verum, appelé aussi cinnamomum zeylanicum, c’est à dire « cannelier de Ceylan » ; cette espèce est considérée comme étant la plus appréciée et la plus connue du genre cinnamomum.
Dans d'autres passages bibliques (Ex 30,24 ; Ez 27,19) où il est question de cannelle ou casse, il s'agirait plutôt du cinnamomum cassia (cinnamome de Chine)
Originaire du sud-est asiatique. D’après → 3,110-111 et Historiae → 16,4,25, il viendrait d’Arabie ou du pays des sabéens ( Geographica →16,14,19). D’après Geographica →12,86, il viendrait d’Éthiopie. En réalité il s’agirait plutôt de la Malaisie. Cette plante pousse principalement sur les côtes de l’Inde ( Naturalis historia →15,1,22) et sur l’île de Ceylan (Sri-Lanka). Des tentatives de transplantation en Syrie ont dû être faites sans succès car Pline explique que cet arbuste est sans force pour arriver aux régions voisines de la Syrie ( Geographica → 16,135). Nat.
14 canne aromatique FLORE Roseau odorant L'humble et enivrante « canne aromatique » vient ici compléter le tableau des délices florales que l'amour évoque, en contraste avec les forts et majestueux « bois du Liban ».
Certains auteurs ont d’abord pensé que ce roseau parfumé de Ct 4,14 était acorus calamus, une plante aquatique ressemblant au roseau et très odorante mais aujourd’hui, il est plus généralement admis que le roseau aromatique correspondrait au genre cymbopogon.
Il existe une cinquantaine d’espèces de cymbopogon originaires d’Afrique et d’Asie. Les espèces présentes aujourd’hui en Israël ne sont pas parfumées mais les roseaux aromatiques pouvaient être importés d’Inde (Jr 6,20 ; Ez 27,19). Cymbopogon citratus, appelée aussi « citronnelle », est la plus connue mais d’autres espèces comme martinii et murcatus, cultivées en Inde, ou cymbopogon schoenanthus qui poussait au 19e s. à Gennésareth pourraient aussi correspondre.
14 safran FLORE Crocus En plus d'être une denrée précieuse, le raffinement du safran a aussi des connotations nuptiales, puisqu'il servait à teinter le voile des mariées chez les Romains et en Grèce, que les Assyriens le faisaient cueillir par des vierges et qu'on le considérait comme un aphrodisiaque.
Le karᵉkôm n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible (hapax), en Ct 4,14. Si ce mot a parfois été traduit par « curcuma », il est plus juste d’y voir le safran, dont la plante qui le produit, le crocus sativus, était cultivée dans la région de Jérusalem.
Originaire de Crète, le safran, appelé aussi « or rouge », s’est répandu au Moyen-Orient. Il a d’abord été cultivé en Grèce. On trouve des traces de safran en Mésopotamie en 2000 av. J.-C.
14b FLORE Aloès
Alahoth que l’on traduit généralement par « aloès » dans la Bible ne désigne pas toujours des plantes du genre aloe. Dans l’Ancien Testament, ce nom désignerait plutôt le parfum fournit par Aquillaria agallocha surnommé « bois d’aigle », « bois d’aloès » ou « bois d’Agar ». Par contre, quand, dans son évangile, Jean utilise le mot grec aloe, il s’agit bien du véritable aloès (aloe succotrina).
Originaire de Cochinchine, de Malaisie et du nord de l’Inde, il est exploité encore aujourd’hui au Bangladesh et en Birmanie. En raison de la forte commercialisation de ce bois de grande valeur, l’espèce est au bord de l’extinction dans certaines régions.
L’Aloe succotrina était plus réputé mais a les mêmes propriétés qu’aloe vera.
Originaire d’Afrique du sud, cette plante est aussi présente sur l’ile de Socotra (territoire du Yémen à l’entrée de la mer rouge) d’où elle tire son nom d’espèce. Elle a besoin d’un climat méditerranéen et pousse à flanc de montagne ou sur les falaises et les rochers.
7 Texte : fête mariale La liturgie applique le v. à l'Immaculée Conception de Marie : c'est la première antienne de l'office des Vêpres.
7 Tota pulchra es
7 Vous êtes toute belle, Marie - Antienne
Antienne chantée pour l'Office de l'Immaculée Conception, le 8 décembre.
Vous êtes toute belle, Marie, et la tache originelle n'est pas en vous.
3b comme une moitié de grenade Nécessité des commandements accomplis
b. Sanh. 37a « Rech Laquich dit : [...] Même les vauriens (rekanine) les plus avérés parmi vous sont pleins de mitsvoth, comme une grenade » (→ 152). Lectures
Les mitsvoth : plus forts que les puissances du mal
1,1–8,15 Le Cantique comme symbole de la révélation → (p. 235-242) interprète le caractère dialogal du Ct comme une instance de la structure dialogale de la révélation elle-même. Stern
La révélation n'est donc pas pour Rosenzweig la communication d'un ensemble d'informations sur Dieu, mais la naissance d'une relation entre Dieu et l'homme. Le Ct est pur dialogue — sans jamais de passage à la 3e pers. — et histoire au présent. Ces deux caractéristiques sont le fondement de la révélation : le dialogue et le présent.
Il ne s'agit donc plus de parler de la relation entre Dieu et l'homme, comme les prophètes qui décrivaient cette relation à l'aide de la métaphore des noces, mais de faire parler cette relation elle-même.
Le discours du Ct est donc tout entier porté par la subjectivité.
Dès le début du texte, la focalisation n'est pas celle d'une narration objective mais celle d'une subjectivité : les choses ne sont pas décrites pour elles-mêmes, l'enjeu est d'emblée perspectiviste.
Rosenzweig critique les analyses modernes du Ct (à partir des 18e et 19e s.) qui ont cherché à effacer cette dimension dialogale du texte.
3 Ta joue est comme une moitié de grenade Ta tempe
12 sœur fiancée Amour fraternel ou fraternité incestueuse ? « Mon enfant, ma sœur, — Songe à la douceur ... »
« L'Invitation au voyage », Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, XLIX, 1857)
Charles ; elle est un jardin fermé, et une fontaine scellée. » (Ct 4,12)
(1821-1867) ouvre son poème — lu en général comme l'un des plus apaisés de la section « Spleen et Idéal » — par une référence au Cantique des cantiques, qu'il a sans doute lu dans la traduction de Lemaistre de Sacy : « Ma sœur, mon épouse, est un jardin ferméDans sa version en prose (Le Spleen de Paris, XVIII, 1869), il reprend cette juxtaposition, belle et trouble à la fois, de l'amante et de la sœur :
« Un musicien a écrit l’Invitation à la valse ; quel est celui qui composera l’Invitation au voyage, qu’on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ? »
5 Tes deux seins sont comme deux faons
Le Cantique des Cantiques - en allemand Das Hohelied Salomos - est le titre d'un cycle d'images expressionnistes du peintre allemand Ct 4,5.
. L'artiste interprète les textes du Cantique des cantiques. Le cycle a été créé en 1923 à Rostock et contient environ 50 images, dont 27 ont été redécouvertes en 2015. La composition n°3 de ce cycle évoque7s Interprétation mariale
Panneau central : Marie est couronnée par son Fils dans la gloire du Ciel. La légende dit : Virgo coronata fruitur jam luce parata (La Vierge couronnée jouit désormais de la lumière préparée [de toute éternité].)
À sa gauche, Salomon (Ct 4,7-8) dialogue avec Isaïe (Is 45,7) ; à sa droite, ben Sira (V—Si 17,11) avec ... Job (Jb 29,20) !
En-dessous, à gauche : la reine Bethsabée intercède auprès du roi David pour qu'il désigne Salomon pour successeur (1R 1,15-21). L'imagier souligne le fait que Marie est la mère sans péché du nouveau Salomon.
En-dessous, à droite : Assuérus choisit Esther et l'introduit dans la chambre du roi de préférence à toutes les femmes (Est 2,16-17). De même, poursuit le texte, Marie accède au roi des Cieux, son époux et le fils unique du Père céleste...
1,4.7.15 ; 2,8.16 ; 4,1–7.10 ; 5,8 ; 8,6 Niets dan liefde (Rien d'autre que l'amour)
Cette Cantate est composée pour le quatrième dimanche du carême sur l'amour. Elle est constituée de deux parties: la première décrit l'amour entre l'homme et Dieu comme un amour entre humains, la deuxième fait apparaître l'amour entre Dieu et l'homme dans l'eucharistie et le don de soi. La première partie est inspirée du Cantique des cantiques. Dans la deuxième partie, le Récit de l'Institution est superposé par un poème de Hans Andreus, qui se traduit en français par: « Je te préfère au pain, bien qu'on dit que c'est impossible, et bien que ce soit impossible ». Un fragment de la Prière de Charles de Foucauld et du cantique de l'amour (1Co 13,8a.7) concluent la cantate.
9 Au cœur
VI. Ad cor 1. Sonata 2. Concerto a 3 voci (SSB) Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa, vulnerasti cor meum. 3. Aria (Soprano 1) Summi regis cor, aveto, te saluto corde laeto, te complecti me delectat et hoc meum cor affectat, ut ad te loquar, animes. 4. Aria (Soprano 2) Per medullam cordis mei, peccatoris atque rei, tuus amor transferatur, quo cor tuum rapiatur languens amoris vulnere. 5. Aria (Bass) Viva cordis voce clamo, dulce cor, te namque amo, ad cor meum inclinare, ut se possit applicare devoto tibi pectore. 6. Concerto a 3 voci (SSB) Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa, vulnerasti cor meum.
VI. Au cœur : 1. Sonata 2. Concerto à 3 voix (2 sopranes, 1 basse) : Tu m'as blessé le cœur, ma sœur fiancée, tu m'as blessé le cœur. 3. Aria (Soprano 1) Salut à toi, cœur du plus grand des rois, je te salue d'un cœur joyeux, je me réjouis de t'étreindre et cela atteint mon cœur, inspire-le à te parler. 4. Aria (Soprano 2) Que ton amour se porte jusqu'à la moelle de mon cœur, ce cœur de pécheur et de roi, à l'endroit où ton cœur ravi se languit, frappé d'amour. 5. Aria (Basse) Avec la vive voix de mon cœur je crie : « cher cœur, puisque je t'aime, penche-toi vers mon cœur, afin qu'il puisse se coller contre toi, entièrement dévoué à toi. » 6. Concerto à trois voix (2 sopranes, 1 basse) : Tu m'as blessé le cœur, ma sœur fiancée, tu m'as blessé le cœur.
Membra Jesu nostri (en français « les membres de notre Jésus »), BuxWV 75, est un cycle de sept cantates composées par Dietrich
, sur des poésies spirituelles du Moyen Âge, déplorant l'une après l'autre les plaies du Christ.