Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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VIl écrivit une lettre contenant cela :
« Claude Lysias au très excellent procurateur Félix, salut !
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24–35 faire monter Paul et le conduire sauf au procurateur Félix Paul jugé, à l'instar du Christ
Le seul personnage véritablement lumineux et droit est le même qui est auréolé : le Christ.
Jacopo Robusti, dit
(1518-1594), Le Christ devant Pilate (huile sur toile, 1566-1567), 515 x 380 cmScuola Grande di San Rocco, Venise (Italie) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18
Ce Jésus de granit, comprimé entre les gardes, est exposé à la dévotion des fidèles et aux vents marins comme il fut exposé aux huées de la foule réclamant sa condamnation à mort.
, Calvaire de Saint-Thégonnec (granit, 1610)
enclos paroissial de Saint-Thégonnec, Bretagne (France) © CC-BY-SA-3.0→
Le gouffre obscur au seuil duquel se tient le Christ accentue la solitude dans laquelle il se trouve à ce moment, quoiqu'il soit au centre de tous les regards (des balcons jusqu'à la chaussée).
Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit
(1606-1669), Le Christ présenté au peuple (eau-forte, 1655)musée de la maison de Rembrandt, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18
Rembrandt Harmenszoon van Rijn dit
(1606-1669), (gravure sur papier, 1636), 55 x 44,8 cmRijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→, Mt 27 ; Mc 15 ; Lc 23 ; Jn 18
Le dais en haut à droite n'est pas sans rappeler le mobilier liturgique catholique, tandis que la difformité des malfrats qui s'extraient du gouffre indifférencié de la foule évoque les représentations de l'enfer auquel Jésus, lumineux et les yeux levés au ciel, est absolument étranger.
Philippe de
(1602-1674), Le Christ aux outrages (huile sur toile, 1655), 186 x 126 cmMusée national de Port-Royal des Champs (France) © Domaine public→, Mt 27,27-31 ; Mc 15,16-20 ; Jn 19,2-3
Ici, le Christ est seul, sanguinolent, à la fois majestueux et vulnérable. Est-il assis comme un roi siège sur son trône ou comme quelqu'un de trop faible pour se tenir debout et qui se repose, affligé par les coups ?
Antonio
(1821-1891), Ecce homo (huile sur toile, 1860-1880), 292 x 380 cmGalleria dell'Arte Moderna, Palazzo Pitti, Florence (Italie) © Domaine public→, Jn 19
Le peintre néoclassique représente dans une œuvre presque grandeur nature ce passage de l'Évangile. L'angle est original : nous sommes dans le palais de Pilate. Au premier plan à droite, la femme de Pilate se détourne tristement : elle a tenté d'empêcher cela en racontant à son mari le rêve qu'elle a eu au sujet de Jésus, mais en vain. Les lignes de fuite, bien que discrètes parce que liées aux architectures de l'arrière-plan, attirent le regard vers le point signifiant toute l'intensité dramatique du moment : l'espace situé entre le corps de Jésus et la main de Pilate, cette main qui livre, et qui prétend se laver du crime.