Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé
Vprêché
et que vous avez reçu
et dans lequel aussi vous tenez bon
1 ...
2 par lequel aussi vous êtes sauvés
si vous le retenez dans l'état où je vous l’ai annoncé
Vprêché
à moins que vous n'ayez cru en vain.
2 ...
3 De fait je vous ai transmis en premier lieu ce que j'ai moi-même reçu,
à savoir que : « le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures »
3 ...
4 qu’il a été enseveli
et qu’il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures
4 ...
4 qu’« il a été enseveli »
et qu’« il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures »
4 ...
5 qu’« il a été vu de Képhas
VCéphas,
puis des Douze
Vet puis des onze »
5 ...
6 ensuite il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois,
parmi lesquels la plupart
Vbeaucoup demeurent jusqu'à présent
et quelques-uns se sont endormis ;
6 ...
7 ensuite il a été vu de Jacques
ensuite de tous les apôtres
7 ...
8 et en tout dernier lieu, comme par l'avorton, il a été vu aussi par moi.
8 ...
9 Moi, en effet, je suis le moindre des apôtres,
qui ne suis pas digne d’être appelé « apôtre »
puique j’ai persécuté l’Église de Dieu :
9 ...
10 c’est par grâce de Dieu que je suis ce que je suis
et sa grâce envers moi n’a pas été vide
mais j’ai travaillé plus qu’eux tous
non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu avec moi !
10 ...
11 Que ce soit donc moi, que ce soit eux
voilà ce que nous prêchons et voilà ce que vous avez cru.
11 ...
12 Or si l’on prêche que le Christ est ressuscité d'entre les morts
comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’est pas de résurrection des morts ?
12 ...
13 Or s’il n’est pas de résurrection des morts
le Christ non plus n’est pas ressuscité
13 ...
14 et si le Christ n’est pas ressuscité
vaine est donc notre prédication
et vaine aussi est votre foi.
14 ...
15 Pis, nous nous trouvons même être de faux témoins de Dieu,
puisque nous avons attesté
Vtémoigné contre Dieu
qu’il a ressuscité le Christ,
qu'il n’a pourtant pas ressuscité, si Byz TR Nesvraiment les morts ne ressuscitent pas,
15 ...
16 car si les morts ne ressuscitent pas
le Christ non plus n’est pas ressuscité !
16 ...
17 Et
VQue si le Christ n’est pas ressuscité,
vaine est votre
Nes[est] votre
Byz TRvotre foi :
Vde fait, vous êtes encore dans vos péchés
17 ...
18 et aussi, par conséquent, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus
Vont péri !
18 ...
19 Si c'est pour cette vie seulement que nous espérons dans le Christ
nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
19 ...
20 Mais à présent le Christ est ressuscité d'entre les morts : il est les prémices de ceux qui se sont endormis !
20 ...
21 Puisqu'en effet, par un homme la mort
par un homme aussi la résurrection des morts
21 ...
22 Vet de même Byz TR Nesen effet que tous meurent en Adam,
de même aussi dans le Christ tous seront vivifiés
22 ...
23 mais chacun en son propre rang
en prémices : le Christ
ensuite : ceux qui appartiennent au Christ lors de son avènement
23 ...
24 puis : la fin
quand il livrera
Byz V TRaura livré la royauté à Dieu le Père,
quand il aura aboli toute principauté, Byz TR Nestout pouvoir et toute puissance.
24 ...
25 Car
VOr il faut qu’il règne « Jusqu’à ce qu’il ait mis
Vmette tous ses ennemis sous ses pieds » ;
25 ...
26 un dernier ennemi
Vla toute dernière ennemie est
Vsera détruit
Vdétruite : la mort
Vcar « il a soumis toutes choses sous ses pieds. »
VMais lorsqu'il dit :
26 ...
27 Byz TR Nes« car il a soumis toutes choses sous ses pieds »
Byz TR Nesmais lorsqu'il dit :
« Toutes choses ont été soumises »
il est évident qu'est excepté celui qui lui a soumis toutes choses.
Vc'est excepté, sans doute, celui qui lui a tout soumis.
27 ...
28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises,
alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a soumis toutes choses,
afin que Dieu soit tout en tous.
28 ...
29 Autrement, que feront ceux qui se font baptiser pour les morts
si les morts ne ressuscitent pas du tout,
et pourquoi se font-ils baptiser pour eux
Byz TRles morts ?
29 ...
30 Et nous, pourquoi sommes-nous en péril à toute heure ?
30 ...
31 Je meurs au quotidien, aussi vrai,
Nesaussi vrai, | frères | [frères !],
Vfrères,
par
Và travers la gloire que j'ai à votre
TR| notre | votre | sujet en Jésus-Christ notre Seigneur ...
31 ...
32 Si c'est seulement selon l'homme que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse,
quel avantage m’en revient-il
Ven quoi cela m'est-il utile si les morts ne ressuscitent pas ?
« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »
32 ...
33 Ne soyez pas séduits :
« Les mauvais compagnies
Vmauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs ! »
33 ...
34 Dégrisez-vous comme il convient
VRéveillez-vous, justes, et ne péchez plus
car certains sont dans l’ignorance de Dieu,
je le dis à votre honte.
34 ...
35 Mais, dira quelqu’un :
— Comment les morts ressuscitent-ils ?
Et avec quel corps reviennent-ils ?
35 ...
36 Insensé ! Toi, ce que tu sèmes, ne reprend pas vie s’il ne meurt pas.
36 Insensé ! ce que tu sèmes, toi, n'est pas vivifié, à moins qu'il ne meure d'abord.
37 Et ce que tu sèmes,
ce n’est pas le corps à venir que tu sèmes
mais un grain nu, comme par exemple, de blé ou de quelqu'une des autres plantes ;
37 Et ce que tu sèmes
tu ne le sèmes pas comme le corps à venir
mais comme un grain nu, comme le blé, ou comme une partie du reste
38 mais Dieu lui donne le corps qu'il veut ;
et à chacune des semences, un corps qui lui est propre.
38 ...
39 Toute chair n’est pas la même chair
mais autre certes celle
TRla chair des hommes
Byz TR Neset autre la chair
Vcelle des bestiaux
Byz TR Neset autre la chair des oiseaux
Byz TRpoissons
et autre celle des poissons
Byz TRoiseaux.
39 ...
40 Il y a aussi des corps célestes
et des corps terrestres
mais autre certes Byz TR Nesest Byz TR Nesl'éclat des corps célestes
et autre Byz TR Nesest celui des corps terrestres
40 Il y a des corps célestes
et des corps terrestres
mais autre est la gloire du céleste
autre celle du terrestre
41 autre l’éclat du soleil,
Byz TR Neset autre l’éclat de la lune,
et autre l’éclat des étoiles ;
car une étoile diffère en éclat d’une étoile.
41 ...
42 Et ainsi de la résurrection des morts :
Il est semé dans la corruption,
il ressuscite dans l'incorruptibilité ;
42 ...
43 il est semé dans l'ignominie
Vobscurité
il ressuscite dans la gloire
il est semé dans la faiblesse
il ressuscite dans la force
43 ...
44 il est semé corps psychique
Vanimal
il ressuscite corps spirituel.
V NesS'il y a un corps psychique
Vanimal
il y aussi un Byz TRcorps spirituel
Vet ainsi il est écrit :
44 ...
45
Byz TR NesEt ainsi il est écrit :
« Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante
le dernier Adam, esprit vivifiant. »
45 ...
46 Or ce n’est pas d'abord le
Vce qui est spirituel,
mais le psychique
Vce qui est animal,
ensuite, le
Vce qui est spirituel.
46 ...
47 Le premier homme fut de la terre, terrestre
le deuxième homme, Byz TRle Seigneur, est du ciel, Vcéleste.
47 ...
48 Tel le terrestre, tels aussi les terrestres ;
et tel le céleste, tels aussi les célestes.
48 ...
49 Et
VDonc de même que nous avons porté l’image du terrestre,
| portons | nous porterons |
Byz Vportons
TRnous porterons aussi l’image du céleste.
49 ...
50 Or j’affirme ceci, frères :
— La chair et le sang ne peuvent hériter
Vposséder le royaume de Dieu
et la corruption n'hérite pas
Vne possédera pas l’incorruptibilité.
50 ...
51 Voici un mystère que je vous dis :
— Tous, nous ne nous endormirons pas,
Byz TR— Tous, certes, nous ne nous endormirons pas,
V— Tous, certes, nous ressusciterons,
mais tous, nous serons changés.
Vnous ne serons pas tous changés.
51 ...
52 En un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette ;
car elle retentira
et les morts ressusciteront incorruptibles
et nous, nous serons changés
52 ...
53 car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité
et que ce corps mortel revête l’immortalité
53 ...
54 Byz TR NesEt lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité
et que
Vet lorsque ce corps mortel aura revêtu l’immortalité
alors s’accomplira la parole qui est écrite :
— La mort a été engloutie dans la victoire.
54 ...
55 Où Vest-elle, mort, ta victoire
Byz TRton aiguillon ?
Où Vest-elle, mort
Byz TRHadès, ton aiguillon
Byz TRvictoire ?
55 ...
56 Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché
et la puissance du péché, c’est la loi.
56 ...
57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
57 ...
58 Ainsi, mes frères bien-aimés
soyez fermes,
V et inébranlables
abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur
sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur.
58 ...
20–27a il est les prémices de ceux qui se sont endormis ! Le Christ emmène dans son sillage
Unie à Jésus, la petite Thérèse inonde le monde d’une pluie de roses qui sont autant de grâces pour ceux qui la vénèrent. À l’une des carmélites de sa communauté qui lui déclare un jour : « Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez », Thérèse répondit : « Oh ! Non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses ». Cette phrase de la sainte inspire l’artiste croyant qui a aussi placé en 1937 dans le grand panneau La Réconciliation des roses tombant des plaies du Christ sur la Croix, se demandant si cela était vraiment théologique.
Ici Thérèse, devant la Croix glorieuse du Christ, répand des roses comme elle le disait aussi d’une autre manière : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Le 11 juillet 1937, au terme du onzième Congrès Eucharistique National, le Cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, procèda à la bénédiction solennelle de la basilique de Lisieux, ville où la jeune religieuse vivait au Carmel. La basilique, figurée à droite de l’œuvre apparaît avec la maison d’enfance de Thérèse, « les Buissonnets », en bas à gauche juste derrière l’Enfant-Jésus représenté au premier plan en bas des marches du piédestal. Entre 1942 et 1948, le peintre illustrera le livre de Louis Chaigne Thérèse Martin, en reprenant la scène.
22–45 de même, de même Du premier Adam au nouvel Adam
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
Molina est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec le Camino Catolico→, 28 déc. 2017).
Formant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.
26s la toute dernière ennemie sera détruite : la mort L'Assomption de la Sainte Vierge
La foi en l'assomption de la Vierge Marie n'a pas de fondement scripturaire explicite, mais la liturgie eucharistique relie cette pieuse croyance du peuple chrétien à ce passage : Marie est celle qui par excellence « appartient au Christ » et qui, dès sa mort, ou dormition, reçoit de lui la vie.
Sur fond de ciel azur, les bras croisés sur le cœur, la Vierge Marie se tient en pied sur le sol terrestre, entourée de petits angelots lumineux stylisés. Sur une banderole sont inscrits les deux premiers mots de la salutation évangélique en latin « Ave Maria ».
Il s'agit d'un carton pour un vitrail de l’église d’Étriché (Maine-et-Loire) près d’Angers, réalisé par Marguerite
en 1933. Il se présente en trois morceaux, arrondis au sommet de chaque partie, et séparés par un cadre de bois. Au centre domine l’Assomption de la Vierge au-dessus d’une petite croix à la cocarde rappelant les champs de bataille. De chaque côté figurent les saintes les plus invoquées pendant la guerre : à gauche, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et à droite sainte Jeanne d’Arc avec une auréole tricolore. L’artiste présente, au Salon d’automne 1932, deux œuvres sur la Sainte Vierge qui contrastent avec ses mémoires sur la guerre qu’il expose depuis 1919.L’artiste offre au musée Unterlinden de Colmar cette œuvre qui concerne un mystère glorieux, même si les deux saintes protectrices des poilus sont présentes et que la petite croix à la cocarde apparaît sous les nuées. (P. J.-M. Nicolas)
45–48 de même que tous meurent en Adam Adam et Nouvel Adam
Camino Catolico→, 28 déc 2017).
est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec leFormant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.
51s Tous, certes, nous ressusciterons Contemplation
L’artiste imagine en plusieurs dimensions et sur différents supports la Résurrection des morts qu’il avait déjà traitée dans les années 1930 et où il s’était représenté avec son épouse Marguerite. Cette dernière œuvre en largeur, après les quatre esquisses précédentes, fait apparaître un couple plus jeune et apporte des couleurs plus chaleureuses. Le jeune homme vient tirer de la tombe un proche qu’il prend dans ses bras dans une ambiance apocalyptique, avec le réalisme des grands blocs des pierres tombales éparses et ouvertes. La luminosité des rayons qui tombent en biais sur la scène et quelques fleurs parsemées dans la nuit font naître l’espérance.