La Bible en ses Traditions

Apocalypse 19,17–21

Byz V S TR Nes

17 Et je vis un ange debout dans le soleil

et il cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel :

— Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu

18 pour manger la chair des rois, la chair des chefs militaires

la chair des soldats vaillants

la chair des chevaux et de ceux qui les montent

la chair de tous les hommes libres et esclaves, petits et grands. 

19 Et je vis la bête et les rois de la terre avec leurs armées rassemblés pour faire la guerre

à celui qui était monté sur le cheval et à son armée.

20 Et la bête fut prise et avec elle le faux-prophète qui, par les prodiges faits devant elle

avait séduit ceux qui avaient la marque de la bête

et ceux qui adoraient son image.

Tous les deux furent jetés vivants dans l’étang de feu où brûle le soufre

21 le reste fut tué par le glaive qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval

et tous les oiseaux se rassasièrent de leurs chairs.

Réception

Arts visuels

11–21 il parut un cheval blanc Chargez ! Le cavalier est plus explicitement associé au Christ dans l'enluminure anonyme du 15e s. que dans celle de Beatus de Liébana. Néanmoins, son auréole est mystérieuse, n'étant pas crucifère comme le nimbe caractéristique du Christ, mais en tourbillon, ce qui est un code iconographique unique et inédit.

Enluminure du 8e s. 

Beatus de Liébana (ca. 730-798), Commentaire sur l'Apocalypse (ca. 784), manuscrit, Latin 8878, folio 201v

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

15e s. 

Anonyme, Apocalipsis in dietsche (enluminure sur parchemin, 1401-1500), 84 x 24 cm, manuscrit, folio 22r, Département des Manuscrits. Néerlandais 3

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

Cinéma

1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse

  • Ingmar Bergman, Det sjunde inseglet [« le septième sceau »] (1957).
  • Vincente Minnelli, The Four Horsemen of the Apocalypse (1961).
  • Andrei Tarkovski, Offret [« le sacrifice »] (1985).
  • Peter Jackson, The Lord of the Rings (en particulier le 3e film, 2003).