Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Quant à ce que vous avez écrit
il est beau
Vbon pour l’homme de ne pas toucher de femme.
1 ...
2 Toutefois, par crainte de la fornication, que chacun ait sa femme
Vson épouse
et que chacune ait son propre mari.
Vson mari.
2 ...
3 Envers la femme que le mari s'acquitte de son devoir
Byz TRde la due bienveillance
et pareillement aussi la femme envers le mari.
3 ...
4 La femme n’a pas le pouvoir sur son Byz TR Nespropre corps mais le mari
et pareillement le mari n’a pas le pouvoir sur son Byz TR Nespropre corps mais la femme.
4 ...
5 Ne vous privez pas l’un de l’autre
si ce n'est d’un commun accord pour un temps,
afin de vaquer à la prière
etNes d'être de nouveau VrevenezByz TRd'être réunis ensemble
de peur que le Satan ne vous tente à cause de votre incontinence.
5 ...
6 Or je dis cela par indulgence
non par un commandement.
6 ...
7 Or je veux bien que tous les hommes soient comme moi-même ;
mais chacun tient de Dieu son propre don
l’un d’une manière et l’autre d’une autre.
7 ...
8 Je le dis cependant aux non-mariés et aux veuves :
il Byz V TRest beau
Vbon pour eux qu'ils demeurent Vainsi comme je suis moi.
8 ...
9 Mais
VQue s'ils ne peuvent être continents qu’ils se marient
car mieux vaut se marier que de brûler.
9 ...
10 Mais à ceux qui sont mariés
Vunis par le mariage j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur
que la femme ne se sépare pas de son mari
10 ...
11 mais
Vque si elle s'en sépare, qu’elle reste sans se marier
ou qu’elle se réconcilie avec son mari
et que le mari ne renvoie pas sa femme.
11 ...
12 Mais aux autres, je leur dis, moi, non le Seigneur :
— Si quelque frère a une femme incroyante
et que celle-ci consente à habiter avec lui
qu’il ne la renvoie pas
12 ...
13 et toute
Vsi une femme Byz TR Nesqui a un mari incroyant
et qu’il consente à habiter avec elle
qu’elle ne renvoie pas son mari.
13 ...
14 Car le mari incroyant est sanctifié dans la femme
Vdans la femme croyante
et la femme incroyante est sanctifiée dans le frère
Byz TRdans le mari
Vpar le mari croyant ;
autrement vos enfants seraient impurs
or maintenant ils sont saints.
14 ...
15 Mais
VQue si l'incroyant se sépare, qu’il se sépare
le
Vcar le frère ou la sœur ne sont pas asservis
Vréduits en esclavage en ce cas ;
mais Dieu vous
Byz V TRnous a appelés à la paix.
15 ...
16 En effet que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ?
Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
16 ...
17 Par ailleurs, comme le Seigneur
Byz TRDieu a attribué à chacun,
comme Dieu
Byz TRle Seigneur a appelé chacun, qu'il marche ainsi.
Et c'est ainsi que dans toutes les Églises je l'ordonne.
Vje l'enseigne.
17 ...
18 Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis ?
Qu’il ne se fasse pas de prépuce.
Quelqu’un a-t-il été appelé étant dans l'incirconcision
Vavec un prépuce ?
Qu’il ne se fasse pas circoncire.
18 ...
19 La circoncision n’est rien
et l’incirconcision n’est rien
mais c'est l’observation des commandements de Dieu qui compte.
19 ...
20 Que chacun dans la vocation où il fut appelé, demeure en celle-là.
20 ...
21 As-tu été appelé étant esclave ?
Ne t'en soucie pas
et même si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
21 ...
22 Car celui qui a été appelé dans le Seigneur étant esclave
est un affranchi du Seigneur ;
pareillement, celui qui a été appelé étant libre
est un esclave du Christ.
22 ...
23 Vous avez été achetés à un prix ! Ne devenez pas esclaves des hommes.
23 ...
24 Que chacun, frères, dans la mesure où il fut appelé, demeure auprès de Dieu.
24 ...
25 Pour ce qui est des vierges je n’ai pas de commandement du Seigneur
mais je donne un conseil
comme ayant obtenu la miséricorde du Seigneur être digne de confiance
Vd'être fidèle.
25 ...
26 J'estime donc que cela est beau
Vbon, à cause de la nécessité présente
il est beau
Vbon pour un homme d’être ainsi.
26 ...
27 Es-tu lié à une femme
Vépouse ?
Ne cherche pas à t'en détacher.
N'es-tu pas lié à une femme
Vépouse ?
Ne cherche pas de femme
Vd'épouse.
27 ...
28 Mais Byz TR Nesmême si tu te maries
Vprends une épouse, tu ne pèches pas
et si la vierge se marie, elle ne pèche pas.
Toutefois du tourment dans
Vdes tribulations de la chair auront de telles personnes,
et moi je voudrais vous l'épargner.
28 ...
29 Mais voici
VVoici donc ce que je dis, frères :
— Le temps est court ;
il reste que ceux qui ont des femmes
Vépouses soient comme n’en ayant pas ;
29 ...
30 et ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas ;
et ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas ;
et ceux qui achètent, comme ne possédant pas ;
30 ...
31 et ceux qui usent du
Byz V TRde ce monde, comme n’en usant pas à fond ;
car elle passe, la figure de ce monde.
31 ...
32 Or je veux que vous soyez sans inquiétudes.
Celui qui n’est pas marié
Vest sans épouse
a souci des affaires du Seigneur
des moyens de plaire au Seigneur ;
Và Dieu ;
32 ...
33 mais celui qui est marié
Vavec une épouse
a souci des affaires du monde
des moyens de plaire à sa femme
Vson épouseV et il est partagé.
33 ...
34 Byz TR Neset il est partagé. De même la femme non mariée ou la vierge
a souci des
Vpense aux affaires du Seigneur
afin d’être sainte à la fois de corps et d’esprit ;
mais celle qui est mariée
a soucis des
Vpense aux affaires du monde
aux moyens de plaire à son mari.
35 Or je dis cela dans votre intérêt
non pour vous tendre un piège
mais en vue de ce qui est décent
et qui attache au Seigneur sans tiraillements.
Vqui donne la possibilité de s'attacher au Seigneur sans empêchement.
35 ...
36 Or si quelqu’un estime qu'il paraîtrait déshonorant envers sa fille vierge Byz TR Nesau cas où elle dépasserait l'âge nubile
et qu'il Byz TR Nesdoive en advenir ainsi
qu'il fasse ce qu'il veut ;
il ne pèche pas, qu'Byz TR Neson se marie.
36 Or si quelqu'un estime qu'il paraîtrait déshonorant que sa fille, déjà plus qu'adulte, reste vierge,
et qu'il la doit marier ;
qu'il fasse ce qu'il veut
il ne pèche pas si elle se marie.
37 Mais celui qui tient ferme
Va fermement établi en son cœur
n'ayant pas de nécessité
mais qui a pouvoir sur sa volonté
et qui a jugé ainsi dans son cœur, de garder sa fille vierge,
celui-là fera
Vfait bien.
37 ...
38 Ainsi donc, celui qui marie sa fille vierge fait bien
et celui qui ne la marie pas fera
Vfait mieux.
38 ..
39 La femme est liée Byz TRà la loi aussi longtemps que vit son mari ;
mais
Vque si le
V TRson mari s'est endormi dans la mort, elle est libreV.
de se marier
VQu'elle se marie à qui elle veut, seulement dans le Seigneur.
39 ...
40 Mais elle est
Vsera plus heureuse, à mon avis, si elle demeure ainsi
or
Nes| car | or | je pense avoir, moi aussi, l'Esprit de Dieu.
40 ...
8,1 Pour ce qui est des viandes sacrifiées aux idoles
Voffert en sacrifice aux idoles
nous savons que nous avons tous la science.
La science enfle
mais la charité édifie.
1 ...
8,2 Si quelqu’un pense connaître
Byz V TRsavoir quelque chose
il n'a pas encore su ce qu'il devait connaître
Vsavoir ;
2 ...
8,3 mais si quelqu’un aime Dieu
celui-là est connu de lui.
3 ...
8,4 Pour
VMais pour ce qui est Byz TR Nesdonc Byz TR Nesde manger des viandes immolées
Vdes viandes qui ont été immolées aux idoles
nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde
et qu’il n’y a pas de
Byz TRpas d'autre
Vaucun dieu sinon le Seul.
4 ...
8,5 Et en effet, s'il est vrai qu'il y a de prétendus dieux, soit dans le ciel soit sur la terre,
et qu'ainsi il y a des dieux nombreux et des seigneurs nombreux,
5 ...
8,6 pour nous, cependant, il n’est qu’un seul Dieu, le Père de qui viennent toutes choses et nous qu'il a faits pour Lui
et un seul Seigneur Jésus-Christ, par qui viennent toutes choses et nous aussi par Lui.
6 ...
8,7 Mais tous n’ont pas la science,
quelques-uns tenus jusqu'à maintenant par l'habitude à l'égard de
Byz V TRjusqu'à présent, avec la conscience de l’idole,
mangent de la viande comme si elle était immolée à une idole
Vl'idolothyte
et leur conscience, faible comme elle est, en est souillée.
7 ...
8,8 Or un aliment n’est pas ce qui nous pose près de Dieu :
ni en effet à en manger nous n'y gagnons,
ni à ne pas en manger nous ne perdons rien.
8 Or un aliment n’est pas ce qui nous posera près de
Vrecommande à Dieu :
à n'en pas manger nous ne perdons rien
à en manger nous n'y gagnons rien.
8 ...
8,9 Prenez garde, toutefois, que ce pouvoir
Vcette liberté qui est vôtre ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles.
9 ...
8,10 Car si quelqu’un te voit, toi qui as
Vvoit celui qui a la science sʼattabler dans un temple d’idoles
sa conscience, Byz TR Nesà lui qui est faible, ne sera-t-elle pas fondée à manger des viandes immolées aux idoles
Vidolothytes ?
10 ...
8,11 Et alors il périt,
Byz V TRAinsi périra le faible, du fait de ta science
le frère pour qui le Christ est mort.
11 ...
8,12 Or en péchant ainsi contre les frères
et en frappant leur conscience faible,
c'est contre le Christ que vous péchez.
12 ...
8,13 C’est pourquoi si un aliment scandalise mon frère
je ne mangerai plus jamais de viande Byz TR Nesde l'éternité
pour ne pas scandaliser mon frère.
13 ...
9,1 Ne suis-je pas libre
Byz TRapôtre ?
Ne suis-je pas apôtre
Byz TRlibre ?
N’ai-je pas vu Jésus Byz TRChrist notre Seigneur ?
N’êtes-vous pas, vous, mon œuvre dans le Seigneur ?
1 ...
9,2 Si pour d’autres je ne suis pas apôtre
du moins, certes,
Vmais pourtant pour vous je le suis,
car le sceau de mon apostolat, c'est vous dans le Seigneur.
2 ...
9,3 Ma défense devant ceux qui me jugent
Vm'interrogent, la voici :
3 ...
9,4 — n’avons-nous pas le droit de manger et de boire ?
4 ...
9,5 N’avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une femme-sœur
de même que les autres apôtres et les frères du Seigneur et Céphas ?
5 ...
9,6 Ou bien est-ce que moi seul et Barnabé n'avons pas le droit de ne pas travailler
Vfaire cela ?
6 ...
9,7 Qui jamais sert à l'armée à ses propres frais ?
Qui plante une vigne et ne mange pas Byz TRde son fruit ?
| [Ou] | ou | qui
Byz TROu qui
VQui fait paître un troupeau et ne se nourrit pas du lait du troupeau ?
7 ...
9,8 Est-ce selon l’homme que je dis ces choses
ou la loi aussi ne les dit-elle pas ?
8 ...
9,9 Car il est écrit dans la loi de Moïse :
« Tu ne muselleras pas le
Vlieras pas la bouche au bœuf qui foule le grain. »
Dieu se met-il en peine des bœufs ?
9 ...
9,10 Ou, en somme
V bien, est-ce pour nous qu’il dit cela ?
Car c’est pour nous que ces choses ont été écrites,
que celui qui laboure doit labourer dans l'espérance
et celui qui foule le grain dans l’espérance d'avoir sa part
Vde recueillir les fruits.
10 ...
9,11 Si nous nous avons semé pour vous les biens spirituels
est-ce une grande affaire si nous nous moissonnons vos biens charnels ?
11 ...
9,12 Si d’autres ont part à ce pouvoir sur vous,
ne l'avons-nous pas d'avantage ?
Mais nous n’avons pas usé de ce pouvoir ;
au contraire, nous endurons tout
pour ne pas créer d’obstacle
Vmettre de pierre d'achoppement à l’évangile du Christ.
12 ...
9,13 Ne savez-vous pas que ceux qui œuvrent dans le Temple
mangent ce qui provient du Temple
que ceux qui servent à l’autel ont part avec l’autel ?
13 ...
9,14 De même le Seigneur a ordonné aussi à ceux qui annoncent l’Évangile
de vivre de l’Évangile.
14 ...
9,15 Mais moi, je n’ai fait usage d'aucun de ces droits
et je n’écris pas cela afin qu'il en soit ainsi à mon égard.
Car pour moi mieux vaudrait mourir que ... Mon titre de gloire, personne ne la réduira à néant
Byz V TRde laisser quelqu'un réduire à néant ma gloire.
15 ...
9,16 En effet, si j’annonce l’Évangile ce n’est pas pour moi un sujet de fierté
Vune gloire
car c’est une nécessité qui m’incombe ;
Byz TRor malheur à moi V Nesen effet si je n’annonce pas l’Évangile.
16 ...
9,17 Si en effet je fais cela de mon plein gré, j'ai une récompense
mais si c'est malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée.
17 ...
9,18 Quelle est donc ma récompense ?
C’est qu'en prêchant l’Évangile j’offre gratuitement l'ÉvangileByz TR du Christ
de manière à ne pas abuser de mon pouvoir dans l'Évangile.
18 ...
9,19 Car libre comme je suis à l’égard de tous
je me suis fait esclave de tous
afin de gagner le plus grand nombre.
19 ...
9,20 Et je suis devenu pour les Juifs comme Juif
afin de gagner les Juifs ;
pour ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi,
Nesn'étant pas moi-même sous la loi,
afin de gagner ceux qui sont sous la loi ;
20 Et je suis devenu pour les Juifs comme un Juif
afin de gagner les Juifs ;
20 ...
9,21 Pour ceux [qui sont] sans loi, comme [si j’étais] un sans loi,
n'étant pas sans une loi de Dieu mais étant sous la loi du Christ,
afin de gagner les sans loi.
21 avec ceux qui sont sous la Loi
comme si j'étais sous la Loi
(quoique je ne fusse plus moi-même sous la Loi)
pour gagner ceux qui étaient sous la Loi ;
avec ceux qui étaient sans loi comme si j'étais sans loi
(quoique je ne fusse pas sans la loi de Dieu, étant sous la loi du Christ)
pour gagner ceux qui étaient sans loi.
21 ...
9,22 Je me suis fait Byz TRcomme faible pour les faibles
afin de gagner les faibles.
Je me suis fait tout à tous
afin d'en sauver de toute manière quelques-uns
Vde les sauver tous.
22 ...
9,23 Je fais V Nestout Byz TRcela à cause de l’Évangile
afin d'y avoir part.
23 ...
9,24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade
courent tous, certes
mais qu'un seul reçoit le prix ?
Courez de manière à le remporter.
24 ...
9,25 Or tous ceux qui combattent dans l'arène s’abstiennent de tout
et ceux-là pour recevoir une couronne corruptible
mais nous, une incorruptible.
25 ...
9,26 Moi donc, c'est ainsi que je cours, non pas comme à l'aventure ;
c'est ainsi que je fais du pugilat
Vje combats, non comme frappant l’air
26 ...
9,27 mais je frappe
Vchâtie mon corps et le traîne comme esclave
Vréduis en esclavage
de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même éliminé
Vréprouvé.
27 ...
10,1 Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères
que nos pères ont tous été sous la nuée
et qu'ils ont tous passé à travers la mer
1 ...
10,2 et qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer
2 ...
10,3 et qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel
3 ...
10,4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel ;
car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait
or ce rocher était le Christ.
4 ...
10,5 Mais ce n’est pas le plus grand nombre d’entre eux qui plut à Dieu
car ils furent étendus [morts]
Vont été frappés dans le désert.
5 ...
10,6 Or, ceci est arrivé comme des figures
Vune figure de nous
afin que nous ne convoitions pas les choses mauvaises que ceux-là ont convoitées.
6 ...
10,7 Et ne devenez pas idolâtres comme quelques-uns d'entre eux
ainsi qu'il est écrit :
« Le peuple s’assit pour manger et boire, et ils se levèrent pour se divertir. »
7 ...
10,8 Ne forniquons pas non plus comme certains d'entre eux ont forniqué
et il en tomba en un seul jour vingt-trois mille.
8 ...
10,9 Ne tentons pas non plus le | Seigneur | Christ |
Byz V TRChrist comme certains d’entre eux le tentèrent
et ils périrent par les serpents.
9 ...
10,10 Ne murmurez pas non plus comme certains d’entre eux murmurèrent
et ils périrent par l’exterminateur.
10 ...
10,11 Or Byz V TRtoutes ces choses leur arrivaient figurativement
Byz TRcommes des figures
Ven figure
mais elles ont été écrites pour nous servir d'avertissement,
à nous pour qui est venue la fin des temps.
11 ...
10,12 Ainsi donc, que celui qui se croit debout prenne garde de ne pas tomber.
12 ...
10,13 La
VQue la tentation ne vous a pas assaillis
Vassaille pas si ce n'est celle qui est humaine
mais Dieu est fidèle, lui qui ne permettra
Vsouffrira pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces
mais qui fera en sorte que la tentation vous soit favorable, afin que vous puissiez la supporter.
13 ...
10,14 C’est pourquoi, mes très chers, fuyez l’idolâtrie.
14 ...
10,15 Je vous parle comme à des hommes prudents
jugez vous-mêmes de ce que je dis.
15 ...
10,16 Le calice de bénédiction que nous bénissons
n’est-il pas communion au sang du Christ ?
Et le pain que nous rompons
n’est-il pas communion
Vparticipation au corps du Christ
VSeigneur ?
16 ...
10,17 Car, à plusieurs, nous sommes un seul pain, un seul corps, tous ceux qui participent à un seul pain.
17 ...
10,18 Voyez Israël selon la chair,
ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec
Vparticipent-ils pas à l'autel ?
18 ...
10,19 Qu'est-ce donc que je dis ?
Que la viande sacrifiée
Vce qui a été sacrifié aux idoles est
Vsoit quelque chose ?
Ou qu’une idole
Byz TRla viande sacrifiée aux idoles est
Vsoit quelque chose ?
19 ...
10,20 Mais ce qu'ils
Byz V TRque les nations immolent
c'est à des démons et non à Dieu qu'ils l'immolent,
or je ne veux pas que vous entriez en communion avec les
Vsoyez associés aux démons.
VVous ne pouvez boire le calice du Seigneur et le calice des démons.
20 ...
10,21 Vous ne pouvez boire le calice du Seigneur et le calice des démons.
VVous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.
21 ...
10,22 Ou bien voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ?
Est-ce que nous sommes plus forts que lui ?
VTout est permis, mais tout n'est pas utile.
22 ...
10,23 Tout Byz TRm'est permis,
mais tout n'est pas utile.
Tout Byz TRm'est permis,
mais tout n’édifie pas.
23 Tout est permis
mais tout n'édifie pas.
23 ...
10,24 Que personne ne recherche son propre intérêt
mais Byz TRchacun celui d'autrui.
24 ...
10,25 Tout ce qui se vend au marché, mangez-en
sans poser de question par motif de conscience ;
25 ...
10,26 Byz TR Nescar « la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme ».
26 ...
10,27 Si quelqu'un d'entre les incroyants vous invite et que vous voulez y aller
mangez tout ce qu’on vous sert
sans poser de question par motif de conscience.
27 ...
10,28 Mais si quelqu’un Byz TR Nesvous dit : — Ceci a été immolé en sacrifice
Byz V TRest la chair des victimes immolée aux idoles
n’en mangez pas
à cause de celui qui vous l'a indiqué et par motif de conscience.
Byz TR, car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme.
28 ...
10,29 La conscience, dis-je, non certes la tienne mais celle d’autrui.
Pourquoi en effet ma liberté serait-elle jugée par une autre conscience ?
29 ...
10,30 Si moi je participe avec action de grâce
pourquoi serais-je blâmé à cause de ce pourquoi je rends grâces ?
30 ...
10,31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit
Vou quoi d'autre que vous fassiez
faites tout pour la gloire de Dieu.
31 ...
10,32 Ne soyez une occasion de scandale ni pour les Juifs, ni pour les Grecs,
Vnations, ni pour l’Église de Dieu
32 ...
10,33 comme moi aussi, je plais en tout à tous,
ne cherchant pas ce qui m'est utile
mais ce qui l'est au plus grand nombre pour qu’ils soient sauvés.
33 ...
11,1 Soyez mes imitateurs comme je le suis moi aussi du Christ.
1 ...
11,2 Je vous loue, d'ailleurs, Byz V TRfrères,
de ce qu'en toutes choses vous vous souvenez de moi
et gardez les traditions
Vmes préceptes comme je vous les ai transmises
Vtransmis.
2 ...
11,3 Je veux pourtant que vous sachiez
que de tout homme le chef est le Christ
mais le chef de la femme, c’est l’homme
or le chef du Christ, c’est Dieu.
3 ...
11,4 Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert
déshonore son chef.
4 ...
11,5 Mais toute femme qui prie ou prophétise, le chef découvert,
déshonore son chef
car c'est la même chose que si elle était rasée.
5 ...
11,6 Si une femme en effet ne se voile pas
qu’elle se tonde aussi !
Mais s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée
qu’elle se voile.
Vvoile sa tête.
6 ...
11,7 Certes, l'homme ne doit pas se couvrir le chef
étant l’image et la gloire de Dieu ;
quant à la femme, elle est la gloire de l’homme.
7 ...
11,8 L’homme en effet n’a pas été tiré de la femme
mais la femme de l’homme
8 ...
11,9 et de fait l’homme n’a pas été créé pour la femme
mais la femme pour l’homme.
9 ...
11,10 Voilà pourquoi la femme doit avoir un pouvoir sur son chef, à cause des anges.
10 ...
11,11 Toutefois, dans le Seigneur,
ni l'homme n'est sans la femme, ni la femme sans l'homme.
11 ...
11 Toutefois, dans le Seigneur,
ni la femme n'est sans l'homme,
ni l'homme sans la femme ;
11,12 Car de même que la femme vient de l’homme
de même l’homme aussi vient par la femme
et le tout vient de Dieu.
12 ...
11,13 Jugez-en vous-mêmes.
Convient-il qu’une femme non voilée prie Dieu ?
13 ...
11,14 Et la nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas
qu'un homme, s'il porte une longue chevelure, c’est une honte pour lui ?
14 ...
11,15 mais qu'une femme, si elle porte une longue chevelure, c’est une gloire pour elle ?
Parce que la longue chevelure lui a été donnée en guise de voile.
15 ...
11,16 Or si quelqu’un croit devoir contester
nous, nous n’avons pas une telle habitude, pas plus que les Églises de Dieu.
16 ...
11,17 Mais en prescrivant ceci, je ne vous loue pas
Vje prescris ceci, en ne vous louant pas
de ce que vous vous assemblez non pour le meilleur mais pour le pire.
17 ...
11,18 D’abord, en effet, lorsque vous vous réunissez en assemblée
j’apprends qu'il y a des divisions Byz TR Nesparmi vous
et je le crois en partie.
18 ...
11,19 Car il faut aussi qu’il y ait Byz TR Nesparmi vous des sectes, afin que ceux qui ont fait leurs preuves soient manifestés parmi vous.
19 ...
11,20 Quand donc vous vous réunissez ensemble
ce n'est Vdès lors pas pour manger le repas du Seigneur.
20 Quand donc vous vous rassemblez
ce n'est pas comme il serait juste pour le jour du Seigneur, vous mangez et buvez.
11,21 Chacun, en effet, prend en avance son propre repas pour manger
et un tel a faim
tandis que tel autre est ivre.
21 ...
11,22 N'avez-vous Byz TR Nesdonc pas des maisons pour manger et boire ?
Ou méprisez-vous l’Église de Dieu
et voulez-vous faire honte à ceux qui n’ont rien ?
Que pourrais
Vpourrai-je vous dire ?
Vous louerai-je ?
En cela je ne vous loue pas.
22 ...
11,23 Car j’ai reçu moi-même du Seigneur
ce que je vous ai aussi transmis :
le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré
prit du pain
23 ...
11,24 et ayant rendu
Vrendant grâces, le rompit et dit :
Byz TR— Prenez, mangez : — Ceci est mon corps Byz TR Nesqui [est] Byz TRrompu pour vous
faites cela en mémoire de moi.
24 ...
11,25 De même il prit aussi le calice après avoir soupé, en disant :
— Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang
faites cela toutes les fois que vous en boirez en mémoire de moi.
25 ...
11,26 Car toutes les fois que vous mangez
Vmangerez ce pain et que vous buvez
Vboirez Byz V TRce calice
vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
26 ...
11,27 Ainsi donc, quiconque mange
Vaura mangé Byz V TRce pain ou boit
Vaura bu le calice du Seigneur indignement
sera coupable du corps et du sang du Seigneur.
27 ...
11,28 Mais que l'homme se mette lui-même à l'épreuve
et qu’ainsi il mange du
Vde ce pain et boive au
Vde ce calice ;
28 ...
11,29 car celui qui mange et boit Byz V TRindignement
c'est son propre jugement qu'il mange et boit
ne discernant pas le CorpsByz TR du Seigneur.
29 ...
11,30 C’est pour cela, que parmi vous, beaucoup sont malades et débiles et qu’un grand nombre
Vque beaucoup se sont endormis.
30 ...
11,31 Si nous nous jugions nous-mêmes
nous ne serions Vcertainement pas jugés.
31 ...
11,32 Mais quand nous sommes jugés par le Seigneur, nous sommes corrigés
afin de ne pas être condamnés avec le monde.
32 ...
11,33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres.
33 ...
11,34 Si Byz TRcependant quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui
afin de ne pas vous réunir pour votre jugement.
Quant au reste, je le réglerai quand je viendrai.
34 ...
12,1 Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance.
1 ...
12,2 Vous savez que Byz V Neslorsque vous étiez païens
[vous étiez] entraînés
Vvous alliez vers les idoles muettes, selon que vous étiez poussés
Vmenés.
2 ...
12,3 C'est pourquoi je vous fais savoir que personne parlant dans l’Esprit de Dieu
ne dit : — Jésus est anathème !
et personne ne peut dire : — Seigneur Jésus, si ce n’est dans l’Esprit Saint.
3 ...
12,4 Il y a pourtant répartitions des grâces
mais un même Esprit
4 ...
12,5 et il y a des répartitions des ministères
et
Vmais un même Seigneur
5 ...
12,6 et il y a des répartitions des opérations
mais un même Dieu qui opère toutes choses en tous.
6 ...
12,7 Or à chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue de l'utilité.
7 ...
12,8 À l’un, en effet, est donnée par l’Esprit une parole de sagesse
mais à un autre une parole de connaissance selon le même Esprit ;
8 ...
12,9 Byz TRmais à un autre la foi, dans le même Esprit,
Byz TR Nesmais à un autre les charismes de guérisons
Vle don des guérisons dans l'unique
Byz TRle même Esprit ;
9 ...
12,10 Byz TR Nesmais à un autre d'opérer des miracles
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre la prophétie
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre le discernement des esprits
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre les genres de langues
mais
Nes[mais]
V∅ à un autre l'interprétation des paroles.
10 ...
12,11 Mais toutes ces choses, c'est l'unique et même Esprit qui les opère
répartissant à chacun en particulier comme il veut.
11 ...
12,12 De même, en effet, que le corps est un et a beaucoup de membres
mais que tous les membres du
Byz TRd'un seul corps, bien qu'étant
Vils soient nombreux, ne sont qu'un seul corps
de même aussi le Christ.
12 ...
12,13 Aussi bien, c'est dans un seul Esprit, que nous tous, avons été baptisés pour être un seul corps
soit Juifs, soit Grecs
VGentils
soit esclaves, soit hommes libres
et tous nous avons été abreuvés d’un seul Esprit
Byz TRen vue d’un seul esprit.
13 ...
12,14 Ainsi le corps n’est pas un seul membre mais beaucoup.
14 ...
12,15 Si le pied disait : — Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps
il n'en est pas moins pour cela du corps.
15 ...
12,16 Et si l’oreille disait : — Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps
elle n'en est pas moins pour cela du corps.
16 ...
12,17 Si le corps entier était œil, où serait l’ouïe ?
S’il était tout entier ouïe, où serait l’odorat ?
17 ...
12,18 Mais maintenant Dieu a placé les membres
chacun d'eux, dans le corps, comme il a voulu.
18 ...
12,19 Mais
VQue si le tout était
Vtous étaient un seul membre, où serait le corps ?
19 ...
12,20 Or, il y a maintenant beaucoup de membres, mais un seul corps.
20 ...
12,21 | [Or] | Or | l'œil
Byz TROr l'œil
VL'œil ne peut pas dire à la main :
—Je n’ai pas besoin de toi !
Vton activité !
ou encore, la tête aux pieds :
— Je n’ai pas besoin de vous !
V— Vous ne m'êtes pas nécessaires !
21 ...
12,22 Mais bien plutôt, les membres du corps qui semblent être plus faibles
sont nécessaires
Vplus nécessaires
22 ...
12,23 et ceux
Vles membres que nous pensons être les plus vils du corps
nous les entourons d'un plus grand honneur
et nos membres les moins décents
c'est une plus grande considération qu'ils reçoivent ;
23 ...
12,24 tandis que nos membres décents n’en ont pas besoin.
Vn’ont besoin de rien.
Mais Dieu a disposé le corps
en accordant un plus grand honneur à ce qui en manquait
24 ...
12,25 afin qu’il n’y ait pas de division
Vschisme
Byz TRdivisions dans le corps
mais que les membres aient également soin les uns des autres.
25 ...
12,26 Et si un membre souffre
tous les membres souffrent avec lui
ou si un membre est honoré
Vglorifié
tous les membres se réjouissent avec lui.
26 ...
12,27 Or vous êtes, vous, le corps du Christ
et membres chacun pour sa part
Vd'un membre.
27 ...
12,28 Et Dieu a ainsi établi certains dans l’Église
premièrement des apôtres
deuxièment des prophètes
troisièmement des docteurs
ensuite viennent les miracles
puis les grâces de guérison
les secours
le gouvernement
les genres de langues.
28 ...
12,29 Tous sont-ils apôtres ?
Tous sont-ils prophètes ?
Tous sont-ils docteurs ?
Byz TR NesTous font-ils des miracles ?
29 ...
12,30 VTous font-ils des miracles ?
Tous ont-ils des charismes de guérison
Vla grâce de faire des guérisons?
Tous parlent-ils en langues ?
Tous interprètent-ils ?
30 ...
12,31 Mais ambitionnez les charismes les plus grands
Byz TRmeilleurs
et je vais vous montrerByz TR Nes encore une voie qui les dépasse toutes.
Vplus excellente encore.
31 ...
13,1 Supposé que je parle les langues des hommes et des anges
mais que je n’aie pas la charité
je suis Vcomme un airain qui résonne ou une cymbale retentissante.
1 ...
13,2 Et supposé que je possède le don de prophétie
et que je connaisse tous les mystères et toute la science
et supposé que je possède toute la foi jusqu’à transporter des montagnes
mais que je n’aie pas la charité
je ne suis rien.
2 ...
13,3 Et supposé que je distribue tous mes biens,
et supposé que je livre mon corps pour en tirer fierté,
Byz TRêtre brûlé,
mais que je n'aie pas la charité
[cela] ne me sert de rien.
3 Et supposé que je distribue en nourriture pour les pauvres tous mes biens
et supposé que je livre mon corps pour être brûlé
Vque je brûle
mais que je n'aie pas la charité
cela ne me sert de rien.
13,4 La charité est patiente
elle est serviable,
Vbénigne
la charité n’est pas jalouse
elle
Nes[la charité]
Byz TRla charité ne fanfaronne pas
Vn'agit pas mal
elle ne s'enfle pas
4 ...
13,5 elle ne fait rien d’inconvenant
Vn’est pas ambitieuse
elle ne cherche pas son propre intérêt
elle ne s’irrite pas
elle ne tient pas compte du
Vpense pas à mal
5 ...
13,6 elle ne se réjouit pas de l’injustice
Vl'iniquité
mais se réjouit de la vérité.
6 ...
13,7 Elle couvre
Vsouffre tout
croit tout
espère tout
supporte tout.
7 ...
13,8 La charité jamais ne disparaît
Byz V TRn'a de fin.
S’agit-il des prophéties ? elles seront abolies.
S'agit-il des langues ? elles cesseront.
S'agit-il de la science ? elle sera abolie
Vdétruite.
8 ...
13,9 Car c'est d'une manière partielle que nous connaissons
et c'est d'une manière partielle que nous prophétisons.
9 ...
13,10 Mais quand viendra ce qui est parfait
sera aboli Byz TRalors ce qui est partiel.
10 ...
13,11 Lorsque j’étais enfant
je parlais comme un enfant
je pensais
Vgoûtais comme un enfant
je raisonnais comme un enfant ;
Byz TRmais quand je suis devenu homme
j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
11 ...
13,12 Car nous
VNous voyons à présent à travers d'un miroir en énigme,
mais alors nous verrons face à face.
À présent je connais d'une manière partielle
mais alors je connaîtrai Byz TR Nesdistinctement tout comme je suis connu.
12 ...
13,13 Or maintenant demeurent
foi, espérance, charité,
ces trois-là
mais la plus grande d'entre elles est la charité.
13 ...
14,1 Poursuivez la charité
et enviez
Venviez Byz TR Nesaussi les dons spirituels
mais surtout afin de pouvoir prophétiser.
1 ...
14,2 Celui en effet qui parle en langue
ne parle pas aux hommes mais à Dieu
car
Ven effet personne ne le comprend
Vl'entend
et c'est par l'Esprit qu'il dit des mystères.
2 ...
14,3 Or celui qui prophétise
parle aux hommes d'édification, d'exhortation, de consolation.
Vconsolations.
3 ...
14,4 Celui qui parle en langue
s’édifie lui-même
tandis que celui qui prophétise
édifie l’Église.
4 ...
14,5 Or je désire que tous vous parliez en langues
mais encore plus afin de prophétiser :
V que vous prophétisiez :
car celui qui prophétise est plus grand
que celui qui parle en langues
à moins qu'
Vque peut-être il n’interprète
pour que l’Église reçoive de l’édification.
5 ...
14,6 Et maintenant, frères, si je venais chez vous en parlant en langues
en quoi vous serais-je utile
si je ne vous parlais pas
ou par révélation
ou par science
ou par prophétie
ou par doctrine ?
6 ...
14,7 Cependant les objets inanimés qui rendent un son:
une flûte
ou une cithare
à moins qu'ils n'aient rendu des sons distincts
Vun son distinct
comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la cithare ?
7 ...
14,8 Et de fait si la trompette rend un son incertain
qui se préparera au combat ?
8 ...
14,9 De même, vous aussi
si vous n'avez pas rendu par la langue une parole claire
Vmanifeste
comment saura-t-on ce que vous dites
Vce qui est dit ?
Car vous parlerez en l’air.
9 ...
14,10 Il y a par exemple dans le monde tant de genres de voix
Vlangues,
et aucunen'est sans voix
Byzne leur est aphone
TR| ne leur est aphone | n'est aphone |.
10 ...
14,11 si donc je ne connais pas la valeur du langage
Vde la voix
je serai un barbare pour celui qui parle
et celui qui parle un barbare pour moi.
11 ...
14,12 De même vous aussi :
puisque vous êtes ambitieux de dons spirituels
cherchez à les avoir en abondance pour l’édification de l’Église.
12 ...
14,13 C’est pourquoi
VEt c’est pourquoi celui qui parle en langue
prie pour interpréter
13 ...
14,14 car si je prie en langue
mon esprit prie
mais mon intelligence est sans fruit.
14 ...
14,15 Qu'en est-il donc ?
Je prierai avec l’esprit, Byz TR Nesmais je prierai aussi avec l’intelligence ;
je psalmodierai avec l’esprit, | [mais] | mais |
Byz TRmais
V∅ je psalmodierai aussi avec l’intelligence.
15 ...
14,16 Autrement
VDu reste si tu bénis par l’esprit
comment celui qui tient la place de l'ignorant
dira-t-il : — Amen à ta bénédiction
Vton action de grâce
puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ?
16 ...
14,17 Car certes, tu rends bien grâces
mais l'autre n’est pas édifié.
17 ...
14,18 Je rends grâce à Byz TRmon Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous
Ven la langue de vous tous
18 ...
14,19 mais dans l’Église j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence afin d’instruire aussi les autres
que dix mille paroles en langue.
19 ...
14,20 Frères, ne devenez pas des enfants à l'égard de l'intelligence
mais soyez des petits enfants sous le rapport de la malice
et à l'égard de l'intelligence devenez
Vsoyez [des hommes] accomplis.
Vdes parfaits.
20 ...
14,21 Dans la loi il est écrit Byz TR Nesque :
Vque : — Par des hommes d’une autre langue et par des lèvres d'étrangers
V« — En des langues autres et en d'autres lèvres je parlerai à ce peuple
et même ainsi
Vet ainsi ils ne m’écouteront pas, dit le Seigneur. »
21 ...
14,22 C’est donc que les langues sont comme un signe
non pour les croyants
Vfidèles mais pour les non-croyants
Vinfidèles
au contraire, la prophétie n'est pas pour les non-croyants
Vinfidèles mais pour les croyants
Vfidèles.
22 ...
14,23 Si donc l’Église entière est réunie
Vse réunit en assemblée
Vensemble
et que tous parlent en langues
mais qu'entrent des ignorants ou des non-croyants
Vinfidèles
ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
23 ...
14,24 Mais si tous prophétisent
et qu’entre quelque non-croyant
Vinfidèle ou quelque ignorant
il est convaincu par tous
il est jugé par tous
24 ...
14,25 les secrets de son cœur sont dévoilés
de sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu
déclarant que Dieu est vraiment en vous.
25 ...
14,26 Qu'en est-il donc, mes frères ?
Lorsque vous vous assemblez
chacun
Vchacun de vous
a un cantique
Vpsaume
a une instruction
a une révélation
a une langue
a une interprétation.
Que toute chose se fasse pour l'édification.
26 ...
14,27 Si quelqu'un parle en langue
que ce soit deux ou trois au plus
et un par un
et qu’il y ait un seul interprète.
27 ...
14,28 Mais s’il n’y a pas d’interprète
qu’on se taise dans l’Église
et qu’on parle à soi-même et à Dieu.
28 ...
14,29 Que deux ou trois prophètes parlent et que les autres jugent
29 ...
14,30 et si à un autre, qui est assis, quelque chose est révélé, que le premier se taise
30 ...
14,31 car vous pouvez tous prophétiser l’un après l’autre
afin que tous apprennent et que tous soient exhortés.
31 ...
14,32 Et les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes
32 ...
14,33 car Dieu n’est pas un Dieu de discorde
Vdissension mais de paix
comme dans toutes les Églises des saints.
33 ...
14,34 Que les
Byz TRvos femmes se taisent dans les Églises
car il ne leur est pas permis de parler
mais qu'elles soient soumises, comme la loi elle-même le dit.
34 ...
14,35 Mais si elles veulent apprendre quelque chose
qu’elles interrogent leurs maris à la maison
car il est indécent pour une femme de parler dans l'Église.
35 ...
14,36 Et est-ce de vous que la parole
Vle verbe de Dieu est sortie ?
ou est-ce en vous seuls qu’elle est parvenue ?
36 ...
14,37 Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel
qu’il reconnaisse que ces choses que je vous écris
sont un commandement
Byz V TRdes commandements du Seigneur.
37 ...
14,38 mais si quelqu'un l’ignore, [c'est qu'] il est ignoré [de Dieu]
Vil sera ignoré
Byz TRqu'il [l'] ignore.
38 ...
14,39 Ainsi, Nes| mes | [mes] | frères, ambitionnez de prophétiser
et n’empêchez pas de parler en langues.
39 ...
14,40 Mais que tout se fasse décemment et avec ordre.
40 ...
7,19 La circoncision n'est rien La circoncision, image difficile Le rite de la circoncision, si intime et pourtant devenu le signe le plus visible de la différence entre juifs et chrétiens, n'a jamais été oublié de ces derniers. C'est au point que que l'Église célébra tous les 1er janvier la fête de la Circoncision de Jésus, remplacée par Paul VI en 1974 par la fête plus ancienne de Sainte Marie, Mère de Dieu — archéologisme liturgique, paradoxal à une époque où l'Église voulait redécouvrir les sources juives de sa foi (cf. →4) ! Les artistes en ont donné des représentations fort différentes. NA
Certaines sont d'une beauté et d'une paix marmoréennes :
D'autres représentent la cérémonie dans un cadre très rituel :
D'autres encore sont d'une précision chirurgicale :
Le couteau et l'autel finissent par évoquer un véritable sacrifice dont on se demande où il s'arrêtera : prémonition de la croix ?
, qui a peut-être assisté à des circoncisions dans la communauté juive, représente l'inquiétude et la douleur de la mère :
Marc
a représenté le rite juif lui-même, sans référence au Christ :Marc
s'est beaucoup inspiré de la tradition juive et du folklore. En 1930, son marchand d'art et ami Ambroise Vollard lui commanda une série d'illustrations sur la Bible. , qui décrivait le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », peignit alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui furent insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures, toutes rehaussées de gouache par l'artiste, représentent les scènes-clés de l'Ancien Testament.8,1–13 la science enfle mais la charité édifie La charité : allégories et mises en pratique
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
Le
, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez
, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
9,9 Bible hiéroglyphique
9,24ss Courez La course qui importe
L'objet de la course est hors champ, et pour cause : il s'agit d'une absence... mais bienheureuse absence ! Cet arbre majestueux fait néanmoins ici office de présence bienveillante du Christ sur ses apôtres.
10,21–33 la table du Seigneur Sainte table La table est importante pour les chrétiens, qui n'oublient pas que le Christ s'est fait leur commensal, notamment lors de son dernier repas la veille de sa mort. La pratique chrétienne du bénédicité (premier mot de la prière latine Benedicite Deo, etc., « Bénissez le Seigneur », etc.) et des grâces (premier mot de la prière latine Gratias agimus tibi Deo, etc. « Nous te rendons grâce, ô Dieu », etc.) sanctifie ainsi le moment des repas.
10,23–33 Tout ce qui se vend au marché, mangez-en Omnivore La halakha de saint Paul rappelle celle que Pierre tira de sa vision à Joppé (cf. Ac 10,9-16).
La bonté de la création de tous les animaux par Dieu est un thème inépuisable des peintres, qu'ils représentent la création elle-même comme ici...
...ou qu'ils aillent jusqu'à prendre prétexte de christophanies pour figurer les viandes succulentes offertes par le Créateur (il s'agit des pèlerins d'Emmaüs, tout au fond, en petit) :
La visite de Jésus, aperçu avec les deux sœurs au fond de la pièce de l'autre côté de l'arche, devient prétexte à une exhibition, en premier plan, des viandes succulentes préparées par Marthe et ses domestiques.
11,4–7 le chef découvert Histoire de voiles Avec l'installation de populations musulmanes dans les pays post-chrétiens, la présence visuelle du foulard islamique a donné une nouvelle actualité aux élaborations halakhiques de Paul. À l'exception de fondamentalistes, les commentateurs en soulignent le caractère relatif à la culture de son temps.
De fait, la discipline concernant la tête couverte ou découverte pour le culte, de même que la signification du voile pour les femmes, ont beaucoup varié.
Au moins une image médiévale juive célèbre montre clairement des hommes et des femmes priant ensemble et revêtus de voiles de prière identiques.
Par ailleurs, le voile des femmes sert autant la « modestie » qu'il peut être au service de la séduction, comme de nombreux peintres surent le montrer :
Enfin, dans la discipline juive traditionnelle (Milieux de vie), les hommes ne sont pas moins voilés que les femmes.
Le talit (judéo-araméen : טלית « habit », prononcé talit en ivrit, talith dans certaines communautés séfarades, talèth dans celles d’Afrique du Nord, talis, tolis ou talès en hébreu ashkénaze) est un vêtement à quatre coins pourvus de franges.
11,23–26 Institution de l'Eucharistie
11,23ss le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré prit du pain Contemplation
Réalisée pour le maître-autel de l'église de l'abbaye de Port-Royal-des-Champs puis transféré à Port-Royal de Paris, le tableau montre l’étonnement des apôtres au soir de la dernière Cène. L’aiguière au premier plan rappelle le lavement des pieds précédant l’institution de l’Eucharistie (Jn 13,5) : le peintre lie étroitement le service des autres au sacrement, selon la volonté du Christ lui-même (Jn 13,14).
La gestuelle des apôtres traduit leur étonnement devant les paroles et les gestes de Jésus « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » (Lc 22,19 //). Jean esquisse un mouvement de retrait, deux autres se le montrent du doigt ; main sur le cœur, Pierre se penche vers le Christ... L’émotion palpable est contenue par des visages pleins de dignité. Judas, reconnaissable à son vêtement jaune orangé, du jaune symbolisant la trahison, n'a pas le regard fuyant de maintes représentations : il a le regard fixé sur son Maître. Mais la main sur la hanche, bourse en main, il semble osciller entre scepticisme et moquerie.
Jésus le sait (Lc 22,21), mais il demeure totalement tourné vers le Père: il vient de consacrer et se donne à jamais comme pain de Vie.
11,26 ce pain Contemplations
Les deux croix se répondant, celle au-dessus de l'autel et celle de la chasuble, et les rayons de lumière convergeant non vers l'hostie mais vers le chef du saint tendent tous à illustrer que saint Vincent de Paul est un autre Christ qui agit ici en sa personne (in persona Christi).
Le panneau de droite du Triptyque de la Rédemption situé sur le mur gauche de la nef représente une image de la vie quotidienne du commandant Desvallières sur le front. À la première heure, un prêtre célèbre la messe au milieu des tranchées. C’est le moment central de la consécration du pain et du vin. Les fusils sont déposés, les casques retirés et les visages recueillis. Sur la droite, une sentinelle casquée veille. Pour cette composition, ; un prêtre, l’aube et la chasuble jetées sur l’uniforme, élève le calice au-dessus des créneaux ; la pierre de l’autel est posée à même les sacs de terre du parapet ; la tranchée dessine l’amorce d’un boyau où des hommes à l’entrée des sapes suivent l’office. » (Vallery-Radot) Son élève, , trouve avec son maître les harmonies voulues pour rendre éclatante cette cérémonie au creux d’un boyau. La famille Guéneau de Mussy, amie des Desvallières, a offert ce vitrail et celui du Poilu emmené par deux anges, « In memoriam », « En souvenir » de leur fils François, lieutenant mort lors de l’attaque du Fort de Douaumont le 22 mai 1916.
reprend un croquis de guerre réalisé sur le front d’Alsace en 1916 où il a souvent organisé la célébration de l’office. « C’est la messe aux premières lignesLe programme iconographique déployé par ; le Christ médiateur, « inclinant les cieux » pour venir bénir l’humanité ; les Apôtres, qui symbolisent toute l’Église militante, élevant leurs aspirations vers le Seigneur. »
occupe quatre grands caissons au plafond de l’église. « a représenté le Triomphe de l’Eucharistie — l’hostie, dans un ostensoir rayonnant, adorée par les anges. Puis, dans les trois compositions qui se succèdent en descendant la nef : Dieu le Père et le Saint-Esprit, dans leur gloireEn 1938 à 77 ans,
commença ce travail sur sainte Thérèse de Lisieux pour l’illustration du livre d’Henri Ghéon, projet qui n’aboutit pas. Quelques-unes de ses aquarelles furent alors exposées chez Druet en 1938. Le peintre, admiratif de l’humble carmélite de Lisieux, présenta deux grands panneaux au Salon d’automne 1938, qui illustrent les deux rencontres de la sainte avec le Christ lors de sa première communion représentée sur cette toile, et le jour de sa mort dans Ascension de Sainte Thérèse. Avant le salon, Marguerite Desvallières écrivit à sa fille France l’impression qu’avait produite sur elle cette Première communion : « Quant à papa il a fait quelques illustrations mais surtout une assez grande sainte Thérèse de Lisieux au pied d’un Christ que je trouve superbe sous une voûte de roses éclairées par des cierges. » Les deux compositions provoquèrent l’enthousiasme de la critique : « Le grand peintre chrétien Georges [sic] s’est consacré cette année à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Une toile infiniment touchante nous montre sa première communion, où le Christ couronné d’épines, à l’expression douloureuse, se penche paternellement sur la petite Sainte ployée à genoux, entourée de roses et d’un buisson de cierges » (Charnage). Goulinat parle de trois panneaux de « la vie ardente de Ste Thérèse » mais remarque surtout que l’artiste « met au service de sa foi toutes les ressources d’idées créatrices dont nous avons souvent vanté la richesse ». Cette première communion reste l’une des œuvres les plus importantes d’une longue série de méditations de Desvallières sur la carmélite de Lisieux qui l’inspirera jusqu’au seuil de sa vie avec les illustrations du livre Thérèse Martin de Louis Chaigne (1948).12,12–31 le corps est un et a beaucoup de membres L'Église corps mystique Au milieu des troubles religieux et politiques liés à la Réforme, cette fresque de offre une magnifique image de l'Église comme corps mystique, avec le Christ pour tête et les fidèles pour membres.
Au centre du mur nord de l'oratoire, le Christ étend ses bras en croix ; de ses doigts jaillissent dix sarments de vigne, rappelant les mots de l'évangile de Jean : « Je suis la vigne, vous êtes les sarments » (Jn 15,5). Les extrémités de chaque branche forment des médaillons dans lesquels figurent des saints, parmi lesquels on reconnaît sainte Barbe, la Vierge Marie, saint Jean-Baptiste, saints Pierre et Paul et des saints martyrs et évêques. Sur les côtés, saint Jérôme et saint Ambroise, Pères de l'Eglise et gardiens de son unité surmontent des échelles d'où sont précipités des hérétiques. En adoration devant le Christ sont représentés Battista Suardi, commanditaire de l'œuvre de , accompagné de sa femme et de sa sœur. On distingue en arrière-plan différents épisodes de la vie de sainte Barbe.
13,1–13 La charité : théorie et pratique
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.
Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez
, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
En collant le panneau « Entrée » sur un cœur travaillé au couteau et plein de grumeaux dédicacé « pour Joël » (au verso), l'œuvre invite celui qui la regarde à prendre conscience simplement qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux » (Antoine de
, Le petit prince, 1943). En faisant ainsi du cœur « L'» entrée par excellence, le peintre ne rejoint-il pas le primat de la charité ?14,1–39 enviez les dons spirituels Sainte Hildegarde comblée de dons spirituels Le Scivias (Scito Vias Domini) fut écrit vers 1151-1152 sous la dictée de sainte Hildegarde de Bingen, qui en reçut l'ordre par inspiration divine. Divisé en trois parties et assorti de 35 enluminures, il contient les visions de la sainte mystique évoquant le salut en Jésus-Christ, l'Église ou encore les sacrements.
Rappelant la Pentecôte, l'Esprit Saint descend sous la forme de langues de feu qui caressent jusqu'aux yeux de la sainte. Hildegarde esquisse sa vision sur une tablette de cire. En face d'elle, le moine Volmar se tient prêt à écrire sous sa dictée.