Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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20 Mais à présent le Christ est ressuscité d'entre les morts : il est les prémices de ceux qui se sont endormis !
20 ...
21 Puisqu'en effet, par un homme la mort
par un homme aussi la résurrection des morts
21 ...
22 Vet de même Byz TR Nesen effet que tous meurent en Adam,
de même aussi dans le Christ tous seront vivifiés
22 ...
23 mais chacun en son propre rang
en prémices : le Christ
ensuite : ceux qui appartiennent au Christ lors de son avènement
23 ...
24 puis : la fin
quand il livrera
Byz V TRaura livré la royauté à Dieu le Père,
quand il aura aboli toute principauté, Byz TR Nestout pouvoir et toute puissance.
24 ...
25 Car
VOr il faut qu’il règne « Jusqu’à ce qu’il ait mis
Vmette tous ses ennemis sous ses pieds » ;
25 ...
26 un dernier ennemi
Vla toute dernière ennemie est
Vsera détruit
Vdétruite : la mort
Vcar « il a soumis toutes choses sous ses pieds. »
VMais lorsqu'il dit :
26 ...
27 Byz TR Nes« car il a soumis toutes choses sous ses pieds »
Byz TR Nesmais lorsqu'il dit :
« Toutes choses ont été soumises »
il est évident qu'est excepté celui qui lui a soumis toutes choses.
Vc'est excepté, sans doute, celui qui lui a tout soumis.
27 ...
28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises,
alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a soumis toutes choses,
afin que Dieu soit tout en tous.
28 ...
29 Autrement, que feront ceux qui se font baptiser pour les morts
si les morts ne ressuscitent pas du tout,
et pourquoi se font-ils baptiser pour eux
Byz TRles morts ?
29 ...
30 Et nous, pourquoi sommes-nous en péril à toute heure ?
30 ...
31 Je meurs au quotidien, aussi vrai,
Nesaussi vrai, | frères | [frères !],
Vfrères,
par
Và travers la gloire que j'ai à votre
TR| notre | votre | sujet en Jésus-Christ notre Seigneur ...
31 ...
32 Si c'est seulement selon l'homme que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse,
quel avantage m’en revient-il
Ven quoi cela m'est-il utile si les morts ne ressuscitent pas ?
« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »
32 ...
33 Ne soyez pas séduits :
« Les mauvais compagnies
Vmauvais entretiens corrompent les bonnes mœurs ! »
33 ...
34 Dégrisez-vous comme il convient
VRéveillez-vous, justes, et ne péchez plus
car certains sont dans l’ignorance de Dieu,
je le dis à votre honte.
34 ...
20–27a il est les prémices de ceux qui se sont endormis ! Le Christ emmène dans son sillage
Unie à Jésus, la petite Thérèse inonde le monde d’une pluie de roses qui sont autant de grâces pour ceux qui la vénèrent. À l’une des carmélites de sa communauté qui lui déclare un jour : « Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez », Thérèse répondit : « Oh ! Non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses ». Cette phrase de la sainte inspire l’artiste croyant qui a aussi placé en 1937 dans le grand panneau La Réconciliation des roses tombant des plaies du Christ sur la Croix, se demandant si cela était vraiment théologique.
Ici Thérèse, devant la Croix glorieuse du Christ, répand des roses comme elle le disait aussi d’une autre manière : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. » Le 11 juillet 1937, au terme du onzième Congrès Eucharistique National, le Cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, procèda à la bénédiction solennelle de la basilique de Lisieux, ville où la jeune religieuse vivait au Carmel. La basilique, figurée à droite de l’œuvre apparaît avec la maison d’enfance de Thérèse, « les Buissonnets », en bas à gauche juste derrière l’Enfant-Jésus représenté au premier plan en bas des marches du piédestal. Entre 1942 et 1948, le peintre illustrera le livre de Louis Chaigne Thérèse Martin, en reprenant la scène.
22–45 de même, de même Du premier Adam au nouvel Adam
Cette représentation d’Adam et Ève compte parmi les premières représentations d’Adam et Ève. Placés de chaque côté de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève cachent leur nudité et se tiennent tête inclinée, yeux baissés, honteux de la faute qu’ils viennent de commettre.
Parce qu'Adam a fait entrer le péché dans le monde, l'homme pécheur est assimilé à Adam.
Rapprochement entre Adam et Jésus Christ:
Molina est peintre et prêtre diocésain, auteur d'une œuvre qui compte dans l'art contemporain espagnol, imprégnée d'une mystique vécue jusque dans le choix de ses supports : « — Le carton devient un signe et un symbole de ma propre personne car, de même que j'essaie de produire une œuvre d'art dans un matériau déjà utilisé, plein de coups, déchiré, écrasé et inutile, de la même manière que Dieu réalise en moi sa œuvre d'art » (entretien avec le Camino Catolico→, 28 déc. 2017).
Formant diptyque avec la Sainte Face qu'est le Nuevo Adán, cette peinture inscrit l'homme et son Sauveur dans l'épaisseur d'une matière très pauvre, souvent destinée aux poubelles. La touche discrète du prêtre peintre évoque celle de la grâce de Dieu qui vient visiter son image jusque dans sa dégradation : cabossements et stupeur d'un côté, régularité et paix de l'autre.
26s la toute dernière ennemie sera détruite : la mort L'Assomption de la Sainte Vierge
La foi en l'assomption de la Vierge Marie n'a pas de fondement scripturaire explicite, mais la liturgie eucharistique relie cette pieuse croyance du peuple chrétien à ce passage : Marie est celle qui par excellence « appartient au Christ » et qui, dès sa mort, ou dormition, reçoit de lui la vie.
Sur fond de ciel azur, les bras croisés sur le cœur, la Vierge Marie se tient en pied sur le sol terrestre, entourée de petits angelots lumineux stylisés. Sur une banderole sont inscrits les deux premiers mots de la salutation évangélique en latin « Ave Maria ».
Il s'agit d'un carton pour un vitrail de l’église d’Étriché (Maine-et-Loire) près d’Angers, réalisé par Marguerite
en 1933. Il se présente en trois morceaux, arrondis au sommet de chaque partie, et séparés par un cadre de bois. Au centre domine l’Assomption de la Vierge au-dessus d’une petite croix à la cocarde rappelant les champs de bataille. De chaque côté figurent les saintes les plus invoquées pendant la guerre : à gauche, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et à droite sainte Jeanne d’Arc avec une auréole tricolore. L’artiste présente, au Salon d’automne 1932, deux œuvres sur la Sainte Vierge qui contrastent avec ses mémoires sur la guerre qu’il expose depuis 1919.L’artiste offre au musée Unterlinden de Colmar cette œuvre qui concerne un mystère glorieux, même si les deux saintes protectrices des poilus sont présentes et que la petite croix à la cocarde apparaît sous les nuées. (P. J.-M. Nicolas)