Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Ou bien ignorez-vous, frères
(car je parle à ceux qui connaissent la loi)
que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ?
1 ...
2 Ainsi la femme mariée
est liée par la loi à son mari [tant qu'il est] vivant
mais si le mari meurt
elle est dégagée de la loi du mari.
2 Car la femme qui est soumise à un mari
le mari vivant, est liée à la loi ;
mais si le mari meurt
elle est déliée de la loi du mari.
2 ...
3 Ainsi donc,
VDonc, du vivant de son mari, elle sera appelée adultère si elle appartient à
Vest avec un autre homme
mais si le
Vson mari meurt
elle est affranchie de la loi
de sorte qu’elle n’est plus adultère en appartenant à
Vsi elle est avec un autre homme.
3 ...
4 C'est pourquoi, mes frères, vous aussi vous êtes morts à la loi par le corps du Christ
pour que vous soyez à un autre, à celui qui
Vqui est ressuscité d'entre les morts
afin que nous portions des fruits pour Dieu.
4 ...
5 Car, lorsque nous étions dans la chair
les passions des péchés qui étaient provoquées par la loi
agissaient dans nos membres afin de porter des fruits pour la mort.
5 ...
6 Mais maintenant, nous avons été déliés de la loi
étant morts à ce qui nous tenait captifs
afin de servir dans un esprit nouveau, et non plus dans la vétusté de la lettre.
6 ...
7 Que dirons-nous donc ?
La loi est-elle péché ? Loin de là !
Mais je n’ai connu le péché que par la loi.
Car je n’aurais pas connu la convoitise
Vconcupiscence si la loi n'avait dit :
« — Tu ne convoiteras pas. »
7 ...
8 Mais le péché, ayant saisi l’occasion, a produit en moi toute sorte de convoitise
Vconcupiscence au moyen du commandement
car sans la loi le péché est
Vétait mort.
8 ...est
9 Or moi, je vivais jadis sans la loi
mais quand vint le commandement, le péché reprit vie
9 ...
10 or moi, je suis mort
et il s'est trouvé que le commandement qui devait me donner la vie a causé ma mort.
10 ...
11 Car le péché, saisissant l’occasion, m’a séduit au moyen du commandement et par lui m’a tué.
11 ...
12 Ainsi donc la loi est sainte
et le commandement saint, juste et bon.
12 ...
13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi mort ? Loin de là !
Car le péché, pour paraître péché, a, par une chose bonne, opéré la mort
de sorte qu'il est devenu par le commandement une source extrêmement abondante de péché.
13 ...
14 Nous savons en effet que la loi est spirituelle
mais moi, je suis charnel
vendu sous l'empire du péché.
14 ...
15 Car ce que je fais, je ne le comprends pas
car ce que je veux, je ne le fais pas
mais ce que je hais, je le fais.
15 ...
16 Si donc je fais ce que je ne veux pas,
je consens à la loi qui est belle.
Vbonne.
16 ...
17 Mais alors ce n’est plus moi qui fais cela
mais le péché qui habite en moi.
17 ...
18 Car je sais que ce n'est pas le bien qui habite en moi, c’est-à-dire dans ma chair :
en effet le vouloir réside en moi
mais non d'accomplir le beau.
Byz TRaccomplir le beau je ne le trouve pas.
Vaccomplir le bien je ne l'y trouve pas.
18 ...
19 Car le bien que je veux je ne le fais pas
mais le mal que je ne veux pas je le fais.
19 ...
20 Or si ce que je ne veux pas moi
Nes[moi]
V∅ je le fais
ce n’est pas moi qui le fais
mais le péché qui habite en moi.
20 ...
21 Je trouve donc quand je veux faire le beau
Vbien cette loi :
le mal réside en moi.
21 ...
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur
22 ...
23 mais je vois dans mes membres une autre loi
qui combat la loi de mon esprit
et qui me rend captif de la loi du péché, laquelle est dans mes membres.
23 ...
24 Malheureux homme que je suis !
Qui me délivrera du corps de cette mort ?
24 ...
25 Je rends grâce à
VLa grâce de
NesMais grâce à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !
Ainsi donc moi-même je suis
Vje suis moi-même par l’esprit asservi à la loi de Dieu,
et par la chair, à la loi du péché.
25 ...
8,1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus.
Byz V TR :
eux qui ne marchent pas selon la chair mais selon l'Esprit.
Veux qui ne marchent pas selon la chair.
Nes∅
1 ...
8,2 Car la loi de l’Esprit de la vie dans le Christ Jésus
t
Byz V TRm’a libéré de la loi du péché et de la mort.
2 ...
8,3 Car ce qui était impossible à la loi, en ce qu'elle était affaiblie par la chair,
Dieu, en envoyant son propre Fils dans une chair ressemblant à celle du péché,
a condamné le péché dans la chair à cause du péché même
3 ...
8,4 afin que l'œuvre de justice
Vla justification de la loi fût accomplie en nous
qui ne marchons pas selon la chair
mais selon l’Esprit.
4 ...
8,5 Ceux en effet qui sont selon la chair
pensent aux
Vgoûtent les choses de la chair
mais ceux qui sont selon l’Esprit
aux choses de
Vsentent les choses de l’Esprit.
5 ...
8,6 Car la pensée
Vprudence de la chair, c’est la mort
mais la pensée
Vprudence de l’Esprit, c’est la vie et la paix
6 ...
8,7 parce que la pensée
Vsagesse de la chair est inimitié contre Dieu
car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et elle ne le peut même pas.
7 ...
8,8 Or ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.
8 ...
8,9 Mais vous, vous n'êtes pas dans la chair mais dans l’Esprit,
si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ;
mais si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ
celui-là ne lui appartient pas.
9 ...
8,10 Mais si le Christ est en vous
quoique le corps soit mort à cause du péché
l’Esprit vit à cause de la justice.
Vla justification.
10 ...
8,11 Et
VQue si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous
celui qui a ressuscité | d’entre les morts le Christ Jésus fera vivre [aussi] | le Christ d'entre les morts fera vivre aussi |
Byz TRle Christ d'entre les morts fera vivre aussi
VJésus-Christ d'entre les morts vivifiera aussi vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.
11 ...
8,12 Ainsi donc
VDonc, frères
nous ne sommes pas redevables à la chair
pour vivre selon la chair
12 ...
8,13 car si vous vivez selon la chair, vous mourrez
mais si par l’Esprit vous faites mourir
Vmortifiez les oeuvres du corps,
Vde la chair, vous vivrez.
13 ...
8,14 Tous ceux en effet qui sont mus par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
14 ...
8,15 En effet, vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour agir encore dans la crainte
mais vous avez reçu un Esprit de filiation adoptive
VEsprit d’adoption des fils
en qui nous crions : — Abba ! Père !
15 ...
8,16 L'Esprit lui-même rend témoignage avec
Và notre esprit
que nous sommes enfants
Vfils de Dieu.
16 ...
8,17 Or si nous sommes enfants
Vfils, nous sommes aussi héritiers ;
héritiers certes de Dieu
et cohéritiers du Christ
si toutefois nous souffrons avec lui pour être glorifiés avec lui.
17 ...
8,18 J’estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec
Vde la gloire à venir qui sera révélée en nous.
18 ...
8,19 Car l'attente Byz TR Nesimpatiente de la création Byz TR Nesaspire à la révélation des fils de Dieu.
19 Car la créature attend d'une vive attente la révélation des fils de Dieu.
8,20 La création
Vcréature, en effet, a été soumise
Vest assujettie à la vanité
non pas volontairement, mais, à cause de celui qui l’y a soumise
Vassujettie avec
Vdans espérance
20 ...
8,21 parce que la création
Vcréature elle-même sera aussi délivrée de la servitude de la corruption
pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants
Vfils de Dieu.
21 ...
8,22 Nous savons, en effet, que toute la création
Vcréature Byz TR Nesensemble gémit et souffre les douleurs de l’enfantement jusqu’à présent.
22 ...
8,23 Or non seulement elle
Byz TR Nes[elle]
mais nous-mêmes ayant les prémices de l’Esprit
nous gémissons aussi en nous-mêmes
aspirant après la filiation adoptive
Vattendant l’adoption des fils, la rédemption de notre corps.
23 ...
8,24 Car c’est en espérance que nous avons été sauvés
or une espérance qu'on voit n’est pas une espérance
car ce que l’on voit, qui [l']espère
Byz TRcomment l'espère-t-on encore
Vcomment l'espère-t-on ?
24 ]...
8,25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas encore,
nous y aspirons
Vl'attendons par la patience.
25 ...
8,26 Or de même aussi l’Esprit vient en aide à notre faiblesse
car nous ne savons pas comment prier comme il faut ;
mais l’Esprit lui-même intercède
Vdemande Byz V TRpour nous avec des gémissements ineffables
Vinénarrables.
26 ...
8,27 Or celui qui sonde les cœurs
sait quels sont les désirs de
Vce que désire l'Esprit ;
et que
Vcar c'est selon Dieu qu'il intercède
Vdemande pour des saints.
27 ...
8,28 Nous savons d’ailleurs que, pour ceux qui aiment Dieu, Nes| [Dieu] | fait tout concourir au bien toutes choses concourent au bien
de ceux qui, selon son dessein, sont appelés Vsaints
28 ...
8,29 parce que
Vcar ceux qu’il a connus d’avance
Vpar sa préscience,
il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils
afin que lui-même soit le premier-né parmi un grand nombre de frères.
29 ...
8,30 Or ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés
et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés
et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
30 ...
8,31 Que dirons-nous donc après cela ?
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
31 ...
8,32 Lui qui n’a pas même épargné son propre Fils
mais qui l’a livré pour nous tous
comment ne nous a-t-il pas aussi donné toutes choses avec lui ?
32 ...
8,33 Qui portera une accusation contre les élus de Dieu ?
Dieu est celui qui les justifie.
33 Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui les justifie.
8,34 Qui condamnera ?
VQui est-ce qui condamnerait ?
Christ Jésus,
Nes[Jésus],
Byz TR∅ celui qui est mort
bien plus, qui est ressuscité,Nes | [des morts] |
Byz TR Nescelui qui est | aussi |
Byz V TRaussi à la droite de Dieu,
celui
Vet qui en outre
Vmême intercède pour nous ?
34 ...
8,35 Qui nous séparera de l'amour
Vla charité du Christ ?
La tribulation, ou l’angoisse
ou la persécution, ou la faim
ou la nudité, ou le péril
ou le glaive ?
35 ...
8,36 (Selon qu'il est écrit :
« À cause de toi, nous sommes mis à mort tout le jour, on nous estime comme des brebis de tuerie. »)
36 ...
8,37 Mais en tout cela nous sommes Byz TR Nesplus que vainqueurs par
Và cause de celui qui nous a aimés.
37 ...
8,38 Car je suis certain que ni mort
ni vie
ni anges
ni principautés
ni présent
Byz TRpuissances
ni avenir
Byz TRprésent
ni puissances
Byz TRavenir
38 ...
8,39 ni hauteur
ni profondeur
ni Byz TR Nesquelque autre créature
ne pourra nous séparer de la charité de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
39 ...
9,1 Je dis la vérité dans le Christ, je ne mens pas
ma conscience me rendant témoignage dans l’Esprit-Saint :
1 ...
9,2 j’ai une grande tristesse
et en mon cœur une douleur incessante.
2 ...
9,3 Car moi, je souhaiterais
Vsouhaitais d'être moi-même anathème à l'égard du Christ, pour mes frères,
Vqui sont mes parents
Vproches selon la chair
3 ...
9,4 qui sont Israélites,
auxquels appartiennent la filiation adoptive,
Vl’adoption des fils, la gloire, les alliances, la législation, le culte et les promesses
4 ...
9,5 à qui
Vlesquels sont les pères et de qui
Vdesquels est le Christ selon la chair,
lui qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni pour les siècles, amen.
5 ...
9,6 Or ce n’est pas que la parole de Dieu ait failli.
Car ce ne sont pas tous ceux qui descendent d’Israël
qui sont Israël,
6 Non que la parole de Dieu ait failli.
Car tous ceux qui descendent d'Israël
ne sont pas Israël,
9,7 et ce n'est pas parce qu'ils sont la descendance d’Abraham
qu'ils sont tous Byz TR Nes enfants
mais c'est en Isaac que sera appelée ta descendance :
7 ni ceux qui sont la descendance d'Abraham ne sont pas tous ses fils;
mais c'est en Isaac que ta descendance sera appelée :
9,8 c’est-à-dire : ce ne sont pas les enfants
Vfils de la chair qui sont enfants
Vfils de Dieu
mais ce sont les enfants
Vfils de la promesse qui sont comptés comme descendance.
8 ...
9,9 D'une promesse en effet voici la parole :
— À cette même époque
VEn ce temps je viendrai et Sara aura un fils.
9 ...
9,10 Et non seulement elle, mais aussi Rebecca
VRébecca ayant connu la couche d’un seul homme, Isaac notre père.
10 ...
9,11 En effet, alors que [ses enfants] n'étaient pas encore nés
et qu’ils n'avaient fait ni bien ni mal
afin que le dessein de Dieu selon l'élection demeure
non en vertu des oeuvres mais en vertu de celui qui appelle
11 En effet, alors que ses fils n'étaient pas encore nés
et qu’ils n'avaient fait ni bien ni mal
( afin que le dessein de Dieu selon l'élection demeure )
11 ...
9,12 il lui fut dit :
« — L’aîné sera asservi au plus jeune. »
12 non en vertu des oeuvres, mais en vertu de celui qui appelle, il lui fut dit :
« — L’aîné sera asservi au plus jeune. »
12 ...
9,13 Comme il est écrit :
« J’ai aimé Jacob mais j’ai haï Esaü
VÉsaü. »
13 ...
9,14 Que dirons-nous donc ?
— Y aurait-il de l’injustice
Viniquité en Dieu ? Loin de là.
14 ...
9,15 À Moïse il dit en effet :
« — J'aurai pitié de qui j'ai pitié et je ferai miséricorde de qui je fais
Vje ferai miséricorde. »
15 ...
9,16 Ainsi donc cela
VCela ne dépend Vdonc ni de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu, qui fait miséricorde.
16 ...
9,17 Car l’Écriture dit à Pharaon :
« — Je t’ai suscité pour cela même
afin de montrer en toi ma puissance
et afin que soit divulgué
Vannoncé mon nom sur toute la terre. »
17 ...
9,18 Ainsi donc
VDonc il fait miséricorde à qui il veut et il endurcit qui il veut.
18 ...
9,19 Tu me diras
Vdis donc :
— Qu'a-t-il à faire encore des reproches ?
Car qui résiste à sa volonté ?
19 ...
9,20 Vraiment, ô
V NesÔ homme, Nesvraiment, qui es-tu, toi, pour répliquer à Dieu ?
Est-ce que le vase d'argile dira
Vdit à celui qui l’a façonné :
— Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?
20 ...
9,21 N’a-t-il pas le pouvoir, le potier,
de faire de la même pâte
Vcertes, un vase pour un usage honorable
Vmais un autre pour un usage vil ?
21 ...
9,22 Or
VQue dire si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance
a supporté dans une grande patience des vases de colère prêts pour la perdition
22 ...
9,23 | et afin |
Byz TRet afin
Vafin de faire connaître la richesse
Vles richesses de sa gloire
sur des vases de miséricorde qu’il a Byz TR Nesd’avance préparés pour la gloire ?
23 ...
9,24 C'est nous qu’il a appelés
non seulement parmi les Juifs mais encore parmi les Gentils
24 ...
9,25 et comme il dit dans Osée :
« — J’appellerai celui qui n'était pas mon peuple, mon peuple
et celle qui n'était pas la bien-aimée, bien-aimée. »
25 comme il dit dans Osée :
« — J’appellerai celui qui n'est pas mon peuple, mon peuple ;
et celui qui n'a pas obtenu miséricorde, objet de miséricorde. »
25 ...
9,26 Et il arrivera que dans le lieu où il leur fut dit :
« — Vous n’êtes pas mon peuple,
là, ils seront appelés "fils du Dieu vivant" ! »
26 ...
9,27 Or Isaïe s’écrie au sujet d’
Vpour Israël :
« — Quand bien même le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste Byz TR Nesseulement sera sauvé ! »
27 ...
9,28 C'est qu'
NesDe fait, accomplissant et abrégeant sa
Nesla parole Byz TRavec justice ;
car c'est une parole courte que le Seigneur prononce
Nesle Seigneur l'exécutera sur la terre.
28 En effet, consommant et abrégeant le verbe dans l'équité
(parce que c'est une verbe abrégé que le Seigneur fera sur la terre),
28 ...
9,29 Et comme l’avait
Vc'est comme le prédit Isaïe :
« — Si le Seigneur Sabaoth ne nous avait laissé un rejeton
Vla semence
nous serions devenus comme Sodome
et nous aurions été semblables à Gomorrhe. »
29 ...
9,30 Que dirons-nous donc ?
Que des Gentils, qui ne suivaient pas la justice, sont parvenus à la justice,
et même la justice qui vient de la foi
30 ...
9,31 tandis qu’Israël, en suivant la loi de justice,
n’est pas parvenu à la loi de justice.
Nescette loi.
31 ...
9,32 Pourquoi ? Parce qu’ils l'ont cherché, non en vertu de la foi, mais comme provenant des œuvresByz TRde la loi.
Ils se sont heurtés Byz TRen effet contre la pierre d’achoppement
32 ...
9,33 comme il est écrit :
« Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un roc de scandale
et quiconque croit en lui ne sera pas confondu. »
33 ...
10,1 Frères, certes Byz TR Nesle souhait de mon cœur
et ma prière à Dieu pour eux, c’est en vue du salut
Byz TRdu salut d'Israël
1 Frères, la volonté de mon cœur, en effet, et ma supplication à Dieu, c'est qu'ils soient sauvés
10,2 car je leur rends ce témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu
mais non selon la connaissance.
2 ...
10,3 Parce que, ignorant la justice de Dieu
et cherchant à établir leur propre justice
Nesla leur propre [justice]
Vla leur,
ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu.
3 ...
10,4 Car la fin de la loi c’est le Christ en vue de la justice pour tout croyant.
4 ...
10,5 Moïse décrit en effet la justice qui vient de la loi :
NesMoïse écrit en effet | : | l'homme qui pratique la justice qui vient de la Loi | Moïse décrit en effet la justice qui vient de la Loi :
L'homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles.
Nes|'homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles. | vivra par elle.
5 Moïse a écrit en effet :
« l'homme qui aura pratiqué la justice qui vient de la Loi vivra par elle. »
5 ...
10,6 Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi :
« — Ne dis pas dans ton cœur :
— Qui montera au
Vascensionne le ciel ? »
c'est-à-dire : en faire descendre le Christ,
6 ...
10,7 ou : « — Qui descendra
Vdescend dans » l’abîme ?
c'est-à-dire : pour faire monter
Vrappeler le Christ d’entre les morts ;
7 ...
10,8 mais que dit-elle ?
« — Près de toi
V« — Proche est la parole, dans ta bouche et dans ton cœur »
c’est-à-dire
Vc'est la parole de la foi que nous prêchons.
8 ...
10,9 Parce que si tu confesses de ta bouche Jésus Seigneur
et si dans ton cœur tu crois que Dieu le ressuscita
Vréveilla des morts
tu seras sauvé,
9 ...
10,10 car on croit de cœur en vue de la justice
et de bouche on confesse
Von fait confession en vue du salut.
10 ...
10,11 De fait l’Écriture dit :
« — Quiconque croit en lui ne sera pas confondu. »
11 ...
10,12 Il n’y a, en effet, pas de distinction entre Juif et Grec
parce que tous ont le même Seigneur,
riche envers tous ceux qui l’invoquent ;
12 ...
10,13 car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
13 ...
10,14 Comment donc invoqueraient
Byz V TRinvoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ?
Et
VOu comment croiraient
Byz V TRcroiront-ils à celui qu'ils n'ont pas entendu ?
Et comment entendraient
Byz V TRentendront-ils, si personne ne prêche ?
14 ...
10,15 Et comment prêcheraient
Byz V TRprêcheront-ils, s’ils ne sont envoyés ?
Ainsi qu'il est écrit :
« Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent | | [les] | bonnes choses ! »
Byz V TR« Qu’ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! »
15 ...
10,16 Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile.
Car Isaïe dit :
« — Seigneur, qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? »
16 ...
10,17 Donc la foi vient de ce qu'on entend
et ce qu'on entend vient par la parole du Christ
Byz TRde Dieu.
17 ...
10,18 Mais je dis : — N’ont-ils pas entendu ?
Oui certes,
VEt certes, leur voix s'est répandu sur toute la terre
et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde habité
Ventier.
18 ...
10,19 Mais je dis : — Israël n’en a-t-il pas eu connaissance ?
Le premier, Moïse dit :
« — Moi, je vous exciterai à la jalousie par ce qui n'est pas une nation
je vous provoquerai à la
Vmettrai en colère contre une nation insensée. »
19 ...
10,20 Et Isaïe s'enhardit et dit :
« — J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas.
Je me suis montré
Vouvertement montré à ceux qui ne m'interrogeaient pas. »
20 ...
10,21 Mais à Israël il dit :
« — Tout le jour j’ai tendu mes mains à un peuple désobéissant
Vincrédule et rebelle
Vcontredisant. »
21 ...
11,1 Je dis donc : — Est-ce que Dieu a rejeté son peuple ? Loin de là !
En effet moi aussi je suis Israélite
de la descendance d’Abraham, de la tribu de Benjamin.
1 ...
11,2 Dieu n’a pas rejeté son peuple qu'il a connu par avance.
Ne savez-vous pas ce que l'Écriture dit d'Élie, comment il sollicite Dieu contre Israël Byz TR, en disant :
2 ...
11,3 « — Seigneur, ils ont tué tes prophètes
Byz TRet ils ont démoli tes autels
et moi je suis resté seul
et ils en veulent à ma vie. »
3 ...
11,4 Mais que lui dit la réponse divine ?
« — Il me reste sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. »
4 ...
11,5 De même donc, dans le temps aussi, il s'est trouvé un reste selon l'élection de la grâce.
5 ...
11,6 Or si c’est par la grâce
ce n’est plus
Vpas par les œuvres ;
autrement la grâce n'est plus une grâce. Byz TREt si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce ; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre.
6 ...
11,7 Quoi donc ?
Ce qu’Israël cherche,
Vcherchait, il ne l’a pas obtenu,
mais l'élection l’a obtenu ;
quant aux autres, ils ont été endurcis
Vaveuglés
7 ...
11,8 selon qu'il est écrit :
« Dieu leur a donné un esprit de torpeur
des yeux pour ne pas voir
et des oreilles pour ne pas entendre
jusqu’à ce jour. »
8 ...
11,9 Et David dit :
« — Que leur table devienne un piège, un filet, une occasion de chute
Vun scandale et une rétribution.
9 ...
11,10 Que leurs yeux soient enténébrés
Vsoient obscurcis pour ne pas voir ; et leur dos, tiens-le toujours courbé. »
10 ...
11,11 Je dis donc : — Ont-ils trébuché de manière à tomber ? Loin de là !
Mais par leur faux pas
Vfaute, le salut est venu aux Gentils
afin d'exciter leur jalousie
Vqu'ils soient émules d'eux..
11 ...
11,12 Or
VQue si leur faux pas
Vfaute a été la richesse du monde
et leur déchéance
Vabaissement la richesse des Gentils
combien plus leur plénitude ?
12 ...
11,13 Or
Byz V TRCar je vous le dis, à vous, les nations :
— En tant même que je suis,
V— Aussi longtemps que je serai, moi, apôtre des nations
je glorifie
Vj'honorerai mon ministère
13 ...
11,14 si de quelque manière je pouvais provoquer à la jalousie ceux de ma chair
et sauver quelques-uns parmi eux.
14 si, par quelque moyen que ce soit, je peux provoquer à l'émulation ceux de ma chair,
et en sauver quelques-uns parmi eux.
11,15 Car si leur rejet
Vperte est la réconciliation du monde
que sera leur admission, sinon une vie d’entre les morts ?
15 ...
11,16 Or
VQue si les prémices sont saintes, la masse de la pâte l’est aussi ;
et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
16 ...
11,17 Mais
VQue si quelques-unes des branches ont été brisées
et si toi, olivier sauvage, tu as été enté parmi elles
et es devenu participant de la grasse racine
Byz V TRde la racine et de la graisse de l’olivier
17 ...
11,18 ne te glorifie pas aux dépens des branches :
mais
Vque si tu te glorifies,
sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
18 ...
11,19 Tu diras sans doute
Vdonc :
— Des branches ont été brisées afin que moi, je sois enté.
19 ...
11,20 Bien !
Elles ont été brisées par
Và cause de leur incrédulité
et toi, c'est par la foi que tu tiens.
N'aie pas Vdu goût pour des pensées hautaines, mais crains !
20 ...
11,21 Car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus.
Byz TRil ne t'épargnera peut-être pas non plus.
Vil pourrait peut-être ne pas t'épargner.
21 ...
11,22 Vois donc la bonté et la sévérité de Dieu :
pour ceux qui sont tombés, sévérité
mais pour toi, bonté de Dieu
si tu persévères dans la bonté
autrement toi aussi tu seras retranché.
22 ...
11,23 Mais eux aussi, s’ils ne persévèrent pas dans l'incrédulité, ils seront entés
car Dieu a le pouvoir de les enter à nouveau.
23 ...
11,24 En effet, si tu as été coupé de l'olivier sauvage, qui t'est naturel,
et si, contrairement à la nature, tu as été enté sur un bon olivier,
à combien plus forte raison, ceux qui sont les branches naturelles seront-ils entés sur leur propre olivier ?
24 ...
11,25 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère
afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux :
c'est qu'un endurcissement
Vaveuglement est arrivé pour une part à Israël
jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée.
25 ...
11,26 Et qu'ainsi tout Israël sera
Vsoit sauvé
selon qu'il est écrit :
« Viendra de Sion le libérateur
Vcelui qui doit libérer, Byz TRet il écartera de Jacob les impiétés. »
26 ...
11,27 Et ce sera là mon alliance avec eux
lorsque j’aurai ôté leurs péchés.
27 ...
11,28 Certes, selon l’Évangile, ils sont ennemis à cause de vous
mais, selon l'élection, ils sont aimés
Vtrès chers à cause de leurs pères.
28 ...
11,29 Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance.
29 ...
11,30 De même, en effet, que jadis vous avez désobéi à Dieu
Vn'avez pas cru à Dieu
et que maintenant vous avez obtenu miséricorde à cause de leur désobéissance
Vde leur incrédulité
30 ...
11,31 de même, eux aussi ont maintenant désobéi
Vn'ont pas cru maintenant
à cause de la miséricorde qui vous a été faite
afin qu'eux-mêmes aussi obtiennent Nes| maintenant | [maintenant] | miséricorde.
31 ...
11,32 Car Dieu a renfermé tout
Byz TR Nestous les hommes dans la désobéissance
Vl'incrédulité ,
pour faire miséricorde à tous.
32 ...
11,33 Ô abîme
Vprofondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la science
Vdes richesses de la sagesse et de la science de Dieu !
Que ses jugements sont insondables
Vincompréhensibles
et ses voies impénétrables !
33 ...
11,34 Car qui a connu la pensée du Seigneur ?
Ou qui a été son conseiller ?
34 ...
11,35 Ou qui, le premier, lui a donné pour devoir être payé en retour ?
35 ...
11,36 Car c'est de lui, et par lui et pour
Ven lui que sont toutes choses.
À lui la gloire dans les siècles. Amen !
36 ...
12,1 Je vous exhorte
Vsupplie donc, frères, par la miséricorde de Dieu
à offrir vos corps en hostie vivante
sainte, agréable à Dieu :
c'est là votre culte logique
Vraisonnable.
1 ...
12,2 Et ne vous conformez pas à ce monde-ci
mais transformez
Vréformez-vous par le renouvellement de l’
Byz V TRvotre intelligence
afin que vous puissiez discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable [à Dieu] et parfait
Vbonne, agréable et parfaite.
2 ...
12,3 Car je dis, en vertu de la grâce qui m’a été donnée, à tous ceux qui sont parmi vous
de ne pas s’estimer plus qu’il ne faut s'estimer
Vêtre plus sages qu'il ne convient de l'être
mais de s'estimer
Vd'être sages avec sobriété,
selon la mesure de la foi que Dieu a départie en chacun.
3 ...
12,4 Car, de même que dans un seul corps nous avons beaucoup de membres
et que tous les membres n’ont pas la même fonction,
4 ...
12,5 ainsi, nous qui sommes nombreux, nous sommes un seul corps dans le Christ
et chacun en particulier, membres les uns des autres.
5 ...
12,6 Or nous disposons, selon la grâce qui nous a été donnée, de dons différents :
soit la prophétie, selon l'analogie
Vla raison de la foi ;
6 ...
12,7 soit le service dans le service,
Vministère, dans l'exercice du ministère ;
soit celui qui enseigne, dans l'enseignement ;
7 ...
12,8 celui qui exhorte, dans l'exhortation
Ven exhortant ;
celui qui donne, dans la simplicité ;
celui qui préside
Vgouverne, avec zèle
Vprudence ;
celui qui fait preuve de miséricorde, dans la joie !
8 ...
12,9 La charité
VQue l'amour soit sans hypocrisie
Vdissimulation,
ayant en horreur
Vhaïssant le mal
s'attachant au bien
9 ...
12,10 vous aimant Byz TR Nescordialement les uns les autres d'un amour fraternel
Vde charité fraternelle
vous prévenant d'honneur les uns les autres
10 ...
12,11 en zèle
Vsollicitude non paresseux,
fervents d'esprit,
asservis au Seigneur
11 ...
12,12 se réjouissant dans l'espérance
patients dans la tribulation
persévérant dans la prière.
Vinsistant en prière.
12 ...
12,13 Prenant part aux nécessités des saints
pratiquant avec empressement
Vrecherchant avec ardeur à offrir l’hospitalité.
13 ...
12,14 Bénissez ceux qui Byz TRvous persécutent
bénissez et ne maudissez pas !
14 ...
12,15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent,
pleurez
Byz TRet pleurez avec ceux qui pleurent
15 ...
12,16 ayant les mêmes sentiments les uns vis-à-vis des autres,
n'ayant pas de sentiments de
Vle goût des grandeurs
mais vous laissant attirer par
Vconsentant à ce qui est humble.
Ne soyez pas sages
Vhabiles à vos propres yeux !
16 ...
12,17 Ne rendant à personne le mal pour le mal
veillant à faire le bien
devant tous les hommes
Vnon seulement devant Dieu mais aussi devant tous les hommes
17 ...
12,18 si cela se peut, autant qu’il dépend de vous
vivant en paix avec tous les hommes
18 ...
12,19 ne vous vengeant
Vdéfendant pas vous-mêmes, bien-aimés
Vtrès chers
au contraire laissez place à la colère de Dieu,
car il est écrit :
« — À moi la vengeance ! C’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur ! »
19 ...
12,20 Au contraire, si ton ennemi a faim, nourris-le !
S’il a soif, donne-lui à boire !
Car, faisant cela tu amasseras des charbons de feu sur sa tête.
20 ...
12,21 Ne sois pas vaincu par le mal mais vaincs le mal par le bien.
21 ...
13,1 Que toute personne soit soumise aux pouvoirs placés au-dessus [d'elle]
Vplus élevés qu'elle
car il n’y a pas de pouvoir, si ce n'est de Dieu
et ceux
Byz TRles pouvoirs qui existent ont été établis par Dieu.
1 ...
13,2 Ainsi celui qui s'oppose
Vrésiste au pouvoir
résiste à l’ordre de Dieu.
Or ceux qui résistent obtiendront pour eux-mêmes une condamnation.
2 ...
13,3 Car les magistrats ne sont pas à crainte pour une bonne action
Byz TRles bonnes actions mais pour une mauvaise
Byz TRles mauvaises.
Veux-tu donc ne pas craindre le pouvoir ?
Fais le bien
et tu seras loué par eux.
3 ...
13,4 Car il est pour toi le serviteur de Dieu, pour le bien.
Mais si tu fais le mal, crains ;
car ce n’est pas en vain
Vsans raison qu’il porte le glaive.
Il est en effet le serviteur de Dieu, le vengeur, pour exercer sa colère sur celui qui commet le mal.
4 ...
13,5 C'est pourquoi il est nécessaire d'être soumis
Vde nécessité soyez soumis
non seulement à cause de la colère mais aussi à cause de la conscience.
5 ...
13,6 Et voilà bien pourquoi vous payez les impôts
Vun tribut :
car ils sont des ministres Byz TR Nespublics de Dieu assidus à cela même.
V en cela même ils sont asservis.
6 ...
13,7 Rendez Byz TRdonc à tous ce qui leur est dû :
à qui l’impôt, l’impôt
Vle tribut, le tribut
à qui le tribut, le tribut
Vl'impôt, l'impôt
à qui la crainte, la crainte
à qui l’honneur, l’honneur.
7 ...
13,8 Ne devez rien à personne
si ce n’est de vous aimer les uns les autres
car celui qui aime autrui
Vle prochain a accompli la loi.
8 ...
13,9 En effet : Tu ne commettras pas d’adultère
tu ne tueras pas
tu ne déroberas pas
TRtu ne feras pas de faux témoignage
tu ne convoiteras pas
et s'il est quelque autre commandement,
tout se résume
Vest compris dans cette parole :
— Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
9 ...
13,10 La charité
VL'amour du prochain ne fait pas de mal :
la charité
Vl'amour est donc la plénitude de la loi.
10 ...
13,11 Et cela en sachant par le temps que l'heure est venue de vous
Byz V TRnous réveiller du sommeil,
car le
Vnotre salut est maintenant plus près de nous
Vproche que lorsque nous avons cru.
11 ...
13,12 La nuit est avancée
Vpassée
et le jour est proche.
Quittons
VRejetons donc les œuvres des ténèbres
et revêtons-nous des armes de la lumière.
12 ...
13,13 Comme en plein jour, conduisons-nous décemment
Vavec honnêteté :
non dans les orgies
Vgloutonneries et les ivrogneries
non dans les coucheries et les débauches
Vimpudicités
non dans les querelles et les jalousies
Vémulations
13 ...
13,14 mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ
et ne faites pas cas de la chair dans ses convoitises.
14 ...
10,6 au ciel PARALITURGIE Chemin de croix : une station inattendue Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, et d'éviter l'écueil du dolorisme, le chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora→ ajoute l'Ascension à la méditation de la Passion glorieuse du Seigneur.
Jerzy (1941-2004), 18 — Ascension, (huile sur toile, 2000-2001), 185 x 117 cm
Chemin de croix ex voto de l'artiste, narthex, galerie haute du sanctuaire de l'icône miraculeuse, Sanctuaire de Jasna Gora, Czestochowa (Pologne)
© D.R. Jerzy Duda-Gracz Estate→ ; photo : J.-M. N., Ac 1,4-11 ; Mc 16,19 ; Lc 24,50-51 ; Rm 10,6 ; Ep 4,8-10 ; 1Th 4,17 ; 1P 3,22
Jésus termine son séjour terrestre et s’élève au ciel : là où se tient le Christ, soleil levant au centre des cieux et au centre du ciel humain. Il est là représenté de la même façon qu’il était devant Pilate, dans la première station. Dans l’ultime aussi, il ferme les yeux, afin que nous nous souvenions de lui non pas comme d’un juge mais de celui qui délivre et qui fait entrer l’humanité dans la maison du Père, dans cette maison commune ; et cette Ascension se passe où ? Sur la « Montagne claire », « Jasna Gora », du sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Parce que derrière, c’est le sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Il y a une multitude de gens, une foule de pèlerins, de ces hommes et de ces femmes qui, au cœur de leur pèlerinage, revivent la Passion de l’espérance, la Passion d’une nation, la Passion de Notre Dame de Czestochowa, Notre Dame de Jasna Gora. La porte du ciel, chemin vers la Jérusalem céleste. Et ce ne sont pas seulement des paroles, mais c’est toute l’histoire d’un peuple et l’histoire en quelque sorte dit cette preuve éprouvée d’une nation tout entière et d’une humanité toute réunie. Car dans cette ville, il y a quelque chose du ciel, et quelque chose de l’offrande de la terre, qui s’y rencontrent. Il y a en ce lieu effectivement une terre de bénédiction, une terre de présence, comme il y a un lieu de vie. Le chemin d’une nation : Lourdes, c’est le chemin avec et au milieu des malades ; ici, c’est l’histoire d’une vie donnée c’est l’histoire d’un peuple tout entier, qui a su vivre, qui a su survivre grâce à la foi ! (J.-M. N.)
7,18–25 chair et esprit FRANÇAIS BIBLIQUE
FRANÇAIS BIBLIQUE
Drapeau de la francophonie→ © Domaine public
7,22–25 je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon esprit Figure du combat spirituel
Marc (1887-1985), La lutte de Jacob et de l'ange (huile sur toile, 1960-1966), 251 x 205 cm
Musée national Marc Chagall, Nice (France) © CC BY 3.0→
Les diagonales croisées, ascendante du côté de l'ange, descendante du côté de Jacob impriment à la composition son mouvement et viennent signifier le combat spirituel que livre la chair à l'esprit. Comment interpréter la position de Jacob ? Ses jambes écartées et comme livrées à l'effort, ses bras tendus comme pour agripper l'ange disent-ils l'intensité du combat ? Ou bien la profondeur d'une vénération, comme pourraient le suggérer son sourire, sa position proche de l'agenouillement et le geste de l'ange qui paraît le bénir ? Telle est bien l'ambiguïté du combat spirituel que décrit saint Paul : « je vois dans mes membres une autre loi qui combat la loi de mon esprit » (Rm 7,23).
8,1–39 la loi de l'Esprit de la vie dans le Christ Jésus m'a libéré de la loi du péché et de la mort Le Christ triomphant Le pied appuyé sur le crâne de la mort physique et le serpent de la mort du péché, le Christ a aussi en main le globe terrestre pour signifier que sa victoire sur la mort s'étend à tout l'univers.
Pierre Paul (1577-1640), Le Christ triomphant de la mort et du péché (huile sur bois, 1615), 175 x 153 cm
Musée des Beaux-Arts de Strasbourg (France) © Domaine Public→
9,6–33 ceux qui sont la descendance d'Abraham ne sont pas tous ses fils Agar et Ismaël chassés par Abraham Sous le pinceau de , la séparation prend des allures d'invitation cordiale à partir. Néanmoins la fierté d'Agar chassée est mise en valeur, ainsi que, dans les deux petits garçons qui se séparent, l'enjeu décisif de la descendance d'Abraham.
Pierre-Joseph (1728-1811), Agar et Ismaël chassés par Abraham (huile sur toile, 1781), 168 x 195 cm
Musée Royal des Beaux-Arts, Anvers (Belgique) © Domaine Public→
10,15–18 comment prêcheront-ils, s'ils ne sont envoyés ? Les pieds des prêcheurs Guidé par une colombe symbolisant l'Esprit Saint, saint Ignace de Loyola, les yeux levés au ciel, marche d'un pas allègre, animé de son zèle missionnaire. Il tient dans sa main un exemplaire de ses Exercices Spirituels. Autour de lui, des anges portent aux quatre coins du monde (figurés chacun par un animal - le crocodile, le cheval, le taureau et l'éléphant) des torches portant l'inscription emblème des jésuites : « IHS » (abréviation imparfaite du nom de Jésus, ou acronyme se référant à « Iesus, Hominum Salvator » soit « Jésus, Sauveur des hommes », « Iesum Habemus Socium » ou « Nous avons Jésus pour compagnon », ou encore « Iesus, Homo, Salvator » qui signifie « Jésus, Homme, Sauveur », les interprétations divergent).
Felix Anton (1701-1760), Saint Ignace et les quatre parties du monde : allégorie de l'oeuvre missionnaire jésuite (crayon et encre noirs sur papier, 1715-60), 33,8 x 32,5cm
The Metropolitan Museum of Art (MET), New York (États-Unis) © Domaine Public→
11,9 Rébus biblique
Thomas (1753-1828) et Rowland (1744-1833), →New Hieroglyphical Bible (impression au plomb et gravure sur bois, 1794), 14 cm x 9 cm
Thomas Fisher Rare Book Library, Toronto (Canada) © Domaine public - Photo : Dr. Ralph F. Wilson
12,5 nous sommes un seul corps dans le Christ Contemplation
Véronique (1966-) et Pierre-Alain (1950-), Le vitrail des cents visages (2015), 9 m
cathédrale Notre-Dame de Strasbourg (France) © Véronique Ellena→
C’est un Christ perçant l’édifice religieux pour s’inscrire dans le paysage citadin de Strasbourg que les deux créateurs — l’une plasticienne, l’autre maître-verrier — ont imaginé et confectionné ensemble pour répondre à une commande de restauration émise par l’État. Mais si l’on s’approche, ce n’est plus seulement le visage du Fils de Dieu admirablement rendu sur le modèle du Christ bénissant d’Hans (1481) qui transparaît : ce sont là des centaines de portraits articulés qui se confondent pour n’en former qu’un seul, monumental. L’effet produit par cet assemblage est remarquable d’ingéniosité et son message ne saurait être plus évocateur — hymne à la diversité du monde, de l’humain habité indistinctement par le Verbe et agi par lui. Réalisée par la fusion de deux couches de verre (l’une imprimée des visages anonymes et l’autre colorée par le souffle du maître-verrier), l’œuvre s’intègre parfaitement à l’ensemble des vitraux de l’édifice gothique datant du 14e s. Quant à la nature radieuse que bénit la main du Christ, elle s’apparente à l’Éden peuplé d’animaux et de végétation luxuriante qu'a saisis la plasticienne – manifestant la vision panthéiste d’un Dieu résidant en toute chose. (D'après V. L.)
12,9–21 vous aimant les uns les autres de charité fraternelle La charité : théorie et pratique
di Bondone (1267-1337), Allégorie de la charité (fresque, 1303-1306), 120 x 60 cm
chapelle Scrovegni, église de l'Arena, Padoue (Italie) © Domaine public→
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
, in Manuel des jeux des Échecs, des mérelles et des tables (encre sur parchemin, 1300-1380), manuscrit, fol. 1v
Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. 101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
Lucas (1515-1586), Charité (huile sur chêne, vers 1537), 48,5 x 73 cm
Musée d'art de Hambourg (Allemagne) © Domaine Public→
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Philippe de (1602-1674), La Charité (huile sur toile, 1635), 157 x 132 cm
Musée des Beaux-Arts de Nancy (France) © CC BY-SA→
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
(actif ca. 1490-1524), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur bois, 1504), 101 x 54 cm
Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas) © Domaine public→
Frans (1581-1642), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1605), 55 x 80 cm
Deutsches Historisches Museum, Berlin (Allemagne) © Domaine Public→
Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit (1600-1604), Les sept œuvres de miséricorde (huile sur toile, 1607), 390 x 260 cm
église Pio Monte della Misericordia, Naples (Italie) © Domaine Public→
Le , connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.
Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.
Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez , ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.
Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
13,1–7 Que toute personne soit soumise aux pouvoirs Obéissance, cité et bien commun Le bon chrétien est bon citoyen : c'est ce que suggère saint Paul, qui voit dans l'autorité un instrument pouvant conduire au bien. L'Allégorie du bon gouvernement peinte par dans la salle du Conseil du Palazzo Pubblico de Sienne fait également l'éloge d'une cité où règnent justice et vertus (morales et théologales).
Ambrogio (?-1348), Allégorie du bon gouvernement (fresque, 1338-1339), 200 x 770 cm, salle des Neuf
Palazzo Pubblico, Sienne (Italie) © Domaine Public→
Dans la partie médiane, à gauche, la Justice, vêtue d'une riche tunique rouge et or, siège sur un trône surmonté d'une balance. Elle rend à chacun ce qui lui est dû : la punition par le glaive à gauche, la récompense des mérites à droite. Au-dessus d'elle veille la Sagesse, un livre dans la main droite. À ses pieds la Concorde, qui tient littéralement les ficelles de la justice, est assise devant un rabot qui évoque le nivellement des inégalités devant préserver l'harmonie de la cité.
Sur la droite, le Bien commun trône sous les traits d'un empereur, muni d'un sceptre et d'un bouclier où figure un portrait de la Vierge, protectrice de la cité. Les trois vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité se tiennent au-dessus de sa tête : source de tout bon gouvernement, elles rappellent aussi que toute autorité vient de Dieu. Six vertus encadrent le Bien Commun. À gauche, la paix (à ses pieds se trouve un bouclier ; elle porte sur la tête une couronne de lauriers et à la main un rameau d'olivier), la force (munie d'un glaive et d'un bouclier) et la prudence. À droite, la magnanimité qui porte sur ses genoux une corbeille pour dispenser ses dons, la tempérance et enfin la justice. Au pied du trône, gardés par une louve, se tiennent les jumeaux Senius et Aschinus, fils de Rémus, traditionnellement considérés comme les fondateurs de Sienne.
Vingt-quatre citoyens au premier plan se tiennent en ordre devant le Bien commun. Tous de la même taille en signe d'égalité, ils sont néanmoins plus petits que les vertus personnifiées, ce qui témoigne de leur soumission aux valeurs civiques et morales. En bas à droite, les ennemis du bon gouvernement se trouvent ligotés et bien gardés par des hommes en armes.
13,8s Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer Primat de l'amour En collant le panneau « Entrée » sur un cœur travaillé au couteau et plein de grumeaux dédicacé « pour Joël » (au verso), l'œuvre invite celui qui la regarde à prendre conscience simplement qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux » (Antoine de , Le petit prince, 1943). En faisant ainsi du cœur « L'» entrée par excellence, le peintre ne rejoint-il pas le primat de la charité ?
Michelangelo (20e s., Espagne puis Antibes), Entrée (acrylique et technique mixte sur toile, 2000 (?)), 61 x 54 cm
Coll. priv., Beaucaire (France), D.R. © Photographie BEST a.i.s.b.l.,
Jn 13,34 ; 15,12 ; 1Co 13,1-13 ; Col 3,14 ; 1Jn 3,10 ; 4,7-12 ; 1Tm 1,7 ; 1P 4,8 ; 2P 1,7