Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
1 Byz TRMais moi-même je décidai Nesdonc cela Byz TR Nespour moi, de ne pas venir chez vous de nouveau dans la tristesse.
1 Mais moi-même je décidai de ne pas venir chez vous de nouveau dans la tristesse.
2 Si en effet moi je vous attriste
Byz V TRqui est-ce alors qui pourrait me réjouir
sinon celui qui est attristé par moi ?
2 ...
3 Et j'ai
Byz TRje vous ai écrit cela même
pour ne pas avoir, lorsque je serai arrivé, de la tristesse
Vtristesse sur tristesse
de la part de ceux qui devraient me donner de la joie
ayant cette confiance en vous tous
que ma joie est la vôtre à tous.
3 ...
4 Car c’est du milieu d'une grande affliction
Vtribulation et d'une angoisse du cœur que je vous ai écrit avec beaucoup de larmes
non afin que vous soyez attristés
mais afin que vous sachiez la charité surabondante que j'ai pour vous.
4 ...
5 Mais si quelqu’un a causé de la tristesse
ce n’est pas moi qu’il a attristé
mais dans une certaine mesure — pour ne rien exagérer — vous tous.
Ven partie, afin que je ne vous accable pas tous.
5 ...
6 Il suffit, pour celui dont il s'agit, de ce châtiment-là qui lui a été infligé par la majorité,
6 ...
7 de sorte qu'au contraire, vous devriez plutôt pardonner et consoler
de peur que celui dont il s'agit ne soit accablé par une tristesse excessive.
7 ...
8 C'est pourquoi je vous exhorte à faire entrer en vigueur
Vrenforcer la charité envers lui.
8 ...
9 Car,
VC'est pourquoi, en effet, je vous ai aussi écrit afin de connaître votre épreuve
si en tous points vous êtes obéissants.
9 ...
10 Or ceux à qui vous pardonnez quelque chose
moi je leur pardonne aussi ;
car ce que j'ai pardonné, si j'ai pardonné quelque chose,
c’est pour vous que je l'ai fait à la face
Ven la personne du Christ,
10 ...
11 afin que nous ne soyons pas circonvenus par le Satan ;
car nous n’ignorons pas ses desseins.
11 ...
12 Mais étant
Vquand je fus arrivé à Troas
VTroade pour l’Évangile du Christ,
et bien qu’une porte me fût ouverte dans le Seigneur,
12 ...
13 je n’eus pas de repos dans mon esprit
de ce que je n'ai pas trouvé Titus
VTite, mon frère
mais, ayant pris congé d'eux, je suis parti pour la Macédoine.
13 ...
14 Pourtant grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher dans le Christ
VChrist Jésus
et qui manifeste par nous en tout lieu le parfum de sa connaissance.
14 ...
15 Car nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ
parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent ;
15 ...
16 aux uns, à la vérité, une odeur Nes[qui fait passer] de mort pour la mort
mais aux autres, une odeurNes [qui fait passer] de vie pour la vie.
Et pour cela qui est Vtrès capable ?
16 ...
17 Car nous ne sommes pas comme beaucoup
Byzles autres qui brocantent la parole
Vfalsifient le verbe de Dieu
mais c’est Byz TR Nescomme [il convient] avec sincérité
mais c'est comme de la part de Dieu, que devant Dieu nous parlons en Christ.
17 ...
14–17 toujours triompher dans le Christ Jésus Le triomphe de la foi Saint Paul reprend ici l'image du triomphe, lors duquel un général romain victorieux entre à Rome en triomphateur ; sur sa route, on brûle des parfums. Ainsi la gloire de Dieu est-elle manifestée dans la victoire du Christ.
Cette image du triomphe à la romaine est reprise par
dans un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie, réalisés entre 1625 et 1627 à la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche.Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.
À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnait en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).