Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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17 Aux riches de ce siècle ordonne de ne pas être orgueilleux
et de ne pas mettre leur espoir en une richesse incertaine,
mais dans le vivant Dieu
Nesen Dieu
Vdans Dieu qui nous procure tout avec abondance pour notre jouissance ;
17 ...
18 de faire le bien
d'être riches en belles
V Sbonnes œuvres
de donner de bon cœur
de partager
19 d’amasser un trésor, fonds solide pour l’avenir
afin de s’assurer la vie éternelle
V Nesvéritable.
19 ...
1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite
19 Pour s'amasser un trésor. Thésauriser en vue de la vie éternelle. Tradition juive Mt 6,19
1–21 un grand avantage que la piété Foi et mépris des richesses
Une femme imposante se tient assise devant un décor architectural ; vêtue de riches drapés aux couleurs chaudes, elle porte une couronne de laurier sur la tête et de grandes ailes d'ange. Certains y voient la figure allégorique de la foi.
Elle entoure fermement de ses bras un enfant posé sur ses genoux. D'un air presque boudeur, celui-ci regarde le ciel qu'il désigne de sa main potelée : il symbolise l'attachement aux réalités célestes. Les yeux résolument tournés vers le sol, la jeune femme semble cependant sous le charme d'un petit angelot qui, à sa droite, lui tend deux colliers de perles et de pierres précieuses, allégorie des richesses et biens terrestres. Les mots de Paul résonnent avec force : « car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi » (1Tm 6,10).
À ses pieds, gisent deux natures mortes. À gauche, des vases d'orfèvrerie dont l'un est orné de l'histoire d'Apollon et Daphné, comme pour rappeler la vanité des plaisirs terrestres. À droite est posé un livre ouvert : est-ce une Bible ou un livre de prière, faisant écho à l'enfant désignant les réalités célestes ? Ou bien un livre profane symbolisant la vanité du savoir livresque au regard de la foi ?
1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance
Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon
reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».