La Bible en ses Traditions

1 Timothée 2,4

Byz V TR Nes
S

qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

...

4 “Vous connaîtrez la vérité” Jn 8,32 parvenir à la connaissance de la vérité Ez 18,23 ; 1Tm 2,25 ; 3,7 ; 4,10 

Propositions de lecture

1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite

Réception

Tradition juive

1–15 Ce n'est pas Adam qui a été séduit. La faute d'Eve. Selon la tradition rabbinique, le récit de la Genèse fonde l'idée que la femme doit être soumise à l'homme :

  • Ber. 61a « Dans l'ordre de la grandeur, on commence par le plus grand : Et Moïse parla à Aaron et à Éléazar et à Ithamar, ses fils qui lui étaient restés (Lv 10,12). Dans la malédiction, on commence par le moins important : on commence par le serpent, puis Eve, et à la fin, Adam. »

Musique

1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance

17e s.

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621), In te Domine speravi, 1619

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, 1Tm 1,1-6,21

Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».

1–5 Prière pour le roi

18e s.

François Couperin (1668-1733), Motet: Domine, salvum fac regem, 1702

Bernard Coudurier (dir.), Monique Zanetti, Michel Laplénie

© Licence YouTube Standard→, 1Tm 2,1-5

Composition

Domine, salvum fac regem est un motet qui servit de facto d'hymne national et royal à la France, lors de la célébration de la messe durant l'Ancien Régime. Il répond à la demande de Saint Paul de prier pour les rois. François Couperin composa ce motet comme organiste à la Chapelle Royale de Versailles.

Paroles

Domine, salvum fac regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

Éternel, sauve le roi ! Réponds-nous au jour de notre appel.