La Bible en ses Traditions

1 Pierre 1,1–Jacques 5,26

Texte biblique

1,1s Genre épistolaire : ouverture Ici la salutation est exprimée comme un vœu ou une prière (cf. θ'-Dn 4,1 ; 2M 1,1 ; Paul ; 2P 1,2 ; 2Jn 3 ; Jude 2 ; Ap 1,4 ; Clément de Rome 1 Cor. ; Polycarpe Phil.). Le ton remarquablement solennel et presque rituel de l’ouverture de 1P est accentué par l’absence dans le grec d’articles définis — trait stylistique qui revient au cours de l’épître. Propositions de lecture

1,1s Genre épistolaire : ouverture Ici la salutation est exprimée comme un vœu ou une prière (cf. θ'-Dn 4,1 ; 2M 1,1 ; Paul ; 2P 1,2 ; 2Jn 3 ; Jude 2 ; Ap 1,4 ; Clément de Rome 1 Cor. ; Polycarpe Phil.). Le ton remarquablement solennel et presque rituel de l’ouverture de 1P est accentué par l’absence dans le grec d’articles définis — trait stylistique qui revient au cours de l’épître. Propositions de lecture

Propositions de lecture

1,1–12 Adresse oratoire et trinitaire

Disposition

Ouverture (v.1-2)

La formule annonce plusieurs thèmes principaux :

Introduction (v.3-12)

Il s'agit d'une seule phrase, articulée dans le grec par une série de clauses relatives démarquant trois sections principales : v.3-5 (une bénédiction), v.6-9 et v.10-12, avec des subdivisions aux v.8 et v.12.

Style : ampleur et polysémie

Le rythme est ample, élevé et dense. Un trait constant de cette lettre est de parler à la fois du Christ et du croyant (quitte à jouer sur une syntaxe ambiguë : Grammaire Jc 5,2b) ; de la diaspora comme exil (Littérature péritestamentaire Jc 5,1a) ou émigration loin de la Terre promise (Repères historiques et géographiques Jc 5,1b) et comme condition humaine dans le monde (Textes anciens Jc 5,1a) ; à des croyants enracinés dans la religion juive (Milieux de vie Jc 5,2c) et à des croyants imbus de culture hellénistique (Textes anciens Jc 5,7a).

Genre liturgique ?

Un tel langage, à la fois répétitif et synthétique, est peut-être d’origine liturgique : Genres littéraires Jc 5,1s ; Genres littéraires Jc 5,3 ; Procédés littéraires passim.

Texte

Genres littéraires

1,1s Genre épistolaire : adaptation liturgique de l'ouverture ? Ici la salutation est exprimée comme un vœu ou une prière (cf. θ´-Dn 4,1 ; 2M 1,1 ; Paul ; 2P 1,2 ; 2Jn 3 ; Jude 2 ; Ap 1,4 ; Clément de Rome 1 Cor. ; Polycarpe Phil.). Le ton remarquablement solennel et presque rituel de l’ouverture de 1P est accentué par l’absence dans le grec d’articles définis — trait stylistique qui revient au cours de l’épître. Propositions de lecture Jc 5,1–12

Contexte

Repères historiques et géographiques

1–14 À qui 1 Pierre s'adresse-t-elle ? 

Les Églises destinataires de la 1re épître de Pierre, (numérique, Jérusalem : 2022)

M.R. Fournier © BEST AISBL, 1P 1-5

Toponymie

Asie, Bithynie, Pont, Cappadoce, Galatie, Troas, Pergame, Thyatire, Sardes Smyrne, Éphèse, Magnésie, Milet, Philadelphie, Hiérapolis, Laodicée, Colosses, Perge, Attalie, Myre, Patara, Lystres, Iconium, Antioche de Pisidie, Derbé, Tarse, Séleucie, Antioche.

Réception

Arts visuels

1,1–25 Autorité : Pierre apôtre

Peinture du 17e s.

La tradition veut que saint Marc ait été le secrétaire de saint Pierre. Ainsi, certes, c'est saint Marc qui a la plume en main mais c'est saint Pierre qui a les yeux rivés sur le texte écrit et qui a un geste martial, dévisagé par saint Marc.

Giuseppe Vermiglio (1585-?), Saint Marc écrivant sous la dictée de saint Pierre (huile sur toile, vers 1635), 243 x 169 cm

Musée des Beaux-Arts de Bordeaux (France) © Domaine Public→