Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné
Vdonné :
que nous soyons appelés « enfants de Dieu » V Neset nous le sommes !
Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.
1 ...
2 Mes bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu
et ce que nous serons un jour n’a pas encore été manifesté
Byz TRmais nous savons qu’au temps de cette manifestation, nous lui serons semblables
parce que nous le verrons tel qu’il est.
2 ...
3 Et tout homme qui a cette espérance en lui se rend pur
Vsanctifie comme celui-là Vaussi est pur
Vsaint.
4 Quiconque commet le péché transgresse la loi
et le péché est la transgression de la loi.
5 Or vous savez que celui-là a paru pour ôter les
Byz S TRnos péchés
et que le péché n’est pas en lui.
6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas
quiconque pèche ne l’a pas vu et ne l’a pas connu.
7 Petits enfants, que personne ne vous séduise !
Celui qui pratique la justice est juste comme lui-même est juste.
8 Celui qui commet le péché est du diable
car le diable pèche dès le commencement.
C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu a paru.
9 Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché
parce que la semence de Dieu demeure en lui
et il ne peut pécher parce qu’il est né de Dieu.
10 C’est à cela que l’on reconnaît les enfants de Dieu et les enfants du diable.
Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu
non plus que celui qui n’aime pas son frère.
11 Car tel est le message
Scommandement que vous avez entendu dès le commencement : que nous nous aimions
Svous vous aimiez les uns les autres ;
12 non point comme Caïn, qui était du malin et qui tua son frère.
Et pourquoi le tua-t-il ?
Parce que ses œuvres étaient mauvaises tandis que celles de son frère étaient justes.
13 Ne
S NesEt ne vous étonnez pas, Byz S TRmes frères, si le monde vous hait.
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie
parce que nous aimons nos frères.
Celui qui n’aime pas
Byz S TRn’aime pas son frère demeure dans la mort.
15 Quiconque hait son frère est un meurtrier
et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui-même
V S TR Neslui.
16 A ceci nous avons connu l’amour TRde Dieu
c’est que Lui a donné sa vie pour nous.
Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Si quelqu’un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans la nécessité
il leur ferme ses entrailles
comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
18 Mes petits enfants
NesPetits enfants, n’aimons pas de parole et de langue mais par
Byz S Nesen action et par
Byz S Nesen vérité.
19 Et par
VPar là nous connaîtrons
Byz V S TRconnaissons que nous sommes de la vérité et nous pouvons rassurer notre cœur
Byz V S TRnos cœurs devant Dieu
20 car si notre cœur nous condamne
Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses.
21 Bien-aimés, si notre
Nes[notre] cœur ne nous condamne pas
nous avons de l'assurance
Vavons confiance
Sdévoilons nos visages devant Dieu.
22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui
parce que nous gardons ses commandements
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
23 Et son commandement est que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ
et que nous nous aimions les uns les autres comme il V S TR Nesnous en a donné le commandement.
24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et Dieu en lui
et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné.
10 celui qui n'aime pas son frère Primat de la charité
En collant le panneau « Entrée » sur un cœur travaillé au couteau et plein de grumeaux dédicacé « pour Joël » (au verso), l'œuvre invite celui qui la regarde à prendre conscience simplement qu'« on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux » (Antoine de
, Le petit prince, 1943). En faisant ainsi du cœur « L'» entrée par excellence, le peintre ne rejoint-il pas le primat de la charité ?16 a donné sa vie pour nous Contemplation
Avant de mourir à 31 ans du SIDA,
fait don à l'église Saint Eustache à Paris d'un exemplaire de son triptyque, La Vie du Christ. Émule d' , se rattache à l'école américaine de la « bad painting », qui refuse l'art conceptuel, privilégie la figuration et s'expose dans la rue par des graffitis, des affiches, des pochoirs, usant de motifs simples. La Vie du Christ, également appelé L'Enfant rayonnant, est la dernière œuvre de l'artiste. Il s'agit d'un retable de bronze couvert d'une patine d'or blanc. Sur le panneau central, le Christ, représenté comme un enfant, surmonté d'un cœur et d'une croix, s'élève vers les cieux accompagné sur les volets latéraux par des anges survolant des foules. Fidèle au style sommaire et répétitif de ses dessins, célèbre le message du Christ et le don de sa vie en associant art populaire et métaux précieux, humilité du Sauveur et splendeur du Salut qu'il annonce. (Th. J.)