La Bible en ses Traditions

Ecclésiaste 1,1–2,26

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Paroles de Qohélet, fils de David, roi en

Sde Jérusalem.

Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi d'Israël en Jérusalem.

ICI COMMENCE LE LIVRE DE L'ECCLÉSIASTE

Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.

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Absurdité des absurdités dit Qohélet absurdité des absurdités le tout : absurdité.

Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste,

vanité des vanités tout [est] vanité

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Quel profit

Savantage pour l’être humain dans toute sa peine qu’il peine sous le soleil ?

Quel surplus pour l’être humain dans toute sa peine qu’il peine sous le soleil ?

Que retient l'homme en plus, de toute sa peine qu’il peine sous le soleil ?

Une génération s'en va et une génération s'en vient mais la terre pour toujours subsiste.

Une génération va et une génération vient et la terre pour toujours demeure.

Une génération passe et une génération vient mais la terre à jamais se tient.

 Et se lève le soleil et se couche le soleil et vers son lieu il halète, là il se lève. 

Sse lève le soleil et se couche le soleil, et vers son lieu d’où il se lève là il retourne afin que de là il se lève de nouveau 

 Et se lève le soleil et se couche le soleil et vers son lieu il entraîne.

 Le soleil se lève et se couche et il revient à son lieu,

et là renaissant

 Allant vers le sud et tournant vers le nord,

tournant, tournant, il va, le vent et sur ses tours, il revient, le vent. 

Se levant là il va vers le midi et il circule vers le septentrion ;

il circule en cercles, va, le vent, et sur ses circuits retourne, le vent.

il tourne vers le midi et il fléchit vers l’aquilon ;

parcourant toutes choses en circuit, le vent se hâte et retourne à ses cercles.

Tous les torrents vont à la mer, mais la mer n’est pas remplie

vers le lieu d’où vont les torrents, là ils recommencent à aller. 

Tous les torrents vont à la mer, mais la mer n’est pas remplie 

vers le lieu d’où vont les torrents, là ils recommencent à aller.

Tous les fleuves entrent dans la mer, mais la mer ne déborde pas 

au lieu d’où sortent les fleuves ils reviennent pour de nouveau couler.

 Toutes les paroles sont fatigantes,

l’homme est incapable de parler, 

S   l’homme ne se rassasie pas de parler, 

l’œil ne se rassasie pas de voir et l’oreille ne se remplit pas d’entendre. 

 Toutes les paroles sont fatigantes, l’homme est incapable de parler

et l’œil ne se rassasie pas de voir et l’oreille ne se remplit pas d’entendre.

Toutes les choses sont difficiles, l’homme ne peut les expliquer en discours ;

l'œil ne sature pas à force de voir ni l'oreille ne se bouche à force d'entendre.

 Ce qui a été, c’est ce qui sera,

ce qui a été fait, c’est ce qui se fera et il n’y a rien du tout de nouveau sous le soleil ! 

Qu'est-ce qui a été ? C'est ce qui sera.

Qu'est-ce qui a été fait ? C'est ce qui se fera : il n’y a rien de récent sous le soleil.  

Qu'est-ce qui a été ? C'est ce qui sera.

Qu'est-ce qui a été fait ? C'est ce qui se fera. 

10   S’il y a une chose dont on dit : — Vois cela, c’est nouveau !

Déjà cela a été dans les siècles qui nous ont précédés. 

10 Qui parlera et dira : —Vois, cela est nouveau !

Déjà cela a été dans les siècles qui nous ont précédés.

10  Rien sous le soleil de nouveau, et nul ne peut dire : — Vois, ceci est récent !

Cela a déjà existé auparavant dans les siècles qui sont avant nous.

11   Il n’y a pas de mémoire des premiers ni même des suivants qui seront, il n’y aura pas de mémoire pour eux chez ceux qui seront ensuite. 

11  Il n’y a pas de mémoire des premiers ni même des suivants qui seront, il n’y aura pas de mémoire pour eux chez ceux qui seront ensuite.

11  Il n’y a pas de mémoire des premiers ni même des suivants qui seront, il n’y aura pas de souvenir chez ceux qui seront en dernier.

12  Moi, Qohélet, j’ai été roi d’Israël en Jérusalem

12  Moi, Qohélet, j’ai été roi d’Israël en Jérusalem.

12  Moi, l'Ecclésiaste, je fus roi d’Israël en Jérusalem.

13 et j’ai adonné mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel.

C’est un mauvais souci que Dieu a donné aux fils de l’être humain de se soucier.

13 Et j’ai adonné mon cœur à chercher et à inspecter dans la sagesse toutes choses existantes sous le ciel,

parce que c’est un mauvais tracas que Dieu a donné aux fils de l’homme pour qu’ils s’en tracassent

13 Et je me proposai en moi-même de rechercher et d’examiner sagement toutes choses qui se passent sous le soleil.

Cette occupation très mauvaise, Dieu l'a donnée aux fils des hommes pour qu’ils s’y occupassent.

14  J’ai vu toutes les œuvres qui se font sous le soleil, et voici le tout : absurdité et poursuite de vent ! 

14  J’ai vu toutes les œuvres qui ont été faites sous le soleil. Et voici, tout est vanité et choix de vent.

14  J’ai vu l'ensemble de ce qui se fait sous le soleil et voici toutes choses vanité et affliction d’esprit.

15  Ce qui est courbé ne peut devenir droit, ce qui manque ne peut être compté. 

15  Ce qui est tordu ne pourra être honoré, et ce qui manque ne peut être compté.

15  Les pervers difficilement se corrigent et des insensés infini est le nombre.

16   J’ai parlé, moi, à mon cœur, en disant :

— Moi, voici que j’ai fait grandir et accroître la sagesse plus que tous ceux qui ont existé avant moi à Jérusalem,

et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de savoir,

16  J’ai parlé, moi, à mon cœur, en disant :

— Moi, voici que je suis devenu grand et que j’ai acquis plus de sagesse que tous ceux qui ont existé avant moi à Jérusalem,

et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de savoir,

16  J’ai parlé en mon cœur, disant :

— Voilà que je suis devenu grand et que j’ai surpassé en sagesse tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem.

Mon esprit a contemplé beaucoup de choses avec sagesse et il a appris.

17  et j’ai dû adonner mon cœur à comprendre la sagesse et à comprendre la démence et la folie.

J’ai compris que cela aussi est recherche de vent. 

17  Et j’ai adonné mon cœur à connaître sagesse et connaissance ; paraboles et sciences,

j’ai connu et vraiment cela aussi est choix de vent.

17  Et j’ai adonné mon cœur à connaître la prudence et la doctrine, les erreurs et la folie

et j’ai reconnu qu’en elles aussi il y avait labeur et affliction de l'esprit

18  Car beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin et qui accroît le savoir accroît la souffrance. 

18   Car avec beaucoup de sagesse, beaucoup de connaissance, et qui accroît la connaissance accroîtra la souffrance.

18  parce qu'il est à craindre qu’avec beaucoup de sagesse on ait beaucoup de raisons de s'indigner, et que qui accumule la science accumule aussi la peine.

2,1  J’ai dit, moi, en mon cœur 

SJ’ai dit à mon cœur : — Va donc, que je t’éprouve par la jouissance et goûte au Bonheur !

Mais voici, cela aussi est absurdité. 

J’ai dit, moi, en mon cœur : — Va donc, que je t’éprouve par la jouissance et goûte au Bonheur !

Mais voici, cela aussi est absurdité.

J’ai dit, moi, en mon cœur : — J'y vais ! que je déborde de délices et profite des bonnes choses ! 

Et j'ai vu que cela aussi était vanité. 

2,2  Du rire j’ai dit : — Démence ! et de la jouissance : — Qu’est-ce qu’elle fait ? 

SAu rire j’ai dit : —qu’est-ce que c’est ? Et à la joie : —  qu’as-tu fait ?

Au rire j’ai dit : — Égarement ! et à la gaieté : — Pourquoi fais-tu cela ?

Le rire, je l’ai regardé comme une erreur ; et à la joie, j’ai dit : — Pourquoi m'as-tu trompé si vainement ? 

2,3   J’ai exploré en mon cœur pour traîner dans le vin 

Sj’ai réfléchi en mon cœur pour me réjouir dans le vin

ma chair (et mon cœur se  conduisant avec sagesse)

Set mon cœur a réfléchi avec sagesse, en s’en tenant à la prudence

et pour saisir la folie, jusqu’à ce que je voie ce qui est  vraiment bon pour les fils de l’être humain de faire

sous le ciel

Ssous le soleil,

le nombre des  jours de leur vie :

J’ai examiné si mon cœur entraînerait ma chair comme le vin (et mon cœur a guidé en sagesse) et s’il dominerait sur la gaieté

jusqu’à ce que je voie ce qui est vraiment bon pour les fils de l’être humain de faire sous le soleil, le nombre des jours de leur vie : 

J’ai pensé dans mon cœur à détourner ma chair du vin

pour porter mon âme à la sagesse et pour éviter la folie

jusqu’à ce que je visse ce qui était utile aux fils des hommes et ce qu’il faut faire sous le soleil pendant le nombre des jours de leur vie :

2,4  j’ai rendu grande mes œuvres, j’ai bâti pour moi des maisons

j’ai planté pour moi des vignes, 

 ...

j'exécutai des ouvrages magnifiques, je me bâtis des maisons

je plantai des vignes

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2,5 je Mme fis des jardins et des vergers et j’y plantai

Vréunis des arbres Mà fruit de toute espèce

2,6 je me fis des réservoirs d’eau pour arroser une forêt où poussent les arbres.

Vles plants d'arbres qui poussaient.

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2,7  j’ai acquis des esclaves et des servantes; les enfants de la maisonnée, ils étaient pour moi;

aussi une acquisition (gros bétail et petit bétail) en abondance, elle était pour moi, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem !

 ...

j'achetai des esclaves et des servantes et j'eus une maisonnée nombreuse,

des bœufs aussi, et de grands troupeaux de brebis, au-delà de tous ceux qui furent avant moi dans Jérusalem !

2,8  J’ai aussi amassé pour moi argent et or, et un trésor de rois et de provinces.

J’ai eu pour moi des chanteurs et des chanteuses et les délices des fils de l’être humain :

une dame et des dames.

 ...

Je me fis aussi un monceau d'argent et d'or, j'entassai les richesses des rois et des provinces

je me procurai chanteurs et chanteuses, et les délices des enfants des hommes,

des coupes et des vases pour le service, que les vins ruisselassent !

2,9  Je suis devenu grand et j’ai surpassé tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem.

Même ma sagesse se tenait [là] pour moi.

 ...

Je surpassai en richesses tous ceux qui furent avant moi dans Jérusalem ;

et la sagesse persévéra avec moi ;

2,10 Et tout ce que demandaient mes yeux, je ne leur ai pas refusés ;

je n’ai privé mon cœur d’aucune jouissance. Oui, mon cœur a joui de toute ma peine

et cela a été mon lot de toute ma peine

10  Tout ce que mes yeux désiraient, je ne les en ai pas privés 

je n’ai refusé à mon cœur aucune joie tout car mon cœur prenait plaisir àmon travail

et ce fut ma part de tout mon travail

10  toutes les choses que mes yeux désiraient, je ne les en ai pas privés ;

je n'ai pas empêché mon cœur de jouir de toute volupté ni de s'amuser avec ce que j'avais préparé :

j'ai même estimé que ma part était de jouir ainsi de mon travail !

2,11  Alors, je me suis tourné, moi, vers toutes les œuvres qu’ont faites mes mains

et vers la peine que j’ai peiné à faire.

Et voici le tout : absurdité et poursuite de vent ! Et il n’y a aucun profit sous le soleil !

11  ...

11  Et comme je m'étais retourné vers toutes les œuvres qu'avaient faites mes mains

et vers les peines dans lesquelles j'avais sué en vain,

je vis en elles toutes vanité et affliction de l'esprit, et que rien ne dure sous le soleil !

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2,12 Alors j'ai tourné les regards vers la sagesse pour la comparer avec la sottise et la folie.

Car quel est l’homme qui pourrait venir après le roi, lui à qui on a conféré cette dignité depuis longtemps ?

12 Je suis passé à la contemplation de la sagesse pour la comparer avec des erreurs et de la folie.

— Qu'est-ce que l'homme, ai-je dit, qui pourrait suivre le roi, son créateur ?

12 

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2,13 Et j’ai vu que la sagesse a autant d’avantage sur la folie que la lumière sur les ténèbres

13 

2,14 Le sage a ses yeux

VLes yeux du sage sont à la tête

Vdans sa tête, Met l’insensé marche dans les ténèbres.

V et j'ai appris que l'un et l'autre mouraient.

14 

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2,15 Et j’ai aussi reconnu qu’un même sort les atteindra tous deux, et j’ai dit dans mon cœur :

Le même sort que celui de l’insensé m’atteindra moi aussi, à quoi bon donc toute ma sagesse ? 

Et j’ai dit dans mon cœur que cela encore est une vanité.

15 Et j'ai dit dans mon cœur :

— Si mon sort et celui de l’insensé est le même, à quoi bon me suis-je appliqué à accroître ma sagesse ?

Et j’ai dit dans mon cœur et j’ai compris que cela encore est une vanité.

15 

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2,16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé

dès les jours

V et les temps qui suivent, tous deux sont également oubliés

V enseveliront tout également dans l'oubli

MEh quoi ! Le sage meurt aussi bien que l’insensé !

16 

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2,17 Et j’ai haï la vie

car ce qui se fait sous le soleil est mauvais à mes yeux car tout est vanité et poursuite du vent.

17 Voilà pourquoi ma vie m’a lassé

en voyant que tout ce qui se trouve sous le soleil est mauvais et que tout est vanité et affliction de l’esprit.

17 

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2,18 Et je hais, moi, toute ma peine que moi je peine sous le soleil

et que je laisserai à l’être humain qui sera après moi. 

18  Et je hais, moi, toute ma peine que moi je peine sous le soleil

parce que je le laisse à l’homme qui vient après moi.

18 De nouveau, j’ai détesté tout mon travail auquel sous le soleil j’ai peiné avec tant de zèle,

car je vais avoir un héritier après moi.

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2,19 Et qui sait

Vj'ignore s’il sera sage ou insensé ?

Cependant

VEt il sera maître de mon travail

Vmes travaux dans lequel

Vlesquel j’ai mis ma peine

Vtoute ma sueur et ma sagesse

Vtout mon soin sous le soleil.

C’est encore là une vanité.

VEt y a-t-il chose aussi vaine ?

19 

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2,20 Et j'en suis venu à livrer mon cœur au découragement, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil.

20 J'ai donc arrêté, j'ai fait renoncer mon cœur à m'affairer davantage sous le soleil.

20 

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2,21 Car qu’un homme qui

Valors qu’un homme a déployé dans son travail sagesse, intelligence

Vscience et habileté

Vsollicitude il en laisse le fruit en partage à un homme qui n’y a pas travaillé

Voisif 

c’est encore là une vanité et un grand mal.

21 

2,22 En effet que revient-il à l’homme de tout son travail et du souci de son cœur

Vde l'affliction de l'esprit qui le fatiguent

Vmettent au supplice sous le soleil ?

22 

2,23 Tous ses jours ne sont que

V sont emplis de douleur, ses occupations que

V et de chagrins

Vmisères — la nuit même son cœur ne se repose pas 

c’est encore là une vanité.

Vet n'est-ce pas là une vanité ?

23 

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2,24 Il n’y a rien de meilleur pour l’homme que de manger et de boire et faire jouir son âme du bien-être de son travail  au milieude

mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.

24 Ne vaut-il pas mieux manger et boire et faire voir à son âme les biens tirés de son travail et cela aussi vient de la main de Dieu ?

24 

2,25 Qui en effet et peut sans lui manger et jouir du bien-être ?

25 Qui se rassasiera avidement et débordera de délices autant que moi ?

25 

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2,26 Car à l’homme qui est bon devant lui il

VDieu donne

Vdonna la sagesse, la science

Vle savoir et la joie 

mais au pécheur il donne

Vdonna le soin de recueillir

Vl'affliction et d’amasser

Vle souci inutile

afin de donner

V qu'il ajoute, amasse et transmette à celui qui est bon devant

Va plu à Dieu.

C’est encore là une vanité et la poursuite du vent

Vune vide application de l'esprit

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