Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 Elle a été
Vs’est manifestée, en effet, la grâce de Dieu, salutaire pour tous les hommes,
11 ...
12 nous enseignant à refuser l’impiété et les désirs mondains
afin que de façon sobre, juste et pieuse, nous vivions dans le siècle présent
Vce siècle
12 ...
13 en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation
Vl’arrivée de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ
VJésus-Christ
13 ...
14 qui s’est donné lui-même pour nous
afin de nous racheter de toute iniquité
et de purifier par lui un peuple choisi
Vqui lui est agréable
zélé pour les
Vsectateur des bonnes œuvres.
14 ...
11 La grâce de Dieu Pas d'occurence dans la LXX L'expression "grâce de Dieu" ne figure pas dans la LXX. On "trouve grâce" devant Dieu : Gn 6,8
12 Vivons de façon juste et pieuse - Antienne
Antienne chantée le troisième Dimanche de l'Avent.
14 Un peuple particulier. L'élection d'Israël. Cette expression ne figure qu'ici dans le NT, et à plusieurs reprise dans la LXX, pour désigner le peuple d'Israël : Ex 19,5 ; Ex 23,22 ; Dt 7,6 ; Dt 14,2 ; Dt 26,18 ; Ez 37,23. L'entrée des Gentils dans l'alliance se situe dans la continuité de l'élection d'Israël.
1–15 soumis à leurs maîtres en toutes choses Ô Obéissance ! Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par Giotto mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François. Il s'agit ici de l'obéissance, dont saint Paul évoque plusieurs aspects dans son épître : soumission de Tite à la doctrine, des femmes à leur mari, des esclaves à leur maître.
La scène se situe dans la scène capitulaire d'un cloître où la Prudence aux deux visages et l'Humilité encadrent l'Obéissance. Cette dernière, un doigt sur la bouche, ordonne le silence tout en plaçant un joug sur les épaules d'un jeune franciscain qui s'agenouille devant elle. À gauche, deux postulants se tiennent sous la Prudence : son double visage signifie qu'elle gouverne passé et avenir, tandis que l'astrolabe qu'elle porte symbolise la connaissance plus étendue que sa vertu lui confère. À droite, un centaure cornu symbolisant la vanité se voit refuser l'entrée des lieux. Saint François, encadré par deux anges agenouillés à ses pieds, surplombe la scène ; il incarne un modèle d'accomplissement de la vie chrétienne que les jeunes postulants doivent s'efforcer d'imiter par l'obéissance à la règle franciscaine. Au sommet de la croisée, les mains du Père des Cieux semblent avoir imposé au Poverello le joug qu'il porte comme ses frères : l'obéissance à la volonté divine est la raison d'être de toute règle et de toute obéissance humaine.
11–14 Elle s'est manifestée la grâce de Dieu
11 — Es ist erschienen die heylsame Gnade GOttes allen Menschen 12 — und züchtiget uns, dass wir sollen verleugnen das ungöttliche Wesen und die weltlichen Lüste, und züchtig, gerecht und GOttselig leben in dieser Welt, 13 — und warten auf die selige Hoffnung und Erscheinung der Herrlichkeit des grossen Gottes und unsers Heylands Jesu Christi, 14 — der sich selbst für uns gegeben hat, auf dass er uns erlösete von aller Ungerechtigkeit, und reiniget ihm selbst ein Volck zum Eigenthumb, das fleissig were zu guten Wercken.
La grâce salutaire de Dieu est apparue à tous les hommes nous enseignant à refuser l'impiété et les désirs mondains afin que de façon sobre, juste et pieuse, nous vivions dans ce siècle en attendant la bienheureuse espérance et l'apparition glorieuse du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ qui s'est donné lui-même pour nous afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier par lui un peuple choisi, zélé pour les bonnes œuvres.
Représentant du premier baroque allemand, aux côtés, notamment, de Samuel
et de Johann Hermann , Heinrich est généralement considéré comme le plus grand musicien allemand antérieur à Jean-Sébastien Bach et comme l'un des plus importants de la musique occidentale au 17e s. avec . Il écrivit de nombreuses œuvres sur des textes en langue vernaculaire, essentiellement des compositions religieuses. Il est également l'auteur, en 1627, du premier opéra allemand : Dafne, dont la musique est perdue, mais dont subsiste le livret, dû au poète allemand Martin . Sa musique est profondément influencée par l'Italie dans sa polychoralité.