Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 Car l'aumône est un précieux présent pour tous ceux qui la font en face du Trés-Haut.
11 Car l’aumône délivre de tout péché et de la mort
et elle ne laissera pas l’âme descendre dans les ténèbres.
11 ...
12 Prends garde, mon enfant, contre toute impureté et prends d'abord une femme de la race de tes pères
ne prends pas une femme étrangère qui n'est pas de la tribu de ton père, car nous sommes des fils de prophètes :
Noé, Abraham, Isaac, nos pères depuis le commencement,
souviens-toi, mon enfant, que tous ceux-ci ont pris femme parmi leurs frères, aussi ils ont été bénis dans leurs enfants, et leur postérité recevra en héritage la terre.
12 L’aumône sera, pour tous ceux qui l’auront faite, un grand sujet de confiance devant le Dieu souverain.
12 ...
13 Et maintenant, mon enfant, aime tes frères et ne te montre pas supérieur dans ton cœur envers tes frères ni les fils et filles de ton peuple
et ne dédaigne pas de prendre femme chez eux, car dans l'orgueil il y a perdition et un extrême désordre, et dans la vanité se retrouve l'abaissement et une grande indigence.
Car la vanité est la mère de la faim.
13 Garde-toi, mon fils, de toute impureté
et qu’en dehors de ton épouse ta conscience ne te reproche jamais une action criminelle.
13 ...
14 Que le salaire de tout homme, qui aura travaillé, ne séjourne pas chez toi mais donne-lui sur le champ et si tu sers Dieu, il te le rendra.
Prends garde à toi, mon enfant, dans toutes tes actions et sois discipliné dans toute ta manière d'être.
14 Ne laisse jamais l’orgueil dominer dans ton cœur ou dans tes paroles
car c’est par lui que tous les maux ont pris commencement.
14 ...
15 Ce que tu hais, ne le fais à personne.
Ne bois pas de vin jusqu'à l'ivresse et que jamais l'ivresse ne marche avec toi dans ton chemin.
15 Quand un homme aura fait pour toi un travail paie-lui aussitôt son salaire
et que le salaire du mercenaire ne reste pas un instant chez toi.
15 ...
16 Donne de ton repas à l'affamé et de tes vêtements à ceux qui sont nus
donne en aumône tout ce que tu as en surplus, et que ton œil ne soit pas envieux de ce que tu donnes en aumône.
16 Ce que tu serais fâché qu’on te fît, aie soin de ne le faire jamais à un autre.
16 ...
17 Apporte tes mets sur la sépulture des justes et n'en donne pas aux pécheurs.
17 Mange ton pain avec ceux qui ont faim et avec les indigents
et couvre de tes vêtements ceux qui sont nus.
17 ...
18 Cherche conseil auprès de tout homme sage et ne dédaigne aucun conseil salutaire.
18 Fais servir ton pain et ton vin à célébrer la sépulture des justes
mais ne le mange ni ne le bois avec les pécheurs.
18 ...
19 En toute occasion, bénis le Seigneur ton Dieu et demande lui que tes voies soient droites, que tous tes chemins et toutes tes décisions te mènent à bien
car nulle nation ne possède le conseil, mais c'est le Seigneur qui donne tous les biens, il abaisse qui il veut et comme il veut.
Et maintenant, mon enfant, souviens-toi de mes préceptes, et qu'ils ne s'effacent jamais de ton cœur.
19 Cherche toujours conseil auprès d’un homme sage.
19 ...
20 Et maintenant, je te montre les dix talents que j'ai déposés chez Gabaël, frère de Gabrias, à Ragès de Médie.
20 Bénis Dieu en tout temps
demande-lui qu’il dirige tes voies, et que tous tes desseins réussissent par lui.
20 ...
21 Ne crains-pas, mon enfant, du fait que nous soyons tombés
tu possèdes beaucoup si tu crains Dieu et que tu te détournes de tout péché et si tu fais ce qui est agréable à Dieu.
21 Je t’informe, aussi, mon fils, que, lorsque tu étais encore petit enfant, j’ai donné dix talents d’argent à Gabélus de Ragès, ville des Mèdes, et que j’ai son reçu entre les mains.
21 ...
1,1–10,1 Va! Tobie... Oratorio de Charles Gounod
Introduit par des harmonies cristallines et alertes des bois, le récitatif de l’Ange — presque un arioso qui pourrait être celui d’un Page d’opéra — annonce au vieux Tobie que son fils va lui rendre la vue et, comme il sent quelque défiance, Raphaël insiste : « Quand c’est Dieu qui promet le doute est-il permis ? » avant de se lancer dans un air presque galant de ton, avec des arabesques de violons rebondissant sur le soutien des cors : « Va ! Tobie et sois sans crainte ». Tobie y répond symétriquement puis le père, la mère, le fils et l’ange se rassemblent pour une nouvelle reprise.
(France Musique © 2018)