Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Au médecin, pour ses services, rends les honneurs qui lui sont dus
car, lui aussi, le Seigneur l’a créé.
1 Honore le médecin, parce qu'il est nécessaire ;
en effet, le Très-Haut l’a créé.
1 ...
2 C’est du Très-Haut, en effet, que vient la guérison
et du roi lui-même il reçoit des présents.
2 Toute médecine vient de Dieu
et du roi elle recevra le droit de disposer de ses biens.
2 ...
3 Le savoir du médecin relève sa tête
et devant les grands il est admiré.
3 Le savoir du médecin élèvera sa tête
et devant les grands il sera loué.
3 ...
4 C'est le Seigneur qui, de la terre, a créé les médicaments
et un homme prudent ne les méprise pas.
4 Le Très-Haut, de la terre, a créé les médicaments
et un homme prudent ne les dédaignera pas.
4 ...
5 N'est-ce pas par du bois que l’eau fut rendue douce
pour qu'en fût connue la vertu ?
5 N'est-ce pas par du bois que l'eau amère fut adoucie ?
5 ...
6 C'est lui aussi qui a donné aux hommes le savoir
pour se glorifier dans ses merveilles.
6 Leur vertu est faite pour être connue des hommes
et le Très-Haut a donné à l'homme la science
pour être honoré dans ses merveilles.
6 ...
7 Par elles, [le médecin] soigne et enlève la souffrance
l'apothicaire en fait des mixtures.
7 Par elles, il a soigné et apaisé la douleur ;
l'apothicaire en fait des médicaments agréables
il composera des onguents agréables
et ses ouvrages n'auront pas de fin
7 ...
8 Et ainsi ses œuvres n'ont pas de fin
et la paix vient de lui sur la face de la terre.
8 car la paix de Dieu [s’étend] sur la face de la terre.
8 ...
9 Enfant, dans ta maladie, ne sois pas négligent
mais prie le Seigneur, et lui te guérira.
9 Mon fils, dans ta maladie, ne détourne pas les yeux
mais prie le Seigneur, et il te guérira.
9 ...
10 Écarte la faute, dirige droit tes mains
et de tout péché purifie ton cœur.
10 Détourne-toi de la faute et redresse les mains
et de toute faute purifie ton cœur.
10 ...
11 Offre le parfum apaisant et le mémorial de fleur de farine
présente une grasse offrande, comme n'existant plus.
11 Offre le [parfum] suave et le mémorial de fleur de farine
fais une oblation grasse puis laisse place au médecin
11 ...
12 Puis fais place au médecin, car le Seigneur l’a créé
et qu’il ne s’éloigne pas de toi, car tu as besoin de lui.
12 car le Seigneur l’a créé
et qu’il ne s'éloigne pas de toi, car ses œuvres [te] sont nécessaires.
12 ...
13 Il est des cas où le succès se trouve entre leurs mains
13 En effet, il viendra un temps où tu tomberas entre leurs mains
13 ...
14 car eux aussi prieront le Seigneur
d'accorder par eux la faveur d'un soulagement
et la guérison pour te sauver la vie.
14 et eux-mêmes supplieront le Seigneur de [t]'amener par eux le soulagement
et la santé, en raison de leur genre de vie.
14 ...
15 Celui qui pèche
Vcommet une faute devant celui qui l'a fait
qu'il tombe entre les mains du médecin !
15 ...
16 Enfant, sur un mort répands des larmes
et, comme un homme accablé, entonne le chant funèbre
ensevelis son corps selon qu'il lui est dû
et ne néglige pas sa sépulture.
16 Mon fils, sur un mort répands des larmes
et, comme un homme qui a souffert de cruels traitements, mets-toi à pleurer ;
selon ce qu'il convient, ensevelis son corps
et ne néglige pas sa sépulture.
16 ...
17 Pleure amèrement, donne-toi des couprs brûlants
et observe le deuil, selon son mérite
un jour ou deux, à cause de la calomnie
puis console-toi de la tristesse
17 À cause de la délation, porte son deuil amèrement pendant un jour
et console-toi de la tristesse
17 ...
18 car de la tristesse vient la mort
et la tristesse du cœur abat les forces.
18 ∅
18 ...
19 Avec le malheur demeure aussi la tristesse
et la vie du pauvre dépend de son cœur.
19 car la tristesse hâte la mort et elle accablera l'énergie
et la tristesse du cœur fera courber la tête.
19 ...
20 Ne livre pas ton cœur à la tristesse
chasse-la, te souvenant de la fin.
20 La tristesse s’entretient dans la solitude
et la vie du pauvre est selon son cœur.
20 ...
21 Ne l’oublie pas : il n’y a pas de retour !
À lui tu ne serais pas utile, et à toi-même tu ferais du mal.
21 Tu ne livreras pas ton cœur à la tristesse
mais éloigne-la de toi
et souviens-toi de ta fin dernière.
21 ...
22 Souviens-toi de ma sentence, qui sera aussi la tienne :
à moi hier, à toi aujourd’hui.
22 Ne l’oublie pas, car il n’y a pas de retour :
tu ne lui serviras de rien et tu te feras le plus grand mal à toi-même.
22 ...
23 Quand le mort repose, laisse reposer sa mémoire
et console-toi de lui quand son souffle est parti.
23 Souviens-toi de ma sentence car ainsi sera la tienne
à moi hier, et à toi aujourd’hui.
23 ...
24 La sagesse du scribe s’acquiert à la faveur du loisir
et qui donne peu à l'action pourra devenir sage.
24 Dans le repos d'un mort, laisse reposer sa mémoire
et console-le au départ de son esprit.
24 ...
25 Comment deviendrait-il sage celui qui tient la charrue
et qui se glorifie d'avoir pour lance l’aiguillon
qui conduit des bœufs et se mêle à leurs travaux
et qui ne parle que des petits de taureaux ?
25 Célèbre la sagesse dans un temps de loisir :
celui qui agit peu acquerra la sagesse ;
de quelle sagesse pourra se remplir
25 ...
26 Il applique son cœur à tracer des sillons
et ses veilles sont vouées au fourrage à ses génisses.
26 celui qui tient une charrue sans tirer sa gloire d'un javelot ?
Il guide les bœufs avec un aiguillon et vit au milieu de leurs travaux
et son entretien porte sur les petits des taureaux ;
26 ...
27 Ainsi en est-il de tout charpentier et maître d'œuvre
qui nuit et jour travaillent
de ceux qui gravent des empreintes de sceaux
et qui s'acharnent à en varier le dessin :
chacun applique son cœur à reproduire l'image
et ses veilles se passent à parfaire l'ouvrage.
27 il appliquera son cœur à tracer des sillons
et ses veilles à engraisser des génisses.
27 ...
28 Ainsi en est-il du forgeron assis près de l'enclume
et examinant le fer qu'il travaille :
la vapeur du feu fait fondre ses chairs
et il lutte contre la chaleur du four ;
le bruit du marteau résonne sans cesse à son oreille
il tient les yeux fixés sur le modèle de l'objet
il applique son cœur à parfaire ses œuvres
et ses veilles se passent à leur donner une ordonnance parfaite.
28 Ainsi en est-il de tout artisan et architecte
qui passe à son travail la nuit comme le jour ;
de celui qui grave les cachets ciselés
et par un travail assidu varie le dessin :
il appliquera son cœur à la représentation de l'image
et par ses veilles il achève son œuvre.
28 ...
29 Ainsi en est-il du potier assis à son ouvrage
et tournant la roue avec ses pieds
de son ouvrage il est en souci constant
et tout son travail est compté.
29 Ainsi le forgeron assis près de l'enclume et considérant son ouvrage de fer :
la vapeur du feu desséchera ses chairs
et il lutte contre la chaleur du four ;
29 ...
30 Avec son bras il façonne la glaise
et devant ses pieds fait fléchir sa résistance
il applique son cœur à parfaire le vernis
et ses veilles se passent à nettoyer le four.
30 le bruit du marteau frappera sans cesse son oreille
et ses yeux seront sur l'objet qu’il veut représenter ;
30 ...
31 Tous ceux-là mettent leur confiance dans leurs mains
et chacun d’eux se montre habile dans son métier.
31 il appliquera son cœur à la perfection de son ouvrage
et par ses veilles il l’embellira jusqu'à la perfection.
31 ...
32 Sans eux aucune ville ne serait bâtie
on n’y habiterait pas, on n'y circulerait pas.
32 Ainsi le potier assis près de son ouvrage
tournant la roue avec ses pieds :
il est toujours voué au souci à cause de son ouvrage
et tout son travail est incommensurable ;
32 ...
33 Mais pour le conseil du peuple on n'ira pas les chercher
et dans l’assemblée ils n'émergeront pas
sur le siège du juge ils ne s'assiéront pas
et pour l'alliance du décret on ne pensera pas à eux.
33 par son bras il façonnera l’argile
et devant ses pieds il courbera sa force ;
33 ...
34 Ils ne feront briller ni l'instruction ni le droit
on ne les trouvera pas parmi les auteurs de maximes.
Cependant, ils affermissent la création éternelle
et leur prière se rapporte aux travaux de leur métier.
34 il appliquera son cœur à parfaire le vernis
et par ses veilles il nettoiera le four.
35. Tous ceux-là ont mis leur confiance en leurs mains
et chacun est sage dans son art.
36. Sans eux tous, il ne se bâtit pas de cité
37. mais ils n'y habiteront pas et ne s'y promèneront pas
et ils n’entreront pas dans l'assemblée ;
38. ils ne seront pas assis sur le siège du juge
ils ne comprendront pas l'alliance du droit
ils ne feront pas briller la discipline et le droit
et on ne les trouvera pas [occupés] aux paraboles ;
39. mais ils affermiront les créatures du monde
et leur prière se rapporte au travail de leur art :
ils y appliquent leur âme
et ils cherchent à suivre la Loi du Très-Haut.
34 ...
23 Souviens-toi de ma sentence
Un tas de crânes s'élève sous la croix du Christ, dans un cercle de tombes près d'un panneau indiquant « apprenez de moi » (Mt 11,29) ; un squelette porte une pancarte sur laquelle il est écrit : « à moi hier, et à toi aujourd'hui » (Si 38,23). Un maître enseigne à un groupe de jeunes étudiants et Jésus enseigne à un groupe d'hommes à l'arrière-plan. L'inscription latine se lit comme suit : « Le summum de la philosophie, [c'est] la méditation sur la mort », et le texte en-dessous de l'image signifie : « Qui enseigne aux arriérés méprisants du monde de les fouler ? Les ossements en décomposition de ceux qui sont enterrés dans des sépultures de rang ».