Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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22 Tel se perd par honte
et il se perd par peur d'un insensé.
22 Une parabole issue de la bouche d'un insensé sera rejetée
car il ne la dit pas en son temps.
22 ...
23 Tel par honte promet à son ami
et il s'en fait gratuitement un ennemi.
23 Tel est préservé de pécher par l'indigence
et dans son repos il [y] sera excité.
23 ...
1–26 Le fléau de la langue
(1267-1337), Invidia, vers 1305-1306, fresque
Chapelle des Scrovegni, mur sud, tiers inférieur, Padoue (Italie) © Domaine Public→
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Giovanni
(vers 1425-1433 - 1516), Le Mensonge, 1490, huile sur panneau de bois, 32 x 22 cmGallerie dell'Accademia, Venise (Italie) Domaine Public→
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. À la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !