Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Dieu des pères et Seigneur de la
Vta miséricorde, toi qui as fait l’univers par ta parole
1 ...
2 et qui par ta sagesse as formé
Vétabli l’homme
pour qu'il dominât les créatures que tu as faites
2 ...
3 qu'il régît l'univers
Vle cercle des terres dans la piété
Vl'équité et la justice
et qu'il rendît des jugements dans la droiture de l'âme
3 ...
4 donne-moi la Sagesse qui est assise près de ton trône
et ne me rejette pas du nombre de tes enfants.
4 ...
5 Parce que moi, je suis ton serviteur et le fils de ta servante
un homme faible et de courte durée
et peu capable de comprendre le jugement et les lois.
5 ...
6 Et en effet si quelqu'un était parfait parmi les enfants des hommes
la sagesse qui vient de toi lui manquant
Vsi ta sagesse lui manque, il sera compté pour rien.
6 ...
7 Tu m'as choisi roi de ton peuple
et juge de tes fils et de tes filles.
7 ...
8 Tu m'as dit de bâtir un temple sur ta montagne sainte
et un autel dans la cité où tu habites
imitation de la sainte tente
Vdu saint tabernacle
que tu préparas dès l’origine.
8 ...
9 Avec toi est la Sagesse qui connaît tes œuvres
qui était là quand tu faisais l’univers
Vle cercle des terres
et qui sait ce qui est agréable à tes yeux
et ce qui est conforme à tes commandements.
9 ...
10 Envoie-la depuis les
Vtes cieux très saints
mande
Venvoie-la du trône de ta gloire
Vgrandeur
afin que, étant avec moi, elle
Vqu'elle soit avec moi et qu'elle peine avec moi
et que je connaisse ce qui t'est agréable.
10 ...
11 Car elle sait et comprend toutes choses
et elle me conduira avec tempérance dans mes œuvres
et me gardera par sa gloire
Vpuissance.
11 ...
12 Et ainsi mes œuvres te seront plaisantes
Vagréables
je jugerai
Vdirigerai ton peuple avec justice
et je serai digne du trône de mon père.
12 ...
13 Car quel homme peut connaître le dessein de Dieu
ou qui peut pénétrer la volonté du
Vimaginer ce que veut le Seigneur ?
13 ...
14 Car les raisonnements
Vpensées des hommes sont craintifs
Vcraintives
et nos intentions sont incertaines.
14 ...
15 Car un corps corruptible
Vqui se corrompt alourdit l’âme
et la tente de terre
Vl'habitation terrestre pèse sur l’esprit aux soucis nombreux.
Vl’intelligence retournant des pensées nombreuses.
15 ...
16 Nous imaginons avec difficulté ce qui est sur la terre
et nous trouvons avec peine ce qui est sous notre main
Vregard.
Qui donc a découvert ce qui est dans le ciel ?
16 ...
17 Qui a connu ta volonté
Vpensée
si tu ne lui as pas donné la sagesse
et si tu n’as pas envoyé d’en haut ton esprit saint ?
17 ...
18 Ainsi ont été rendus droits les chemins de ceux qui sont sur la terre
Vles terres
et les hommes ont appris ce qui t'est agréable
Vte plaît
et ils ont été sauvés
Vguéris par la sagesse.
18 ...
10,1 C’est elle qui protégea le premier être formé
Vcelui qui a été formé le premier, le père de l'univers
Vdu cercle des terres
Vquand il était le seul créé
elle le tira de sa faute
1 ...
10,2 et lui donna la force de gouverner toute chose.
2 ...
10,3 Mais s’étant
VComme il s'est éloigné d’elle, un injuste dans sa colère
périt avec ses fureurs fratricides
Vpar la colère de l'homicide de la fraternité.
3 ...
10,4 La sagesse sauva de nouveau la terre submergée à cause de lui
dirigeant le juste sur un bois misérable.
4 Quand l'eau fit disparaître la terre à cause de lui, la sagesse [la] guérit de nouveau
dirigeant le juste sur un bois misérable.
4 ...
10,5 Celle-ci, lorsque les nations étaient confondues dans la concorde de la méchanceté
Vl'injustice
connut le juste et le conserva irrépréhensible
Vsans reproche devant Dieu
et le garda fort contre son affection
Vsa tendresse pour son enfant
Vfils.
5 ...
10,6 Ce fut elle qui sauva du milieu des méchants qui étaient détruits le juste
qui s’enfuit loin du feu descendu sur la Pentapole.
6 ...
10,7 Témoignage encore de sa méchanceté
VEn témoignage de son injustice cette terre désolée reste fumante
les arbres portent des fruits à des saisons infertiles Ven un temps incertain
mémorial d’une âme incrédule, une colonne de sel reste debout.
7 ...
10,8 Ayant négligé la sagesse
non seulement ils ont été privés de connaître
Vsont tombés de sorte qu'ils n'ont pas connu le bien
mais ils ont laissé aux vivants
Vhommes la mémoire de leur folie
afin que ce en quoi ils sont tombés dans l'erreur
Vont péché ne puisse rester cacher.
8 ...
10,9 Mais la sagesse a délivré des peines ceux qui la servent.
9 ...
10,10 C’est elle qui conduisit par des chemins droits,
Vvoies droites, le juste fuyant la colère de son frère
lui montra le royaume de Dieu
et lui donna la science des choses saintes
elle l’enrichit dans ses labeurs
et fit fructifier ses peines
Vlabeurs.
10 ...
10,11 Elle l’assista dans l'avidité
Vla perfidie de ses oppresseurs
et le rendit riche.
11 ...
10,12 Elle garda contre ses ennemis
et le protégea contre ceux qui lui dressaient des embûches
Vles séducteurs
elle lui décerna la victoire dans un rude combat
Vdonna un rude combat pour qu'il vainquît
pour qu'il sache que la piété est plus puissante que tout.
12 ...
10,13 Elle n’abandonna pas le juste vendu
mais le préserva du péché
Vdes pécheurs
13 ...
10,14 elle descendit avec lui dans la fosse
et ne le quitta pas dans les chaînes
jusqu’à ce qu’elle lui eut procuré le sceptre du royaume
et la puissance sur ceux qui le tyrannisaient
Vl'opprimaient
elle convainquit de mensonge ceux qui l’avaient déshonoré
et lui donna une gloire éternelle.
14 ...
10,15 Elle délivra des nations qui l’opprimaient
le peuple pieux
Vjuste et la race irrépréhensible
Vsans reproche.
15 ...
10,16 Elle entra dans l’âme du serviteur du Seigneur
et s'opposa à des rois redoutables par des prodiges et des signes.
16 ...
10,17 Elle rendit aux pieux le salaire de leurs peines
elle les conduisit par une route merveilleuse
et devint pour eux une protection
Vun voile pendant le jour
et le flamboiement
Vla lumière des étoiles pendant la nuit.
17 ...
10,18 Elle leur fit traverser la mer Rouge
et les conduisit à travers les grandes eaux.
18 ...
10,19 Elle submergea leurs ennemis
puis des profondeurs de l’abîme elle les rejeta
Vretira.
19 ...
10,20 C’est pourquoi les justes dépouillèrent les
Venlevèrent les dépouilles des impies
et chantèrent, Seigneur, ton saint nom
et louèrent de concert ta main tutélaire
Vvictorieuse.
20 ...
10,21 Car la sagesse ouvrit la bouche des muets
et rendit éloquente la langue des enfants.
21 ...
11,1 Elle guida heureusement
Vdirigea leurs œuvres par la main
Vles mains d’un saint prophète.
1 ...
11,2 Ils traversèrent
Vfirent route à travers un désert inhabité
Vqui n'était pas habité
et dressèrent leurs tentes dans des [lieux] impraticables
Vlieux secrets.
2 ...
11,3 Ils résistèrent aux adversaires et repoussèrent les ennemis.
3 ...
11,4 Ils eurent soif et t'invoquèrent
et l’eau leur fut donnée d’un rocher escarpé
et un remède à
Vl'apaisement de la soif d'une pierre dure.
4 ...
11,5 Car ce par quoi leurs ennemis furent châtiés
Vsouffrirent des châtiments
par cela-même, étant
Vcomme ils étaient dans le besoin, ils reçurent des bienfaits.
5 ...
11,6 Au lieu de la source intarissable d’un fleuve troublé par un sang putride
6 Au lieu de la source intarissable d’un fleuve tu as donné aux injustes du sang humain
6 ...
11,7 en punition du décret d'infanticide
tu leur as donné contre tout espoir une eau abondante
7 et comme ils diminuaient en punition des enfants tués
tu leur as donné contre tout espoir une eau abondante
7 ...
11,8 montrant par la soif d'
Vqui fut alors
comment tu châtiais les
Vrelevais les tiens et faisais mourir leurs adversaires.
8 ...
11,9 Car quand ils furent éprouvés — quoique punis
Vrecevant une punition avec miséricorde —
ils surent comment étaient suppliciés
Vrecevaient des supplices les impies jugés dans la colère.
9 ...
11,10 Tu as mis à l'épreuve les uns comme un père qui avertit
et tu as interrogé
Vcondamné les autres comme un roi sévère qui condamne
Vinterroge.
10 ...
11,11 Absents ou présents, ils furent également torturés.
11 ...
11,12 Un double chagrin les saisit
et un gémissement au souvenir de ce qui était arrivé.
12 ...
11,13 Car quand ils apprirent
Gapprenant que par leurs propres tourments
ceux-là tiraient des bienfaits, ils s'aperçurent
Vse souvinrent du Seigneur.
13 ...
11,14 Car celui qu'autrefois jeté en Vcruelle exposition ils refusèrent en le raillant
Vraillèrent
ils l’admirèrent à la fin des événements
ayant eu une soif non semblable à celle des
Vne faisant pas semblablement aux justes.
14 ...
11,15 À cause des pensées extravagantes de leur injustice
V— leurs injustices —
par lesquelles égarés ils vénérèrent des reptiles sans raison
Vmuets et de viles
Vd'inutiles bestioles
tu leur envoyas une multitude de bêtes sans raison
Vmuettes en vengeance
15 ...
11,16 pour qu'ils sachent que l’on est châtié par où l’on a péché.
16 ...
11,17 Car il n’était pas impossible que ta main toute-puissante
qui avait créé l'univers
Vle cercle des terres d’une matière informe
Vinvisible
envoyât contre eux une multitude d’ours ou des lions féroces
17 ...
11,18 ou des bêtes pleines de fureur nouvellement créée
Vd'un genre nouveau et inconnues
expirant une vapeur enflammée
dispersant une infection
Vproduisant une odeur de fumée
ou lançant par les yeux de terribles étincelles
18 ...
11,19 dont non seulement le dommage [qu'elles causent] pouvait les anéantir
mais encore dont l'aspect terrifiant
Vpar la frayeur pouvait les détruire.
Vtuer.
19 ...
11,20 Et, sans cela même, ils pouvaient être tués d'un seul souffle
poursuivis par la justice
Vleurs propres faits
et dispersés par le souffle de ta puissance.
Mais tu as tout disposé avec mesure, en nombre et avec poids.
20 ...
11,21 Car déployer une grande force t'est toujours possible
Vsurabonde toujours pour toi seul
et qui résisterait à la puissance de ton bras ?
21 ...
11,22 L'univers entier
VLe cercle des terres est devant toi comme le poids infime Gqu'on retire des plateaux de la balance
comme la goutte de rosée matinale qui descend sur la terre.
22 ...
11,23 Mais tu as pitié de tous parce que tu peux tout
et tu fermes les yeux sur
Vdissimules les péchés des hommes en vue du repentir.
23 ...
11,24 Car tu aimes tout ce qui existe
et tu ne ressens de dégoût pour rien de ce que tu as fait
car si tu avais haï quelque chose, tu ne l’aurais pas créée.
24 ...
11,25 Et comment quelque chose subsisterait-il, si tu ne le voulais pas
ou ne se conserverait-il pas, si tu l'as appelé à l’existence ?
25 ...
11,26 Mais tu épargnes tout parce que tout est à toi Seigneur ami de la vie.
26 ...
12,1 Car ton esprit incorruptible
Vbon est en tous.
1 ...
12,2 C’est pourquoi tu châties peu à peu ceux qui tombent
Vs'égarent
et leur rappelant
Vles avertissant quant à ce en quoi ils péchent, tu les avertis
Vexhortes
afin que renonçant à leur méchanceté ils croient en toi Seigneur.
2 ...
12,3 Car haïssant les anciens habitants de ta terre sainte
3 ...
12,4 par ce qu'ils faisaient de détestables œuvres
Vpar de sortilèges et de rites d'initiation impies
Vsacrifices injustes
4 ...
12,5 les meurtres impitoyables d'enfants
le banquet des dévore-entrailles de chairs humaines et de sang
les initiés au milieu du festin
5 les meurtriers sans miséricorde de fils
les dévoreurs de viscères humaines
et la dévoration de sang loin du milieu de tes mystères
5 ...
12,6 les parents assassins
Vgarants de vies sans défense
tu as voulu les détruire par la main de nos pères
6 ...
12,7 afin que reçût une digne colonie d’enfants de Dieu
la terre la plus précieuse de toutes selon toi.
7 ...
12,8 Cependant tu les as épargnés parce qu'ils étaient des hommes
et tu as envoyé, comme avant-coureurs de ton armée, des frelons
pour les faire périr peu à peu.
8 ...
12,9 N'étant pas incapable, dans la bataille
VNon que tu n'étais pas capable, dans la guerre, de faire tomber ces impies sous la main des justes
ou de les exterminer d’un seul coup par des bêtes féroces ou par une parole brusque
9 ...
12,10 mais punissant par degré tu leur donnais l'occasion du repentir
quoique n'ignorant pas que leur lignée
Vnation était perverse
que leur méchanceté était innée
et que leurs pensées ne pourraient changer dans l'éternité
10 ...
12,11 car c’était une race maudite dès le commencement.
Ce n’est pas non plus par crainte de quelqu'un que tu as donné l'impunité
Vdonnais le pardon pour ce en quoi ils ont péché
Vleurs péchés.
11 ...
12,12 Car qui dira : — Qu’as-tu fait ?
Qui s’opposera à ton jugement ?
Qui t'accusera de faire périr les nations que tu as faites ?
Qui viendra pour t'apporter l'apaisement comme défenseur d’hommes injustes ?
12 Car qui dira : — Qu’as-tu fait ?
Qui s’opposera à ton jugement ?
Qui viendra à ta vue en défenseur d'hommes injustes ?
Qui t'accusera de faire périr les nations que tu as faites ?
12 ...
12,13 Car il n’y a pas d’autre Dieu que toi qui prends soin de tout
afin de montrer que tu n'as pas jugé injustement.
13 ...
12,14 Il n’y a ni roi ni tyran Vdevant ta face
qui puisse te résister
Vdemander des comptes quant à ceux que tu as châtiés
Vfait périr.
14 ...
12,15 Mais,
VPuisque donc tu es juste, tu gouvernes tout justement
et tu regardes comme étranger à ta puissance
Vforce de condamner celui qui ne mérite pas de châtiment
Vdoit pas être puni.
15 ...
12,16 Car ta force est le commencement de la justice
et que tu domines
Vdu fait que tu es le Seigneur de tout
fait
Vtu fais que tu épargnes tout.
16 ...
12,17 C’est à ceux qui ne croient pas à l'accomplissement de ta puissance
Vforce que tu montres ta force
et tu confonds l’audace en ceux qui la connaissent.
17 ...
12,18 Toi, maîtrisant
Vmaître de la force, tu juges avec douceur
Vtranquilité
et tu nous gouvernes avec beaucoup d'indulgence
car le fait de pouvoir est avec
Vpouvoir dépend de toi quand tu le veux.
18 ...
12,19 Tu as appris à ton peuple par cette conduite
qu'il faut que le juste soit humain
et tu as fait à tes fils bonne espérance
de donner le
V, en jugeant, l'occasion du repentir pour les péchés.
19 ...
12,20 Car si tu as puni
Vsupplicié avec tant de ménagement
les ennemis de tes enfants
Vserviteurs qui étaient dignes de mort et les as sauvés
leur donnant le temps et l’occasion
par lesquels ils pussent se détourner
Vconvertir de leur méchanceté,
20 ...
12,21 avec quelle précision as-tu jugé tes fils
aux pères desquels tu as donné des serments et des alliances de bonnes promesses !
21 ...
12,22 Quand tu nous corriges
Vdonnes une correction, donc, tu flagelles nos ennemis mille fois plus fort
pour que, quand nous jugeons, nous méditions ta bonté
et que, quand nous sommes jugés, nous espérions ta miséricorde.
22 ...
12,23 C'est pourquoi, ceux qui ont vécu une vie de manière injuste dans la folie
tu les as tourmentés par leurs propres abominations.
23 C'est pourquoi, ceux qui ont vécu dans leur vie de manière injuste et insensée
tu leur as infligé de très grands tourments par ce qu'ils vénéraient.
23 ...
12,24 Car ils erraient si loin dans les voies de l’erreur
qu’ils considéraient comme des dieux ceux qui sont vils parmi les animaux parmi ceux qui sont méprisables
s’étant laissé tromper comme des enfants sans intelligence.
24 Car ils erraient si loin dans les voies de l’erreur
qu’ils considéraient comme des dieux ceux qui sont inutiles parmi les animaux vivant comme des enfants sans raison.
24 ...
12,25 Aussi comme à des enfants sans raison envoyé un jugement pour dérision
25 ...
12,26 Mais ceux qui ne sont pas corrigés par une réprimande pour dérisions
Vles moqueries du reproche
expérimenteront un jugement digne de Dieu.
26 ...
12,27 Car ils s'indignaient, souffrant à cause d'eux
à cause de ceux qu’ils prenaient pour des dieux, étant châtiés en eux
voyant celui qu’ils refusaient autrefois de connaître ils le reconnurent pour le Dieu véritable
c’est pourquoi le comble de la condamnation tomba sur eux.
27 Car ils supportaient avec peine en ce qu'ils souffraient
ils s'indignaient, souffrant à cause d'eux
à cause de ceux qu’ils prenaient pour des dieux, comme ils étaient exterminés en eux
voyant celui qu’ils refusaient autrefois de connaître ils le reconnurent pour le Dieu véritable
c’est pourquoi le comble de la condamnation tomba sur eux.
27 ...
13,1 Insensés par nature tous les hommes qui n'avaient
Vont pas la connaissance de Dieu
et qui n’ont pas su, par les biens visibles
Vqui se voient, connaître celui qui est
ni, considérant ses œuvres, reconnaître l’ouvrier.
1 ...
13,2 Mais le feu, le vent, l’air rapide
le cercle des étoiles, l’eau impétueuse
Ven excès
les flambeaux du ciel,
Vle soleil et la lune, ils les ont tenus pour des dieux gouverneurs de l’univers.
Vdu cercle des terres.
2 ...
13,3 Si, charmés de leur beauté, ils ont pris ces [créatures] pour des dieux
qu’ils sachent combien leur maître est plus beau
car c’est l’auteur même de la beauté qui les a Vtoutes créées.
3 ...
13,4 Et s’ils en admiraient la puissance et l'activité
Vforce et les œuvres
qu’ils en concluent combien est plus puissant celui qui les a formées.
4 ...
13,5 Car à partir de la grandeur et la beauté des créatures
leur créateur peut être contemplé par analogie.
5 Car à partir de la grandeur de la beauté et de la créature
leur créateur peut être vu de manière à être connu.
5 ...
13,6 Mais cependant pour eux le reproche est petit
car ils s’égarent peut-être
en cherchant Dieu et en voulant le trouver.
6 ...
13,7 Car s'appliquant à ses œuvres, ils le recherchent
et sont persuadés par l’apparence parce que ce qu’ils voient est beau.
7 ...
13,8 Mais à nouveau ils ne sont pas non plus pardonnables
Von ne doit pas leur pardonner
8 ...
13,9 car s’ils ont été capables d'
Vpu en savoir assez pour pouvoir conjecturer l'éternité
comment n’ont-ils pas trouvé plus rapidement
Vfacilement leur maître ?
9 ...
13,10 Mais ils sont malheureux et leurs espoirs sont placées en des morts
ceux qui ont appelé dieux des ouvrages de la main des hommes
de l’or et de l’argent, objet d'art, des figures d’animaux
ou une pierre inutile, ouvrage d’une main antique.
10 ...
13,11 Et si un artisan bûcheron ayant coupé un arbre facile à travailler
en ôte adroitement toute l’écorce
et l'ayant façonné avec habileté fabrique un objet utile pour l’usage de la vie
11 Et si un artisan ouvrier coupe un arbre droit de la forêt
en ôte adroitement toute l’écorce
et ayant usé de son art fabrique un vase utile pour l’usage de la vie
11 ...
13,12 les restes de son travail, les ayant brûlés pour la préparation des aliments, il se rassasie.
12 les restes de son travail, il les brûle pour la préparation des aliments.
12 ...
13,13 Le reste de cela, utile à rien
Vdont il ne fait aucun usage
le bois tordu et plein de nœuds
l'ayant pris, il le sculpte avec le soin de son loisir
Vsoin durant son loisir
et, avec l'habileté de l'intelligence
Vl'art, le modèle
il le fait représenter une image d'homme.
13 ...
13,14 Ou bien il le rend semblable à quelque vil animal
l'ayant peint de vermillon enduit aussi de rouge sa surface
et recouvre d'enduit toutes les taches qui sont sur lui
14 Ou bien il le rend semblable à quelque animal
le peignant de vermillon et faisant sa couleur rouge de fucus
et recouvre d'enduit toutes les taches qui sont sur lui
14 ...
13,15 et lui ayant fait une habitation digne Gde lui
il le place
Vle plaçant dans le mur le fixant avec du fer
15 ...
13,16 afin donc qu'il ne tombe pas, il veille sur lui
sachant qu'il ne peut pas s’aider lui-même
car c’est une image et il a besoin d’appui.
16 ...
13,17 Mais le priant
Vfaisant des vœux il le prie au sujet de ses biens, de ses mariages et de ses enfants
Venfants et de son mariage
il ne rougit pas de parler à ce qui n’a pas d’âme.
Pour la santé il supplie l'infirme
17 ...
13,18 pour la vie il demande à ce qui est mort
pour le secours il invoque ce qui est tout à fait inexpérimenté
Vinutile
pour les voyages, Vil sollicite ce qui ne peut faire un pas
Vmarcher.
18 ...
13,19 Pour les profits, les entreprises, le succès des mains
Vde toute chose
il demande l’énergie à ce qui n'est pas énergique par ses mains
Và ce qui est inutile en tout.
19 ...
14,1 Tel autre encore qui pense
Vse prépare à prendre la mer
et se dispose
Vcommence à voyager sur les flots en fureur
invoque un bois plus fragile encore que le vaisseau qui le porte
1 ...
14,2 car celui-ci, c’est le désir des acquisitions
Vd'acquérir qui l’a inventé
et c’est la sagesse de l’artisan qui l’a construit
Vl’artisan qui l’a construit par sa sagesse.
2 ...
14,3 Mais, Père, c’est ta providence qui le gouverne
parce que tu as donné une route dans la mer
et un chemin Vtrès sûr dans les flots
3 ...
14,4 montrant que tu peux sauver de tout péril pour que, même sans connaissance
Vradeau, on s'embarque
Vavance.
4 ...
14,5 Tu veux que les œuvres de ta sagesse ne soient pas inutiles
c'est pourquoi les hommes confient leur vie à un bois fragile
et traversant les flots
Vla mer sur un radeau, sont sauvés.
5 ...
14,6 Car au commencement, alors que les géants orgueilleux périssaient
l’espérance de l’univers
Vdu cercle des terres se réfugiant sur un radeau
laissa au siècle la semence de la génération, Velle qui était gouvernée par ta main.
6 ...
14,7 Car béni est le bois d'où naît la justice.
7 ...
14,8 Mais maudite l’œuvre de la main [de l'homme], ainsi que celui qui l'a faite
celui-ci parce qu’il l’a fabriquée
celle-là parce que, périssable
Vquoiqu'elle fût fragile, elle a été appelée dieu
8 ...
14,9 car Dieu hait également l’impie et son impiété
9 ...
14,10 et ainsi ce qui est fait souffrira les châtiments
Vsera châtié avec celui qui l'a fait
Va opéré.
10 ...
14,11 C’est pourquoi aussi il y aura une visite parmi
Vn'y aura pas de visite pour les idoles des nations
parce que, dans la création
Vcréatures de Dieu, elles sont devenues une abomination
un scandale
Vune tentation pour les âmes des hommes
un piège
Vune ratière pour les pieds des insensés.
11 ...
14,12 L'idée
VLa recherche des idoles fut le commencement de la fornication
et leur invention la corruption de la vie.
12 ...
14,13 Il n’y en avait pas à l’origine et il n’y en aura pas toujours.
13 ...
14,14 C’est par la vanité des hommes qu'elles sont entrées dans l'univers
et c'est pourquoi leur fin prompte est arrêtée.
14 C’est la vanité des hommes qui est venue dans le cercle des terres
aussi leur fin prompte est arrêtée.
14 ...
14,15 Car un père accablé par un deuil prématurée
ayant fait l’image d’un enfant qui a été trop vite enlevé
et cet homme alors mort
il l'honore maintenant comme un dieu
et il transmet parmi ses serviteurs des mystères et des rites.
15 Car un père accablé par un deuil amer
ayant fait l’image d’un fils qui lui a été trop vite enlevé
et cet homme qui était alors mort
maintenant pour autant il commença à l'honorer comme un dieu
et il établit parmi ses serviteurs des rites et des sacrifices.
15 ...
14,16 Puis s’affermissant avec le temps
cette coutume impie fut observée comme une loi
16 Puis le temps intervenant
la coutume inique grandissant
cette erreur fut observée comme une loi
16 ...
14,17 et sur ordre des tyrans des représentations furent honorées.
Si l'on ne pouvait les honorer en face parce qu’ils habitaient trop loin
reproduisant leur figure de loin
on faisait une image visible du roi honoré
afin de vénérer l’absent avec empressement comme s’il eût été présent.
17 et sur ordre des tyrans des représentations furent honorées.
Si les hommes ne pouvaient les honorer en face, parce qu’ils étaient trop loin
leur figure ayant été rapportée de loin
ils firent une image visible du roi qu'ils voulaient honorer
afin de vénérer l’absent avec leur sollicitude comme s’il eût été présent.
17 ...
14,18 Et même ceux qui ne le connaissaient pas l’ambition
Vl’extraordinaire habileté de l’artisan les poussa à l'extension de la dévotion
Vla dévotion à leur égard.
18 ...
14,19 Car celui-ci voulant sans doute plaire au souverain
força par son art la ressemblance en vue de la beauté.
19 Car celui-ci voulant sans doute plaire au souverain
s'appliqua avec son art pour façonner la ressemblance en mieux.
19 ...
14,20 Et la foule, séduite par l’élégance de l’œuvre
considéra l'homme qui était honoré il y a peu comme un objet d'adoration.
20 Et la foule, séduite par l’élégance de l’œuvre
considéra celui qui naguère était honoré comme un homme comme un dieu.
20 ...
14,21 Ce fut un piège pour la vie humaine
que les hommes, étant esclaves de l’infortune
Vdes affections ou de la tyrannie
Vdes rois
donnassent à la pierre ou au bois le nom incommunicable.
21 ...
14,22 Bientôt il ne Vleur suffit plus d’errer quant à la connaissance de Dieu
mais encore vivant dans la grande guerre de l'ignorance
ils appelèrent paix de tels
Vtant de si grands maux.
22 ...
14,23 Célébrant des rites infanticides
ou des mystères clandestins
ou de furieuses débauches de célébrations étranges
23 Célébrant des rites infanticides
faisant des sacrifices clandestins
ayant des veillées pleines de folie
23 ...
14,24 ils n’ont plus gardé ni leurs vies ni leurs mariages purs.
L’un tue l’autre par trahison
Vjalousie, ou l’outrage par l’adultère.
24 ...
14,25 Tout est un mélange
Vmélangé :
sang et
V, meurtre, vol et tromperie
corruption, incroyance, révolte Vet parjure
25 ...
14,26 persécution des gens de biens
oubli des bienfaits
Vdu Seigneur
souillure des âmes
inversion de la naissance
inconstance des mariages
adultère et impudicité.
26 ...
14,27 Car le culte des idoles sans nom
est le principe, la cause
Vla cause, le principe et la fin de tout mal.
27 ...
14,28 Car soit en se réjouissant ils sont fous
soit ils prophétisent des mensonges
soit ils vivent injustement soit ils se parjurent rapidement.
28 ...
14,29 Car s'étant fiés en des idoles Vqui sont sans vie
ayant fait de faux serments ils n'attendent pas de subir des dommages.
29 ...
14,30 Mais un double [châtiment]
Vchacun des deux [châtiments] les frappera
parce que, s’approchant des idoles, ils ont eu sur Dieu des pensées mauvaises
et qu’ils ont injustement fait par fourberie des faux serments, méprisant la piété.
30 ...
14,31 Car ce n’est pas la force de ceux par qui ils ont juré
mais c’est la peine infigée aux pécheurs qui atteint toujours la prévarication des injustes.
31 ...
15,1 Mais toi, ô notre Dieu, tu es bon et vrai
patient et gouvernant tout avec miséricorde.
1 ...
15,2 Lors même que nous péchons, nous sommes à toi
connaissant ta puissance
mais nous ne pécherons pas, sachant
Vet si nous ne péchons pas, nous savons que nous sommes comptés parmi les tiens.
2 ...
15,3 Te connaître est la justice parfaite
et savoir Vta justice et ta force est la racine de l’immortalité.
3 ...
15,4 Car ni l’invention humaine d’un art mauvais ne nous a égarés
ni le travail infructueux d’un peintre
représentation barbouillée de diverses couleurs
4 Car ni l’invention humaine d’un art mauvais ne nous a égarés
ni l'ombre de la peinture, travail sans fruit
représentation sculptée de diverses couleurs
4 ...
15,5 dont l’aspect excite la concupiscence de l’insensé
et lui fait désirer la représentation inanimée d’une image morte.
5 ...
15,6 Amants du mal et dignes de telles espérances
ceux qui les fabriquent, ceux qui les aiment, ceux qui les adorent.
6 Les amants du mal sont dignes d'avoir espérance en de tels [objets]
ceux qui les fabriquent, ceux qui les aiment, ceux qui les adorent.
6 ...
15,7 En effet, le potier qui pétrit laborieusement la terre molle
façonne chacun pour notre usage
et de la même argile il a modelé les ustensiles domestiques des travaux purs
et les ustensiles contraires, tous pareillement
quel est l'emploi de chacun d’eux
c’est le potier qui est juge.
7 En effet, le potier qui pétrit laborieusement la terre molle
façonne chacun des ustensiles pour notre usage
et de la même argile il modèle les ustensiles qui sont purs dans l'usage
et pareillement les ustensiles qui leur sont contraires
quel est l'emploi de ces ustensiles
c’est le potier qui est juge.
7 ...
15,8 Et, par un mauvais travail, il façonne de la même argile un dieu vain
lui qui né de terre depuis peu
retourne bientôt d’où il a été tiré
quand on lui demandera de restituer son âme.
8 Et, par un travail, il façonne de la même argile un dieu vain
lui qui avait été fait de terre depuis peu
et retourne bientôt d’où il a été tiré
quand on lui demandera de restituer l'âme qu'il avait.
8 ...
15,9 Pourtant il n'a cure de ce qu'il s’épuise
ni de ce qu'il a une vie
Vque sa vie est courte
mais il rivalise avec ceux qui travaillent l’or et l’argent
il imite ceux qui travaillent l’airain
et met sa gloire à exécuter des faux
Vchoses inutiles.
9 ...
15,10 Son cœur est de la cendre
son espérance est plus vile que la terre
Vune terre inutile
et sa vie est plus vile que l’argile.
10 ...
15,11 Parce qu'il méconnaît celui qui l’a fait
qui lui a inspiré une âme active
Vqui agit
et a mis en lui
Vlui a insufflé un souffle vital.
11 ...
15,12 Ils pensent que notre vie est un amusement
et l'existence une foire lucrative
car il faut, disent-ils, acquérir par tous les moyens, même le mal.
12 Ils pensent que notre vie est un amusement
et la conduite de vie disposée pour le profit
et qu'il faut acquérir par tous les moyens, même le mal.
12 ...
15,13 Car celui-là, plus que tous, sait qu'il pèche
lui qui, de la matière terreuse, façonne des objets fragiles et des idoles.
13 ...
15,14 Mais ils sont tous Gtrès insensés et plus malheureux que l’âme d’un petit enfant
les ennemis de ton peuple qui l'ont dominé
Vet ceux qui le dominent.
14 ...
15,15 Parce qu'ils ont aussi considéré comme des dieux toutes les idoles des nations
qui n'ont pas usage de leurs yeux
Vdont la vue des yeux n'est pas pour voir
ni leurs narines pour respirer l’air
ni leurs oreilles pour entendre
ni les doigts de leurs mains pour toucher
et dont les pieds sont incapables de marcher.
15 ...
15,16 Car c’est un homme qui les a faites
et c’est celui à qui on a prêté le souffle qui les a façonnées.
Il n’est pas d’homme qui puisse façonner un dieu semblable à lui
16 ...
15,17 étant mortel il produit de ses mains iniques une œuvre morte
car il vaut mieux que ce qu’il adore
parmi eux il a vécu, mais eux jamais eue.
17 en effet, comme il est mortel, il produit de ses mains iniques une œuvre morte
car il vaut mieux que ceux qu’il adore
parce que, puisqu'il est mortel, il a vécu, mais eux jamais.
17 ...
15,18 Ils adorent les animaux les plus odieux
car, jugés d’après la stupidité
Vcomparés à eux stupidement, ils sont pires que les autres.
18 ...
15,19 Il n’y a rien de bon en eux qui les fasse désirer comme à la vue d’autres animaux
ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.
19 Mais à leur vue, l'on ne peut rien apercevoir de bon de ces animaux
ils échappent à la louange de Dieu et à sa bénédiction.
19 ...
16,1 C’est pourquoi ils ont été justement châtiés
Vsouffert de justes tourments par des
Vleurs semblables
et tourmentés
Vexterminés par une multitude de bêtes.
1 ...
16,2 À la place de ces châtiments, tu as accordé des bienfaits à ton peuple
pour satisfaire leur désir de nourriture, c'est une saveur merveilleuse
que tu leur as préparée à manger — une caille.
2 À la place de ces châtiments, tu as accordé des bienfaits à ton peuple
auxquels tu as donné leur désir de nourriture, c'est une saveur nouvelle
que tu leur as préparée à manger — une caille.
2 ...
16,3 de sorte que les uns, désirant manger
à l’aspect répugnant de ce qui a été
Và cause de ce qui leur a été montré et envoyé
prennent en aversion même leur appétit nécessaire
tandis que les autres, après une légère privation
auraient en partage une saveur merveilleuse
Vnourriture nouvelle.
3 ...
16,4 Car il fallait qu’une disette inévitable
Vmort sans échappatoire s'abattît sur ceux-là, ceux qui oppressent
et qu’il fût seulement montré aux autres comment leurs ennemis étaient tourmentés
Vexterminés.
4 ...
16,5 En effet, lorsque la terrible fureur de bêtes sauvages arriva sur eux
et qu’ils périssaient sous la morsure de serpents tortueux
ta colère ne dura pas jusqu’à la fin
Vpour l'éternité.
5 ...
16,6 VMais en vue de leur correction, ils furent troublés pour peu de temps
ayant un signe de salut, pour leur rappeler le précepte de ta loi.
6 ...
16,7 Car qui se retournait était sauvé non par l’objet qu’il voyait
mais par toi, le sauveur de tous.
7 ...
16,8 Et en cela tu as montré à nos ennemis
que tu es celui qui délivre de tout mal.
8 ...
16,9 En effet, les morsures des sauterelles et des mouches les firent périr
et il ne se trouva pas de guérison pour leur vie
parce qu’ils méritaient d’être châtiés par de telles [bêtes]
Vexterminés de cette manière.
9 ...
16,10 Et tes fils, même les dents de serpents venimeux ne les vainquirent pas
car ta miséricorde vint à leur secours et
V, arrivant, les guérit.
10 ...
16,11 C’est pour que tes paroles leur revinssent en mémoire qu’ilsrecevaient des coups d'aiguillon et guéris
de peur que tombant dans un oubli profond ils ne fussent exclus de ta bienfaisance.
11 C’est pour que tes paroles leur revinssent en mémoire qu’ils étaient éprouvés et promptement guéris
de peur que tombant dans un oubli profond il leur soit impossible de jouir de ton secours.
11 ...
16,12 Ce ne fut ni une herbe, ni un émollient qui les soigna
Vguérit
mais ta parole, Seigneur, qui guérit tout.
12 ...
16,13 Car toi, tu as puissance sur la vie et sur la mort
tu mènes aux portes de l'Hadès
Vla mort et tu en ramènes.
13 ...
16,14 L’homme tue par sa méchanceté
mais il ne ramène pas l’esprit une fois sorti
ni ne délivre l’âme qui a été reçue.
14 L’homme tue par méchanceté son âme
mais quand l'esprit sortira il ne reviendra pas
et il ne rappelera pas l’âme qui a été reçue.
14 ...
16,15 Mais il est impossible d’échapper à ta main.
15 ...
16,16 Les impies qui prétendaient ne pas te connaître
ont été flagellés par la force de ton bras
ayant été tourmentés par des eaux extraordinaires, des grêlons et des pluies inexorables et consumés par le feu.
16 ...
16,17 Ce qui était Vle plus extraordinaire, c’est que, dans l’eau qui éteint tout le feu n’était que plus ardent
car l’univers est le défenseur
Vvengeur des justes.
17 ...
16,18 Tantôt la flamme s’adoucissait
afin de ne pas consumer les animaux envoyés contre les impies
et afin que ceux-ci, à cette vue, sussent qu’ils étaient poursuivis par un jugement de Dieu.
18 Tantôt la flamme s’adoucissait
afin de ne pas consumer les animaux envoyés contre les impies
et afin que ceux-ci, à cette vue, sussent que c'est par un jugement de Dieu qu'ils souffraient cette persécution.
18 ...
16,19 Tantôt elle brûle
Vbrûlait au milieu même de l’eau au-delà de la force du feu
afin de détruire les produits d’une nation
Vla nation d'une terre impie.
19 ...
16,20 Au lieu de cela, tu as nourri ton peuple de la nourriture des anges
et tu leur as donné du ciel, sans travail, un pain tout préparé
pouvant avoir Ven soi tout parfum agréable
et étant approprié à tous les goûts
Vla suavité de toute saveur.
20 ...
16,21 Car cette substance tienne montrait ta douceur envers tes enfants
et s’accommodant au désir de celui qui la mangeait se changeait en ce qu’il voulait.
21 Car cette substance tienne montrait la douceur que tu as pour tes fils
et étant esclave de la volonté de chacun se changeait en ce que l'on voulait.
21 ...
16,22 La neige et la glace résistaient au
Vsoutenaient la force du feu et ne fondaient pas
afin qu’ils sussent que le feu brûlant dans la grêle et lançant des éclairs
Vs'agitant dans la pluie détruisait les fruits des ennemis
22 ...
16,23 celui-ci à nouveau, pour que les justes se nourrissent
oubliait même sa propre puissance.
23 ...
16,24 Car la créature soumise à toi son auteur se déploie
Vs'enflamme pour le châtiment contre les injustes
et se relâche
Vdevient plus douce pour procurer du bien à ceux qui se confient en toi.
24 ...
16,25 C’est pourquoi, se pliant alors à tous ces changements elle était au service de ton don, qui nourrit tout
selon la volonté de ceux qui sont dans le besoin
Vl'ont sollicité de toi.
25 ...
16,26 afin que tes fils que tu as aimés, Seigneur
apprissent que ce ne sont pas les productions de fruits
Vfruits de production qui nourrissent l'homme
mais que c’est ton discours qui conserve ceux qui croient en toi.
26 ...
16,27 Car ce qui n'était pas
Vne pouvait pas être détruit par le feu
fondait simplement
Vaussitôt, échauffé par le moindre rayon de soleil
27 ...
16,28 afin qu'il fût connu Vde tous
qu’il faut devancer le soleil pour te rendre grâces
Vta bénédiction
et te rencontrer au lever du jour.
28 ...
16,29 Quant à l’ingrat, en effet, son espérance
Vsa foi fondra comme la glace d’hiver
et s’écoulera
Vdisparaîtra comme une eau inutile.
29 ...
10,18 la mer Rouge Repères historiques et géographiques Ex 15,4
14,1–15,19 RELIGION Idoles dans la Mésopotamie ancienne
, idole aux yeux (sculpture sur albâtre de gypse, ca. 3700–3500 av. J.-C., Uruk moyen : idole ? offrande ?) 6.5 x 4.2 x 0.6 cm, Tell Brak, Syrie
Met Fifth Avenue, Gallery 402
Public Domain © Metropolitan Museum→, New York
Des milliers de figurines de ce type, connu sous le nom d'« idole aux yeux », en pierre avec des yeux incisés, ont été découvertes à Tell Brak, dans un bâtiment qui s'appelle maintenant le Temple de l'œil. Elles y ont probablement été dédiées comme offrandes. Beaucoup sont incisées avec plusieurs jeux d'yeux, d'autres avec des bijoux, et d'autres encore avec des représentations d'enfants — des yeux et un corps plus petits gravés sur le corps de la plus grande idole.
Ces grands yeux témoigneraient de l'attention portée aux dieux dans une grande partie de l'art mésopotamien et cependant « elles ont des yeux et ne voient pas... » (Ps 115,5-6).
L'identification de ces figures reste l'objet de débats : certains archéologues voient dans de telles statuettes non des objets rituels mais... des poids étalonnés ou des poids de métiers à tisser, voire des chenets qui auraient été disposés autour d'un foyer.
, Stèle de victoire de Narâm-Sin, roi d'Akkad (calcaire gréseux, ca. 2350-2000 av. J.-C.), 200 x 105 cm
Musée du Louvre→, département des antiquités orientales
Le roi Narâm-Sin, victorieux, représenté au sommet de la stèle, en héros deux fois plus grand que les autres humains, coiffé d'une tiare à corne : peut-être ici pour la première fois dans l'art, un homme est élevé au statut divin ? Cette stèle nous ferait ainsi assister presque en direct à la « naissance » de l'idololâtrie visuelle d'un être humain.
L'histoire de l'art reconnaît également dans cette stèle le premier exemple connu de l’introduction du paysage : une montagne dans le monde, des arbres et des disques mi-étoiles/mi-soleil qui sont peut-être une représentation des dieux.
La plaque Burney, appelée aussi La Reine de la Nuit, est un relief en terre cuite daté de la période paléo-babylonienne (sous le règne du roi Hammurabi).
, Reine de la nuit (terre cuite, découverte à Babylone, ca.1800-1750 av. J.-C.), 49,5 x 37 x 4,8 cm
British Museum→, Londres
Une femme nue portant une coiffe à cornes tient un bâton et un anneau de justice. Il s'agit peut-être de la déesse Ishtar, de la déesse Ereshkigal ou de la démone Lilith. Les orbites aujourd'hui vides étaient sans doute garnies de pierres semi-précieuses ou de verreries imitant la transparence des yeux : même alors, elle eut « des yeux et ne vit pas » (Ps 115,5-6)
Les chromatismes reconstitués suggèrent le pouvoir de fascination qu'exerçaient de telles figures :
, Reine de la nuit (terre cuite), 49,5 x 37 x 4,8 cm
British Museum→, Londres
10,20s Votre main victorieuse, Seigneur - Introït
, Introït - Victricem manum tuam
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Introït chanté au temps pascal.
12,1 Que ton esprit est bon, Seigneur ! Alleluia
, Alleluia - O quam bonus
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, (enregistrement en direct)
14,7 Dulce lignum
Alleluia - Dulce lignum
Chœur des moines de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
Alleluia de la fête de la Sainte Croix le 14 septembre.
9,1–19 Allégorie de la sagesse
(1528-1588), Allégorie de la sagesse et de la force ou Omnia Veritas (huile sur toile, ca. 1565), 2,15 x 1,67 m
Frick Collection, New-York (États-Unis) © Domaine public→
est un peintre vénitien qui a joui d'une réelle reconnaissance de son vivant, notamment à Venise où il s'installe dans les années 1550. Vers 1555, il atteint sa période de maturité et devient le peintre de référence pour la noblesse et le clergé vénitiens qui lui passent des commandes de nature diverses. Si son œuvre comporte de nombreux tableaux et fresques à caractère religieux, il peint également des tableaux à caractère mythologique comme l'allégorie de la sagesse et de la force présentée ci-dessus.
10,6 le juste qui s'enfuit loin du feu
est l'un des trois maîtres renommés de l'école de peinture anversoise du 17e s. avec et . Il réalise ce tableau représentant la fuite de Lot d'après Rubens.
(1593-1678), La fuite de Lot et sa famille (huile sur toile, ca. 1618-1620), 169,5 x 198,5 cm
n° INV. P.1978-0006, National Museum of Western Art, Tokyo (Japon) © Domaine public→
12,1 ton esprit incorruptible est en tous Liturgie cosmique
Hubert Vera Icon→, Sg 12,1
(1998 - ), Bo we wszystkim jest Twoje nieśmiertlene Tchnienie [Car ton souffle immortel est en tous]], (xylographie sur papier), courtesyToute la création participe à la liturgie céléste. La composition imite la disposition des iconostases byzantins et des portes des cathédrales romanes.
12,4ss Comble de l'abomination : les parents mangeant leurs enfants La défaite des Cananéens est ici expliquée par leur pratique des sacrifices d'enfants : cf. Dt 12,29-31. C'est un objet d'épouvante qui revient en diverses circonstances au fil des Écritures.
(1806-1875), Destruction de Jérusalem (détail) (gravure, 19e s.)
Library of Congress, Washington (États-Unis) © Domaine public→
Il s'agit d'une malédiction annoncée en cas de désobéissance à l'alliance : Lv 26,22.29 ; Dt 28,53-57
Elle est réalisée lors du siège de Samarie (2R 6,26-30) et lors du siège de Jérusalem par Babylone (Lm 2,20 ; 4,10). Le motif de la mère dévorant son enfant se retrouve dans le récit du siège de Jérusalem de 70 : cf. → 6.3.4 [201-213]. B.J.
Elle est dénoncée par les prophètes (Ez 5,9).
La même abomination en vient à caractériser le culte illicite des idoles locales : interdiction (Lv 18,21 ; 20,2-3) et dénonciation par les hagiographes et les prophètes (2R 23,10 ; Jr 32,35).
, Sacrifice à Moloch (gravure, 1897)
in Bible Pictures and What They Teach Us © Domaine public→
Une légende accompagne la gravure :
« Ceci est une idole nommée Molech. Un grand nombre de personnes avaient l'habitude de prier cette idole. Il avait une tête de veau et était en laiton. Il était creux à l'intérieur. Il y avait un endroit sur le côté pour y faire du feu. Quand il faisait très chaud, les méchants mettaient leurs petits enfants dans ses bras. Les petits enfants ont été brûlés vifs là-bas. L'homme de l'image est sur le point de mettre un petit enfant dans les bras de l'idole. D'autres hommes sonnent des trompettes, battent du tambour et font beaucoup de bruit pour que personne ne puisse entendre le pauvre petit enfant pleurer. »
(1757-1827), Le vol de Moloch (stylo et aquarelle sur papier vélin, ca. 1815), 16 x 12,5 cm
Bibliothèque Huntington (États-Unis) © Domaine public→
Rien d'étonnant à ce que ces scènes de dévoration anthropophage soient projetées dans la représentation du mal par excellence qu'est le diable :
(Florence, 1265-Ravenne, 1321), Le diable dévoreur (enluminure, 14e s.)
Codex Altonensis, f.48r, Bibliotheca Gymnasii Altonani, Hamburg (Allemagne) © Domaine public→
Dans la mythologie grecque, Chronos, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses fils, dévore chacun d'eux à leur naissance.
(1746-1828), Saturne dévorant son fils (peinture murale à l'huile transférée sur toile, ca. 1819-1823), 143 cm × 81 cm
Musée National du Prado, Madrid (Espagne) © Domaine public→
Cette peinture fait partie de la série Black paintings que l'artiste espagnol
a peintes directement sur les murs de sa maison entre 1819 et 1823.Ce motif du parent dévorant son enfant est profondément à l'œuvre dans le récit du massacre des innocents : Hérode assassine tout petit qui pourrait lui succéder.
9,9 Dès l'éternité
Claudio
(1567-1643), Ab aeterno ordinata sum SV 262, 1640John Taylor Ward (bariton), William Skeen (viole de gambe), Hanneke van Proosdij (orgue de chambre baroque)
Ab aeterno ordinata sum, et ex antiquis antequam terra fieret. Nondum erant abyssi, et ego iam concepta eram, necdum fontes aquarum eruperant, necdum montes gravi mole constiterant; ante omnes colles ego parturiebar. Adhuc terram non fecerat, et flumina, et cardines orbis terrae. Quando preparabat caelos aderam, quando certa lege et giro vallabat abissos, quando etera firmabat sursum, et librabat fontes aquarum, quando circumdabat mari terminum suum et legem ponebat aquis, ne transirent fines suos, quando appendebat fundamenta terrae: cum eo eram, cuncta componens et delectabor per singulos dies, ludens coram eo omni tempore, ludens in orbem terrarum, et deliciae meae esse cum filiis hominum. Pr 8,23-31
Claudio Ab aeterno ordinata sum" SV 262, vient de son dernier recueil de musique, Selva morale e spirituale (Venise, 1640). Cette composition extraordinaire est un tour de force pour le soliste, combinant une large gamme avec des passages et des sauts angulaires — évocateurs du terrain spirituel accidenté du texte.
, baptisé le 15 mai 1567 à Crémone et mort le 29 novembre 1643 à Venise, est un compositeur italien. Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et de la musique baroque. Ce motet solo "10,1–11,27 La Sagesse dirige toutes les œuvres du Créateur
Henry
(1659-1695), O Lord Our Governor, Z. 39, 1679Church Cathedral Choir, Stephen Farr, William Clements, Robert MacDonald
Cette composition polyphonique à quatre voix de l'anglais Henry Purcell reprend le texte du Psaume 8. Ce texte exalte le règne du Seigneur sur toute sa création et insiste sur la Sagesse créatrice qui dirige toutes ses œuvres.