Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
1 Ou bien ignorez-vous, frères
(car je parle à ceux qui connaissent la loi)
que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ?
1 ...
2 Ainsi la femme mariée
est liée par la loi à son mari [tant qu'il est] vivant
mais si le mari meurt
elle est dégagée de la loi du mari.
2 Car la femme qui est soumise à un mari
le mari vivant, est liée à la loi ;
mais si le mari meurt
elle est déliée de la loi du mari.
2 ...
3 Ainsi donc,
VDonc, du vivant de son mari, elle sera appelée adultère si elle appartient à
Vest avec un autre homme
mais si le
Vson mari meurt
elle est affranchie de la loi
de sorte qu’elle n’est plus adultère en appartenant à
Vsi elle est avec un autre homme.
3 ...
4 C'est pourquoi, mes frères, vous aussi vous êtes morts à la loi par le corps du Christ
pour que vous soyez à un autre, à celui qui
Vqui est ressuscité d'entre les morts
afin que nous portions des fruits pour Dieu.
4 ...
5 Car, lorsque nous étions dans la chair
les passions des péchés qui étaient provoquées par la loi
agissaient dans nos membres afin de porter des fruits pour la mort.
5 ...
6 Mais maintenant, nous avons été déliés de la loi
étant morts à ce qui nous tenait captifs
afin de servir dans un esprit nouveau, et non plus dans la vétusté de la lettre.
6 ...
7 Que dirons-nous donc ?
La loi est-elle péché ? Loin de là !
Mais je n’ai connu le péché que par la loi.
Car je n’aurais pas connu la convoitise
Vconcupiscence si la loi n'avait dit :
« — Tu ne convoiteras pas. »
7 ...
8 Mais le péché, ayant saisi l’occasion, a produit en moi toute sorte de convoitise
Vconcupiscence au moyen du commandement
car sans la loi le péché est
Vétait mort.
8 ...est
9 Or moi, je vivais jadis sans la loi
mais quand vint le commandement, le péché reprit vie
9 ...
10 or moi, je suis mort
et il s'est trouvé que le commandement qui devait me donner la vie a causé ma mort.
10 ...
11 Car le péché, saisissant l’occasion, m’a séduit au moyen du commandement et par lui m’a tué.
11 ...
12 Ainsi donc la loi est sainte
et le commandement saint, juste et bon.
12 ...
13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi mort ? Loin de là !
Car le péché, pour paraître péché, a, par une chose bonne, opéré la mort
de sorte qu'il est devenu par le commandement une source extrêmement abondante de péché.
13 ...
14 Nous savons en effet que la loi est spirituelle
mais moi, je suis charnel
vendu sous l'empire du péché.
14 ...
15 Car ce que je fais, je ne le comprends pas
car ce que je veux, je ne le fais pas
mais ce que je hais, je le fais.
15 ...
16 Si donc je fais ce que je ne veux pas,
je consens à la loi qui est belle.
Vbonne.
16 ...
17 Mais alors ce n’est plus moi qui fais cela
mais le péché qui habite en moi.
17 ...
18 Car je sais que ce n'est pas le bien qui habite en moi, c’est-à-dire dans ma chair :
en effet le vouloir réside en moi
mais non d'accomplir le beau.
Byz TRaccomplir le beau je ne le trouve pas.
Vaccomplir le bien je ne l'y trouve pas.
18 ...
19 Car le bien que je veux je ne le fais pas
mais le mal que je ne veux pas je le fais.
19 ...
20 Or si ce que je ne veux pas moi
Nes[moi]
V∅ je le fais
ce n’est pas moi qui le fais
mais le péché qui habite en moi.
20 ...
21 Je trouve donc quand je veux faire le beau
Vbien cette loi :
le mal réside en moi.
21 ...
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur
22 ...
23 mais je vois dans mes membres une autre loi
qui combat la loi de mon esprit
et qui me rend captif de la loi du péché, laquelle est dans mes membres.
23 ...
24 Malheureux homme que je suis !
Qui me délivrera du corps de cette mort ?
24 ...
25 | [Mais] | Mais | grâce
Byz TRGrâce
V∅ [soit] à
VLa grâce de Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !
Ainsi donc
VAinsi moi-même je suis
Vje suis moi-même par l’esprit au service de la loi de Dieu,
et par la chair au service de la loi du péché.
25 ...
18–25 chair et esprit FRANÇAIS BIBLIQUE
22–25 je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon esprit Figure du combat spirituel
Les diagonales croisées, ascendante du côté de l'ange, descendante du côté de Jacob impriment à la composition son mouvement et viennent signifier le combat spirituel que livre la chair à l'esprit. Comment interpréter la position de Jacob ? Ses jambes écartées et comme livrées à l'effort, ses bras tendus comme pour agripper l'ange disent-ils l'intensité du combat ? Ou bien la profondeur d'une vénération, comme pourraient le suggérer son sourire, sa position proche de l'agenouillement et le geste de l'ange qui paraît le bénir ? Telle est bien l'ambiguïté du combat spirituel que décrit saint Paul : « je vois dans mes membres une autre loi qui combat la loi de mon esprit » (Rm 7,23).