Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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51 Et il advint, comme s'accomplissaient les jours de son assomption,
qu'il affermit sa face pour aller à Jérusalem,
52 et il envoya des messagers devant sa face
Vson regard
lesquels, après s'être mis en route, entrèrent dans un village
Vune ville des Samaritains pour tout lui préparer.
53 Mais ils ne le reçurent pas
parce que sa face faisant route vers
Vétait celle d'un homme allant à Jérusalem.
54 Ce que voyant, ses
V Nesles disciples Jacques et Jean Slui dirent :
— Seigneur, veux-tu que nous disions au feu de descendre du ciel et de les consumer Byz S TRcomme le fit aussi Élie ?
55 Mais, s’étant retourné, il les réprimanda. Byz S TREt il leur dit : — Vous ne comprenez pas de quel esprit vous êtes.
56 Et
Byz TRcar le Fils de l'homme n'est pas venu perdre les âmes des hommes mais sauver. Et
Scar le Fils de l'homme n'est pas venu perdre les vies mais sauver. Et ils s'en allèrent vers un autre village.
57 Et,
Byz TROr il arriva, tandis qu’ils faisaient route,
Byz TRque quelqu'un lui dit en chemin :
— Je te suivrai partout où tu iras Smon Seigneur .
57 Or il arriva, tandis qu’ils marchaient en chemin,
que quelqu’un lui dit :
— Je te suivrai partout où tu iras.
58 Et Jésus lui dit :
— Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids
mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête.
59 Il dit à un autre :
— Suis-moi.
Celui-ci dit :
V S Nes— Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père.
60 Mais il
Byz V S TRJésus lui dit :
— Laisse les morts ensevelir leurs morts :
pour toi, va annoncer le royaume de Dieu.
61 Un autre encore Slui dit :
— Je te suivrai, Seigneur
mais d’abord permets-moi de prendre congé de
Vprévenir ceux de ma maison Set je viendrai.
62 Jésus lui dit :
— Personne qui a mis sa
Nesla main à la charrue et regarde en arrière n’est apte au royaume de Dieu.
10,1 Après cela, le Seigneur en désigna
SJésus mit à part soixante-douze
Nesdix autres Sde ses disciples
et les envoya deux à deux devant sa face
dans toute ville et tout lieu où lui-même devait aller.
10,2 Il leur disait :
— La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson.
10,3 Allez ! Voici que Byz V S TRmoi, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
10,4 Ne portez pas de bourse, ni de besace, ni de sandales
et ne saluez personne en chemin.
10,5 En quelque maison que vous entriez
d’abord dites : — Paix à cette maison !
10,6 Et si le fils de paix est là, votre paix reposera sur lui ;
sinon, elle vous reviendra.
10,7 Demeurez dans la même maison
en mangeant et buvant ce qu’il y a chez eux
car l’ouvrier est digne de son salaire.
Ne passez pas de maison en maison.
10,8 Et, en quelque ville que vous entriez et où l'on vous accueille,
mangez ce qui vous est servi.
10,9 Guérissez les malades qui s’y trouveront,
et dites-leur :
— Le royaume de Dieu s'est approché jusqu'à vous.
10,10 Et, en quelque ville que vous entriez et où l'on ne vous accueille pas,
en sortant sur ses
Sles places, dites :
10,11 — Même la poussière de votre ville, qui s’est attachée à nos pieds,
Vnous, nous l’essuyons pour vous la laisser.
Pourtant sachez-le : le royaume de Dieu s'est approché.
Byz S TR de nous.
10,12 Je vous le dis, en ce jour-là, Sodome ce sera plus supportable
Vaura plus de rémission que pour cette ville.
10,13 Malheur à toi, Chorazin !
Malheur à toi, Bethsaïde !
Parce que, si les miracles qui ont été faits chez vous avaient été faits à Tyr et Sidon,
il y a longtemps que, sous
Sdans le sac et Byz TR Nesassises dans la cendre, elles se seraient repenties.
13 Malheur à toi, Corazaïn !
Malheur à toi, Bethsaïde !
Car si à Tyr et à Sidon s'étaient accomplies les merveilles qui se sont accomplies chez vous,
il y a longtemps qu'elles auraient fait pénitence, en s'asseyant sur le cilice et la cendre.
10,14 Aussi bien pour Tyr et Sidon ce sera plus supportable,
Vil y aura plus de rémission, lors du jugement, que pour vous.
10,15 Et toi, Capharnaüm, est-ce que tu seras élevée jusqu’au ciel ? [Non], jusqu'à l'Hadès tu descendras !
Byz S TRseras abaissée !
15 Et toi, Capharnaüm, élevée jusqu’au ciel, jusqu’au fond de l'enfer tu seras plongée !
10,16 Qui vous écoute m’écoute
et qui vous rejette
Vméprise me rejette
Vméprise
mais qui me rejette
Vméprise rejette
Vméprise celui qui m’a envoyé.
10,17 Les soixante-douze
Byz S TRdix Squ'il avait envoyés revinrent avec Sune grande joie, disant :
— Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom !
10,18 Il leur dit :
— Je regardais le Satan tomber du ciel comme un éclair.
10,19 Voici que je vous ai donné
Byz S TR donne le pouvoir de fouler aux pieds serpents et scorpions
et toute la puissance de l’ennemi ;
et rien ne pourra vous nuire.
10,20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits
S démons vous soient soumis
mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits
Vécrits dans les cieux.
10,21 À l'heure même, il
SJésus exulta par l’Esprit Saint, et il dit :
— Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre
parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents
Vprudents
et l'as révélé aux tout-petits :
oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.
10,22 Et il se tourna vers les disciples et dit :
SEt il se tourna vers les disciples et leur dit :
NesØ
— Tout m'a été remis par mon Père
et personne ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père
ni qui est le Père si ce n'est le Fils
et celui à qui le Fils veut le révéler.
22 — Tout m'a été remis par mon Père
et personne ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père
ni qui est le Père si ce n'est le Fils
et celui à qui le Fils aura voulu le révéler.
10,23 Et, se retournant vers les disciples, il leur dit en particulier
V dit :
— Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
10,24 Car je vous dis
que beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu
et entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu !
10,25 Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et lui dit pour le mettre à l'épreuve
V, le tentant et disant :
— Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage
Vposséder la vie éternelle ?
10,26 Il
SJésus lui dit :
— Dans la Loi qu’est-il
Scomment est-ce écrit ?
Comment lis-tu ?
10,27 Répondant, celui-ci Slui dit :
— Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur
et avec
Vde toute ton âme
et avec toute ta force
Vde toutes tes forces
et avec
Vde toute ton intelligence
et ton prochain comme toi-même.
10,28 Il
SJésus lui dit :
— Tu as bien répondu :
Sdit :
fais cela et tu vivras.
10,29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus :
— Et qui est mon prochain ?
10,30 Reprenant, Jésus Slui dit :
— Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho et il tomba au milieu de brigands
Sdes brigands tombèrent sur lui,
Byz V TR Nesqui, après l’avoir dépouillé
et couvert de plaies, s’en allèrent en le laissant à moitié mort.
10,31 Par hasard un
VOr, il se trouva qu'un prêtre descendait par ce
Vle même chemin
et, le voyant, il passa outre.
10,32 Pareillement un lévite, survenant en ce lieu
et Sle voyant, passa outre.
32 Pareillement un lévite, se trouvant près de ce lieu, le vit, passa outre.
10,33 Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui
etByz V S TR, le voyant, fut remué jusqu'aux entrailles.
Vému de miséricorde.
Sému de miséricorde envers lui.
10,34 Et s’approchant, il banda ses blessures, y versant de l’huile et du vin ;
Sdu vin et de l'huile ;
puis, l'ayant fait monter sur sa propre monture,
Sson âne, il l'amena dans une auberge et prit soin de lui.
10,35 Et le lendemain, tirant
Vil tira deux deniers et les donna à l’hôtelier et dit :
— Prends soin de lui
et tout ce que tu dépenseras en plus, c’est moi qui, lors de mon retour, te le rendrai.
10,36 Lequel de ces trois, te semble-t-il, est devenu le prochain de celui qui est tombé sur des brigands ?
10,37 Il dit :
— Celui qui a fait la miséricorde envers lui.
Et Jésus lui dit :
— Va, et toi aussi, fais de même.
10,38 Byz S TR Et il arriva, comme ils faisaient route
Byz S TRqu'il entra dans un village
et une femme du nom de Marthe le reçut Byz S TRdans sa maison.
38 Or il advint, pendant qu’ils étaient en chemin,
qu'il entra dans un village,
et une femme du nom de Marthe le reçut dans sa maison.
10,39 Et celle-ci avait une sœur appelée « Marie »
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
10,40 Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service.
Se présentant, elle
VElle s'arrêta, et dit :
— Seigneur, tu ne te soucies pas que ma sœur me laisse, seule, servir ?
Dis-lui donc de m’aider.
10,41 Mais répondant, le Seigneur
Byz S TRJésus lui dit :
— Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses,
10,42 pourtant, il est besoin d'une seule chose
C'est Marie qui a choisi la bonne part : elle ne lui sera pas enlevée.
42 pourtant, une seule chose est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part qui ne lui sera pas enlevée.
11,1 Et il advint, comme il était en prière en un certain lieu
que lorsqu'il eut cessé, un de ses disciples luit dit :
— Seigneur, apprends-nous à prier
comme Jean l’a appris à ses disciples.
11,2 Il
SJésus leur dit :
— Lorsque vous priez, dites Sainsi :
Byz S TRNotre Père qui es au cieux,
V Nesque ton nom soit sanctifié.
Byz S TRQue ta volonté soit, comme dans le ciel, sur la terre. Que ton règne vienne.
11,3 Donne nous chaque jour notre pain quotidien
Sle pain de notre besoin
11,4 et remets-nous nos péchés
car nous-mêmes remettons
Savons remis à tout homme qui nous doit
et ne nous induis pas en tentation.
Byz S TR, mais délivre-nous du Mauvais.
11,5 Et il leur dit :
— Lequel d'entre vous aura un ami
et ira vers lui au milieu de la nuit
et lui dit :
— Ami
SMon ami, prête-moi trois pains
11,6 parce que mon ami en chemin est arrivé chez moi
et je n’ai rien à lui offrir,
11,7 et que, de l’intérieur, celui-là réponde et dise :
— Ne m’importune pas :
déjà la porte est fermée et mes enfants sont avec moi au lit ;
je ne peux me lever pour te donner,
11,8 Je vous dis :
— Même s'il ne se lève pas pour les lui donner du fait qu’il est son ami
du moins à cause de son effronterie, il se lèvera et lui donnera tout ce dont il a besoin.
11,9 Et moi je vous dis :
— Demandez et il vous sera donné
cherchez et vous trouverez
frappez et il vous sera ouvert.
11,10 Car quiconque demande reçoit
et qui cherche trouve
et à qui frappe on ouvrira
Souvre.
11,11 Quel est parmi vous le père à qui son fils demandera Byz S TRun pain et qui lui remettra une pierre ? Et s'il lui demande du poisson
Neset qui, au lieu d'un poisson, lui remettra un serpent ?
11 Lequel parmi vous demande du pain à son père
lui donnera-t-il une pierre ?
ou, s’il demande un poisson
lui donnera-t-il, au lieu d'un poisson, un serpent ?
11,12 Ou encore, s’il Slui demande un œuf,
lui remettra
Vprésentera-t-il un scorpion ?
11,13 Si donc vous — mauvais que vous êtes — vous savez donner des dons qui soient bons à vos enfants
combien plus le
V Svotre Père du ciel donnera-t-il l’Esprit-Saint
Vun esprit bon à ceux qui lui demandent.
11,14 Et il chassait un démon, et ce démon était muet.
Or, quand le démon fut sorti, le muet parla
et les foules furent dans l’admiration.
11,15 Mais certains d’entre eux dirent :
— C’est par Béelzéboul
VBéelzébub
SBéelzéboub, le prince des démons, qu’il expulse les démons.
11,16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve
Vtenter, lui demandaient un signe du ciel.
11,17 Mais lui, connaissant leurs pensées, leur dit :
— Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté,
et maison sur maison
Sune maison divisée contre elle-même s'écroule.
11,18 Si Satan aussi est divisé en lui-même
comment tiendra son royaume ?
puisque vous dites que c’est par Béelzéboul
VBéelzéboub que je chasse les démons.
11,19 Mais si moi, c'est par Béelzéboul
VBéelzéboub que je chasse les démons
vos fils, par qui les chassent-ils ?
C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
11,20 Si, au contraire, c’est par le doigt de Dieu que moi je chasse les démons
c'est donc que
Vassurément le royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous.
11,21 Lorsque l’homme fort, bien armé, garde son palais
Vl'entrée de sa maison
ses possessions sont en paix.
11,22 Mais qu’
Vsi un plus fort que lui survienne
Vsurvient et le batte
V bat
il lui enlève sa panoplie en laquelle
Stoute sa panoplie en laquelle
Vtoutes ses armes dans lesquelles il se confiait
et il distribue ses dépouilles.
11,23 Qui n’est pas avec moi est contre moi
et qui n’amasse pas avec moi disperse.
11,24 Lorsque l’esprit impur est sorti de l'homme
il parcourt des lieux arides, cherchant du repos
Et, n’en trouvant pas, il dit :
— Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti.
24 Lorsque l’esprit impur est sorti de l'homme
il parcourt des lieux arides
cherchant du repos et n’en trouvant pas, il dit :
— Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti.
11,25 Et revenu, il la trouve balayée et ornée.
Vnettoyée de ses ordures.
11,26 Alors il va prendre sept autres esprits plus mauvais que lui
et, étant entrés, ils y habitent
et le dernier état de cet homme devient pire que le premier.
11,27 Et Byz V TR Nesil advint, comme il disait cela
qu'une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit :
Heureux le ventre qui t'a porté, et les seins que tu as sucés !
11,27 Et Byz V TR Nesil advint, comme il disait cela
qu'une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit :
— Heureux le ventre qui t'a porté, et les seins que tu as sucés !
11,28 Mais il lui dit :
— Heureux plutôt ceux qui écoutent le logos
Vle verbe de Dieu et le gardent !
Nes[le] gardent !
28 ...
11,29 Comme les foules s'amassaient, il commença à dire :
— Cette génération est V Nesune génération mauvaise :
elle cherche un signe, et de signe il ne lui sera donné que le signe de JonasByz S TR le prophète.
11,30 Car, de même que Jonas devint
Vfut un signe pour les Ninivites
de même sera le Fils de l’homme pour cette génération.
11,31 La reine du Midi se lèvera, lors du jugement, avec les hommes de cette génération
et elle les condamnera
car elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon
et voici : il y a plus que Salomon ici !
11,32 Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération
et ils la condamneront
car ils se sont repentis
Vont fait pénitence à la proclamation
Vprédication de Jonas
et voici : il y a plus que Jonas ici !
11,33 Personne n’allume une lampe et ne la met en un lieu caché
ni sous le boisseau
mais sur le chandelier
pour que ceux qui entrent voient la lumière.
11,34 La lampe du corps, c’est ton œil.
Quand
VSi ton œil est simple, alors ton corps tout entier est
Vsera lumineux
mais quand il
Vs'il est mauvais, ton corps aussi est
Vsera ténébreux.
11,35 Veille donc à ce que la lumière qui est en toi ne soit pas ténèbres.
11,36 Si donc ton corps tout entier est lumineux, n'ayant aucune partie ténébreuse,
il sera lumineux tout entier
comme Byz S TR Neslorsque la lampe t’illumine de son éclat.
11,37 Comme il parlait,
un pharisien le pria de dîner chez lui.
Étant entré, il se mit à table.
11,38 Ce que voyant, le pharisien s'étonna de ce qu’il ne se fût pas d'abord lavé avant le dîner.
38 Mais le Pharisien, réfléchissant, commença à se dire en lui-même
pourquoi il ne s'était pas lavé avant le dîner.
11,39 Mais le Seigneur lui dit :
— Maintenant, vous, pharisiens
VPharisiens, le dehors de la coupe et du plat, vous le purifiez
alors que votre dedans est plein de rapine et de perversité.
Vd'iniquité.
11,40 Insensés ! Celui qui a fait le dehors
n’a-t-il pas fait aussi le dedans ?
11,41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez
et voilà que tout est pur pour vous.
41 Cependant, donnez en aumône ce qui vous reste
et voilà que tout est pur pour vous.
11,42 Mais malheur à vous, les pharisiens
VPharisiens,
parce que vous payez la dîme sur la menthe, la rue et toute plante
et vous passez à côté de la justice et de l’amour de Dieu !
Il fallait faire ceci, et ne pas omettre cela.
11,43 Malheur à vous,Byz V TR Nes les pharisiens
VPharisiens,
parce que vous aimez le premier siège
Vles premiers sièges dans les synagogues et les salutations sur les places publiques !
11,44 Malheur à vousByz S TR, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous êtes comme les tombeaux que rien ne signale
Vqui ne paraissent pas
et sur lesquels les gens marchent sans le savoir !
11,45 Prenant la parole, un des docteurs de la Loi lui dit :
— Maître, en disant cela, tu nous insultes, nous aussi !
11,46 Il dit :
— À vous aussi, les docteurs de la Loi
Sscribes, malheur !
Parce que vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à
Vqu'ils ne peuvent pas porter
et vous-mêmes, vous ne touchez pas aux fardeaux d’un seul de vos doigts.
11,47 Malheur à vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes
et ce sont vos pères qui les ont tués !
11,48 Donc, vous êtes des témoins, et
Byz S TRtémoignez donc que vous approuvez les œuvres de vos pères
car eux les ont tués
et vous, vous bâtissez Byz S TRleurs tombeaux !.
48 Assurément, vous témoignez que vous consentez aux œuvres de vos pères
car eux les ont tués
et vous, vous leur bâtissez des sépulcres.
11,49 C'est pourquoi la Sagesse de Dieu a dit :
— Je leur enverrai des prophètes et des apôtres
et ils en tueront et persécuteront ;
11,50 afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes
qui a été répandu depuis la fondation du monde,
11,51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui périt
Sfut tué entre l’autel et la Maison [de Dieu].
V Sle Temple.
Oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération.
11,52 Malheur à vous, les légistes,
Vdocteurs de la loi,
Sscribes,
parce que vous avez enlevé la clef de la science !
Vous-mêmes n’êtes pas entrés
et ceux qui voulaient entrer
Ventraient vous les avez empêchés !
11,53 Et quand il fut sorti de là
Byz TRleur eut dit cela
les scribes et les pharisiens commencèrent à en avoir assez
et à le faire parler sur une multitude de choses,
53 Comme il leur disait ces choses,
les Pharisiens et les docteurs de la loi commencèrent à le presser fortement
pour lui fermer la bouche sur une foule de choses,
53 Et quand il leur eut dit cela
les scribes et les pharisiens commencèrent à être mauvais ; ils étaient en colère et blâmaient ses mots,
11,54 le guettant pour
Byz S TRet cherchant à surprendre quelque [parole] de sa bouche pour l'accuser
Nespour pouvoir l'accuser.
54 lui tendant des pièges et cherchant à capter de sa bouche de quoi l'accuser.
12,1 Sur ces entrefaites, la foule s’étant rassemblée par myriades, jusqu'à se piétiner les uns les autres
il commença à dire, d’abord à ses disciples :
— D'abord, gardez-vous du levain — c'est-à-dire de l’hypocrisie — des pharisiens.
1 Or, de grandes foules s’étant rassemblées autour de lui de sorte qu'ils se piétinaient les uns les autres,
il commença à dire d'abord à ses disciples :
— Gardez-vous du levain des pharisiens qui est l'hypocrisie.
1 Et lorsque des multitudes de foules nombreuses se furent rassemblées, au point qu'on s'écrasait les uns les autres,
Jésus commença à dire, d'abord à ses disciples :
— D'abord, gardez-vous du levain des pharisiens qui est l'hypocrisie.
12,2 Rien n'est couvert qui ne sera
Vsoit dévoilé
et rien n'est caché qui ne sera
Vsoit connu.
12,3 Ainsi donc
VCar Byz S TR Nestout ce que vous avez dit dans les ténèbres, en pleine lumière sera entendu
Vdit
et ce que vous avez dit à l’oreille dans les celliers
Vchambres
sera proclamé sur les terrasses
Vtoits.
12,4 Je le dis à vous, mes amis :
— Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
et après cela ils n'ont rien de plus à faire.
12,5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre :
Byz V TR Nescraignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne :
oui, je vous le dis, celui-là, craignez-le !
12,6 Est-ce que cinq passereaux ne se vendent pas deux as ?
Et pas un d’entre eux n’est oublié
Ven oubli devant Dieu.
12,7 Mais même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Ne craignez
V craignez donc pas :
vous valez plus qu'une multitude de passereaux.
12,8 Je vous dis :
Quiconque se sera déclaré pour moi
Vme confessera devant les hommes,
le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui
Vle confessera devant les anges de Dieu ;
12,9 Mais celui qui m’aura renié à la face des
Vdevant les hommes
sera renié à la face des
Vdevant les anges de Dieu.
12,10 Et quiconque dira
Vdit une parole contre le Fils de l’homme, il lui sera remis
mais à qui aura blasphémé contre l’Esprit Saint, il ne sera pas remis.
12,11 Quand on vous conduira devant
V Sdans les synagogues
et
Sdevant les magistrats et les pouvoirs
ne vous inquiétez pas de ce que vous répondrez ou de ce que vous direz, ni de la manière dont vous le ferez
12,12 car l'Esprit Saint vous enseignera à l’heure même ce qu’il faut dire.
12,13 Quelqu’un de la foule lui dit :
— Maître, dis à mon frère de partager avec moi l’héritage.
12,14 Il lui dit :
— Homme, qui m’a établi juge ou partageur sur vous?
12,15 Et il leur dit :
— Faites attention et gardez-vous de toute cupidité
Vconvoitise
car même dans l’abondance, la vie de chacun ne dépend pas de ses biens
Vde ce qu'il possède.
12,16 Et il leur dit cette parabole
Vcomparaison :
— Le vaste domaine
Vchamp d'un homme riche avait beaucoup rapporté
Vrapporta des fruits abondants.
12,17 Et il se demandait
Vpensait en lui-même, disant :
— Que vais-je faire ? car je n’ai pas où ramasser mes fruits.
12,18 Et il dit : — Voici ce que je ferai :
je détruirai mes greniers, et j’en construirai
Vferai de plus grands
et j’y ramasserai tout mon blé
V Stous mes produits et mes biens
12,19 et je dirai à mon âme :
— Âme, tu as beaucoup de biens en réserve
Vamassés pour beaucoup d’années :
repose-toi, mange, bois, festoie !
12,20 Mais Dieu lui dit :
— Insensé ! cette nuit même on va te redemander ton âme
Et ce que tu as préparé, à qui sera-t-il ?
Vseront-t-ils ?
12,21 Ainsi en est-il de celui qui thésaurise pour lui-même et n'est pas riche en vue de Dieu.
12,22 Et il dit à ses disciples :
— C’est pourquoi je vous dis :
Ne vous inquiétez pas pour votre
V Sl'âme, de ce que vous mangerez
ni pour votre
V Sle corps, de quoi vous le vêtirez ;
12,23 Byz S TR Nescar l'âme est plus que la nourriture
et le corps plus que le vêtement.
12,24 Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent,
ils n’ont ni cellier ni grenier,
et Dieu les nourrit
Combien vous êtes précieux, vous, plus que les oiseaux !
Vqu'eux !
12,25 Qui d'entre vous, en s'inquiétant
Ven réfléchissant, peut ajouter à son âge
Vsa taille uneByz V S TR seule coudée ?
12,26 Si donc pour la plus petite chose vous ne pouvez pas
pourquoi pour le reste vous inquiétez-vous ?
12,27 Considérez les lis, comme ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent.
Or, je vous le dis
même Salomon, dans toute sa gloire, n'a été
Vétait vêtu comme l’un d’eux.
12,28 Si, dans un champ, l’herbe qui est là aujourd’hui et demain est jetée au four, Dieu la revêt ainsi
combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi !
12,29 Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez ou ce que vous boirez
et ne vous tourmentez pas
Vélevez pas si haut.
12,30 Tout cela, en effet, les nations du monde le recherchent
mais votre Père sait que vous en avez besoin.
12,31 Aussi bien, cherchez son royaume
Byz V S TRle royaume de Dieu
et Byz V S TRtout cela vous sera surajouté.
12,32 Ne crains pas, petit troupeau,
car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume.
12,33 Vendez vos biens
Vce que vous possédez, et donnez-le en aumône.
Faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas
un trésor qui ne vous fasse pas défaut dans les cieux
où voleur n’approche pas
ni mite ne détériore.
12,34 Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
12,35 Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées.
12,36 Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces
afin que, lorsqu’il viendra et frappera, aussitôt ils lui ouvrent.
12,37 Heureux ces esclaves que le maître, à son arrivée, trouvera veillant !
Amen, je vous dis
qu'il se ceindra et les fera mettre à table
et passant de l'un à l'autre il les servira.
12,38 Et, Byz S TR Ness'il vient à la seconde
ou à la troisième veille et trouve [les choses] ainsi
heureux serontces serviteurs !
Nes-ils !
38 Et, s'il vient à la seconde veille
et s'il vient à la troisième veille et les trouve ainsi
heureux sont ces esclaves !
12,39 Sachez bien ceci :
si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait,
il Byz S TRaurait veillé et n'aurait pas laissé pas percer [le mur de] sa maison.
39 Sachez bien ceci :
si le père de famille savait à quelle heure le voleur viendrait,
il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
12,40 Vous aussiByz S TRdonc, tenez-vous prêts, parce que c’est à l’heure que vous ne pensez
Sconnaissez pas que le Fils de l’homme vient.
12,41 Pierre Byz V S TRlui dit alors :
— Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou aussi pour tous ?
12,42 Et le Seigneur
SJésus lui dit :
— Quel est donc
Và ton avis l’intendant fidèle, prudent
que le maître établira sur sa domesticité
pour leur donner en temps voulu la mesure de blé ?
12,43 Heureux cet esclave, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi !
12,44 Vraiment, je vous dis
qu'il l’établira sur tous ses biens
Vtout ce qu'il possède.
12,45 Mais
VQue si cet esclave dit en son cœur :
— Mon maître tarde à venir
et qu’il se mette à battre les garçons et les filles
Vservantes
à manger et à boire et à s’enivrer,
12,46 il viendra, le maître de cet esclave, un jour qu'il n'attend pas et à une heure qu’il ne connaît pas
et il le retranchera et mettra sa part avec les infidèles.
12,47 Cet esclave qui connaît la volonté de son maître
et qui n’a rien préparé Byz V TR Nesou fait selon sa volonté
sera beaucoup battu.
12,48 Quant à celui qui, sans connaître, a fait ce qui est digne de coups, il sera peu battu ;
car celui à qui l'on a beaucoup donné, on lui demandera beaucoup
celui à qui l'on a confié beaucoup, on lui en demandera davantage.
12,49 Un feu ! Je suis venu le jeter sur la terre
et comme je voudrais que déjà
Vqu'il soit allumé !
12,50 Un baptême ! J'ai à être baptisé
et comme je suis oppressé jusqu’à ce qu'il soit accompli !
12,51 Pensez-vous que je sois venu pour donner la paix
Sjeter la tranquillité sur la terre ?
Non, je vous dis, mais la division.
12,52 Désormais en effet, cinq personnes dans une maison seront divisées :
trois contre deux, et deux contre trois.
12,53 Ils seront divisés :
père contre fils et fils contre père,
mère contre fille et fille contre la mère,
belle-mère contre l'épouse [du fils]
Vla belle-fille et épouse
Vbelle-fille contre la belle-mère.
12,54 Il disait encore aux foules :
— Lorsque vous voyez un nuage se lever au couchant,
aussitôt vous dites que la pluie vient, et il arrive ainsi.
12,55 Et lorsque c'est le vent du midi qui souffle
vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive.
12,56 Hypocrites ! Le visage de la terre et du ciel, vous savez le discerner :
et ce temps-ci alors, comment ne le discernez-vous pas ?
12,57 Et pourquoi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste
Svrai ?
12,58 Ainsi, quand
VQuand tu vas avec ton adversaire devant un chef,
tâche en chemin de te libérer de lui
de peur qu’il ne te traîne devant le juge
et que le juge ne te livre à l'exécuteur
et que l'exécuteur ne te jette en prison.
12,59 Je te le dis :
— Tu ne sortiras pas de là que tu n’aies rendu jusqu'au dernier lepte
Và la dernière obole.
13,1 En ce même temps, quelques-uns vinrent lui annonçer à propos des Galiléens
dont Pilate avait mêlé le sang à leurs sacrifices.
13,2 Et, prenant la parole, il
Byz S TRJésus leur dit :
— Pensez-vous que ces Galiléens furent plus pécheurs que tous les autres Galiléens
parce qu'ils ont souffert de telles choses ?
13,3 Non, je vous dis ;
mais si vous ne vous repentez pas
Vfaites pas pénitence, vous périrez tous pareillement.
13,4 Ou
VComme ceux-là, les dix-huit
sur qui est tombée la tour, à Siloé et elle les a tués :
pensez-vous qu'ils étaient plus débiteurs
Spécheurs que tous les autres hommes habitant à Jérusalem ?
13,5 Non, je vous le dis
mais si vous ne vous repentez pas
Vfaites pas pénitence, vous périrez tous pareillement.
13,6 Et il disait cette parabole
Vcomparaison :
— Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Et il vint chercher du fruit sur lui, et il ne trouva pas.
13,7 Et il dit à l'ouvrier de la vigne
Sau cultivateur :
— Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier et je ne trouve pas.
Coupe-le Vdonc :
pourquoi donc, rend-il la terre inutile ?
Vpourquoi occupe-t-il encore la terre ?
13,8 Mais celui-ci, répondant, lui dit :
SLe cultivateur lui dit :
— Maître, laissez-le encore cette année, le temps que je creuse autour de lui et que je mette du fumier.
13,9 Peut-être fera-t-il ainsi du fruit ? Sinon, à l'avenir, tu le couperas.
9 Peut-être fera-t-il du fruit à l'avenir ? Sinon, eh bien ! tu le couperas.
13,10 Il était à enseigner dans une des synagogues
Vleur synagogue un jour de sabbat.
13,11 Et voilà une femme ayant
Vqui avait depuis dix-huit ans un esprit d'infirmité
et elle était courbée et ne pouvait absolument pas se redresser
Vregarder vers le haut.
13,12 La voyant, Jésus l'appela auprès de lui
Byz S TR Nes[lui ] et lui dit :
— Femme, tu es délivrée de ton infirmité.
13,13 Et il lui imposa les mains
et aussitôt elle se redressa, et elle glorifiait Dieu.
13,14 Prenant la parole, le chef de synagogue,
indigné
Sen colère de ce que Jésus eût fait une guérison le jour du sabbat, dit à la foule :
Saux foules :
— Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler,
venez donc ces jours-là vous faire guérir
et non le jour du sabbat.
13,15 Le Seigneur
SJésus lui répondit, et il dit :
— Hypocrites
SHypocrite ! chacun d'entre vous, le sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne
pour le mener boire ?
13,16 Et cette fille d’Abraham, que le Satan
Sl'Accusateur a liée voilà dix-huit ans
il ne fallait pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat !
13,17 Et comme il disait cela
tous ses adversaires étaient couverts de honte
Vrougissaient
et toute la foule
V S tout le peuple se réjouissait de toutes les choses extraordinaires qui arrivaient par lui.
Vtoutes les choses qui arrivaient de manière extraordinaire par lui.
13,18 Il disait donc :
— À quoi le royaume de Dieu est-il semblable
et à quoi pourrais-je le comparer ?
13,19 Il est semblable à un grain de sénevé
qu’un homme a pris et a jeté dans son jardin :
il a poussé et il est devenu un Byz V S TRgrand arbre
et les oiseaux du ciel se sont abrités
Vse reposèrent dans ses branches.
13,20 Il dit encore :
— À quoi pourrai-je comparer le royaume de Dieu ?
13,21 Il est semblable à du levain qu’une femme prit et cacha dans trois mesures de farine
jusqu’à ce que le tout eût fermenté.
13,22 Et il passait
Vallait par villes et villages, enseignant
et faisant route vers Jérusalem.
13,23 Quelqu’un lui dit
SUn homme lui demanda :
— Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui se sauvent ?
Mais il
SJésus leur dit :
13,24 — Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite
car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas.
13,25 Dès que se sera levé
Vsera entré le maître de maison
Vle père de famille et qu'il aura fermé la porte
et que, restés dehors, vous commencerez à frapper à la porte, disant :
— Seigneur, Byz S TRSeigneur, ouvre-nous,
et répondant, il vous dira :
— Vous, je ne sais d’où vous êtes.
13,26 Alors vous commencerez à dire :
— Nous avons mangé devant toi et bu, et sur nos places, tu as enseigné.
13,27 Et il vous diraByz S TR Nes, en disant :
— Je ne sais d’où vous êtes :
Éloignez-vous de moi, vous tous, artisans d’iniquité.
13,28 Là sera le pleur et le grincement de dents
lorsque vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu
et vous chassés dehors.
13,29 Et ils viendront de l'orient et de l'occident, du septentrion et du midi
Smidi et du septentrion
et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.
13,30 Et voici les derniers seront les premiers,
et les premiers seront les derniers.
13,31 À cette heure même,
Byz V S TREn ce même jour, s'avancèrent quelques pharisiens qui lui dirent :
— Pars et va-t-en d’ici, car Hérode veut te tuer.
13,32 Et il leur dit :
— Allez, dites à ce renard :
— Voici que je chasse les démons et accomplis
Sfais des guérisons aujourd’hui et demain
et le troisième jour je suis accompli
Vsuis consommé.
13,33 Mais aujourd'hui et demain et le jour suivant, je dois poursuive ma route
parce qu'il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem.
13,34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes
et lapides ceux qui te sont envoyés,
que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants
comme une poule
Vun oiseau sa couvée sous ses ailes, et vous n’avez
Vtu n'as pas voulu !
13,35 Voici : votre maison vous est laisséeByz S TR déserte.
Et je vous dis :
Vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vienne le jour où vous direz :
— Béni celui qui vient au nom du Seigneur !
14,1 Et il advint que, comme il était venu,
Ventré, un jour de sabbat, dans la maison d'un des chefs
Vchef des pharisiens pour manger du pain,
eux l'épiaient.
Vobservaient.
14,2 Et voici qu’un homme hydropique était devant lui.
14,3 Et prenant la parole, Jésus dit aux docteurs de la loi
Sscribes et aux pharisiens, disant :
— Est-il permis le jour du sabbat de guérirNes ou non ?
14,4 Mais eux gardèrent le silence.
Et, prenant le malade, il le guérit et le renvoya.
14,5 Puis,
VEt s'adressant à eux, il leur dit
Vil dit :
— Qui d’entre vous, si son fils
V TRâne ou son bœuf vient à tomber dans un puits,
ne l’en retirera pas aussitôt un jour de sabbat ?
14,6 Et ils n'eurent pas la force de
Vne pouvaient pas Byz V S TRlui répliquer à cela.
14,7 Et il disait une parabole aux invités,
remarquant comment ils choisissaient les premiers lits de table. Byz V TR NesIl leur disait :
14,8 — Lorsque tu es invité Byz S TR Nespar quelqu'un à des noces, ne va pas t'étendre au premier lit de table
Và la première place
de peur qu'un plus digne que toi ait été invité par lui,
Sn'y ait été invité,
14,9 et que celui qui vous a invités, toi et lui, ne vienne te dire :
— Cède-lui la place,
et alors tu commencerais avec honte à tenir la dernière place.
14,10 Mais, lorsque tu as été invité, va te mettre à la dernière place
de façon qu'à son arrivée celui qui t’a invité te dise :
— Ami, monte plus haut.
Alors ce sera pour toi une gloire devant tous ceux qui sont à table avec toi.
14,11 Parce que quiconque s’élève sera humilié
et qui s’humilie sera élevé.
14,12 Il disait encore à celui qui l’avait invité :
— Lorsque tu fais un dîner ou un souper
ne convie pas tes amis
ni tes frères, ni tes parents
ni de
Stes riches voisins
de peur qu’eux aussi ne t’invitent en retour et qu'on ne te rende la pareille.
14,13 Mais, lorsque tu fais une réception
Vun festin
invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
14,14 et heureux seras
Ses-tu de ce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre
car cela te sera rendu à la résurrection des justes.
14,15 Un de ceux qui étaient étendus avec lui, ayant entendu cela, lui dit :
— Heureux qui mangera du pain dans le royaume de Dieu !
14,16 Il
SJésus lui dit :
— Un homme fit un grand souper et il avait invité beaucoup de monde.
14,17 Et il envoya son serviteur, à l’heure du souper, dire aux invités :
— Venez, car maintenant c'est prêt
SVoilà, tout est prêt, venez.
17 Et il envoya son serviteur, à l’heure du souper, dire aux invités de venir
parce que déjà tout est prêt.
14,18 Et tous, unanimement, se mirent à s’excuser.
Le premier lui dit :
— J’ai acheté un champ
Vune maison de campagne, et il me faut sortir le
Vla voir :
je te prie, tiens-moi pour excusé.
14,19 Et un autre dit :
— J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer :
je te prie, tiens-moi pour excusé.
14,20 Et un autre dit :
— J’ai pris une femme, et c’est pourquoi je ne puis venir.
14,21 Et à son retour, le serviteur annonça cela à son maître.
Alors, pris de colère, le maître de maison
Vpère de famille dit à son serviteur :
— Sors vite dans les places et les rues de la ville
et fais entrer ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.
Sles affligés, les boiteux, et les aveugles.
14,22 Et le serviteur dit :
— Maître, ce que tu as commandé a été fait
et il y a encore de la place.
14,23 Et le maître dit au
Sà son serviteur :
— Sors vers les chemins et les clôtures
et force les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie.
14,24 Car, je vous le dis :
— Aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper.
14,25 Des foules nombreuses faisaient route avec lui
et, se retournant, il leur dit :
14,26 — Si quelqu’un vient à moi
et ne hait pas son père, et sa mère
et sa femme et ses enfants
sa femme et ses enfants
et ses frères et ses sœurs
ses frères et ses sœurs
et même sa propre vie
il ne peut être mon disciple.
14,27 Quiconque
V SCelui qui ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi
ne peut pas être mon disciple.
14,28 Lequel d'entre vous en effet, s’il veut bâtir une tour
ne s'assied pas auparavant, pour calculer la dépense
Vles dépenses qui sont nécessaires
et s’il a de quoi l'achever ?
14,29 De peur qu'ayant posé les fondations et ne pouvant pas achever
tous ceux qui voient [cela] commencent à se moquer
Sse moquent de lui,
29 De peur qu'après avoir posé les fondations et n'avoir pu achever
tous ceux qui voient cela commencent à se moquer de lui,
14,30 disant :
— Voilà un
VCet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu terminer !
14,31 Ou quel est le roi qui, partant faire la guerre à un autre roi
ne s'assied pas auparavant, et réfléchit
s’il est capable, avec dix mille hommes, d'aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ?
14,32 Sinon
VAutrement, tandis que celui-ci est encore loin
envoyant une ambassade, il lui fait des propositions de paix.
14,33 Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tous ses biens
Vtout ce qu’il possède
ne peut être mon disciple.
14,34 Certes le sel
VLe sel est Nesdonc bon
mais si même le sel s'affadit, avec quoi sera-t-il assaisonné ?
14,35 Ni pour la terre ni pour le fumier, il n'est utile
Vmais on le jette dehors.
Qui a des oreilles pour entendre entende !
15,1 Tous les
V SLes publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre.
15,2 Et les pharisiens
VPharisiens et les scribes murmuraient en disant :
— Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux.
15,3 Et il leur dit cette parabole Byz V TR Nesen disant :
15,4 — Quel homme
SQui d’entre vous qui a cent brebis
et s'il en perd une seule d'entre elles
ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf dans le désert
pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ?
15,5 Et, quand il l'a trouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux
15,6 et de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit :
— Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé ma brebis la
V qui était perdue !
15,7 Je vous dis qu'il y aura ainsi plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent
Vfaisant pénitence
que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir
Vpénitence.
15,8 Ou quelle femme ayant dix drachmes
Szwzym
si elle perd une drachme
Sen perd un
n’allume une lampe, ne balaie la maison
et ne cherche avec soin jusqu’à ce qu’elle la
Sle trouve ?
15,9 et quand elle a trouvé, elle convoque les amies et les voisines et Sleur dit :
— Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la drachme que j'avais perdue
Smon zwz, [celui] que j'avais perdu.
15,10 Ainsi, je vous le dis
qu'il y a
Vsera la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent
Vfaisant pénitence.
15,11 Il dit encore : — Un homme avait deux fils.
15,12 Et le plus jeune des deux dit au père
Slui dit :
— Père
SMon père, donne-moi la part de fortune qui me revient.
Et il leur partagea le bien
Vla fortune.
15,13 Et après pas beaucoup de jours
le plus jeune fils, ayant rassemblé tout ce qu'il avait, partit pour une région lointaine
Sun lieu lointain
et là, il dissipa son bien en vivant dans débauche.
15,14 Quand
VAprès qu'il eut tout dépensé
Vconsommé
survint une famine sévère dans ce pays
et il commença à sentir le besoin.
15,15 Et il alla s'attacher à l’un des citoyens de ce pays
qui l’envoya dans ses champs
Vsa maison de campagne paître les porcs.
15,16 Et il désirait se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les porcs
mais personne ne lui en donnait.
15,17 Rentrant alors en lui-même, il dit :
— Combien de mercenaires de mon père ont des pains en surabondance
et moi, ici, je péris de faim !
15,18 M'étant levé, j'irai
V Je me lèverai et j'irai vers mon père, et je lui dirai :
— Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ;
15,19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils
traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
15,20 Et se levant, il vint vers son père.
Tandis qu'il était encore loin
son père le vit et fut remué jusqu'aux entrailles
Vému de miséricorde
et courant il tomba sur son cou, et le couvrit de baisers.
Sl'embrassa.
15,21 Le fils lui dit :
— Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi
je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
15,22 Mais le père dit à ses serviteurs :
— Byz V TR NesVite, apportez la première robe et l’en revêtez
et mettez-lui un anneau dans sa main et des sandales aux pieds ;
15,23 Et amenez le veau gras, tuez-le
mangeons et festoyons
15,24 parce que mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie
Svit
il était perdu, et il est retrouvé !
Et ils commencèrent à festoyer.
15,25 Son fils, l'aîné, était au champ.
Comme en revenant, il s'approchait
Vil revenait et s'approchait de la maison
il entendit une symphonie et des chœurs de danse.
Sles chants d'une foule.
15,26 Et appelant à lui
Vil appela un de ses serviteurs
et il demanda ce que cela pouvait bien être.
15,27 Celui-ci lui dit :
— Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras
parce qu’il l’a recouvré en bonne santé.
15,28 Il se mit en colère
Vs'indigna, et il refusait d'entrer
Vil ne voulait pas entrer.
Son père étant sorti le priait.
Vdonc, étant sorti, commença à le prier.
15,29 Mais répondant, il dit à son père :
— Voilà tant d’années que je te sers
et jamais je n'ai transgressé ton commandement
et à moi tu n’as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
15,30 Mais, ton fils que voilà, après avoir dévoré ton
Vson bien avec des prostituées, quand il est arrivé
tu as tué pour lui le veau
Sboeuf gras !
15,31 Il lui dit :
— Mon enfant
Vfils, toi, tu es toujours avec moi
et tout ce qui est à moi est à toi.
15,32 Mais il Snous fallait festoyer et se
Snous réjouir
car ton frère que voici était mort, et il est revenu à la vie
il était perdu, et il est retrouvé.
16,1 Or il disait aussi Sune parabole aux
V Sà ses disciples :
— Il était un homme riche qui avait un gérant
et celui-ci Byz TR Neslui fut dénoncé Vauprès de lui comme dissipant ses biens.
16,2 Et, l'ayant appelé,
V il l'appela et il lui dit :
— Qu’est-ce que j’entends dire de toi ?
Rends compte de ta gestion
car désormais tu ne peux
Vpourras plus gérer.
16,3 Et le gérant se dit en lui-même :
— Que faire, puisque mon seigneur me retire la gestion ?
Bêcher ? je n'ai pas la force ;
mendier ? j’ai honte.
16,4 Je sais ce que je ferai
pour que, quand j'aurai été écarté de la gestion, ils m'accueillent dans leurs maisons.
16,5 Et, ayant appelé à lui un par un les débiteurs de son maître,
il dit au premier :
— Combien dois-tu à mon seigneur ?
16,6 Celui-ci dit :
— Cent baths
Vbarils d’huile.
Et il lui dit :
— Prends ton billet, assieds-toi, vite écris : cinquante.
16,7 Puis il dit à un autre :
— Et toi, combien dois-tu Sà mon seigneur ?
Il dit : Cent kors de blé.
Et il lui dit :
— Prends ton billet et écris : quatre-vingtsS mesures.
16,8 Et le
Snotre seigneur loua le gérant de l'injustice
Vl'iniquité parce qu'il avait agi de façon prudente.
Ssagement.
Car les fils de ce siècle sont plus prudents,
Ssages Vdans leur génération, que les fils de la lumière envers ceux de leur génération.
V.
16,9 Et moi je vous dis :
— Faites-vous des amis avec le mamon de l'injustice
Vl'iniquité
afin que, lorsqu’il viendra à manquer
Vlorsque vous viendrez à manquer, ils vous accueillent dans les tentes éternelles.
16,10 Qui est fidèle en très peu de choses est fidèle aussi en beaucoup
Vdans les grandes
et qui est injuste
Vinique en très peu de choses est injuste
Vinique aussi en beaucoup
Vdans les grandes.
16,11 Si donc vous n’avez pas été fidèles dans le mamon injuste
Vinique
qui vous confiera le bien véritable ?
16,12 Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui
qui vous donnera ce qui est à vous ?
16,13 Nul domestique ne peut servir deux maîtres :
car, ou il haïra l’un et aimera l’autre
ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.
Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.
16,14 Les pharisiens
VPharisiens, qui étaient amis de l’argent,
Vavares, entendaient tout cela
et ils se moquaient de lui.
16,15 Et il
S Jésus leur dit :
— Vous êtes, vous, ceux qui se justifient devant les hommes
mais Dieu connaît vos cœurs
car ce qui est élevé pour les hommes
est abomination devant Dieu.
16,16 La Loi et les prophètes ont duré jusqu'à Jean
depuis lors, la bonne nouvelle du royaume de Dieu est annoncée
et tout homme fait violence pour lui
V cela.
16,17 Il est plus facile que le ciel et la terre passent
qu'un seul menu trait de la Loi tombe.
16,18 Quiconque renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère
et qui
Byz S TRquiconque épouse une femme renvoyée Byz V TR Nespar le mari, commet un adultère.
16,19 Il y avait un homme riche
et il s’habillait de pourpre et de lin fin
et festoyant
Vil festoyait chaque jour splendidement.
16,20 Et Byz S TRil y avait un pauvre du nom de Lazare
Byz S TRqui gisait près de son portail, plein d’ulcères,
20 Et il y avait un mendiant du nom de Lazare
qui gisait à sa porte, plein d’ulcères,
16,21 désirant se rassasier de ce
Byz V S TRdes miettes qui tombait
Byz V S TRtombaient de la table du riche
mais les chiens venaient et léchaient ses ulcères.
16,22 Or il advint que le pauvre
Vmendiant mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham.
Le riche aussi mourut, et fut enseveli
Venseveli dans l'enfer.
16,23 Et dans l’Hadès, levant les yeux, alors qu'il était dans les tourments
et il voit Abraham de loin et Lazare en son sein.
23 Levant les yeux, alors qu'il était dans les tourments
il voyait Abraham de loin et Lazare en son sein.
16,24 Et lui, jetant un cri Sd'une voix forte, il dit :
— Père
SMon père Abraham, aie pitié de moi
et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau
pour me rafraîchir la langue, car Svoici je suis tourmenté dans cette flamme.
16,25 Byz V TR NesMais Abraham Slui dit :
— Mon enfant,
Byz TR NesEnfant,
VFils, souviens-toi que tu as reçu tes
Vdes biens pendant ta vie
et Lazare Byz V TR Nespareillement les maux.
Maintenant, il est consolé,
TRcelui-ci est consolé,
Svoici qu'ici il se repose et toi, tu es tourmenté.
16,26 De plus, entre nous et vous un grand abîme a été fermement fixé
Vaffermi
afin que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous ne le puissent pas
et qu'on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous.
16,27 Et il dit :
— Je te prie donc, père, de l'envoyer dans la maison de mon père,
16,28 car j’ai cinq frères, afin qu'il leur rende témoignage
de peur qu'ils n'arrivent, eux aussi, dans ce lieu de tourments.
16,29 Abraham Byz V S TRlui dit :
— Ils ont Moïse et les prophètes : qu’ils les écoutent !
16,30 Mais il dit :
— Non, père Abraham,
mais si quelqu’un de chez les morts va vers eux, ils se repentiront
Vferont pénitence.
16,31 Mais il
SAbraham lui dit :
— S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes
même si quelqu’un ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus
V Scroiront pas.
17,1 Il
SJésus dit aux
V S Nesà ses disciples :
— Il est impossible que les scandales ne viennent pas
mais malheur à celui par qui ils viennent !
17,2 Il est plus avantageux pour lui qu’on lui suspende une pierre de meule
Smeule d'âne autour du cou
et qu’on le jette à la mer
que de scandaliser un seul de ces petits.
17,3 Prenez garde à vous :
si ton frère vient à pécher, reprends-le
et, s’il se repent, remets-lui.
17,4 Et si sept fois le jour il pèche contre toi
et que sept fois Byz V S TRle jour il revient vers toi, en disant : — Je me repens,
tu lui remettras.
Vremets-lui.
17,5 Et les apôtres dirent au Seigneur :
— Ajoute-nous de
VAugmente en nous la foi !
17,6 Le Seigneur
SIl leur dit :
— Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé
vous auriez dit
Vdiriez à ce mûrier :
— Déracine-toi, et plante
Vtransplante-toi dans la mer
et il vous aurait obéi
V obéirait.
17,7 Qui d’entre vous, ayant un serviteur qui laboure
Sconduit les boeufs ou garde Sle troupeau
lui dira à son retour du champ : — Vite, viens te mettre à table ?
17,8 Ne lui dira-t-il pas
SMais il lui dira Byz TR Nesau contraire :
— PrépareS-moi de quoi souper
puis après t'être ceint, sers-moi
Vceins-toi et sers-moi
Sceins tes reins jusqu’à ce que j’aie mangé et bu
après quoi toi,
Stoi aussi,
Byz TR NesØ, tu mangeras et boiras Byz TR Nes, toi ?
17,9 A-t-il de la reconnaissance envers ce serviteur, parce qu’il a fait ce qui V S TRlui a été ordonné ?
Byz V S TRJe ne le pense pas.
17,10 Ainsi de vous :
quand vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites :
— Nous sommes des serviteurs inutiles
nous avons fait ce que nous devions faire.
17,11 Et il advint que, comme il faisait route vers Jérusalem,
il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée.
17,12 Et alors qu’il entrait dans un village
vinrent à sa rencontre dix hommes lépreux
qui se tinrent à distance,
17,13 et ils élevèrent la voix en disant :
— Jésus, maître
SRabban, Jésus, ayez pitié de nous !
17,14 Ce que voyant, il leur
VDès qu'il les vit, il dit :
— Allez vous montrer aux prêtres.
Et il advint que tandis qu'ils y allaient, ils furent purifiés.
17,15 L’un d’entre eux, voyant qu’il avait été guéri
V Spurifié
revint, glorifiant Dieu à haute voix,
17,16 et il tomba sur la face à ses pieds, en Byz S TR Neslui rendant grâces.
Et lui c'était un Samaritain !
17,17 Prenant la parole, Jésus dit :
— Est-ce que les dix n’ont pas été purifiés
SCeux qui ont été purifiés n'étaient-ils pas dix ?
Et les neuf autres, où sont-ils ?
17,18 Il ne s’est trouvé pour
SOnt-ils décidé de revenir rendre gloire à Dieu
que cet
Sà part celui-ci qui est d'un peuple étranger !
17,19 Et il lui dit :
— Relève-toi, va ;
Vcar ta foi t’a sauvé !
17,20 Interrogé par les pharisiens
VPharisiens :
— Quand vient le royaume de Dieu ?
Leur répondant, il dit :
— Le royaume de Dieu ne vient pas avec observation ;
17,21 et ils ne diront pas : — Le voici ou : — Le voilà.
Car voici que le royaume de Dieu est au-dedans de vous.
17,22 Et il dit aux disciples :
— Viendront des jours
où vous désirerez voir un seul des jours
Vjour du Fils de l’homme, et vous ne verrez pas.
17,23 Et ils vous diront
V SSi on vous dit : — Le voici là
Byz V S TRici ! Le voici ici
Byz V S TRlà !
N’y allez pas, n'y courez pas.
V, ne les suivez pas.
17,24 Car, de même que l’éclair éclairant brille depuis un point sous le ciel jusqu'à un point sous le ciel,
ainsi en sera-t-il du Fils de l’homme en son jour.
24 Car, de même que l’éclair étincelant de sous le ciel illumine ce qui est sous le ciel,
ainsi en sera-t-il du Fils de l’homme en son jour.
17,25 Mais d'abord il doit souffrir beaucoup
et être rejeté par cette génération.
17,26 Et comme il advint aux jours de Noé
ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l’homme.
17,27 Ils mangeaient, ils buvaient
ils prenaient femmes, elles étaient données en mariage
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche
et vint le déluge qui les perdit tous.
17,28 Pareillement, comme il advint aux jours de Lot :
on mangeait, on buvait
on achetait, on vendait
on plantait, on bâtissait ;
17,29 mais le jour où Lot sortit de Sodome
il tomba du ciel une pluie de feu et de soufre qui les perdit tous.
17,30 De même en sera-t-il le jour où le Fils de l’homme se révélera.
17,31 En ce jour
Vcette heure-là, que celui qui sera sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison
ne descende pas pour les prendre
et pareillement, que celui qui sera au champ ne retourne pas en arrière.
17,32 Souvenez-vous de la femme de Lot.
17,33 Quiconque cherchera à conserver
V Ssauver son âme la perdra
Sperdra sa vie
et quiconque la perdra la fera vivre.
17,34 Je vous dis :
— Cette nuit-là, ils seront deux sur un même lit :
l’un sera pris et l’autre laissé ;
17,35 deux [femmes] seront à moudre ensemble
l’une sera prise et l’autre laissée.
35 deux femmes moudront ensemble
l’une sera prise et l’autre laissée.
Deux hommes seront dans un champ
l'un sera pris et l'autre laissé.
17,36 ∅
S TRDeux seront aux champs, un sera emmené, et l'autre sera laissé
37. Et, prenant la parole, ils lui disent :
— Où, Seigneur ?
Il leur dit :
— Où sera le corps, là aussi les aigles se rassembleront.
36 Et prenant la parole, ils lui disent :
— Où, Seigneur ?
37. Il leur dit :
— Partout où sera le corps, là aussi les aigles se rassembleront.
18,1 Et il leur disait Byz S TRaussi une parabole
sur ce qu'il leur fallait prier
Vafin qu'ils prient sans cesse et sans se décourager,
18,2 Byz V TR Nesdisant :
— Il y avait dans une ville un juge
qui ne craignait pas Dieu et ne respectait aucun homme.
18,3 Et il y avait dans cette ville une veuve
et elle venait à lui en disant :
— Venge-moi de mon adversaire.
18,4 Et il refusait longtemps.
Après quoi cependant il se dit en lui-même :
— Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte pas l'homme,
18,5 cependant comme cette veuve me cause de l'ennui, je vais la venger
pour que, sans fin, elle ne vienne m'assommer.
18,6 Et le Seigneur dit :
— Écoutez ce que dit le juge d'injustice
Vd'iniquité.
18,7 Et Dieu ne vengerait pas ses élus qui crient vers lui jour et nuit,
lui qui use
Vusera de patience envers eux ?
18,8 Je vous dis
qu'il les vengera bien vite.
Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il
Vpenses-tu qu'il trouvera la foi sur la terre ?
18,9 Il dit encore à certains, confiant en eux-mêmes d’être
Vqui se confiaient en eux-mêmes comme étant justes
et qui méprisaient les autres,
Schacun, la parabole que voici :
18,10 — Deux hommes montèrent au temple pour prier,
l’un pharisien et l'autre publicain.
18,11 Le pharisien
VPharisien, debout, priait ainsi en lui-même :
— Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes
rapaces, injustes, adultères
ou encore
Set comme ce publicain.
18,12 Je jeûne deux fois la semaine
je donne la dîme de tout ce que je possède.
18,13 Le publicain, se tenant au loin,
ne voulait même pas lever les yeux au ciel
mais il se frappait la poitrine en disant :
Byz S TR NesO Dieu, sois propice pour moi, le pécheur !
18,14 Je vous dis :
— Celui-ci descendit justifié dans sa maison, excepté celui-là
Vnon pas comme l'autre :
Splus que ce pharisien
car tout homme qui s’élève sera humilié
mais celui qui s'humilie sera élevé.
16,16 la Loi et les Prophètes FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « la Loi et les prophètes » se dit, en divers contextes ou circonstabces, de ce qui y fait autorité sans discussion.
12,15 gardez-vous de toute convoitise Le consumérisme, nouvelle croix du Christ ?
Cette sérigraphie aux tonalités mates est l’œuvre de Banksy, artiste britannique à l’identité mystérieuse. Réalisée en 2004, elle représente de façon satirique le Christ crucifié, les bras non pas cloués à la croix mais chargés de cadeaux. Pour Bansky, la croix du Christ au 21e s., c’est le consumérisme qui entoure aussi les fêtes chrétiennes. On pourrait également y lire une image du cadeau que le Christ nous apporte par sa nativité : sa vie en vue de sa mort et de sa résurrection pour notre salut. (V.L.)