La Bible en ses Traditions

Luc 9,51–18,14

Byz V S TR Nes

51 Et il advint, comme s'accomplissaient les jours de son assomption,

qu'il affermit sa face pour aller à Jérusalem,

52 et il envoya des messagers devant sa face

Vson regard

lesquels, après s'être mis en route, entrèrent dans un village

Vune ville des Samaritains pour tout lui préparer.

53 Mais ils ne le reçurent pas

parce que sa face faisant route vers

Vétait celle d'un homme allant à Jérusalem.

54 Ce que voyant, ses

V Nesles disciples Jacques et Jean Slui dirent :

— Seigneur, veux-tu que nous disions au feu de descendre du ciel et de les consumer Byz S TRcomme le fit aussi Élie

55 Mais, s’étant retourné, il les réprimanda. Byz S TREt il leur dit : — Vous ne comprenez pas de quel esprit vous êtes.

56 Et

Byz TRcar le Fils de l'homme n'est pas venu perdre les âmes des hommes mais sauver. Et

Scar le Fils de l'homme n'est pas venu perdre les vies mais sauver. Et ils s'en allèrent vers un autre village.

Byz S TR Nes
V

57 Et,

Byz TROr il arriva, tandis qu’ils faisaient route,

Byz TRque  quelqu'un lui dit en chemin :

—  Je te suivrai partout où tu iras Smon Seigneur .

57  Or il arriva, tandis qu’ils marchaient en chemin,

que quelqu’un lui dit :

— Je te suivrai partout où tu iras. 

Byz V S TR Nes

58 Et Jésus lui dit :

— Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids

mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête. 

59 Il dit à un autre :

— Suis-moi.

Celui-ci dit :

V S Nes— Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père.

60 Mais il

Byz V S TRJésus  lui dit :

— Laisse les morts ensevelir leurs morts :

pour toi, va annoncer le royaume de Dieu.

61 Un autre encore Slui dit :

— Je te suivrai, Seigneur

mais d’abord permets-moi de prendre congé de

Vprévenir ceux de ma maison Set je viendrai.

62 Jésus lui dit :

— Personne qui a mis sa

Nesla main à la charrue et regarde en arrière n’est apte au royaume de Dieu. 

10,1 Après cela, le Seigneur en désigna

SJésus mit à part soixante-douze

Nesdix autres Sde ses disciples

et les envoya deux à deux devant sa face

dans toute ville et tout lieu où lui-même devait aller.

10,2 Il leur disait :

— La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux.

Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson.

10,3 Allez ! Voici que Byz V S TRmoi, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

10,4 Ne portez pas de bourse, ni de besace, ni de sandales

et ne saluez personne en chemin.

10,5 En quelque maison que vous entriez

d’abord dites : — Paix à cette maison ! 

10,6 Et si le fils de paix est là, votre paix reposera sur lui ;

sinon, elle vous reviendra.

10,7 Demeurez dans la même maison

en mangeant et buvant ce qu’il y a chez eux

car l’ouvrier est digne de son salaire.

Ne passez pas de maison en maison.

10,8 Et, en quelque ville que vous entriez et où l'on vous accueille,

mangez ce qui vous est servi.

10,9 Guérissez les malades qui s’y trouveront,

et dites-leur :

— Le royaume de Dieu s'est approché jusqu'à vous. 

10,10 Et, en quelque ville que vous entriez et où l'on ne vous accueille pas,

en sortant sur ses

Sles places, dites :

10,11 — Même la poussière de votre ville, qui s’est attachée à nos pieds,

Vnous, nous l’essuyons pour vous la laisser.

Pourtant sachez-le : le royaume de Dieu s'est approché.

Byz S TR de nous.

10,12 Je vous le dis, en ce jour-là, Sodome ce sera plus supportable

Vaura plus de rémission   que pour cette ville.

Byz S TR Nes
V

10,13 Malheur à toi, Chorazin !

Malheur à toi, Bethsaïde !

Parce que, si les miracles qui ont été faits chez vous avaient été faits à Tyr et Sidon,

il y a longtemps que, sous

Sdans le sac et Byz TR Nesassises dans la cendre, elles se seraient repenties.

13 Malheur à toi, Corazaïn !

Malheur à toi, Bethsaïde !

Car si à Tyr et à Sidon s'étaient accomplies les merveilles qui se sont accomplies chez vous,

il y a longtemps qu'elles auraient fait pénitence, en s'asseyant sur le cilice et la cendre.

Byz V S TR Nes

10,14 Aussi bien pour Tyr et Sidon ce sera plus supportable,

Vil y aura plus de rémission, lors du jugement, que pour vous.

Byz S TR Nes
V

10,15 Et toi, Capharnaüm, est-ce que tu seras élevée jusqu’au ciel ? [Non], jusqu'à l'Hadès tu descendras !

Byz S TRseras abaissée ! 

15 Et toi, Capharnaüm, élevée jusqu’au ciel, jusqu’au fond de l'enfer tu seras plongée !

Byz V S TR Nes

10,16 Qui vous écoute m’écoute

et qui vous rejette

Vméprise me rejette

Vméprise 

mais qui me rejette

Vméprise rejette

Vméprise celui qui m’a envoyé.

10,17 Les soixante-douze

Byz S TRdix Squ'il avait envoyés revinrent avec Sune grande joie, disant :

— Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom ! 

10,18 Il leur dit :

— Je regardais le Satan tomber du ciel comme un éclair.

10,19 Voici que je vous ai donné

Byz S TR donne le pouvoir de fouler aux pieds serpents et scorpions

et toute la puissance de l’ennemi ;

et rien ne pourra vous nuire.

10,20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits

S démons vous soient soumis

mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits

Vécrits dans les cieux. 

10,21 À l'heure même, il

SJésus exulta par l’Esprit Saint, et il dit :

— Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre

parce que tu as caché cela aux sages et aux intelligents

Vprudents

et l'as révélé aux tout-petits :

oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.

Byz S TR Nes
V

10,22 Et il se tourna vers les disciples et dit :

SEt il se tourna vers les disciples et leur dit :

NesØ  

— Tout m'a été remis par mon Père

et personne ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père

ni qui est le Père si ce n'est le Fils

et celui à qui le Fils veut le révéler.

22 — Tout m'a été remis par mon Père

et personne ne sait qui est le Fils si ce n'est le Père

ni qui est le Père si ce n'est le Fils

et celui à qui le Fils aura voulu le révéler.

Byz V S TR Nes

10,23 Et, se retournant vers les disciples, il leur dit en particulier

V dit  :

— Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !

10,24 Car je vous dis

que beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu

et entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu !

10,25 Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et lui dit pour le mettre à l'épreuve

V, le tentant et disant :

— Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage

Vposséder la vie éternelle ? 

10,26 Il

SJésus lui dit :

— Dans la Loi qu’est-il

Scomment est-ce écrit ?

Comment lis-tu ? 

10,27 Répondant, celui-ci Slui dit :

— Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur

et avec

Vde toute ton âme

et  avec toute ta force

Vde toutes tes forces

et avec

Vde toute ton intelligence

et ton prochain comme toi-même.

10,28 Il

SJésus lui dit :

— Tu as bien répondu :

Sdit : 

fais cela et tu vivras. 

10,29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : 

— Et qui est mon prochain ? 

10,30 Reprenant, Jésus Slui dit :

— Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho et il tomba au milieu de brigands

Sdes brigands tombèrent sur lui,

Byz V TR Nesqui, après l’avoir dépouillé

et couvert de plaies, s’en allèrent en le laissant à moitié mort.

10,31 Par hasard un

VOr, il se trouva qu'un prêtre descendait par ce

Vle même  chemin

et, le voyant, il passa outre.

Byz S TR Nes
V

10,32 Pareillement un lévite, survenant en ce lieu

et Sle voyant, passa outre.

32 Pareillement un lévite, se trouvant près de ce lieu, le vit, passa outre.

Byz V S TR Nes

10,33 Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui

etByz V S TR, le voyant, fut  remué jusqu'aux entrailles.

Vému de miséricorde.

Sému de miséricorde envers lui.

10,34 Et s’approchant, il banda ses blessures, y versant de l’huile et du vin ;

Sdu vin et de l'huile ;

puis, l'ayant fait monter sur sa propre monture,

Sson âne, il l'amena dans une auberge et prit soin de lui.

10,35 Et le lendemain, tirant

Vil tira deux deniers et les donna à l’hôtelier et dit :

— Prends soin de lui

et tout ce que tu dépenseras en plus, c’est moi qui, lors de mon retour, te le rendrai.

10,36 Lequel de ces trois, te semble-t-il, est devenu le prochain de celui qui est tombé sur des brigands ? 

10,37 Il dit :

— Celui qui a fait la miséricorde envers lui.

Et Jésus lui dit :

— Va, et toi aussi, fais de même.

Byz S TR Nes
V

10,38 Byz S TR Et il arriva, comme ils faisaient route  

Byz S TRqu'il entra dans un village

et une femme du nom de Marthe le reçut Byz S TRdans sa maison

38 Or il advint, pendant qu’ils étaient en chemin,

qu'il entra dans un village,

et une femme du nom de Marthe le reçut dans sa maison.

Byz V S TR Nes

10,39 Et celle-ci avait une sœur appelée « Marie »

qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

10,40 Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service.

Se présentant, elle

VElle s'arrêta, et dit :

— Seigneur, tu ne te soucies pas que ma sœur me laisse, seule, servir ?

Dis-lui donc de m’aider. 

10,41 Mais répondant, le Seigneur

Byz S TRJésus lui dit :

— Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses,

Byz S TR Nes
V

10,42 pourtant, il est besoin d'une seule chose

C'est Marie qui a choisi la bonne part : elle ne lui sera pas enlevée. 

42 pourtant, une seule chose est nécessaire.

Marie a choisi la meilleure part qui ne lui sera pas enlevée. 

Byz V S TR Nes

11,1 Et il advint, comme il était en prière en un certain lieu

que lorsqu'il eut cessé, un de ses disciples luit dit :

— Seigneur, apprends-nous à prier

comme Jean l’a appris à ses disciples.

11,2 Il

SJésus leur dit :

— Lorsque vous priez, dites Sainsi :

Byz S TRNotre Père qui es au cieux,

V Nesque ton nom soit sanctifié.

Byz S TRQue ta volonté soit, comme dans le ciel, sur la terre. Que ton règne vienne.

11,3 Donne nous chaque jour notre pain quotidien

Sle pain de notre besoin

11,4 et remets-nous nos péchés

car nous-mêmes remettons

Savons remis à tout homme qui nous doit 

et ne nous induis pas en tentation.

Byz S TR, mais délivre-nous du Mauvais.

11,5 Et il leur dit :

— Lequel d'entre vous aura un ami

et ira vers lui au milieu de la nuit

et lui dit :

 — Ami

SMon ami, prête-moi trois pains

11,6 parce que mon ami en chemin est arrivé chez moi

et je n’ai rien à lui offrir,

11,7 et que, de l’intérieur, celui-là réponde et dise :

— Ne m’importune pas :

déjà la porte est fermée et mes enfants sont avec moi au lit ;

je ne peux me lever pour te donner, 

11,8 Je vous dis :

— Même s'il ne se lève pas pour les lui donner du fait qu’il est son ami

du moins à cause de son effronterie, il se lèvera et lui donnera tout ce dont il a besoin.

11,9 Et moi je vous dis :

— Demandez et il vous sera donné

cherchez et vous trouverez

frappez et il vous sera ouvert.

11,10 Car quiconque demande reçoit

et qui cherche trouve

et à qui frappe on ouvrira

Souvre.

Byz S TR Nes
V

11,11 Quel est parmi vous le père à qui son fils demandera Byz S TRun pain et qui lui remettra une pierre ? Et s'il lui demande du poisson

Neset qui, au lieu d'un poisson, lui remettra un serpent ?

11 Lequel parmi vous demande du pain à son père

lui donnera-t-il une pierre ? 

ou, s’il demande un poisson

lui donnera-t-il, au lieu d'un poisson, un serpent ?

Byz V S TR Nes

11,12 Ou encore, s’il Slui demande un œuf,

lui remettra

Vprésentera-t-il un scorpion ?

11,13 Si donc vous — mauvais que vous êtes — vous savez donner des dons qui soient bons à vos enfants

combien plus le

V Svotre Père du ciel donnera-t-il l’Esprit-Saint

Vun esprit bon   à ceux qui lui demandent. 

11,14 Et il chassait un démon, et ce démon était muet.

Or, quand le démon fut sorti, le muet parla

et les foules furent dans l’admiration.

11,15 Mais certains d’entre eux dirent :

— C’est par Béelzéboul

VBéelzébub

SBéelzéboub, le prince des démons, qu’il expulse les démons. 

11,16 D’autres, pour le mettre à l’épreuve

Vtenter, lui demandaient un signe du ciel.

11,17  Mais lui, connaissant leurs pensées, leur dit :

— Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté,

et maison sur maison

Sune maison divisée contre elle-même s'écroule.

11,18 Si Satan aussi est divisé en lui-même

comment tiendra son royaume ?

puisque vous dites que c’est par Béelzéboul

VBéelzéboub que je chasse les démons.

11,19 Mais si moi, c'est par Béelzéboul

VBéelzéboub que je chasse les démons

vos fils, par qui les chassent-ils ?

C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.

11,20 Si, au contraire, c’est par le doigt de Dieu que moi je chasse les démons

c'est donc que

Vassurément le royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous.

11,21 Lorsque l’homme fort, bien armé, garde son palais

Vl'entrée de sa maison

ses possessions sont en paix.

11,22 Mais qu’

Vsi   un plus fort que lui survienne

Vsurvient et le batte

V bat

il lui enlève sa panoplie en laquelle

Stoute sa panoplie en laquelle

Vtoutes ses armes dans lesquelles il se confiait

et il distribue ses dépouilles.

11,23 Qui n’est pas avec moi est contre moi

et qui n’amasse pas avec moi disperse.

Byz S TR Nes
V

11,24 Lorsque l’esprit impur est sorti de l'homme

il parcourt des lieux arides, cherchant du repos

Et, n’en trouvant pas, il dit :

— Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti. 

24 Lorsque l’esprit impur est sorti de l'homme

il parcourt des lieux arides

cherchant du repos et n’en trouvant pas, il dit :

— Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti.

Byz V S TR Nes

11,25 Et revenu, il la trouve balayée et ornée.

Vnettoyée de ses ordures.

11,26 Alors il va prendre sept autres esprits plus mauvais que lui

et, étant entrés, ils y habitent

et le dernier état de cet homme devient pire que le premier. 

11,27 Et Byz V TR Nesil advint, comme il disait cela

qu'une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit :

Heureux le ventre qui t'a porté, et les seins que tu as sucés !

11,27 Et Byz V TR Nesil advint, comme il disait cela

qu'une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit :

— Heureux le ventre qui t'a porté, et les seins que tu as sucés !

Byz V TR Nes
S

11,28 Mais il lui dit :

— Heureux plutôt ceux qui écoutent le logos

Vle verbe de Dieu et le gardent !

Nes[le] gardent !

28 ...

Byz V S TR Nes

11,29 Comme les foules s'amassaient, il commença à dire :

— Cette génération est V Nesune génération mauvaise :

elle cherche un signe, et de signe il ne lui sera donné que le signe de JonasByz S TR le prophète.

11,30 Car, de même que Jonas devint

Vfut un signe pour les Ninivites

de même sera le Fils de l’homme pour cette génération.

11,31 La reine du Midi se lèvera, lors du jugement, avec les hommes de cette génération

et elle les condamnera

car elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon

et voici : il y a plus que Salomon ici !

11,32 Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération

et ils la condamneront

car ils se sont repentis

Vont fait pénitence à la proclamation

Vprédication de Jonas

et voici : il y a plus que Jonas ici !

11,33 Personne n’allume une lampe et ne la met en un lieu caché

ni sous le boisseau

mais sur le chandelier

pour que ceux qui entrent voient la lumière.

11,34 La lampe du corps, c’est ton œil.

Quand

VSi ton œil est simple, alors ton corps tout entier est

Vsera  lumineux

mais quand il

Vs'il est mauvais, ton corps aussi est

Vsera  ténébreux.

11,35 Veille donc à ce que la lumière qui est en toi ne soit pas ténèbres.

11,36 Si donc ton corps tout entier est lumineux, n'ayant aucune partie ténébreuse,

il sera lumineux tout entier

comme Byz S TR Neslorsque la lampe t’illumine de son éclat. 

11,37 Comme il parlait,

un pharisien le pria de dîner chez lui.

Étant entré, il se mit à table.

Byz S TR Nes
V

11,38 Ce que voyant, le pharisien s'étonna de ce qu’il ne se fût pas d'abord lavé avant le dîner.

38 Mais le Pharisien, réfléchissant, commença à se dire en lui-même

pourquoi il ne s'était pas lavé avant le dîner.

Byz V S TR Nes

11,39 Mais le Seigneur lui dit :

— Maintenant, vous, pharisiens

VPharisiens, le dehors de la coupe et du plat, vous le purifiez

alors que votre dedans est plein de rapine et de perversité.

Vd'iniquité.

11,40 Insensés ! Celui qui a fait le dehors

n’a-t-il pas fait aussi le dedans ?

Byz S TR Nes
V

11,41 Donnez plutôt en aumône ce que vous avez

et voilà que tout est pur pour vous.

41 Cependant, donnez en aumône ce qui vous reste

et voilà que tout est pur pour vous.

Byz V S TR Nes

11,42 Mais malheur à vous, les pharisiens

VPharisiens,

parce que vous payez la dîme sur la menthe, la rue et toute plante

et vous passez à côté de la justice et de l’amour de Dieu !

Il fallait faire ceci, et ne pas omettre cela.

11,43 Malheur à vous,Byz V TR Nes les pharisiens

VPharisiens,

parce que vous aimez le premier siège

Vles premiers sièges  dans les synagogues et les salutations sur les places publiques !

11,44 Malheur à vousByz S TR, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous êtes comme les tombeaux que rien ne signale

Vqui ne paraissent pas

et sur lesquels les gens marchent sans le savoir ! 

11,45 Prenant la parole, un des docteurs de la Loi lui dit :

— Maître, en disant cela, tu nous insultes, nous aussi !

11,46 Il dit :

— À vous aussi, les docteurs de la Loi

Sscribes, malheur !

Parce que vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à

Vqu'ils ne peuvent pas  porter

et vous-mêmes, vous ne touchez pas aux fardeaux d’un seul de vos doigts.

11,47 Malheur à vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes

et ce sont vos pères qui les ont tués !

Byz S TR Nes
V

11,48 Donc, vous êtes des témoins, et

Byz S TRtémoignez donc que vous approuvez les œuvres de vos pères

car eux les ont tués

et vous, vous bâtissez Byz S TRleurs tombeaux !.

48 Assurément, vous témoignez que vous consentez aux œuvres de vos pères

car eux les ont tués

et vous, vous leur bâtissez des sépulcres.

Byz V S TR Nes

11,49 C'est pourquoi la Sagesse de Dieu a dit :

— Je leur enverrai des prophètes et des apôtres

et ils en tueront et persécuteront ;

11,50 afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes

qui a été répandu depuis la fondation du monde,

11,51 depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui périt

Sfut tué entre l’autel et la Maison [de Dieu].

V Sle Temple.

Oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération.

11,52 Malheur à vous, les légistes,

Vdocteurs de la loi,

Sscribes,

parce que vous avez enlevé la clef de la science !

Vous-mêmes n’êtes pas entrés

et ceux qui voulaient entrer

Ventraient vous les avez empêchés !

Byz TR Nes
V
S

11,53 Et quand il fut sorti de là

Byz TRleur eut dit cela

les scribes et les pharisiens commencèrent à en avoir assez

et à le faire parler sur une multitude de choses,

53 Comme il leur disait ces choses,

les Pharisiens et les docteurs de la loi commencèrent à le presser fortement

pour lui fermer la bouche sur une foule de choses,

53  Et quand il leur eut dit cela

les scribes et les pharisiens commencèrent à être mauvais ; ils étaient en colère et blâmaient ses mots,

Byz S TR Nes
V

11,54 le guettant pour

Byz S TRet cherchant à surprendre quelque [parole] de sa bouche pour l'accuser

Nespour pouvoir l'accuser.

54 lui tendant des pièges et cherchant à capter de sa bouche de quoi l'accuser.

Byz TR Nes
V
S

12,1 Sur ces entrefaites, la foule s’étant rassemblée par myriades, jusqu'à se piétiner les uns les autres

il commença à dire, d’abord à ses disciples :

— D'abord, gardez-vous du levain — c'est-à-dire de l’hypocrisie — des pharisiens.

Or, de grandes foules s’étant rassemblées autour de lui de sorte qu'ils se piétinaient les uns les autres,

il commença à dire d'abord à ses disciples :

— Gardez-vous du levain des pharisiens qui est l'hypocrisie.

Et lorsque des multitudes de foules nombreuses se furent rassemblées, au point qu'on s'écrasait les uns les autres,

Jésus commença à dire, d'abord à ses disciples :

— D'abord, gardez-vous du levain des pharisiens qui est l'hypocrisie.

Byz V S TR Nes

12,2 Rien n'est couvert qui ne sera

Vsoit dévoilé

et rien n'est caché qui ne sera

Vsoit connu.

12,3  Ainsi donc

VCar Byz S TR Nestout ce que vous avez dit dans les ténèbres, en pleine lumière sera entendu 

Vdit 

et ce que vous avez dit à l’oreille dans les celliers 

Vchambres 

sera proclamé sur les terrasses

Vtoits.

12,4 Je le dis à vous, mes amis :

— Ne craignez pas ceux qui tuent le corps

et après cela ils n'ont rien de plus à faire.

12,5 Mais je vais vous montrer qui vous devez craindre :

Byz V TR Nescraignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne :

oui, je vous le dis, celui-là, craignez-le !

12,6 Est-ce que cinq passereaux ne se vendent pas deux as ?

Et pas un d’entre eux n’est oublié

Ven oubli  devant Dieu.

12,7 Mais même les cheveux de votre tête sont tous comptés.

Ne craignez

V craignez donc pas :

vous valez plus qu'une multitude de passereaux.

12,8 Je vous dis :

Quiconque se sera déclaré pour moi

Vme confessera              devant les hommes,

le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui

Vle confessera            devant les anges de Dieu ;

12,9 Mais celui qui m’aura renié à la face des

Vdevant les      hommes

sera renié à la face des

Vdevant les      anges de Dieu.

12,10 Et quiconque dira

Vdit une parole contre le Fils de l’homme, il lui sera remis

mais à qui aura blasphémé contre l’Esprit Saint, il ne sera pas remis.

12,11 Quand on vous conduira devant

V Sdans les synagogues

et

Sdevant  les magistrats et les pouvoirs

ne vous inquiétez pas de ce que vous répondrez ou de ce que vous direz, ni de la manière dont vous le ferez 

12,12 car l'Esprit Saint vous enseignera à l’heure même ce qu’il faut dire.

12,13 Quelqu’un de la foule lui dit :

— Maître, dis à mon frère de partager avec moi l’héritage.

12,14 Il lui dit :

— Homme, qui m’a établi juge ou partageur sur vous?

12,15 Et il leur dit :

— Faites attention et gardez-vous de toute cupidité

Vconvoitise

car même dans l’abondance, la vie de chacun ne dépend pas de ses biens

Vde ce qu'il possède

12,16 Et il leur dit cette parabole

Vcomparaison :

— Le vaste domaine

Vchamp  d'un homme riche avait beaucoup rapporté

Vrapporta des fruits abondants.

12,17 Et il se demandait

Vpensait en lui-même, disant :

— Que vais-je faire ? car je n’ai pas où ramasser mes fruits.

12,18 Et il dit : — Voici ce que je ferai :

je détruirai mes greniers, et j’en construirai

Vferai de plus grands

et j’y ramasserai tout mon blé

V Stous mes produits et mes biens

12,19 et je dirai à mon âme :

— Âme, tu as beaucoup de biens en réserve

Vamassés pour beaucoup d’années :

repose-toi, mange, bois, festoie !

12,20 Mais Dieu lui dit :

— Insensé ! cette nuit même on va te redemander ton âme

Et ce que tu as préparé, à qui sera-t-il ?

Vseront-t-ils ?

12,21 Ainsi en est-il de celui qui thésaurise pour lui-même et n'est pas riche en vue de Dieu. 

12,22 Et il dit à ses disciples :

— C’est pourquoi je vous dis :

Ne vous inquiétez pas pour votre 

V Sl'âme, de ce que vous mangerez

ni pour votre

V Sle corps, de quoi vous le vêtirez ;

12,23 Byz S TR Nescar l'âme est plus que la nourriture

et le corps plus que le vêtement.

12,24 Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent,

ils n’ont ni cellier ni grenier,

et Dieu les nourrit

Combien vous êtes précieux, vous, plus  que les oiseaux !

Vqu'eux !

12,25 Qui d'entre vous, en s'inquiétant

Ven réfléchissant, peut ajouter à son âge

Vsa taille  uneByz V S TR seule coudée ?

12,26 Si donc pour la plus petite chose vous ne pouvez pas

pourquoi pour le reste vous inquiétez-vous ?

12,27 Considérez les lis, comme ils croissent : ils ne travaillent ni ne filent.

Or, je vous le dis

même Salomon, dans toute sa gloire, n'a été

Vétait vêtu comme l’un d’eux.

12,28 Si, dans un champ, l’herbe qui est là aujourd’hui et demain est jetée au four, Dieu la revêt ainsi

combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi !

12,29 Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez ou ce que vous boirez

et ne vous tourmentez pas

Vélevez pas si haut.

12,30 Tout cela, en effet, les nations du monde le recherchent

mais votre Père sait que vous en avez besoin.

12,31 Aussi bien, cherchez son royaume

Byz V S TRle royaume de Dieu

et Byz V S TRtout cela vous sera surajouté.

12,32 Ne crains pas, petit troupeau,

car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume.

12,33 Vendez vos biens

Vce que vous possédez, et donnez-le en aumône.

Faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas

un trésor qui ne vous fasse pas défaut dans les cieux

où voleur n’approche pas

ni mite ne détériore.

12,34 Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

12,35 Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. 

12,36 Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces

afin que, lorsqu’il viendra et frappera, aussitôt ils lui ouvrent.

12,37 Heureux ces esclaves que le maître, à son arrivée, trouvera veillant !

Amen, je vous dis

qu'il se ceindra et les fera mettre à table

et passant de l'un à l'autre il les servira.

Byz S TR Nes
V

12,38 Et, Byz S TR Ness'il vient à la seconde

ou à la troisième veille et trouve [les choses] ainsi

heureux serontces serviteurs !

Nes-ils !

38 Et, s'il vient à la seconde veille

et s'il vient à la troisième veille et les trouve ainsi

heureux sont ces esclaves !

12,39 Sachez bien ceci :

si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait,

il Byz S TRaurait veillé et n'aurait pas laissé pas percer [le mur de] sa maison.

39 Sachez bien ceci :

si le père de famille savait à quelle heure le voleur viendrait,

il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.

Byz V S TR Nes

12,40 Vous aussiByz S TRdonc, tenez-vous prêts, parce que c’est à l’heure que vous ne pensez

Sconnaissez pas que le Fils de l’homme vient. 

12,41 Pierre Byz V S TRlui dit alors :

— Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou aussi pour tous ? 

12,42 Et le Seigneur

SJésus lui dit :

— Quel est donc

Và ton avis l’intendant fidèle, prudent

que le maître établira sur sa domesticité

pour leur donner en temps voulu la mesure de blé ?

12,43 Heureux cet esclave, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi !

12,44 Vraiment, je vous dis

qu'il l’établira sur tous ses biens

Vtout ce qu'il possède.

12,45 Mais

VQue si cet esclave dit en son cœur :

— Mon maître tarde à venir

et qu’il se mette à battre les garçons et les filles

Vservantes

à manger et à boire et à s’enivrer,

12,46 il viendra, le maître de cet esclave, un jour qu'il n'attend pas et à une heure qu’il ne connaît pas

et il le retranchera et mettra sa part avec les infidèles.

12,47 Cet esclave qui connaît la volonté de son maître

et qui n’a rien préparé Byz V TR Nesou fait selon sa volonté

sera beaucoup battu.

12,48 Quant à celui qui, sans connaître, a fait ce qui est digne de coups, il sera peu battu ;

car celui à qui l'on a beaucoup donné, on lui demandera beaucoup

celui à qui l'on a confié beaucoup, on lui en demandera davantage. 

12,49 Un feu ! Je suis venu le jeter sur la terre

et comme je voudrais que déjà 

Vqu'il soit allumé !

12,50 Un baptême ! J'ai à être baptisé 

et comme je suis oppressé jusqu’à ce qu'il soit accompli !

12,51 Pensez-vous que je sois venu pour donner la paix

Sjeter la tranquillité sur la terre ?

Non, je vous dis, mais la division.

12,52 Désormais en effet, cinq personnes dans une maison seront divisées :

trois contre deux, et deux contre trois.

12,53 Ils seront divisés :

père contre fils et fils contre père,

mère contre fille et fille contre la mère,

belle-mère contre l'épouse [du fils]

Vla belle-fille et  épouse

Vbelle-fille contre la belle-mère. 

12,54 Il disait encore aux foules :

— Lorsque vous voyez un nuage se lever au couchant,

aussitôt vous dites que la pluie vient, et il arrive ainsi.

12,55 Et lorsque c'est le vent du midi qui souffle

vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive.

12,56 Hypocrites ! Le visage de la terre et du ciel, vous savez le discerner :

et ce temps-ci alors, comment ne le discernez-vous pas ?

12,57 Et pourquoi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste

Svrai ?

12,58 Ainsi, quand

VQuand tu vas avec ton adversaire devant un chef,

tâche en chemin de te libérer de lui

de peur qu’il ne te traîne devant le juge

et que le juge ne te livre à l'exécuteur

et que l'exécuteur ne te jette en prison.

12,59 Je te le dis :

— Tu ne sortiras pas de là que tu n’aies rendu jusqu'au dernier lepte

Và la dernière obole

13,1  En ce même temps, quelques-uns vinrent lui annonçer à propos des Galiléens

dont Pilate avait mêlé le sang à leurs sacrifices.

13,2 Et, prenant la parole, il

Byz S TRJésus leur dit :

— Pensez-vous que ces Galiléens furent plus pécheurs que tous les autres Galiléens

parce qu'ils ont souffert de telles choses ?

13,3 Non, je vous dis ;

mais si vous ne vous repentez pas

Vfaites pas pénitence, vous périrez tous pareillement.

13,4 Ou 

VComme  ceux-là, les dix-huit

sur qui est tombée la tour, à Siloé et elle les a tués :

pensez-vous qu'ils étaient plus débiteurs

Spécheurs que tous les autres hommes habitant à Jérusalem ?

13,5 Non, je vous le dis

mais si vous ne vous repentez pas

Vfaites pas pénitence, vous périrez tous pareillement. 

13,6 Et il disait cette parabole

Vcomparaison  :

— Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.

Et il vint chercher du fruit sur lui, et il ne trouva pas.

13,7 Et il dit à l'ouvrier de la vigne

Sau cultivateur :

— Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier et je ne trouve pas.

Coupe-le Vdonc :

pourquoi donc, rend-il la terre inutile ?

Vpourquoi occupe-t-il encore la terre ?

13,8 Mais celui-ci, répondant, lui dit :

SLe cultivateur lui dit : 

— Maître, laissez-le encore cette année, le temps que je creuse autour de lui et que je mette du fumier.

Byz V S TR
Nes

13,9  Peut-être fera-t-il ainsi du fruit ? Sinon, à l'avenir, tu le couperas. 

Peut-être fera-t-il du fruit à l'avenir ? Sinon, eh bien ! tu le couperas.

Byz V S TR Nes

13,10 Il était à enseigner dans une des synagogues

Vleur synagogue un jour de sabbat.

13,11 Et voilà une femme ayant

Vqui avait  depuis dix-huit ans un esprit d'infirmité

et elle était courbée et ne pouvait absolument pas se redresser

Vregarder vers le haut.

13,12 La voyant, Jésus l'appela auprès de lui

Byz S TR Nes[lui ]  et lui dit :

— Femme, tu es délivrée de ton infirmité.

13,13 Et il lui imposa les mains 

et aussitôt elle se redressa, et elle glorifiait Dieu.

13,14 Prenant la parole, le chef de synagogue,

indigné

Sen colère de ce que Jésus eût fait une guérison le jour du sabbat, dit à la foule :

Saux foules : 

— Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler,

venez donc ces jours-là vous faire guérir

et non le jour du sabbat.

13,15 Le Seigneur

SJésus lui répondit, et il dit :

Hypocrites

SHypocrite ! chacun d'entre vous, le sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne

pour le mener boire ?

13,16 Et cette fille d’Abraham, que le Satan

Sl'Accusateur a liée voilà dix-huit ans

il ne fallait pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat !

13,17 Et comme il disait cela

tous ses adversaires étaient couverts de honte

Vrougissaient

et toute la foule

V S tout le peuple  se réjouissait de toutes les choses extraordinaires qui arrivaient par lui.

Vtoutes les choses qui arrivaient de manière extraordinaire par lui.

13,18 Il disait donc :

— À quoi le royaume de Dieu est-il semblable

et à quoi pourrais-je le comparer ?

13,19 Il est semblable à un grain de sénevé

qu’un homme a pris et a jeté dans son jardin :

il a poussé et il est devenu un Byz V S TRgrand arbre

et les oiseaux du ciel se sont abrités

Vse reposèrent  dans ses branches. 

13,20 Il dit encore :

— À quoi pourrai-je comparer le royaume de Dieu ?

13,21 Il est semblable à du levain qu’une femme prit et cacha dans trois mesures de farine

jusqu’à ce que le tout eût fermenté. 

13,22 Et il passait

Vallait par villes et villages, enseignant

et faisant route vers Jérusalem.

13,23 Quelqu’un lui dit

SUn homme lui demanda :

— Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui se sauvent ?

Mais il

SJésus leur dit :

13,24 — Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite

car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas.

13,25 Dès que se sera levé

Vsera entré le maître de maison

Vle père de famille et qu'il aura fermé la porte

et que, restés dehors, vous commencerez à frapper à la porte, disant :

— Seigneur, Byz S TRSeigneur, ouvre-nous,

et répondant, il vous dira :

— Vous, je ne sais d’où vous êtes. 

13,26 Alors vous commencerez à dire :

— Nous avons mangé devant toi et bu, et sur nos places, tu as enseigné.

13,27 Et il vous diraByz S TR Nes, en disant :

— Je ne sais d’où vous êtes :

Éloignez-vous de moi, vous tous, artisans d’iniquité.

13,28 Là sera le pleur et le grincement de dents

lorsque vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu

et vous chassés dehors.

13,29 Et ils viendront de l'orient et de l'occident, du septentrion et du midi

Smidi et du septentrion

et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.

13,30 Et voici les derniers seront les premiers,

et les premiers seront les derniers. 

13,31 À cette heure même,

Byz V S TREn ce même jour, s'avancèrent quelques pharisiens qui lui dirent :

— Pars et va-t-en d’ici, car Hérode veut te tuer. 

13,32 Et il leur dit :

— Allez, dites à ce renard :

— Voici que je chasse les démons et accomplis

Sfais des guérisons aujourd’hui et demain

et le troisième jour je suis accompli

Vsuis consommé.

13,33 Mais aujourd'hui et demain et le jour suivant, je dois poursuive ma route 

parce qu'il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem.

13,34 Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes

et lapides ceux qui te sont envoyés, 

que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants

comme une poule

Vun oiseau sa couvée sous ses ailes, et vous n’avez

Vtu n'as pas voulu !

13,35 Voici : votre maison vous est laisséeByz S TR déserte.

Et je vous dis :

Vous ne me verrez plus jusqu'à ce que vienne le jour où vous direz :

— Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! 

14,1 Et il advint que, comme il était venu,

Ventré, un jour de sabbat, dans la maison d'un des chefs

Vchef des pharisiens pour manger du pain,

eux l'épiaient.

Vobservaient.

14,2 Et voici qu’un homme hydropique était devant lui.

14,3 Et prenant la parole, Jésus dit aux docteurs de la loi

Sscribes et aux pharisiens, disant :

— Est-il permis le jour du sabbat de guérirNes ou non

14,4 Mais eux gardèrent le silence.

Et, prenant le malade, il le guérit et le renvoya.

14,5 Puis,

VEt s'adressant à eux, il leur dit

Vil dit :

— Qui d’entre vous, si son fils

V TRâne  ou son bœuf vient à tomber dans un puits,

ne l’en retirera pas aussitôt un jour de sabbat ?

14,6 Et ils  n'eurent pas la force de

Vne pouvaient pas Byz V S TRlui répliquer à cela.

14,7 Et il disait une parabole aux invités,

remarquant comment ils choisissaient les premiers lits de table. Byz V TR NesIl leur disait :

14,8 — Lorsque tu es invité Byz S TR Nespar quelqu'un à des noces, ne va pas t'étendre au premier lit de table 

Và la première place  

de peur qu'un plus digne que toi ait été invité par lui,

Sn'y ait été invité,

14,9 et que celui qui vous a invités, toi et lui, ne vienne te dire :

— Cède-lui la place,

et alors tu commencerais avec honte à tenir la dernière place.

14,10 Mais, lorsque tu as été invité, va te mettre à la dernière place 

de façon qu'à son arrivée celui qui t’a invité te dise :

— Ami, monte plus haut.

Alors ce sera pour toi une gloire devant tous ceux qui sont à table avec toi.

14,11 Parce que quiconque s’élève sera humilié

et qui s’humilie sera élevé.

14,12 Il disait encore à celui qui l’avait invité :

— Lorsque tu fais un dîner ou un souper

ne convie pas tes amis

ni tes frères, ni tes parents

ni de

Stes riches voisins

de peur qu’eux aussi ne t’invitent en retour et qu'on ne te rende la pareille.

14,13 Mais, lorsque tu fais une réception

Vun festin

invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;

14,14 et heureux seras

Ses-tu de ce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre

car cela te sera rendu à la résurrection des justes.

14,15 Un de ceux qui étaient étendus avec lui, ayant entendu cela, lui dit :

— Heureux qui mangera du pain dans le royaume de Dieu !

14,16 Il

SJésus lui dit :

— Un homme fit un grand souper et il avait invité beaucoup de monde.

Byz S TR Nes
V

14,17 Et il envoya son serviteur, à l’heure du souper, dire aux invités :

Venez, car maintenant c'est prêt

SVoilà, tout est prêt, venez.

17 Et il envoya son serviteur, à l’heure du souper, dire aux invités de venir

parce que déjà tout est prêt.

Byz V S TR Nes

14,18 Et tous, unanimement, se mirent à s’excuser.

Le premier lui dit :

— J’ai acheté un champ

Vune maison de campagne, et il me faut sortir le

Vla voir :

je te prie, tiens-moi pour excusé. 

14,19 Et un autre dit :

— J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer :

je te prie, tiens-moi pour excusé.

14,20 Et un autre dit :

— J’ai pris une femme, et c’est pourquoi je ne puis venir.

14,21 Et à son retour, le serviteur annonça cela à son maître.

Alors, pris de colère, le maître de maison

Vpère de famille dit à son serviteur :

— Sors vite dans les places et les rues de la ville

et fais entrer ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.

Sles affligés, les boiteux, et les aveugles.

14,22 Et le serviteur dit :

— Maître, ce que tu as commandé a été fait

et il y a encore de la place.

14,23 Et le maître dit au

Sà son serviteur :

— Sors vers les chemins et les clôtures

et force les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie.

14,24 Car, je vous le dis :

— Aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper. 

14,25 Des foules nombreuses faisaient route avec lui

et, se retournant, il leur dit :

14,26 — Si quelqu’un vient à moi

et ne hait pas son père, et sa mère

et sa femme et ses enfants

sa femme et ses enfants

et ses frères et ses sœurs

ses frères et ses sœurs

et même sa propre vie

il ne peut être mon disciple.

14,27 Quiconque

V SCelui qui ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi

ne peut pas être mon disciple.

14,28 Lequel d'entre vous en effet, s’il veut bâtir une tour

ne s'assied pas auparavant, pour calculer la dépense

Vles dépenses qui sont nécessaires

et s’il a de quoi l'achever ?

Byz S TR Nes
V

14,29 De peur qu'ayant posé les fondations et ne pouvant pas achever

tous ceux qui voient [cela] commencent à se moquer

Sse moquent de lui,

29 De peur qu'après avoir posé les fondations et n'avoir pu achever

tous ceux qui voient cela commencent à se moquer de lui, 

Byz V S TR Nes

14,30 disant :

—  Voilà un

VCet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu terminer ! 

14,31 Ou quel est le roi qui, partant faire la guerre à un autre roi

ne s'assied pas auparavant, et réfléchit

s’il est capable, avec dix mille hommes, d'aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ?

14,32 Sinon

VAutrement, tandis que celui-ci est encore loin

envoyant une ambassade, il lui fait des propositions de paix.

14,33 Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tous ses biens

Vtout ce qu’il possède

ne peut être mon disciple.

14,34 Certes le sel

VLe sel est Nesdonc bon 

mais si même le sel s'affadit, avec quoi sera-t-il assaisonné ?

14,35 Ni pour la terre ni pour le fumier, il n'est utile

Vmais on le jette dehors.

Qui a des oreilles pour entendre entende ! 

15,1 Tous les

V SLes publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre.

15,2 Et les pharisiens

VPharisiens et les scribes murmuraient en disant :

— Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux.

15,3 Et il leur dit cette parabole Byz V TR Nesen disant :

15,4 Quel homme

SQui d’entre vous qui a cent brebis

et s'il en perd une seule d'entre elles

ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf dans le désert

pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ?

15,5 Et, quand il l'a trouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux

15,6 et de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit :

— Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé ma brebis la

V qui était perdue !

15,7 Je vous dis qu'il y aura ainsi plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent

Vfaisant pénitence

que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentir

Vpénitence.

15,8 Ou quelle femme ayant dix drachmes

Szwzym

si elle perd une drachme

Sen perd un

n’allume une lampe, ne balaie la maison

et ne cherche avec soin jusqu’à ce qu’elle la

Sle trouve ?

15,9 et quand elle a trouvé, elle convoque les amies et les voisines et Sleur dit :

— Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé la drachme que j'avais perdue

Smon zwz, [celui] que j'avais perdu.

15,10 Ainsi, je vous le dis

qu'il y a

Vsera la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent

Vfaisant pénitence

15,11 Il dit encore : — Un homme avait deux fils.

15,12 Et le plus jeune des deux dit au père

Slui dit  :

Père

SMon père, donne-moi la part de fortune qui me revient.

Et il leur partagea le bien

Vla fortune.

15,13  Et après pas beaucoup de jours

le plus jeune fils, ayant rassemblé tout ce qu'il avait, partit pour une région lointaine

Sun lieu lointain

et là, il dissipa son bien en vivant dans débauche.

15,14 Quand

VAprès qu'il eut tout dépensé

Vconsommé

survint une famine sévère dans ce pays

et il commença à sentir le besoin.

15,15 Et il alla s'attacher à l’un des citoyens de ce pays

qui l’envoya dans ses champs

Vsa maison de campagne  paître les porcs.

15,16 Et il désirait se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les porcs

mais personne ne lui en donnait.

15,17 Rentrant alors en lui-même, il dit :

— Combien de mercenaires de mon père ont des pains en surabondance

et moi, ici, je péris de faim !

15,18 M'étant levé, j'irai

V Je me lèverai et j'irai            vers mon père, et je lui dirai :

— Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ;

15,19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils

traite-moi comme l’un de tes mercenaires.

15,20 Et se levant, il vint vers son père.

Tandis qu'il était encore loin

son père le vit et fut remué jusqu'aux entrailles

Vému de miséricorde 

et courant il tomba sur son cou, et le couvrit de baisers.

Sl'embrassa.

15,21 Le fils lui dit :

— Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi

je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

15,22 Mais le père dit à ses serviteurs :

Byz V TR NesVite, apportez la première robe et l’en revêtez

et mettez-lui un anneau dans sa main et des sandales aux pieds ;

15,23 Et amenez le veau gras, tuez-le 

mangeons et festoyons

15,24 parce que mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie

Svit

il était perdu, et il est retrouvé !

Et ils commencèrent à festoyer.

15,25 Son fils, l'aîné, était au champ.

Comme en revenant, il s'approchait 

Vil revenait et s'approchait de la maison

il entendit une symphonie et des chœurs de danse.

Sles chants d'une foule.

15,26 Et appelant à lui

Vil appela un de ses serviteurs

et il demanda ce que cela pouvait bien être. 

15,27 Celui-ci lui dit :

— Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras

parce qu’il l’a recouvré en bonne santé.

15,28 Il se mit en colère

Vs'indigna, et il refusait d'entrer

Vil ne voulait pas entrer.

Son père  étant sorti le priait.

Vdonc, étant sorti, commença à le prier.

15,29 Mais répondant, il dit à son père :

— Voilà tant d’années que je te sers

et jamais je n'ai transgressé ton commandement

et à moi tu n’as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.

15,30 Mais, ton fils que voilà, après avoir dévoré ton

Vson bien avec des prostituées, quand il est arrivé

tu as tué pour lui le veau

Sboeuf gras ! 

15,31 Il lui dit :

— Mon enfant

Vfils, toi, tu es toujours avec moi

et tout ce qui est à moi est à toi.

15,32 Mais il Snous fallait festoyer et se

Snous réjouir

car ton frère que voici était mort, et il est revenu à la vie 

il était perdu, et il est retrouvé. 

16,1 Or il disait aussi Sune parabole aux

V Sà ses  disciples :

— Il était un homme riche qui avait un gérant

et celui-ci Byz TR Neslui fut dénoncé Vauprès de lui comme dissipant ses biens.

16,2 Et, l'ayant appelé,

V il l'appela et il lui dit :

— Qu’est-ce que j’entends dire de toi ?

Rends compte de ta gestion

car désormais tu ne peux

Vpourras  plus gérer. 

16,3 Et le gérant se dit en lui-même :

— Que faire, puisque mon seigneur me retire la gestion ?

Bêcher ? je n'ai pas la force ;

mendier ? j’ai honte.

16,4 Je sais ce que je ferai

pour que, quand j'aurai été écarté de la gestion, ils m'accueillent dans leurs maisons.

16,5 Et, ayant appelé à lui un par un les débiteurs de son maître,

il dit au premier :

— Combien dois-tu à mon seigneur ? 

16,6 Celui-ci dit :

— Cent baths

Vbarils d’huile. 

Et il lui dit :

— Prends ton billet, assieds-toi, vite écris : cinquante.

16,7 Puis il dit à un autre :

— Et toi, combien dois-tu Sà mon seigneur ?

Il dit : Cent kors de blé. 

Et il lui dit :

— Prends ton billet et écris : quatre-vingtsS mesures.

16,8 Et le

Snotre seigneur loua le gérant de l'injustice

Vl'iniquité parce qu'il avait agi de façon prudente.

Ssagement.

Car les fils de ce siècle sont plus prudents,

Ssages Vdans leur génération, que les fils de la lumière envers ceux de leur génération.

V.

16,9 Et moi je vous dis :

— Faites-vous des amis avec le mamon de l'injustice

Vl'iniquité

afin que, lorsqu’il viendra à manquer

Vlorsque vous viendrez à manquer, ils vous accueillent dans les tentes éternelles.

16,10 Qui est fidèle en très peu de choses est fidèle aussi en beaucoup

Vdans les grandes

et qui est injuste

Vinique en très peu de choses est injuste

Vinique  aussi en beaucoup

Vdans les grandes.

16,11 Si donc vous n’avez pas été fidèles dans le mamon injuste

Vinique

qui vous confiera le bien véritable ?

16,12 Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui

qui vous donnera ce qui est à vous ?

16,13 Nul domestique ne peut servir deux maîtres :

car, ou il haïra l’un et aimera l’autre

ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.

Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

16,14 Les pharisiens

VPharisiens, qui étaient amis de l’argent,

Vavares, entendaient tout cela

et ils se moquaient de lui.

16,15 Et il

S Jésus leur dit :

— Vous êtes, vous, ceux qui se justifient devant les hommes

mais Dieu connaît vos cœurs

car ce qui est élevé pour les hommes

est abomination devant Dieu.

16,16 La Loi et les prophètes ont duré jusqu'à Jean

depuis lors, la bonne nouvelle du royaume de Dieu est annoncée

et tout homme fait violence pour lui

V cela.

16,17 Il est plus facile que le ciel et la terre passent

qu'un seul menu trait de la Loi tombe.

16,18 Quiconque renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère

et qui

Byz S TRquiconque épouse une femme renvoyée Byz V TR Nespar le mari, commet un adultère.

16,19 Il y avait un homme riche

et il s’habillait de pourpre et de lin fin

et festoyant

Vil festoyait chaque jour splendidement.

Byz S TR Nes
V

16,20 Et Byz S TRil y avait un pauvre du nom de Lazare 

Byz S TRqui gisait près de son portail, plein d’ulcères,

20 Et il y avait un mendiant du nom de Lazare

qui gisait à sa porte, plein d’ulcères,

Byz V S TR Nes

16,21 désirant se rassasier de ce

Byz V S TRdes miettes  qui tombait

Byz V S TRtombaient  de la table du riche

mais les chiens venaient et léchaient ses ulcères.

16,22 Or il advint que le pauvre

Vmendiant   mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham.

Le riche aussi mourut, et fut enseveli

Venseveli dans l'enfer.

Byz S TR Nes
V

16,23 Et dans l’Hadès, levant les yeux, alors qu'il était dans les tourments

et il voit Abraham de loin et Lazare en son sein.

23 Levant les yeux, alors qu'il était dans les tourments

il voyait Abraham de loin et Lazare en son sein.

Byz V S TR Nes

16,24 Et lui, jetant un cri Sd'une voix forte, il dit :

Père

SMon père  Abraham, aie pitié de moi

et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau

pour me rafraîchir la langue, car Svoici je suis tourmenté dans cette flamme. 

16,25 Byz V TR NesMais Abraham Slui dit :

Mon enfant,

Byz TR NesEnfant,

VFils, souviens-toi que tu as reçu tes

Vdes biens pendant ta vie

et Lazare Byz V TR Nespareillement les maux.

Maintenant, il est consolé,

TRcelui-ci est consolé,

Svoici qu'ici il se repose et toi, tu es tourmenté.

16,26 De plus, entre nous et vous un grand abîme a été fermement fixé

Vaffermi

afin que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous ne le puissent pas

et qu'on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous. 

16,27 Et il dit :

— Je te prie donc, père, de l'envoyer dans la maison de mon père,

16,28 car j’ai cinq frères, afin qu'il leur rende témoignage

de peur qu'ils n'arrivent, eux aussi, dans ce lieu de tourments.

16,29 Abraham Byz V S TRlui dit :

— Ils ont Moïse et les prophètes : qu’ils les écoutent ! 

16,30 Mais il dit :

— Non, père Abraham,

mais si quelqu’un de chez les morts va vers eux, ils se repentiront

Vferont pénitence.

16,31 Mais il

SAbraham lui dit :

— S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes

même si quelqu’un ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus

V Scroiront pas.

17,1 Il

SJésus dit aux

V S Nesà ses disciples :

— Il est impossible que les scandales ne viennent pas

mais malheur à celui par qui ils viennent !

17,2 Il est plus avantageux pour lui qu’on lui suspende une pierre de meule

Smeule d'âne autour du cou

et qu’on le jette à la mer

que de scandaliser un seul de ces petits.

17,3 Prenez garde à vous :

si ton frère vient à pécher, reprends-le

et, s’il se repent, remets-lui.

17,4 Et si sept fois le jour il pèche contre toi

et que sept fois Byz V S TRle jour il revient vers toi, en disant : — Je me repens,

tu lui remettras.

Vremets-lui.

17,5 Et les apôtres dirent au Seigneur :

Ajoute-nous de

VAugmente en nous   la foi ! 

17,6 Le Seigneur

SIl leur dit :

— Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé

vous auriez dit

Vdiriez à ce mûrier :

— Déracine-toi, et plante

Vtransplante-toi dans la mer

et il vous aurait obéi

V obéirait.

17,7 Qui d’entre vous, ayant un serviteur qui laboure

Sconduit les boeufs ou garde Sle troupeau

lui dira à son retour du champ : — Vite, viens te mettre à table ?

17,8 Ne lui dira-t-il pas

SMais il lui dira Byz TR Nesau contraire :

— PrépareS-moi de quoi souper

puis après t'être ceint, sers-moi

Vceins-toi et sers-moi

Sceins tes reins jusqu’à ce que j’aie mangé et bu

après quoi toi, 

Stoi aussi, 

Byz TR NesØ,  tu mangeras et boiras Byz TR Nes, toi ?

17,9 A-t-il de la reconnaissance envers ce serviteur, parce qu’il a fait ce qui V S TRlui a été ordonné ?

Byz V S TRJe ne le pense pas.

17,10 Ainsi de vous :

quand vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites :

— Nous sommes des serviteurs inutiles

nous avons fait ce que nous devions faire.

17,11 Et il advint que, comme il faisait route vers Jérusalem,

il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée.

17,12 Et alors qu’il entrait dans un village

vinrent à sa rencontre dix hommes lépreux

qui se tinrent à distance,

17,13 et ils élevèrent la voix en disant :

Jésus, maître

SRabban, Jésus, ayez pitié de nous ! 

17,14 Ce que voyant, il leur

VDès qu'il les vit, il  dit :

— Allez vous montrer aux prêtres.

Et il advint que tandis qu'ils y allaient, ils furent purifiés.

17,15 L’un d’entre eux, voyant qu’il avait été guéri

V Spurifié

revint, glorifiant Dieu à haute voix,

17,16 et il tomba sur la face à ses pieds, en Byz S TR Neslui rendant grâces.

Et lui c'était un Samaritain !

17,17 Prenant la parole, Jésus dit :

Est-ce que les dix n’ont pas été purifiés

SCeux qui ont été purifiés n'étaient-ils pas dix ?

Et les neuf autres, où sont-ils ?

17,18 Il ne s’est trouvé pour

SOnt-ils décidé de revenir rendre gloire à Dieu

que cet

Sà part celui-ci qui est d'un peuple étranger !

17,19 Et il lui dit :

— Relève-toi, va ;

Vcar ta foi t’a sauvé !

17,20 Interrogé par les pharisiens

VPharisiens

— Quand vient le royaume de Dieu ?

Leur répondant, il dit :

— Le royaume de Dieu ne vient pas avec observation ;

17,21 et ils ne diront pas : — Le voici ou : —  Le voilà.

Car voici que le royaume de Dieu est au-dedans de vous.

17,22 Et il dit aux disciples :

— Viendront des jours

où vous désirerez voir un seul des jours

Vjour du Fils de l’homme, et vous ne verrez pas.

17,23 Et ils vous diront

V SSi on vous dit : — Le voici

Byz V S TRici ! Le voici ici

Byz V S TR !

N’y allez pas, n'y courez pas.

V, ne les suivez pas.

Byz S TR Nes
V

17,24 Car, de même que l’éclair éclairant brille depuis un point sous le ciel jusqu'à un point sous le ciel,

ainsi en sera-t-il du Fils de l’homme en son jour.

24 Car, de même que l’éclair étincelant de sous le ciel illumine ce qui est sous le ciel,

ainsi en sera-t-il du Fils de l’homme en son jour.

Byz V S TR Nes

17,25 Mais d'abord il doit souffrir beaucoup

et être rejeté par cette génération.

17,26 Et comme il advint aux jours de Noé

ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l’homme.

17,27 Ils  mangeaient, ils buvaient

ils prenaient femmes, elles étaient données en mariage

jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche

et vint le déluge qui les perdit tous.

17,28 Pareillement, comme il advint aux jours de Lot :

on mangeait, on buvait

on achetait, on vendait

on plantait, on bâtissait ;

17,29 mais le jour où Lot sortit de Sodome

il tomba du ciel une pluie de feu et de soufre qui les perdit tous.

17,30 De même en sera-t-il le jour où le Fils de l’homme se révélera.

17,31 En ce jour

Vcette heure-là, que celui qui sera sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison

ne descende pas pour les prendre

et pareillement, que celui qui sera au champ ne retourne pas en arrière.

17,32 Souvenez-vous de la femme de Lot.

17,33 Quiconque cherchera à conserver

V Ssauver son âme la perdra

Sperdra sa vie

et quiconque la perdra la fera vivre.

17,34 Je vous dis :

— Cette nuit-là, ils seront deux sur un même lit :

l’un sera pris et l’autre laissé ;

Byz S TR Nes
V

17,35 deux [femmes] seront à moudre ensemble

l’une sera prise et l’autre laissée. 

35 deux femmes moudront ensemble

l’une sera prise et l’autre laissée.

Deux hommes seront dans un champ

l'un sera pris et l'autre laissé.

17,36 

S TRDeux seront aux champs, un sera emmené, et l'autre sera laissé

37.  Et, prenant la parole, ils lui disent :

— Où, Seigneur ?

Il leur dit :

— Où sera le corps, là aussi les aigles se rassembleront. 

36 Et prenant la parole, ils lui disent :

— Où, Seigneur ?

37.  Il leur dit :

— Partout où sera le corps, là aussi les aigles se rassembleront.  

Byz V S TR Nes

18,1 Et il leur disait Byz S TRaussi une parabole

sur ce qu'il leur fallait prier

Vafin qu'ils prient  sans cesse et sans se décourager, 

18,2 Byz V TR Nesdisant : 

— Il y avait dans une ville un juge

qui ne craignait pas Dieu et ne respectait aucun homme.

18,3 Et il y avait dans cette ville une veuve

et elle venait à lui en disant :

— Venge-moi de mon adversaire. 

18,4 Et il refusait longtemps.

Après quoi cependant il se dit en lui-même :

— Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte pas l'homme,

18,5 cependant comme cette veuve me cause de l'ennui, je vais la venger

pour que, sans fin, elle ne vienne m'assommer.

18,6 Et le Seigneur dit :

— Écoutez ce que dit le juge d'injustice

Vd'iniquité.

18,7 Et Dieu ne vengerait pas ses élus qui crient vers lui jour et nuit,

lui qui use

Vusera  de patience envers eux ?

18,8 Je vous dis

qu'il les vengera bien vite.

Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il

Vpenses-tu qu'il trouvera  la foi sur la terre ? 

18,9 Il dit encore à certains, confiant en eux-mêmes d’être

Vqui se confiaient en eux-mêmes comme étant  justes

et qui méprisaient les autres,

Schacun, la parabole que voici :

18,10 — Deux hommes montèrent au temple pour prier,

l’un pharisien et l'autre publicain.

18,11 Le pharisien

VPharisien, debout, priait ainsi en lui-même :

— Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes

rapaces, injustes, adultères

ou encore

Set comme ce publicain.

18,12 Je jeûne deux fois la semaine

je donne la dîme de tout ce que je possède.

18,13 Le publicain, se tenant au loin,

ne voulait même pas lever les yeux au ciel

mais il se frappait la poitrine en disant :

Byz S TR NesDieu, sois propice pour moi, le pécheur !

18,14 Je vous dis :

— Celui-ci descendit justifié dans sa maison, excepté celui-là

Vnon pas comme l'autre :

Splus que ce pharisien 

car tout homme qui s’élève sera humilié

mais celui qui s'humilie sera élevé.

Réception

Littérature

16,16 la Loi et les Prophètes FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « la Loi et les prophètes » se dit, en divers contextes ou circonstabces, de ce qui y fait autorité sans discussion. 

FRANÇAIS BIBLIQUE

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public 

Arts visuels

12,15 gardez-vous de toute convoitise Le consumérisme, nouvelle croix du Christ ?

Sérigraphie contemporaine 

Banksy (1974- ), Christ avec des sacs de courses (sérigraphie sur papier), 2004

Dimensions : 50 x 70 cm, Hexagon Gallery, Californie

© 2013 Jason Micheli, Tamed Cynic→

Cette sérigraphie aux tonalités mates est l’œuvre de Banksy, artiste britannique à l’identité mystérieuse. Réalisée en 2004, elle représente de façon satirique le Christ crucifié, les bras non pas cloués à la croix mais chargés de cadeaux. Pour Bansky, la croix du Christ au 21e s., c’est le consumérisme qui entoure aussi les fêtes chrétiennes. On pourrait également y lire une image du cadeau que le Christ nous apporte par sa nativité : sa vie en vue de sa mort et de sa résurrection pour notre salut. (V.L.)