Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Le juste périt et personne ne le prend à
Vn'y réfléchit en son cœur
les hommes de miséricorde sont enlevés et nul ne comprend
que le juste a été enlevé à la face du mal
1 ...
2 que la paix arrive. Eux sont en repos sur leurs couches
V et qu'il est en repos sur sa couche
lui suit
Vcelui qui a suivi son chemin avec droiture.
2 Sa sépulture sera dans la paix,
il a été enlevé du milieu d'eux.
2 ...
1 ; 53,7s Voyez comment meurt le Juste Répons
Ecce Quomodo Moritur - Voyez comment meurt le Juste - est le quinzième Responsorio pour la Semaine Sainte. Dans cette chanson, nous voyons le Christ, le Juste par excellence, mourir des mains de l'inique devant un monde indifférent. Ce n'est pas dans cette vie que nous devrions chercher des récompenses pour la justice que nous avons pratiquée, mais dans la vie éternelle à venir. Dans ce monde, le Christ, la Justice même, s'est tranquillement livré pour souffrir et mourir des mains des méchants, car c'est par ses souffrances que la paix a été obtenue pour les membres fidèles de l'Église. Souvenons-nous d'être justes dans nos transactions, et n'espérons toujours aucune récompense du monde, tout comme le Christ n'a fait tort à personne mais a souffert l'ignominie de la Croix. Comme le O vos omnes, Ecce quómodo compte parmi les plus belles pièces du répertoire et les plus émouvantes. Contemplation attendrie sur la mort du Christ, sur l’indifférence de tous devant une telle extrémité d’amour, et sur la paix qui entoure le grand sommeil du Juste.
2 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset est inclus dans l'Escaba (prière pour le repos de l'âme des morts) dite lorsque le défunt est homme.
1bc les hommes pieux sont enlevés et nul ne prend garde que le juste a été retiré du malheur
1s Monument aux morts de l’église Notre-Dame-Sous-Terre
Cette oeuvre, redécouverte récemment, est le monument aux morts de Desvallières pour la petite église de Pélussin, dans la Loire, village situé à 40 kilomètres de Saint-Étienne où l’on vénère Notre-Dame-Sous-Terre.
Le contraste avec le tragique exprimé dans Le Drapeau du Sacré-Cœur (CR 1608) est saisissant. La paix règne ici, alors qu’un grand ange entraîne le poilu sur son cœur, entre ses deux ailes dorées, pour l’emmener, ensommeillé, sur un nuage orangé, vers un ciel étoilé.