Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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32 Mais rappelez-vous les premiers jours
où, après avoir été illuminés, vous avez soutenu un grand assaut de souffrances,
32 ...
33 tantôt exposés en spectacle pour les opprobres et les tribulations,
tantôt vous associant à ceux qui étaient ainsi traités.
33 ...
34 Et en effet, vous avez pris part aux souffrances de ceux qui étaient dans les chaînes
V Nesmes chaînes
et vous avez accepté avec joie la spoliation de vos biens
sachant que vous possédez une richesse meilleure Byz TRdans les cieux et qui reste.
34 ...
35 Ne perdez donc pas votre assurance
laquelle possède une grande récompense
35 ...
36 car l'endurance
V la patience vous est nécessaire
afin qu'ayant fait la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis ;
36 ...
37 car « encore un peu, bien peu,
celui qui doit venir viendra et ne tardera pas »
37 ...
38 or « le
V Nesmon juste vivra
Vvit par la foi »
mais « s'il se dérobe,
V« une fois qu'il se sera dérobé, mon âme ne se complaît
Vcomplaira pas en lui » !
38 ...
39 Au contraire nous, nous ne relevons pas de la dérobade pour la perdition
mais de la foi pour la sauvegarde
Vle rachat de l'âme.
39 ...
11,1 Or la foi est l'hypostase de ce qu'on espère
Vla substance des choses que l'on doit espérer
la preuve des choses non vues.
Vl'argument des choses qui ne sont pas apparentes.
1 ...
11,2 Car c'est par elle que les anciens ont reçu témoignage.
2 ...
11,3 C’est par la foi que nous comprenons que les mondes furent organisés par la parole
Vle verbe de Dieu
le visible provenant ainsi des choses qui ne paraissent pas.
Nes de ce qui ne paraît pas.
Vdes choses qui sont invisibles.
3 ...
11,4 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn,
par elle qu'il reçut le témoignage qu’il était juste,
Dieu lui-même rendant témoignage à ses dons
et c'est par elle que, mort, il parlait
V Nesparle encore.
4 ...
11,5 C’est par la foi qu’Hénoch fut translaté pour ne pas voir la mort
et on ne le trouvait plus parce que Dieu l’avait translaté
Vle translata :
avant sa translation
Nes[sa] translation
Vsa translation, en effet, il avait reçu le témoignage qu’il avait plu à Dieu.
5 ...
11,6 Or, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu
car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe
et qu’il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
6 ...
11,7 Par la foi, Noé, divinement averti de
Vayant accueilli un oracle touchant ce qui n'était pas encore visible,
saisi de crainte religieuse
Vavec crainte, construisit pour le salut de sa maison une arche
par laquelle il condamna le monde
et de la justice selon la foi devint
Vfut institué l'héritier.
7 ...
11,8 Par la foi, Abraham, étant appelé
obéit pour partir vers un lieu qu’il devait recevoir en héritage
et il partit sans savoir où il allait.
8 ...
11,9 Par la foi, il séjourna en terre promise
comme dans une terre étrangère
habitant sous des tentes avec Isaac et Jacob les cohéritiers de la même promesse.
9 ...
11,10 Car il attendait la cité munie de fondations
dont Dieu est l’architecte et le bâtisseur.
10 ...
11,11 C’est par la foi que Sara, elle aussi, qui n’était plus dans l’âge de concevoir, en reçut la vertu, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui en avait fait la promesse.
11,12 C’est aussi pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, sont sortis des fils
semblables en multitude aux étoiles du ciel
et innombrable à l'image du
Byz V Nescomme le sable sur le bord de la mer.
12 ...
11,12 C’est aussi pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, sont sortis des fils
semblables en multitude aux étoiles du ciel
et à l'image du
Byz V Nescomme le sable innombrable sur le bord de la mer.
12 ...
11,13 C’est dans la foi qu'ils moururent tous
sans avoir reçu les biens promis
mais les voyant de loinTR, étant persuadés et les saluant
et professant
Vconfessant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
13 ...
11,14 En effet, ceux qui parlent ainsi
montrent clairement qu’ils sont à la recherche d'une patrie.
14 ...
11,15 Et s’ils avaient gardé le souvenir de celle d’où ils étaient partis
V Nessortis
ils auraient eu le temps d’y retourner.
15 ...
11,16 Mais maintenant, c’est à une patrie meilleure qu'ils aspirent, c'est-à-dire une patrie céleste ;
c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d'être appelé leur Dieu.
Il leur a, en effet, préparé une cité.
16 ...
11,17 C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, offrit Isaac
et c'est son fils unique qu'il offrait, lui qui avait reçu les promesses
17 ...
11,18 lui à qui il avait été dit :
« — C'est en Isaac que ta postérité sera appelée »
18 ...
11,19 estimant que Dieu est assez puissant pour ressusciter même quelqu'un d'entre les morts.
En conséquence il recouvra son fils et ce fut une parabole.
19 ...
11,20 C’est
V NesEt c’est par la foi et en vue de l'avenir qu’Isaac bénit Jacob et Esaü
VÉsaü.
20 ...
11,21 C’est par la foi que Jacob, mourant, bénit chacun des fils de Joseph
et se prosterna [appuyé] sur
Vs'inclina profondément devant le sommet de son bâton.
21 ...
11,22 C’est par la foi que Joseph, lors de sa fin
Vmourant, fit mention de l'exode des fils d’Israël
et donna des ordres au sujet de ses ossements.
22 ...
11,23 C’est par la foi que Moïse à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents
parce qu’ils virent que l’enfant était beau
et ils ne craignirent pas l’édit du roi.
23 ...
11,24 C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé
Vnia qu'il fût fils de la fille de Pharaon
24 ...
11,25 préférant être maltraité avec le peuple de Dieu
que d'avoir une jouissance temporaire du péché
25 ...
11,26 estimant l’opprobre du Christ une richesse plus grande que les trésors en Égypte
Byz V Nesde l’Égypte
car il avait les yeux fixés sur la récompense.
26 ...
11,27 C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte
sans redouter la fureur du roi
comme s’il voyait l'invisible, il tint ferme.
27 ...
11,28 C’est par la foi qu’il célébra la Pâque et fit l’aspersion du sang
afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.
28 ...
11,29 C’est par la foi qu’ils passèrent la mer Rouge comme [une terre]
V Nesune terre sèche
tandis que les Égyptiens, qui s'y risquèrent, furent engloutis.
29 ...
11,30 C’est par la foi que les murs de Jéricho tombèrent après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours.
30 ...
11,31 C’est par la foi que Rahab
VRaab, la prostituée, ne périt pas avec les rebelles
Vincrédules
parce qu'elle avait accueilli pacifiquement les espions.
31 ...
11,32 Et que dirai-je encore ?
Le temps me manquerait pour parler en détail
de Gédéon, Baraq
VBarac, Samson, Jephté, de David et de Samuel et des prophètes
32 ...
11,33 qui par la foi vainquirent des royaumes
exercèrent la justice
obtinrent des promesses
fermèrent la gueule des lions
33 ...
11,34 éteignirent la violence du feu
échappèrent au tranchant du glaive
vainquirent
V Nestriomphèrent de la maladie
ont été vaillants à la guerre
repoussèrent les assauts des étrangers.
34 ...
11,35 Des femmes retrouvèrent leurs morts par résurrection
d'autres subirent l'écartèlement
refusant la délivrance
afin d’obtenir
Vde trouver un bien meilleur : la résurrection ;
35 ...
11,36 d’autres subirent l'épreuve des moqueries et des fouets
et même encore des chaines et de la prison
Vdes prisons ;
36 ...
11,37 ils furent lapidés
ils furent sciés
Byz TRils furent éprouvés
ils moururent tués par le glaive
ils ont erré çà et là
vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres
privés de tout, opprimés, maltraités,
37 ils furent lapidés
ils furent sciés
ils furent éprouvés
ils moururent tués par le glaive
ils ont erré çà et là, couverts de peaux de brebis
et de peaux de chèvres
dénués de tout, opprimés, affligés,
37 ...
11,38 eux dont le monde n’était pas digne
errant au milieu des
Byz V TRdans les déserts
les montagnes, les grottes et les antres de la terre.
38 ...
11,39 Et tous ceux-là, bien qu'ils aient reçu un bon témoignage à cause de leur foi
ne bénéficièrent pas de la promesse ;
39 ...
11,40 Dieu prévoyant pour nous quelque chose de meilleur
afin qu'ils n'arrivent pas sans nous à l'accomplissement.
40 ...
12,1 Ainsi donc, nous aussi, environnés que nous sommes d’une telle nuée de témoins
Vayant une si grande nuée de témoins posée sur nous
rejetant
Vdéposant tout fardeau et le péché qui nous entoure
courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée,
1 ...
12,2 les yeux fixés sur l’auteur et le consommateur de la foi, Jésus
qui, au lieu de la joie qui lui était proposée, a enduré la croix
au mépris de la honte
et s'est assis
Byz Nesest assis
Vsiège à la droite du trône
Vsiège de Dieu !
2 ...
12,3 Songez, en effet, à celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle opposition contre lui
Neslui-même
Vlui : eux-mêmes !
afin de ne pas vous laisser accabler par le découragement :
3 ...
12,4 vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en combattant contre le péché
4 ...
12,5 et vous avez oublié l’exhortation
Vla consolation
qui vous est adressée comme à des fils :
« — Mon fils, ne méprise
Vnéglige pas la correction du Seigneur
et ne te décourage pas quand il te reprend :
5 ...
12,6 car celui qu'aime le Seigneur, il le corrige
et il fouette tout fils qu’il accueille. »
6 ...
12,7 C’est pour votre discipline que vous souffrez ;
TRSi c’est cette discipline que vous souffrez
V Dans la discipline, persévérez :
c'est en fils que Dieu vous traite ;
quel est, en effet, le fils que son père ne discipline
Vcorrige pas ?
7 ...
12,8 Si vous êtes exempts de discipline à laquelle tous ont part
c'est que vous êtes des bâtards et non des fils !
8 ...
12,9 Et puis, nous avions bien nos pères selon la chair pour nous discipliner
Véduquer et nous les respections :
à plus forte raison n'allons-nous pas nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ?
9 ...
12,10 Ceux-là, en effet, pour peu de jours nous corrigeaient comme bon leur semblait ;
Và leur gré ;
lui, c'est pour notre profit, pour que nous participions à sa sainteté !
Vce qui est utile à notre réception de la sanctification qui vient de lui !
10 ...
12,11 Toute correction, sur le moment, ne semble pas sujet de joie, mais de tristesse ;
plus tard, cependant, elle rapporte à ceux qu'elle a exercés le fruit pacifique
Vsi pacifique de la justice !
11 ...
12,12 C'est pourquoi redressez mains défaillantes et genoux chancelants !
12 ...
12,13 et ayez fait
V Nesfaites des pistes droites pour vos pieds
afin que celui qui claudique ne s'estropie pas
Vn'aille pas errer
mais plutôt guérisse !
13 ...
12,14 Recherchez la paix avec tous
et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
14 ...
12,15 Veillez à ce
VConsidérez avec attention que personne ne soit privé de la grâce de Dieu
à ce qu’aucune racine amère, poussant des rejetons, ne cause du trouble
Vn'empêche la bonne semence
et que, par elle, le grand nombre ne soit infecté.
15 ...
12,16 Qu’il n’y ait pas de fornicateur ni de profanateur comme Esaü
VÉsaü
qui, pour un seul mets vendit son droit
V Nesson propre droit d’aînesse.
16 ...
12,17 Vous savez bien que, dans la suite
VCar sachez qu'ensuite, voulant hériter de la bénédiction, il fut rejeté
car il ne trouva pas place pour le repentir
bien qu'il l'eût recherché avec larmes.
17 ...
12,18 Vous ne vous êtes pas approchés, en effet, d’une réalité palpable : feu ardent
et nuée obscure et noirceur
Nesténèbres et ouragan
18 Vous n'avez pas accédé, en effet, au feu palpable et ardent
ni au tourbillon ni à la nuée ténébreuse ni à la tempête
18 ...
12,19 et du son d'une trompette, et d'une clameur de paroles
telle que ceux qui l’entendirent demandèrent qu’on ne leur parlât pas davantage
19 ni au son de la trompette ni à la voix qui disait les paroles,
que ceux qui l'entendirent évitèrent par des excuses, pour que le verbe ne leur advienne pas
19 ...
12,20 (car ils ne supportaient pas ce qui avait été prescrit
Vce qui leur était dit :
« — Quiconque, fût-ce un animal, touchera la montagne sera lapidé ou abattu d'une flèche. »
Byz V Neslapidé. »
20 ...
12,21 et si terrible était ce spectacle, que Moïse dit :
« — Je suis effrayé et tremblant ! ») ;
21 ...
12,22 mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste
et de myriades d'anges, d'une panégyrie
22 mais vous avez accédé au mont Sion, Jérusalem céleste, cité du Dieu vivant
et d'une affluence d'anges par milliers,
22 ...
12,23 et de l’assemblée des premiers-nés qui sont dans les cieux inscrits,
Nesqui sont inscrits dans les cieux,
d'un Dieu juge universel
et des esprits des justes parvenus à la perfection
23 et à l'Église des premiers-nés qui sont inscrits dans les cieux,
et au Dieu juge de tous,
et aux esprits des justes rendus parfaits,
23 ...
12,24 et de
Và Jésus médiateur d'une alliance neuve
Vdu nouveau testament
et d'un sang d’aspersion
Và l'aspersion d'un sang qui parle de choses meilleures
Byz V Nesparle mieux que celui d’Abel !
24 ...
12,25 Prenez garde de ne pas repousser celui qui parle
car s'ils n’ont pas pris la fuite,
V Neséchappé, ceux qui repoussaient celui qui rendait des oracles
Vparlait sur terre,
à combien plus forte raison n'échapperons-nous pas, si nous nous détournons de celui
Vde celui qui nous parle des cieux.
25 ...
12,26 Celui dont la voix ébranla alors la terre
a fait maintenant cette promesse, disant :
« — Encore une fois j’ébranle
V Nesj’ébranlerai non seulement la terre mais aussi le ciel. »
26 ...
12,27 Or les mots : « — Encore une fois »
indiquent le changement des choses ébranlées parce que créés
pour que demeurent celles qui sont inébranlables.
27 Or en disant : « — Encore une fois »
il indique le changement des choses muables comme étant créées
afin que demeurent celles qui sont immuables.
27 ...
12,28 Ainsi, puisque nous recevons un royaume inébranlable
ayons de la reconnaissance, et par elle rendons à Dieu un culte d'une manière [qui lui soit] agréable
avec crainte et révérence.
Nespiété et crainte.
28 Ainsi, recevant un royaume immuable
nous avons la grâce afin que nous puissions par elle, plaisant à Dieu, le servir
avec crainte et respect.
28 ....
12,29 Car notre Dieu est un feu dévorant.
29 ...
13,1 Que l'amour fraternel
Vla charité de la fraternité demeure.
1 ...
13,2 N’oubliez pas l’hospitalité
car, grâce à elle, certains, sans le savoir, ont donné l'hospitalité à des anges.
2 ...
13,3 Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez prisonniers avec eux
et de ceux qui sont maltraités comme étant
Vdemeurant vous-mêmes dans un corps.
3 ...
13,4 Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure
or
V Nescar Dieu jugera fornicateurs et adultères.
4 ...
13,5 Que [votre] conduite
Vvos mœurs soit sans avarice
soyez contents de ce que vous avez
car lui-même a dit :
« — Je ne te laisserai ni ne t’abandonnerai »
5 ...
13,6 de sorte que nous pouvons dire avec confiance :
« — Le Seigneur est mon secours : je ne craindrai pas. Que peut me faire un homme ? »
6 ...
13,7 Souvenez-vous de vos chefs
Vpréposés
eux qui vous ont annoncé la parole
Vle verbe de Dieu ;
considérant l’issue de leur conduite
imitez leur foi.
7 ...
13,8 Jésus Christ
VJésus-Christ est le même hier et aujourd’hui et à jamais
Vdans tous les siècles.
8 ...
13,9 Ne vous laissez pas emporter
Byz V Nesentraîner par des doctrines diverses et étrangères
car il est bon
Vvaut mieux que le cœur soit affermi par la grâce que par des aliments
qui n’ont servi de rien à ceux qui en font une règle de vie.
9 ...
13,10 Nous avons un autel
dont ceux qui rendent un culte à la tente n’ont pas le droit de se nourrir.
10 ...
13,11 En effet, les animaux dont le sang est porté dans le sanctuaire par le grand prêtre
Vpontife, en vue de l'expiation du péché
leurs corps sont brûlés en dehors du camp.
11 ...
13,12 Et c’est pour cela que Jésus, pour sanctifier le peuple par son sang
a souffert en dehors de la porte.
12 ...
13,13 Sortons donc vers lui, hors du camp
en portant son opprobre.
13 ...
13,14 Car nous n’avons pas ici-bas de cité permanente
mais nous recherchons la cité future.
14 ...
13,15 Par lui donc offrons à Dieu en tout temps un sacrifice de louange
c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.
15 ...
13,16 N’oubliez pas la bienfaisance et la mise en commun des biens
car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir
Vpar de tels sacrifices qu'on se concilie Dieu.
16 ...
13,17 Obéissez à vos dirigeants
Vpréposés et soyez-leur soumis
car ils sont vigilants pour vos âmes comme devant en rendre compte
afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant
ce qui vous serait sans profit.
17 ...
13,18 Priez pour nous.
Certes nous sommes convaincus
V Nesnous nous convainquons d’avoir bonne conscience
voulant en toutes choses bien nous conduire.
18 ...
13,19 Mais je vous exhorte instamment à le faire
afin que je vous sois plus vite rendu.
19 ...
13,20 Que le Dieu de la paix,
qui a ramené des morts par le sang d’une alliance éternelle
le grand pasteur des brebis
notre Seigneur Jésus,
20 ...
13,21 vous rende aptes à toute bonne œuvre
V Nestout bien pour faire sa volonté,
en faisant en nous
Vvous ce qui est agréable à ses yeux par Jésus Christ
VJésus-Christ,
à qui est la gloire dans les siècles des siècles. Amen !
21 ...
13,22 Je vous exhorte, frères, à supporter cette parole d’exhortation !
D'ailleurs je ne vous ai écrit qu'en peu de mots.
22 ...
13,23 Apprenez que le
V Nesnotre frère Timothée a été libéré.
S’il vient assez vite, j’irai vous voir avec lui.
23 ...
13,24 Saluez tous vos chefs
Vpréposés et tous les saints.
Ceux d’Italie vous saluent.
25. La grâce soit avec vous tous !
Byz Vtous ! Amen !
Écrit aux Hébreux depuis l'Italie par Timothée.
VICI FINIT L'ÉPÎTRE AUX HÉBREUX
24 ...
10,1–39 parfaits La charité : théorie et pratique
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
Le Caravage, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.
Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. Caravage fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez Caravage, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.
Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le Caravage illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
11,1–40 par elle que les anciens ont reçu témoignage Dame espérance L'homme Adam, entre Isaïe et Jean Baptiste qui s'accordent pour lui montrer la même direction du Christ, est pris entre l'arbre au fruit défendu (la mort) et celui de la croix (la vie), entre la loi et la grâce, l'homme ancien et l'homme rénové, les branches mortes ou les branches feuillues ...
11,12 innombrable comme le sable Étoiles littorales
Il arrive que le diable porte pierre : la nature elle-même trouve un sens inspiré à la pollution produite par l'activité humaine. Dans les débris de décorations de fêtes concassés par le roulis des vagues et déposés dans le sable par la marée, l'œil du photographe peut saisir l'éclat des étoiles et un clin d'œil du Créateur à la descendance d'Abraham aujourd'hui.
Dans l'Écriture, la mer est le lieu de tous les possibles les plus inquiétants : monstres marins, peuplades aux mœurs étonnantes évoqués au détour des Psaumes et des écrits de sagesse (par exemple Si 43,24-25). Le rivage, lui, est un lieu d'espérance : c’est du sable sur la plage que semble jaillir la promesse divine à Abraham. Quel contraste, en effet, entre le rien d'une plage vide et la totalité sans nombre des grains de sable symboles de descendance éternelle …
12,1–29 nuée de témoins L'eschatologie : jugement et triomphe Sur la fresque suivante, l'Église triomphante et l'Église militante figurent mêlées, cette dernière devenant triomphante.
À gauche, au pied de la cathédrale Sainte-Marie de Florence, figure un groupe de fidèles, prélats, notables ou gens humbles. On peut y reconnaître les traits de différents personnages, comme ceux des poètes Dante, Boccace et Pétrarque, figures emblématiques de la Renaissance italienne. On peut également identifier le pape Innocent VI, ou encore Simone Saltarelli, commanditaire des fresques et prieur de l'illustre couvent dominicain de Santa Maria Novella, admonestant Guillaume d'Ockham et Michel de Césène, adversaires du thomisme. Le bestiaire médiéval qui se trouve à leurs pieds est à lire de manière allégorique : les brebis représentent le troupeau du peuple de Dieu, défendu de l'attaque des loups par les chiens à la robe noire et blanche, rappelant l'habit dominicain. À droite sont représentés deux aspects de la mission de saint Dominique : réfutant les arguments des hérétiques d'un côté, enseignant la Bible à des fidèles de l'autre.
Plus haut, une scène le représente confessant des pénitents tandis que derrière le confessional sont représentés les péchés confessés : vanité, gourmandise et luxure. Au centre de la composition, saint Dominique semble faire le lien entre la cité des hommes et la cité de Dieu, entre l'Église militante et l'Église triomphante. Il indique aux pénitents la porte du royaume de Dieu, où les accueillent saint Pierre et deux saintes qui ornent leur tête de couronnes de fleurs. Derrière la porte se tiennent des saints, parmi lesquels on devine des évangélistes, saint Laurent et son gril, saint Jean-Baptiste ou encore saint François d'Assise, reconnu par les dominicains comme « leur Père » avec saint Dominique dans leur martyrologe.
Enfin, la partie supérieure de la composition représente un Christ en gloire dans une mandorle, adoré par la Vierge et des myriades d'anges. Au pied de son trône est représenté un agneau en signe du sacrifice du Christ pour la rédemption des pécheurs, ainsi que les symboles des quatre évangélistes.
12,1s endurance Courir les yeux fixés sur le Christ
Pierre et Jean courent et regardent dans la même direction, celle du Christ, à l'instar de la Création entière qui s'achemine vers lui. Ainsi l'objet de la vision est hors champ, et l'artiste choisit de concentrer son regard et le nôtre sur les deux apôtres, qu'un arbre du jardin protège. Attacher son regard aux envoyés du Christ ou s'attacher à lire et écouter leurs paroles, c'est commencer à contempler quelque chose du mystère de Dieu, qui se révèle ainsi par un peu d'encre obscure sur un papier lumineux. Livre de la vie et livre des Écritures se rejoignent dans cette bonne épreuve qu'il nous est proposé de courir.