Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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2 L’ange de YHWH
GUn ange du Seigneur
VLe Seigneur se fit voir à lui
Vlui apparut dans une flamme de feu au milieu du
Gdepuis le buisson.
Il regarda, et voici que
GIl voit que
VEt il vit que le buisson était
Gest en feu mais le buisson
Vqu'il M G Vne se consumait pas.
2 ...
3 Moïse dit : — Je vais faire un détour
G— En passant à côté,
V— J'irai et pour voir
G Vje verrai cette grande vision, pourquoi le buisson ne se consume pas.
3 ...
4 YHWH vit
VLe Seigneur, voyant qu’il faisait un détour pour voirM et
MDieu l’appela du milieu du buisson M. Il dit :
— Moïse ! Moïse ! Et il répondit : — Me voici.
4 Lorsque le Seigneur vit qu'il s'avançait pour voir,
le Seigneur l'appela du buisson en disant :
— Moïse ! Moïse ! Il dit : — Qu'y a-t-il ?
4 ...
5 Dieu
G VIl dit : — N’approche pas d’ici
ôte tes
Gles sandales de tes pieds
car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
5 ...
6 Et il Glui dit : — Je suis le Dieu de ton père
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et
V, le Dieu de Jacob.
Moïse cacha
Gdétourna
Vse cacha son
Vle visage car il craignait de
Vn'osait pas regarder Dieu.
6 ...
1–10 ICÔNE mariale
L'icône traditionnelle de la Mère de Dieu comme Buisson Ardent continue d'être écrite, jusqu'en Occident :
L’incroyable se produit : l’icône de la Vierge au buisson ardent symbolise l’enfantement par Marie du Christ, feu divin qui, « s’embrasant sans la consumer », rappelle celui de Moïse et s’accomplit en Marie. L’un des losanges est vert, il représente la nature terrestre et végétale du buisson, tandis que le losange rouge figure les flammes qui ne consument pas. La Mère de Dieu est placée au centre d’une étoile verte aux pointes habitées par les symboles des quatre évangélistes : l’aigle, le taureau, le lion, et l’ange-homme. L’étoile est posée sur une grande fleur dont les huit pétales, emplis d’anges, expriment le temps de la création, et de l’accomplissement du monde nouveau au huitième jour, le jour de la Résurrection.
Marie porte l’enfant Jésus mais également sur sa poitrine est représenté le Christ Sauveur du monde. Car en lui tout s’accomplit : Celui qui est humain et divin se manifeste au monde, lui qui unifie la terre et le ciel. De cette icône nous accueillons le grand mystère de la Vie incarnée et du Salut révélé en un feu incandescent d’Amour, buisson de l’éternelle vie donnée ; feu propagé de la Pentecôte, qui communique la foi dans le Christ Vivant. Avec Marie, la lumière s’est levée sur le monde et brille en une étoile sans déclin. « Je vous salue, Marie, splendeur radieuse, étoile du matin, illumine nos nuits… » (J.-M. N.).
Même si la veine semble ici plus « commerciale », le motif continue d'inspirer les iconographes russes :
2,1–40,38 Vies de Moïse au temps des images mouvantes La toute première représentation cinématographique de la vie de Moïse est un court métrage muet.
La vie est racontée en six scènes filmées : 1. Moïse sauvé des eaux ; 2. Le Buisson ardent ; 3. Le Passage de la Mer Rouge ; 4. Les Hébreux au désert 5. Sur le Mont Sinaï ; 6. L'Adoration de Veau d'Or.
Le second grand film consacré à Moïse célèbre le législateur : Les dix commandements, film muet de
(1923), annonce le grand péplum de 1956.Celle histoire unique met en parallèle l'époque des dix commandements et l'époque moderne (les années 1920) pour montrer la pertinence de la moralité de l'Ancien Testament au cours de ces deux périodes.