Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
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1,1–8,15 Le Cantique comme symbole de la révélation → (p. 235-242) interprète le caractère dialogal du Ct comme une instance de la structure dialogale de la révélation elle-même. Stern
La révélation n'est donc pas pour Rosenzweig la communication d'un ensemble d'informations sur Dieu, mais la naissance d'une relation entre Dieu et l'homme. Le Ct est pur dialogue — sans jamais de passage à la 3e pers. — et histoire au présent. Ces deux caractéristiques sont le fondement de la révélation : le dialogue et le présent.
Il ne s'agit donc plus de parler de la relation entre Dieu et l'homme, comme les prophètes qui décrivaient cette relation à l'aide de la métaphore des noces, mais de faire parler cette relation elle-même.
Le discours du Ct est donc tout entier porté par la subjectivité.
Dès le début du texte, la focalisation n'est pas celle d'une narration objective mais celle d'une subjectivité : les choses ne sont pas décrites pour elles-mêmes, l'enjeu est d'emblée perspectiviste.
Rosenzweig critique les analyses modernes du Ct (à partir des 18e et 19e s.) qui ont cherché à effacer cette dimension dialogale du texte.
1–16 Le Cantique des cantiques
(1826-1898), Le Cantique des cantiques (huile sur toile, 1853), 300 x 319 cm
conservé au Musée des beaux-arts de Dijon (France) © Domaine public→
1,1–8,15 Écoutez le Cantique Un comédien interprète notre texte
Lecture du Cantique des cantiques, dans la traduction de BibleArt, Nicolas ; O.-Th. Venard, traduction
, lecteur(enregistrée par David Bérard le 23 mars 2024, Avignon)
© BEST a.i.s.b.l.
Donnée en première mondiale le 1er février 2024 devant une trentaine de spectateurs réunis dans la « Salle d'embarquement » de la Galerie Hus→ à Montmartre, Paris, cette lecture par Nicolas Geny→ permet à l'auditeur un contact subtil avec notre traduction du Cantique en ses habits latins.