La Bible en ses Traditions

Colossiens 2,17–23

Byz V TR Nes
S

17 ce ne sont que l'ombre des choses futures

le corps, en revanche, est celui du Christ !

17 ...

18 Que personne ne vous vole la victoire

Vséduise

affectant l'humilité et le culte des anges

s’égarant dans des visions

Byz V TRchoses qu’il n’a pas vues

vainement enflé de la pensée de sa propre chair

18 ...

19 et ne tenant pas la tête

à partir de laquelle tout le corps, par liens et jointures soutenu et construit,

croît par l'accroissement de

Vgrandit pour former une pièce de choix à offrir en sacrifice à Dieu.

19 ...

20 Si TRdonc vous êtes morts avec le Christ aux éléments du monde

pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous soumettez-vous à ces prescriptions :

Vétablissez-vous ces ordonnances :

20 ...

21 Ne prends

Vtouche pas !

Ne goûte pas !

Ne touche

Vpalpe pas !

21 ...

22 Toutes ces choses sont vouées à la corruption par leur usage Vmême

selon les préceptes et les enseignements des hommes

22 ...

23 du moins ont-elles une part de

Vun rapport à la  sagesse

dans le culte volontaire,

Vl'observance cultuelle, l'humilité

et leur traitement sévère du corps

Vleur manière de ne pas épargner le corps 

non dans aucune estime pour la satisfaction de la chair. 

23 ...

Réception

Arts visuels

2–23 la connaissance du mystère de Dieu La sagesse, triomphe de la foi À la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche, Rubens réalisa entre 1625 et 1627 un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie. La richesse de la composition baroque, les mouvements et contrastes de lumière mettent en scène de manière allégorique le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature. 

Pierre Paul Rubens (1577-1640), Le Triomphe de l'Eucharistie (huile sur toile, ca. 1626), 595 x 481 cm

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes (France) © Domaine public→

Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines. 

À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).