Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
9 Après cela, je vis une foule immense que personne ne pouvait compter
de toute nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue.
Ils étaient debout devant le trône et devant l’Agneau
vêtus de robes blanches
et Byz S TR Nestenant des palmes à la main.
10 Et ils criaient d’une voix forte disant :
— Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l’Agneau !
11 Et tous les anges se tenaient autour du trône, des vieillards et des quatre animaux
et ils se prosternèrent sur leurs faces devant le trône
9–17 une foule immense que personne ne pouvait compter Dessiner n'est pas compter
Cette foule innombrable et bariolée (qui ne comprend ici néanmoins que des hommes) n'a pas ses regards tournés vers le trône et l'Agneau comme les autres personnages, mais vers nous. Comme pour nous dire qu'ils furent à notre place et que nous pouvons les rejoindre à la leur : dès lors, ils sont nombreux non pas pour qu'on les compte mais pour qu'on mesure que tous les lecteurs peuvent à leur tour grossir leur groupe.
La représentation est ici évocation, et à l'inverse de la précédente : l'on ne voit personne, aucun martyr, mais seulement un pan de ces robes blanchies « dans le sang de l'Agneau ». Ce sang est rappelé par l'encre rouge qui sort d'une des quatre plumes auréolées de lumière sur fond rouge sombre : les martyrs témoignent en effet, et leur sang versé, qui est témoignage, est une parole venant illuminer les ténèbres.
1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse