Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
19 Mais ses maîtres, voyant que l’espoir de leur gain était perdu
se saisirent de Paul et Silas, et les emmenèrent sur la place publique devant les magistrats.
19 ...
20 Et les ayant présentés aux préteurs ils dirent :
— Ces hommes troublent notre ville
Vcité, ce sont des Juifs
Vparce qu'ils sont Juifs
20 ...
21 et annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains.
21 ...
22 Et la foule
Vpopulation se souleva contre eux
et les préteurs ayant fait arracher leurs vêtements ordonnèrent qu’on les battît de verges.
22 ...
23 Et après leur avoir imposé de plusieurs coups
ils les jetèrent en prison
commandant au geôlier
Vgardien de les tenir en garde sûre.
23 ...
24 Et lui ayant reçu pareil commandement
les jeta dans la prison intérieure
et leur entrava les pieds dans les ceps.
24 ...
19 je t'ordonne Contemplation
Ce portrait du duc Cosme de Médicis donne à voir un homme, de trois quarts, revêtu d’une armure d’apparat ; il plie le bras droit, la main aux longs doigts est posée sur le casque placé devant lui et il regarde au loin sur la droite. Cosme apparaît ici comme un condottière. Le casque, l’armure révèlent en effet un véritable chef de guerre, et les reflets de la lumière en multiples facettes sur le métal clament le pouvoir dont il est dépositaire. Il ressemble à un jeune Mars pacificateur promettant la paix à ses sujets tout en se montrant ferme… Cette fermeté que l’on voit dans son regard déterminé, donnant une allure « impériale » au visage. Il s’agit de mettre en valeur le prestige, l’autorité, la crédibilité, voire une légitimité (pour affirmer une stabilité dynastique) de ce deuxième duc de Florence.
Le peintre a su capter en une sorte de jaillissement de lumière la ressemblance du visage, l’intensité du regard, l’éclat des yeux, une puissance de vie qui témoigne d’un pouvoir en son temps. Mais ce regard nous provoque, nous interroge. Ces yeux semblent scruter l’infini pour quémander un autre regard, celui d’un curieux, d’un spectateur qui cherche à savoir qui il est… Ce portrait est le vestige d’un être absent, car ce visage ne regarde rien si ce n’est l’au-delà du tableau, traversant les siècles dans l’attente d’une rencontre, celle de notre propre regard. Présence immobile et muette qui défie le Temps, il figure les hommes qui font l’Histoire. (P. J.-M. Nicolas)