Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 et de là à Philippes qui est la première cité de cette Nespremière partie de la Macédoine, une colonie.
Et nous demeurâmes
Vfûmes ensemble quelques jours dans cette ville.
12 ...
13 Or le jour du sabbat nous nous rendîmes hors de la porte près d’une rivière où nous pensions qu’était un lieu de prière
Vl'on semblait prier
et nous asseyant nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies.
13 ...
14 Et une certaine femme du nom de Lydie, marchande de pourpre de la ville
Vcité de Thyatire
VThyatirien, vénérant Dieu, écoutait
et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul.
14 ...
15 Lorsqu'elle eut été baptisée, elle et sa maison,
elle nous pria, disant :
— Si vous m'avez jugée fidèle au Seigneur
entrez dans ma maison et demeurez-y.
Et elle nous enjoignit.
15 ...
16 Or il arriva que comme nous allions à la prière,
vint à notre rencontre une jeune esclave ayant un esprit de python
qui rapportait à ses maîtres beaucoup d'argent par la divination.
16 ...
17 Nous suivant,
Vayant suivis, Paul et nous, elle criait en disant :
— Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut
qui vous annoncent la voie du salut.
17 ...
18 Or elle fit cela pendant plusieurs jours.
Cependant Paul, attristé, se retourna et dit à l’esprit :
— Je t'ordonne au nom de Jésus-Christ de sortir d’elle.
Et il sortit à l’heure même.
18 ...
19 Mais ses maîtres, voyant que l’espoir de leur gain était perdu
se saisirent de Paul et Silas, et les emmenèrent sur la place publique devant les magistrats.
19 ...
20 Et les ayant présentés aux préteurs ils dirent :
— Ces hommes troublent notre ville
Vcité, ce sont des Juifs
Vparce qu'ils sont Juifs
20 ...
21 et annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains.
21 ...
22 Et la foule
Vpopulation se souleva contre eux
et les préteurs ayant fait arracher leurs vêtements ordonnèrent qu’on les battît de verges.
22 ...
23 Et après leur avoir imposé de plusieurs coups
ils les jetèrent en prison
commandant au geôlier
Vgardien de les tenir en garde sûre.
23 ...
24 Et lui ayant reçu pareil commandement
les jeta dans la prison intérieure
et leur entrava les pieds dans les ceps.
24 ...
25 Or vers le
Vau milieu de la nuit Paul et Silas chantaient des hymnes à Dieu
Vadorant chantaient des hymnes à Dieu
et les prisonniers
Vceux qui étaient en prison les écoutaient.
25 ...
26 Mais tout à coup il y eut un tremblement de terre si fort
que les fondements de la prison furent ébranlés
et aussitôt toutes les portes s'ouvrirent
et les liens de tous furent rompus.
26 ...
27 Le gardien de prison se réveillant
et voyant les portes de la prison ouvertes
tirant son glaive allait
Vvoulait se tuer
pensant que les prisonniers s'étaient enfuis.
27 ...
28 Mais Paul cria d'une voix forte en disant :
— Ne te fais pas de mal car nous sommes tous ici.
28 ...
29 Et ayant demandé de la lumière il entra précipitamment
Ventra
et pris de tremblements tomba aux pieds de Paul et de Silas
29 ...
30 et les ayant faits sortir, il dit :
— Seigneur, que faut-il que je fasse pour être sauvé ?
30 ...
31 Et ils dirent :
— Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison.
31 ...
32 Et ils lui annoncèrent le logos
Vverbe du Seigneur ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison.
32 ...
32 Et ils lui annoncèrent le logos du Seigneur, avec tous ceux qui étaient dans sa maison.
33 Et les ayant pris à cette heure de la nuit il lava leurs plaies
et il fut baptisé, lui
Vlui-même et tous les siens, immédiatement.
33 ...
34 Et après les avoir emmenés il [leur]
Vleur servit à manger
et il fut égayé avec tout sa maison d’avoir cru en Dieu.
34 ...
35 Et quand il fit jour les préteurs envoyèrent les licteurs dire :
— Relâche ces hommes.
35 ...
36 Le geôlier rapporta ces paroles à Paul :
— Les préteurs ont envoyé dire de vous relâcher
maintenant donc une fois sorti allez en paix.
36 ...
37 Mais Paul leur dit :
— Après nous avoir fait battre publiquement, sans condamnation, nous qui sommes Romains, on nous a jetés en prison et maintenant secrètement on nous jette dehors ! Il n'en sera pas ainsi, Mais qu’ils viennent Byz TR Nes Deux-mêmes nous faire sortir !
37 ...
38 ...
Vet qu'eux-mêmes nous fassent sortir ! Or les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs
[et]
Vet ils furent effrayés en apprenant qu’ils étaient Romains.
38 ...
39 Et étant venus ils les prièrent
et les ayant faits sortir ils leur demandaient de quitter la ville.
39 ...
40 Et étant sortis de la prison ils entrèrent chez Lydie
et après avoir vu et consolé les frères ils partirent.
Vles frères ils les consolèrent et partirent.
40 ...
19 je t'ordonne Contemplation
Ce portrait du duc Cosme de Médicis donne à voir un homme, de trois quarts, revêtu d’une armure d’apparat ; il plie le bras droit, la main aux longs doigts est posée sur le casque placé devant lui et il regarde au loin sur la droite. Cosme apparaît ici comme un condottière. Le casque, l’armure révèlent en effet un véritable chef de guerre, et les reflets de la lumière en multiples facettes sur le métal clament le pouvoir dont il est dépositaire. Il ressemble à un jeune Mars pacificateur promettant la paix à ses sujets tout en se montrant ferme… Cette fermeté que l’on voit dans son regard déterminé, donnant une allure « impériale » au visage. Il s’agit de mettre en valeur le prestige, l’autorité, la crédibilité, voire une légitimité (pour affirmer une stabilité dynastique) de ce deuxième duc de Florence.
Le peintre a su capter en une sorte de jaillissement de lumière la ressemblance du visage, l’intensité du regard, l’éclat des yeux, une puissance de vie qui témoigne d’un pouvoir en son temps. Mais ce regard nous provoque, nous interroge. Ces yeux semblent scruter l’infini pour quémander un autre regard, celui d’un curieux, d’un spectateur qui cherche à savoir qui il est… Ce portrait est le vestige d’un être absent, car ce visage ne regarde rien si ce n’est l’au-delà du tableau, traversant les siècles dans l’attente d’une rencontre, celle de notre propre regard. Présence immobile et muette qui défie le Temps, il figure les hommes qui font l’Histoire. (P. J.-M. Nicolas)