Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
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8 Mais vous recevrez une puissance,
l’Esprit saint étant survenu sur vous,
et vous serez mes témoins
et à Jérusalem et dans toute la Judée
et la Samarie et jusqu’aux extrémités
de la terre.»
8 Mais lorsque le Saint Esprit descendra sur vous vous recevrez de la force et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’à l’extrémité de la terre.
8 mais vous recevrez la puissance du Saint Esprit venant sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extremités de la terre. »
1–14 L'Ascension : l'éclairage artistique et céleste de Dalí Comment Dalí éclaire-t-il la scène biblique de l'Ascension ? En quoi cette fête catholique est-elle grandiose ?
Dans cette vidéo délirante mais très sérieuse, Dalí nous parle de la paranoïa, de ses fameuses « montres molles », de la mystique et finit par s’appuyer sur saint Augustin pour affirmer que Jésus est ... « une montagne de fromage » (la Bible symbolise le Royaume de Dieu comme un pays ruisselant de lait et de miel).
Une bonne mise en bouche avant de se frotter à son tableau de l’Ascension de Jésus.
Sixtine Vié présente ce commentaire parfaitement clair sur un tableau complexe :
Quand Dalí, enclin au mysticisme, représente l’Ascension du Christ, il montre le Christ en lévitation au-dessus du spectateur — témoignage de la « période mystique nucléaire » du peintre (née suite aux explosions d’Hiroshima et Nagasaki) et fruit d’un « rêve cosmique » fait quelques années auparavant.
Le Christ, dont on ne voit pas le visage, s’élève en position de crucifixion, vers un noyau atomique, composé de particules agglomérées, ou un soleil, représentant son esprit unificateur.La ligne d’horizon très basse fait apparaître un paysage maritime, probablement Port Lligat, où vit l’artiste.Au sommet du tableau, la Vierge Marie, représentée sous les traits de Gala, la muse du peintre, pleure la Passion de son fils, à l’instar des Vierges flamandes.Juste au-dessous d'elle plane l’Esprit Saint sous forme de colombe. Ses ailes déployées font jaillir des rayons qui semblent tracer le chemin introduisant le Christ dans l’espace céleste.Le passage de l’espace maritime à l’espace céleste entre le bas et le haut du tableau symbolise celui de la Pâque, qui est une traversée (de la mer Rouge par Israël et de la mort par le Messie) jusqu'à la Lumière impérissable du Royaume de Dieu, auquel le Christ introduit l’humanité par sa Résurrection et son Ascension.
Ce tableau est un concentré de symbolique. On apprécie son style virtuose ou pas, mais il invite à découvrir la profondeur de l’événement de l’Ascension et son lien avec tous les événements qui ont précédé :
L'accès à la gloire du Ciel, que nous fait espérer l’Ascension, n’est possible qu’après le passage par la mer des douleurs de la Passion.
4–11 PARALITURGIE Chemin de croix : une station inattendue Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, et d'éviter l'écueil du dolorisme, le chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora →ajoute l'Ascension à la méditation de la Passion glorieuse du Seigneur.
Jésus termine son séjour terrestre et s’élève au ciel : là où se tient le Christ, soleil levant au centre des cieux et au centre du ciel humain. Il est là représenté de la même façon qu’il était devant Pilate, dans la première station. Dans l’ultime aussi, il ferme les yeux, afin que nous nous souvenions de lui non pas comme d’un juge mais de celui qui délivre et qui fait entrer l’humanité dans la maison du Père, dans cette maison commune ; et cette Ascension se passe où ? Sur la « Montagne claire », « Jasna Gora », du sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Parce que derrière, c’est le sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Il y a une multitude de gens, une foule de pèlerins, de ces hommes et de ces femmes qui, au cœur de leur pèlerinage, revivent la Passion de l’espérance, la Passion d’une nation, la Passion de Notre Dame de Czestochowa, Notre Dame de Jasna Gora. La porte du ciel, chemin vers la Jérusalem céleste. Et ce ne sont pas seulement des paroles, mais c’est toute l’histoire d’un peuple et l’histoire en quelque sorte dit cette preuve éprouvée d’une nation tout entière et d’une humanité toute réunie. Car dans cette ville, il y a quelque chose du ciel, et quelque chose de l’offrande de la terre, qui s’y rencontrent. Il y a en ce lieu effectivement une terre de bénédiction, une terre de présence, comme il y a un lieu de vie. Le chemin d’une nation : Lourdes, c’est le chemin avec et au milieu des malades ; ici, c’est l’histoire d’une vie donnée c’est l’histoire d’un peuple tout entier, qui a su vivre, qui a su survivre grâce à la foi ! (J.-M. N.)
1–11 Hymne pour l'Ascension
Hymne polyphonique à quatre voix chantée pour la fête de l'Ascension du Seigneur.
S1Iesu nostra redemptio amor et desiderium, Deus creator omnium, homo in fine temporum. O Jésus, notre rédemption, notre amour et notre désir, Dieu créateur de l'univers, Dieu fait homme à la fin des âges.
S 2 Quae te vicit clementia, ut ferres nostra crimina, crudelem mortem patiens, ut nos a morte tolleres. Quelle tendresse t'a vaincu pour que tu portes nos péchés, te fit souffrir cruellement pour qu'à la mort tu nous ravisses ?
S 3 Inferni claustra penetrans, tuos captivos redimens ; victor triumpho nobili ad dextram Patris residens ? Forçant le verrou des enfers, tu as racheté les captifs ; très noble vainqueur, triomphant, tu es à la droite du Père.
S 4 Ipsa te cogat pietas, ut mala nostra superes parcendo, et voti compotes nos tuo vultu saties. Cède encore à ce même amour : en pardonnant, détruis le mal, et, pour exaucer tous nos vœux, rassasie-nous de ton visage.
S 5 Tu esto nostrum gaudium, qui es futurus praemium ; sit nostra in te gloria per cuncta semper saecula. Puisses-tu être notre joie, toi, la récompense à venir ! Que notre gloire soit en toi, sans cesse, à travers tous les siècles.