Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Pendant ce temps, Judas Maccabée et ceux qui étaient avec lui
se glissant
Ventraient clandestinement dans les villages
et, à force de convoquer leurs parents et de se faire suivre de ceux qui avaient persévéré dans le judaïsme,
ils levèrent jusqu'à six mille
Vmille hommes.
1 ...
2 Ils suppliaient
Vinvoquaient le Seigneur de jeter les yeux sur son peuple, écrasé par tous
d’avoir pitié du Temple, profané par des impies
2 ...
3 d'avoir pitié aussi de la ruine de sa cité, sur le point d'être rasée
et d’écouter le
Vla voix du sang qui criait vers lui ;
3 ...
4 de se souvenir aussi du massacre criminel
Vdes meurtres profondément iniques des enfants innocents
et des blasphèmes proférés contre son nom ;
de montrer sa haine pour le mal
Vde montrer enfin qu'il en était indigné.
4 ...
5 Une fois à la tête d’un corps de troupe
Maccabée devint désormais irrésistible pour ceux des nations
car la colère du Seigneur s’était tournée en miséricorde.
5 Mais Maccabée, parce qu'il avait assemblé une multitude,
devenait intolérable aux nations :
la colère du Seigneur s'est en effet changée en miséricorde...
5 ...
6 Survenant à l’improviste, il brûlait les villes et les villages
occupant les endroits favorables
il mettait en déroute les ennemis en grand nombre.
6 Tombant sur les villages et les villes
à l'improviste, il les brûlait ;
occupant les lieux avantageux,
il n'exerçait pas peu de ravages chez les ennemis
6 ...
7 et c'est surtout de nuit qu’il était porté à ces sortes d'expéditions.
La renommée de son courage se répandait partout.
7 ...
8 Or, comme Philippe vit que cet homme progressait peu à peu
et que ses succès se faisaient de plus en plus fréquents,
il écrivit à Ptolémée, stratège
Vchef de Coelé-Syrie
VCoelé-Syrie et de la Phénicie,
afin qu'il prête son aide aux affaires du roi
8 ...
9 Celui-ci ayant aussitôt désigné Nicanor, [fils] de Patrocle, un des premiers amis
l'envoya à la tête d’au moins vingt mille hommes de diverses nations
pour extermer la race entière des Juifs
il lui adjoignit Gorgias, général qui avait de l'expérience des choses de la guerre.
9 et celui-ci lui envoya rapidement son ami Nicanor, [fils] de Patrocle, de son cercle rapproché
après lui avoir donné pas moins de vingt mille soldats armés, de nations diverses
pour exterminer toute la nation des Juifs
avec en adjoint Gorgias, homme de guerre.
9 ...
10 Nicanor résolut d'acquitter le tribut de deux mille talents que le roi devait aux Romains
au moyen de la vente des Juifs qu'on ferait prisonniers.
10 Or, Nicanor décida de compléter le tribut royal qu'on devait donner aux Romains
avec les deux mille talents [qu'il pouvait obtenir] des Juifs tenus en captivité
10 ...
11 et il envoya aussitôt dans les cités maritimes
une invitation à acheter des esclaves juifs
promettant d'en vendre au détail quatre-vingt-dix pour un talent
sans se douter du châtiment du Tout-Puissant qui devait s'ensuivre pour lui...
11 ...
12 Dès que parvint à Judas la nouvelle de l'approche de Nicanor, il fit part à ses compagnons de l'arrivée de l’armée.
12 Mais dès que Judas apprit l'arrivée de Nicanor, il en avertit les Juifs qui étaient avec lui.
12 ...
13 Les pusillanimes et ceux qui manquaient de foi en la justice de Dieu, s'enfuirent de tous côtés et gagnèrent d'autres lieux
13 Quelques-uns d'entre eux, épouvantés et ne croyant pas en la justice de Dieu, prirent la fuite
13 ...
14 les autres vendaient tout ce qui leur restait
et en même temps, ils demandaient au Seigneur de délivrer ceux que l’impie Nicanor avait vendus avant même que la rencontre eût lieu :
14 d'autres au contraire vendaient tout ce qui leur restait
tout en suppliant au Seigneur de les arracher à l'impie Nicanor
qui, avant [même] de s'être approché d'eux, les avait vendus
14 ...
15 [et cela] sinon à cause d’eux, du moins à cause des alliances accordées à leurs pères
et parce que son nom auguste et plein de majesté était prononcé sur eux.
15 sinon en vertu d'eux-mêmes
[du moins] en vertu de l'Alliance qui avait été conclue avec leurs pères et de l'invocation [qu'ils avaient faite] sur eux-mêmes à son nom saint et magnifique.
15 ...
16 Maccabée donc, ayant rassemblé ceux qui étaient avec lui au nombre de six mille
les exhortait à ne pas se laisser épouvanter par les ennemis
et à ne pas redouter la grande multitude des nations qui marchaient injustement contre eux
mais à combattre héroïquement
16 Alors Maccabée, ayant rassemblé les sept mille qui étaient avec lui,
leur demandait de ne pas se réconcilier avec leurs ennemis
et de ne pas craindre la multitude des ennemis qui marchaient contre eux dans l'iniquité,
mais de combattre avec courage
16 ...
17 ayant devant les yeux l’indigne profanation accomplie par elles contre le lieu saint, l’outrage de la ville ravagée, ainsi que la ruine des institutions des ancêtres.
17 en ne perdant pas de vue l'affront qu'ils avaient fait subir au lieu saint
comme l'outrage fait à la cité bafouée
jusqu'aux institutions ancestrales, qu'on avait renversées !
18 — Eux, dit-il, mettent en effet leur confiance dans leurs armes aussi bien que dans leurs audaces
Vleur audace
mais nous, nous mettons la nôtre dans le Seigneur tout-puissant
qui peut, d’un seul signe de la tête, anéantir ceux qui marchent contre nous aussi bien que le monde entier !
18 ...
19 Il leur énuméra les cas s'assistance [divine] au temps des ancêtres
notamment sous Sennachérib, lorsque les cent quatre-vingt cinq mille hommes avaient péri
19 Il leur rappela encore les secours de Dieu qui furent accordés à leurs pères
comment avaient péri les cent quatre-vingt cinq mille hommes à l'époque de Sennachérib
19 ...
20 et la bataille livrée contre les Galates en Babylonie :
les Juifs qui prenaient part à l’action étaient en tout huit mille, plus quatre mille Macédoniens
et alors que ceux-ci étaient en difficulté
les huit mille avaient fait périr cent vingt mille [ennemis]
grâce à l'aide qui leur survint du ciel
et avaient remporté un grand avantage.
20 et la bataille qu'ils avaient livrée aux Galates en Babylone ;
comment eux tous, quand l'occasion se présenta,
alors que les Macédoniens, leurs alliés, hésitaient,
seuls, au nombre de six mille, ils avaient tué cent vingt mille hommes
grâce au secours qui leur avait été donné du ciel
et [comment] ils en avaient retiré de très nombreux bénéfices :
20 ...
21 Après les avoir remplis de courage par ces paroles
et les avoir disposés à mourir pour les lois et pour la patrie
il divisa l'armée en quatre corps.
21 ils furent, par ces paroles, rendus inébranlables
et prêts à mourir pour leurs lois et leur patrie...
21 ...
22 A la tête de chaque unité, il plaça ses frères Simon, Joseph et Jonathan
mettant quinze cents hommes sous les ordres de chacun.
22 Il établit donc ses frères Simon, Joseph et Jonathan chefs de divisions
chacun ayant sous lui quinze cents hommes
22 ...
23 En outre, il fit faire par Esdras une lecture du Livre sacré
puis, après avoir donné pour mot d’ordre : Aide de Dieu !
prenant lui-même la tête de la première cohorte, il attaqua Nicanor.
23 puis, après leur avoir lu le saint livre d'Esdras
au signal donné : — Secours de Dieu !
le chef en personne engagea en première ligne le combat avec Nicanor.
23 ...
24 Le Tout-Puissant s'étant fait leur allié, ils égorgèrent plus de neuf mille ennemis
blessèrent et mutilèrent la plus grande partie des soldats de Nicanor
et les forcèrent tous à s'enfuir.
24 Et parce que le Tout-Puissant s'était fait leur allié, ils tuèrent plus de neuf mille hommes
et obligèrent la majeure partie de l'armée de Nicanor, affaiblie par ses blessures, à prendre la fuite.
24 ...
25 Ils prirent aussi l’argent de ceux qui étaient venus pour les acheter.
Après avoir un bon moment poursuivi les [fuyards]
ils revinrent, contraints par l'heure.
25 Après s'être vus offrir l'argent de ceux qui étaient venus les acheter,
ils les poursuivirent partout
25 ...
26 C’était en effet la veille du sabbat
et pour cette raison, ils ne poussèrent pas plus avant leur poursuite.
26 mais firent demi-tour, pressés par l'heure
(car c’était la veille du sabbat) :
c'est pour cela qu'ils ne continuèrent pas à les poursuivre.
26 ...
27 Quand ils eurent ramassé les armes et enlevé les dépouilles des ennemis
ils vaquèrent au sabbat, multipliant bénédictions et louanges au Seigneur
qui les avait sauvés en ce jour
déterminant sur eux le commencement de sa miséricorde .
27 Rassemblant leurs armes et leur butin,
ils célébraient donc le sabbat tout en bénissant le Seigneur qui les a[vait] délivrés ce jour-là
en faisant couler sur eux les premières gouttes de sa miséricorde.
27 ...
28 Après le sabbat, ils distribuèrent une partie des dépouilles à ceux qui avaient été suppliciés, ainsi qu'aux veuves et aux orphelins
et ils partagèrent le reste entre eux et leurs enfants.
28 Mais après le sabbat, ils distribuèrent le butin aux infirmes, aux orphelins et aux veuves
et gardèrent le reste pour eux-mêmes et les leurs ;
28 ...
29 sur ce, par une supplication qu'ils firent monter tous ensemble,
ils demandèrent au Seigneur miséricordieux
d'enfin se réconcilier avec ses serviteurs...
29 ...
30 Dans une rencontre avec les hommes de Timothée et Bacchidès
ils en tuèrent plus de vingt mille
et se rendirent maîtres de forteresses extrêmement hautes
ils se partagèrent beaucoup de butin
faisant les parts égales, l'une pour eux-mêmes, l'autre pour ceux qui avaient été suppliciés, les orphelins, les veuves et aussi les vieillards.
30 Puis, de ceux qui se battaient avec Timothée et Bacchide contre eux
ils en tuèrent plus de vingt mille
et ils s’emparèrent de forteresses très hautes.
Ils distribuèrent de nombreuses prises
en calculant une juste répartition entre les infirmes, les orphelins, les veuves mais aussi les vieillards
30 ...
31 et lorsqu'ils eurent rassemblé leurs armes,
ils les déposèrent toutes avec soin aux endroits appropriés ;
le reste du butin, ils le portèrent à Jérusalem
31 ...
32 et le phylarque qui était avec Timothée, ils le tuèrent :
[c'était] un homme tout à fait impie
Vimpie qui avait accablé les Juifs en de nombreuses occasions.
32 ...
33 Pendant qu’ils fêtaient la victoire dans leur patrie
ils brûlèrent ceux qui avaient incendié les portails sacrés
ainsi que Callisthène qui s’étaient réfugié dans une petite maison
et qui reçut le digne salaire de son impiété.
33 Et comme ils fêtaient leur victoire à Jérusalem,
ils brûlèrent ceux qui avaient brûlé les portes sacrées, à savoir Callisthène
qui s’était réfugié dans une maison
pour lui rendre le juste salaire de ses sacrilèges.
33 ...
34 Quant à ce triple scélérat Nicanor
qui avait fait venir les mille marchands pour la vente des Juifs
34 Quant à Nicanor, souillé de crimes très nombreux
et qui avait amené mille marchands pour la vente des Juifs,
34 ...
35 humilié avec l'aide du Seigneur
par des gens qui, pensait-il, étaient ce qu'il y a de plus bas
il ôta son habit d'apparat
et, prenant à travers champs, comme un fuyard
et s'isolant lui-même, il arriva à Antioche
trop heureux d'avoir échappé au désastre de son armée.
35 se voyant humilié, avec l'aide du Seigneur, par ceux qu’il avait comptés pour rien,
il quitta son habit de gloire pour fuir par la Méditerranée
et arriva seul à Antioche
après avoir touché le fond du malheur suite à la perte de son armée...
35 ...
36 Et celui qui avait pris sur lui de réunir le tribut dû aux Romains avec [la vente] des prisonniers de Jérusalem
proclamait que les Juifs avaient Quelqu'un qui combattait pour eux
et que les Juifs étaient invulnérables
par cela même qu’ils suivaient les lois que lui-même avait prescrites.
36 Et lui, qui avait promis de rendre tribut aux Romains [en se servant] des captifs de Jérusalem,
proclamait maintenant que les Juifs avaient Dieu pour protecteur
et que c'était grâce à lui qu’ils étaient invulnérables
puisqu’ils suivaient les lois qu'il avait établies.
36 ...
9,1 À cette époque, Antiochus était revenu des régions de la Perse sans éclat
Vde Perse dans l'infamie
1 ...
9,2 Car, étant entré dans la [ville] nommée Persépolis
il avait entrepris de piller le temple et d’occuper la ville
Aussi la foule se soulevant eut recours aux armes
et il arriva qu’Antiochus, mis en déroute par les habitants du pays, fit une honteuse retraite.
2 car il était entré dans la [cité] appelée Persépolis ;
il tenta de piller les temples et d’écraser la cité
mais comme la foule courut aux armes, [ses soldats] furent mis en fuite
au point qu’Antiochus dut rentrer honteusement au terme de sa fuite.
2 ...
9,3 Comme il était à Ecbatane
il apprit ce qui était arrivé à Nicanor et aux hommes de Timothée.
3 Mais lorsqu'il fut arrivé près d'Ecbatane,
il constata ce qui [était] arrivé à Nicanor et Timothée
3 ...
9,4 Transporté de fureur, il pensait faire payer aux Juifs l’injure de ceux qui l’avaient contraint de fuir
aussi prescrivit-il au conducteur de pousser son char sans arrêt jusqu'au terme du voyage
alors que le jugement du Ciel était avec lui
il avait dit en effet dans son orgueil :
Je ferai de Jérusalem un cimetière de Juifs, dès que j'y serai arrivé.
4 et, transporté de fureur, pensait faire retomber sur les Juifs l’affront de ceux qui l’avaient mis en déroute :
c'est pourquoi il ordonna de faire la route d'une traite et de pousser son char à bout
malgré l'arrêt céleste qui le tourmentait [déjà] vivement
parce qu'il avait dit avec orgueil
qu'il irait à Jérusalem faire d'elle la fosse commune des Juifs.
4 ...
9,5 De fait, le SeigneurG, Dieu d’Israël, qui voit tout, le frappa d’une plaie incurable et invisible :
à peine avait-il achevé cette phrase
qu’une irrémédiable
Vhorrible douleur le saisit aux entrailles, suivie d'amers tourments intérieurs
5 ...
9,6 En toute justice
lui qui, par des supplices nombreux et inouïs, avait torturé les entrailles des autres.
6 en toute justice d'ailleurs
puisqu'il avait, par des supplices nombreux et inouïs, soumis les entrailles des autres à la torture...
Il est évident qu'il n'avait nullement renoncé à sa malice
6 ...
9,7 Lui cependant, sans se défaire de sa superbe et toujours rempli d’orgueil
exhalant contre les Juifs le feu de sa colère
il ordonnait d'accélérer la marche
mais il arriva qu'il tomba du char qui roulait avec fracas
et entraînés dans une chute violente, tous les membres de son corps furent meurtris.
7 qu'il était profondément rempli d’orgueil
et qu'il bouillonnait d'un feu intérieur contre les Juifs.
Or, comme il commandait d'accélérer,
il tomba soudain, fut éjecté de son char par la violence [de la chute]
et eut les membres brisés par le choc terrible de son corps
7 ...
9,8 Et lui qui, à l'instant d'avant, croyait, dans sa jactance surhumaine
commander aux flots de la mer
et qui s’imaginait peser à la balance les hauteurs des montagnes
était jeté à terre et transporté dans une civière
rendant manifeste aux yeux de tous la puissance de Dieu.
8 et lui qui croyait commander jusqu'aux flots de la mer,
profondément rempli d'un orgueil qui dépassait la mesure humaine,
[lui qui croyait] peser à la balance les hauteurs des montagnes,
on le portait à présent dans une litière, humilié jusqu'à la terre !
Il attestait la puissance de Dieu qui se manifestait en lui
8 ...
9,9 à tel point que du corps de cet impie les vers pullulaient
que, lui vivant, ses chairs tombaient en lambeaux parmi les douleurs et les souffrances
et que l’odeur de pourriture qu'il dégageait incommodait toute l’armée
9 à tel point que des vers débordaient du corps de l'impie
que ses chairs se détachaient dans [de grandes] douleurs alors qu'il était encore vivant
qu'il indisposait ses troupes par l'odeur et la puanteur qu'il dégageait
9 ...
9,10 et que, lui qui s'imaginait peu auparavant toucher les étoiles du ciel,
plus personne ne pouvait le transporter à cause de l'insupportable fardeau de son odeur
Vcette puanteur insupportable.
10 ...
9,11 Alors, tout brisé, il commença à rabattre beaucoup de son orgueil
et sous le fouet divin, il en vint à comprendre
tiraillé à chaque instant par ses souffrances
11 Il commença alors, revenu de son violent orgueil, à voir ce qu'il était,
mis en garde par [cette] plaie divine
et sentant ses douleurs augmenter à chaque instant ;
11 ...
9,12 et tandis qu'il ne pouvait plus lui-même supporter sa propre odeur
Vpuanteur, il déclara :
— Il est juste de se soumettre à Dieu
et que le mortel ne se juge pas égal à la divinité
VDieu !
12 ...
9,13 Mais cet infâme priait le Maître, qui ne devait plus avoir pitié de lui, promettant
13 Et il priait ainsi, l'impie, [il priait] le Seigneur, dont il ne devait pas obtenir miséricorde
13 ...
9,14 de déclarer libre la ville sainte, vers laquelle il se hâtait pour la raser et en faire un cimetière
14 et la cité qu'il se hâtait de venir
raser et [dont il comptait] faire une fosse commune,
il choisit maintenant de la rendre libre !
14 ...
9,15 de mettre sur un pied d'égalité avec les Athéniens tous les Juifs
eux qu’il n'avait même pas jugés dignes d'une sépulture
mais qu'il voulait jeter aux bêtes féroces, eux et leurs enfants
et en faire la pâture des oiseaux de proie
15 Et les Juifs qu'il n'avait pas même jugés dignes de sépulture,
mais dont il avait dit qu'il les livrerait aux oiseaux de proie et aux bêtes sauvages pour être déchiquetés
et qu'il les exterminerait avec leurs enfants,
maintenant, il promet de les rendre égaux aux Athéniens !
15 ...
9,16 d’orner des plus belles offrandes le Temple saint qu’il avait auparavant dépouillé
de rendre en bien plus grand nombre tous les objets sacrés
et de subvenir de ses propres revenus aux frais des sacrifices
16 [Et il promet encore] d’orner des plus beaux dons le Temple saint qu’il avait auparavant dépouillé,
de multiplier le mobilier saint
d'assumer de ses propres revenus les dépenses relatives aux sacrifices
16 ...
9,17 et, qui plus est, de devenir lui-même Juif
et de parcourir tous les lieux habités
pour proclamer la force de Dieu.
17 et pour comble, de se faire Juif
et de parcourir tous les lieux de la terre
pour y proclamer la puissance de Dieu !
17 ...
9,18 Mais comme ses souffrances ne cessaient nullement
Vpas
(car le juste jugement de Dieu était tombé pour lui),
il écrivit aux Juifs en désespoir de cause une lettre qui avait la teneur d'une supplique et qui contenait ce qui suit :
18 ...
9,19 Aux excellents Juifs, ses concitoyens
le roi et stratège Antiochus :
Salut, santé et prospérité en tout !
19 « Aux Juifs, excellents citoyens, très grand salut, bonne santé et bonheur
[de la part du] roi et prince Antiochus !
19 ...
9,20 Si vous vous portez bien, ainsi que vos enfants
et si vos affaires
Vtoutes vos affaires vont à votre gré,
ayant espoir dans le ciel
Vnous en rendons de très grandes actions de grâces.
20 ...
9,21 Pour moi, je suis étendu sans force sur un lit
et je garde un affectueux souvenir de vos égards et de vos bons sentiments.
À mon retour des régions de la Perse
étant tombé gravement malade
j’ai estimé nécessaire de me soucier de la commune sécurité de tous.
21 Pour moi, retenu par la maladie,
je me souviens volontiers de vous.
De retour des régions de Perse,
saisi d'une maladie violente,
j’ai estimé nécessaire d'avoir souci du bien commun
21 ...
9,22 non que je désespère de mon état
(j’ai grand espoir au contraire de réchapper de cette maladie),
22 ...
9,23 mais considérant que mon père, à l'époque où il menait campagne en altitude,
a désigné son successeur
Vcelui qui obtiendrait la souveraineté après lui
23 ...
9,24 afin que, en cas d’événement inattendu ou de fâcheuse nouvelle
les gens du pays, sachant à qui les affaires étaient remises
ne fussent point troublés
24 afin que, s'il arrivait quelque malheur ou qu'on annonçât une nouvelle pénible,
les gens du pays, sachant à qui avait été laissée l'autorité suprême,
ne soient pas troublés,
24 ...
9,25 me rendant compte en outre que les souverains proches de nous et les voisins du royaume
épient les occasions et attendent ce qui va arriver
j’ai désigné pour roi mon fils Antiochus
que, maintes fois, au moment de courir en haut vers les satrapies d'en haut
j’ai confié et recommandé à la plupart d’entre vous,
je lui ai écrit d'ailleurs la lettre transcrite ci-dessous.
25 [et] après avoir songé que tous les souverains des alentours ainsi que [nos] voisins
guettent l'occasion favorable et attendent un incident,
j’ai désigné roi mon fils Antiochus
que je recommandais souvent à beaucoup d'entre vous lorsque je retournais dans les royaumes d'en haut :
je lui ai d'ailleurs écrit ce qui se trouve plus bas.
25 ...
9,26 Je vous prie
et vous demande de vous souvenir de mes bienfaits publics et privés
et de conserver les bons sentiments que vous avez pour moi et pour mon fils.
26 Quant à vous, priez donc !
Je vous demande également de vous souvenir de mes bienfaits publics et privés
et que chacun nous conserve sa fidélité, à moi et à mon fils.
26 ...
9,27 Je suis en effet persuadé que, poursuivant ma politique avec douceur et humanité
il s'entendra bien avec vous.
27 Je suis en effet convaincu qu'il se conduira avec modération et humanité
et que, suivant mon conseil, il se montrera accueillant à votre égard.
27 ...
9,28 Ainsi ce meurtrier et blasphémateur, en proie aux pires souffrances
semblables à celles qu'il avait infligées aux autres
termina sa vie à l'étranger, dans les montagnes, par le plus lamentable destin.
28 C'est ainsi que cet assassin et ce blasphémateur, frappé de manière terrible
(ainsi qu'il avait lui-même avait traité les autres !),
s'acquitta de sa vie par une fin misérable dans les montagnes d'un pays étranger.
28 ...
9,29 Toutefois Philippe, son compagnon d’enfance
Vfrère de lait, ramena
Ventreprit de faire transporter son corps
mais par crainte du fils d'Antiochus, il partit en Égypte auprès de Ptolémée Philométor.
29 ...
10,1 Pendant ce temps, Maccabée et ses compagnons, sous la conduite du Seigneur
Vsachant que le Seigneur les protégeait,
reprirent le Temple et la cité,
1 ...
10,2 et les autels que les Étrangers avaient dressés sur les places publiques,
ils les détruisirent
Vils les démolirent, comme les sanctuaires ;
2 ...
10,3 Après avoir purifié le Temple, ils firent un autre autel
puis tirant des étincelles de pierres à feu et prenant de ce feu
ils offrirent des sacrifices après deux ans d'interruption et ils rétablirent l’encens, les lampes et les pains de proposition.
3 et quand ils eurent purifié le Temple, ils firent un autre autel pour les sacrifices.
Puis après avoir rallumé un feu avec des pierres à feu,
ils offrirent les sacrifices après une interruption de deux ans
et déposèrent l’encens, les lampes et les pains de proposition ;
3 ...
10,4 Cela fait, prosternés sur le ventre, ils demandèrent au Seigneur
de ne plus les laisser tomber en de tels maux
mais s'il leur arrivait encore de pécher
de les corriger lui-même avec indulgence
et de ne pas les livrer à des nations blasphématrices et barbares.
4 après quoi, prosternés à terre, ils demandaient au Seigneur
de ne plus tomber dans de tels maux
mais, s’ils venaient à pécher de nouveau,
d'être repris par lui avec davantage de douceur
et ne plus être livrés à des gens blasphémateurs et barbares.
4 ...
10,5 Le jour où le Temple avait été profané par des Étrangers
ce même jour, eut lieu la purification du Temple
le vingt-cinq du même mois, qui est celui de Kisleu.
5 Or, la purification tomba le même jour que celui où le Temple avait été profané par les Étrangers :
le vingt-cinq du mois de casleu !
5 ...
10,6 Avec allégresse ils célébrèrent huit jours de fête à la manière des tentes
se souvenant que peu de temps auparavant
lors de la fête des tentes ils habitaient dans les montagnes et dans des cavernes, comme des bêtes sauvages.
6 Ils passèrent huit jours [de fête] dans l'allégresse à la manière des Tabernacles
car ils se souvenaient que peu de temps auparavant,
ils avaient passé le jour solennel des Tabernacles dans les montagnes, à la façon de bêtes sauvages
6 ...
10,7 C’est pourquoi, portant des thyrses, des rameaux verts et des palmes
ils faisaient monter des hymnes vers celui qui avait mené à bien la purification de son lieu.
7 et c'est pourquoi ils offraient des thyrses, des rameaux verts
et des palmes à celui qui leur avait accordé de purifier son lieu.
7 ...
10,8 Et ils décrétèrent, par un édit public, confirmé par un vote, que toute la nation des Juifs célébreraient chaque année ces jours-là.
8 Ils décrétèrent aussi par un édit général et un décret pour l'ensemble de la nation des Juifs
qu'ils célébreraient ces jours-là tous les ans ;
8 ...