La Bible en ses Traditions

2 Maccabées 8,1–10,8

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Pendant ce temps, Judas Maccabée et ceux qui étaient avec lui 

se glissant

Ventraient clandestinement dans les villages

et, à force de convoquer leurs parents et de se faire suivre de ceux qui avaient persévéré dans le judaïsme,

ils levèrent jusqu'à six mille

Vmille hommes.

...

Ils suppliaient

Vinvoquaient le Seigneur de jeter les yeux sur son peuple, écrasé par tous

d’avoir pitié du Temple, profané par des impies

...

d'avoir pitié aussi de la ruine de sa cité, sur le point d'être rasée

et d’écouter le

Vla voix du sang qui criait vers lui ;

...

de se souvenir aussi du massacre criminel

Vdes meurtres profondément iniques des enfants innocents

et des blasphèmes proférés contre son nom ;

de montrer sa haine pour le mal

Vde montrer enfin qu'il en était indigné.

...

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Une fois à la tête d’un corps de troupe

Maccabée devint désormais irrésistible pour ceux des nations

car la colère du Seigneur s’était tournée en miséricorde.

Mais Maccabée, parce qu'il avait assemblé une multitude,

devenait intolérable aux nations :

la colère du Seigneur s'est en effet changée en miséricorde...

...

Survenant à l’improviste, il brûlait les villes et les villages

occupant les endroits favorables

il mettait en déroute les ennemis en grand nombre.

Tombant sur les villages et les villes

à l'improviste, il les brûlait ;

occupant les lieux avantageux,

il n'exerçait pas peu de ravages chez les ennemis

...

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et c'est surtout de nuit qu’il était porté à ces sortes d'expéditions.

La renommée de son courage se répandait partout.

...

Or, comme Philippe vit que cet homme progressait peu à peu

et que ses succès se faisaient de plus en plus fréquents,

il écrivit à Ptolémée, stratège

Vchef de Coelé-Syrie

VCoelé-Syrie et de la Phénicie,

afin qu'il prête son aide aux affaires du roi

...

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Celui-ci ayant aussitôt désigné Nicanor, [fils] de Patrocle, un des premiers amis

l'envoya à la tête d’au moins vingt mille hommes de diverses nations

pour extermer la race entière des Juifs 

il lui adjoignit Gorgias, général qui avait de l'expérience des choses de la guerre.

et celui-ci lui envoya rapidement son ami Nicanor, [fils] de Patrocle, de son cercle rapproché

après lui avoir donné pas moins de vingt mille soldats armés, de nations diverses

pour exterminer toute la nation des Juifs

avec en adjoint Gorgias, homme de guerre.

...

10 Nicanor résolut d'acquitter le tribut de deux mille talents que le roi devait aux Romains

au moyen de la vente des Juifs qu'on ferait prisonniers.

10 Or, Nicanor décida de compléter le tribut royal qu'on devait donner aux Romains

avec les deux mille talents [qu'il pouvait obtenir] des Juifs tenus en captivité

10 ...

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11 et il envoya aussitôt dans les cités maritimes

une invitation à acheter des esclaves juifs

promettant d'en vendre au détail quatre-vingt-dix pour un talent

sans se douter du châtiment du Tout-Puissant qui devait s'ensuivre pour lui...

11 ...

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12 Dès que parvint à Judas la nouvelle de l'approche de Nicanor, il fit part à ses compagnons de l'arrivée de l’armée.

12 Mais dès que Judas apprit l'arrivée de Nicanor, il en avertit les Juifs qui étaient avec lui.

12 ...

13 Les pusillanimes et ceux qui manquaient de foi en la justice de Dieu, s'enfuirent de tous côtés et gagnèrent d'autres lieux

13 Quelques-uns d'entre eux, épouvantés et ne croyant pas en la justice de Dieu, prirent la fuite

13 ...

14 les autres vendaient tout ce qui leur restait

et en même temps, ils demandaient au Seigneur de délivrer ceux que l’impie Nicanor avait vendus avant même que la rencontre eût lieu :

14 d'autres au contraire vendaient tout ce qui leur restait

tout en suppliant au Seigneur de les arracher à l'impie Nicanor

qui, avant [même] de s'être approché d'eux, les avait vendus

14 ...

15 [et cela] sinon à cause d’eux, du moins à cause des alliances accordées à leurs pères

et parce que son nom auguste et plein de majesté était prononcé sur eux.

15 sinon en vertu d'eux-mêmes

[du moins] en vertu de l'Alliance qui avait été conclue avec leurs pères et de l'invocation [qu'ils avaient faite] sur eux-mêmes à son nom saint et magnifique.

15 ...

16  Maccabée donc, ayant rassemblé ceux qui étaient avec lui au nombre de six mille

les exhortait à ne pas se laisser épouvanter par les ennemis

et à ne pas redouter la grande multitude des nations qui marchaient injustement contre eux

mais à combattre héroïquement 

16 Alors Maccabée, ayant rassemblé les sept mille qui étaient avec lui,

leur demandait de ne pas se réconcilier avec leurs ennemis

et de ne pas craindre la multitude des ennemis qui marchaient contre eux dans l'iniquité,

mais de combattre avec courage

16 ...

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17 ayant devant les yeux l’indigne profanation accomplie par elles contre le lieu saint, l’outrage de la ville ravagée, ainsi que la ruine des institutions des ancêtres.

17 en ne perdant pas de vue l'affront qu'ils avaient fait subir au lieu saint

comme l'outrage fait à la cité bafouée

jusqu'aux institutions ancestrales, qu'on avait renversées !  

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18  — Eux, dit-il, mettent en effet leur confiance dans leurs armes aussi bien que dans leurs audaces

Vleur audace

mais nous, nous mettons la nôtre dans le Seigneur tout-puissant

qui peut, d’un seul signe de la tête, anéantir ceux qui marchent contre nous aussi bien que le monde entier !

18 ...

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19 Il leur énuméra les cas s'assistance [divine] au temps des ancêtres

notamment sous Sennachérib, lorsque les cent quatre-vingt cinq mille hommes avaient péri 

19 Il leur rappela encore les secours de Dieu qui furent accordés à leurs pères

comment avaient péri les cent quatre-vingt cinq mille hommes à l'époque de Sennachérib

19 ...

20 et la bataille livrée contre les Galates en Babylonie :

les Juifs qui prenaient part à l’action étaient en tout huit mille, plus quatre mille Macédoniens

et alors que ceux-ci étaient en difficulté

les huit mille avaient fait périr cent vingt mille [ennemis]

grâce à l'aide qui leur survint du ciel

et avaient remporté un grand avantage.

20 et la bataille qu'ils avaient livrée aux Galates en Babylone ;

comment eux tous, quand l'occasion se présenta,

alors que les Macédoniens, leurs alliés, hésitaient,

seuls, au nombre de six mille, ils avaient tué cent vingt mille hommes

grâce au secours qui leur avait été donné du ciel

et [comment] ils en avaient retiré de très nombreux bénéfices :

20 ...

21 Après les avoir remplis de courage par ces paroles

et les avoir disposés à mourir pour les lois et pour la patrie

il divisa l'armée en quatre corps.

21 ils furent, par ces paroles, rendus inébranlables

et prêts à mourir pour leurs lois et leur patrie...

21 ...

22 A la tête de chaque unité, il plaça ses frères Simon, Joseph et Jonathan

mettant quinze cents hommes sous les ordres de chacun.

22 Il établit donc ses frères Simon, Joseph et Jonathan chefs de divisions

chacun ayant sous lui quinze cents hommes

22 ...

23 En outre, il fit faire par Esdras une lecture du Livre sacré

puis, après avoir donné pour mot d’ordre : Aide de Dieu !

prenant lui-même la tête de la première cohorte, il attaqua Nicanor.

23 puis, après leur avoir lu le saint livre d'Esdras

au signal donné : — Secours de Dieu !

le chef en personne engagea en première ligne le combat avec Nicanor.

23 ...

24 Le Tout-Puissant s'étant fait leur allié, ils égorgèrent plus de neuf mille ennemis

blessèrent et mutilèrent la plus grande partie des soldats de Nicanor

et les forcèrent tous à s'enfuir.

24 Et parce que le Tout-Puissant s'était fait leur allié, ils tuèrent plus de neuf mille hommes

et obligèrent la majeure partie de l'armée de Nicanor, affaiblie par ses blessures, à prendre la fuite.

24 ...

25 Ils prirent aussi l’argent de ceux qui étaient venus pour les acheter.

Après avoir un bon moment poursuivi les [fuyards]

ils revinrent, contraints par l'heure. 

25 Après s'être vus offrir l'argent de ceux qui étaient venus les acheter,

ils les poursuivirent partout

25 ...

26 C’était en effet la veille du sabbat 

et pour cette raison, ils ne poussèrent pas plus avant leur poursuite.

26 mais firent demi-tour, pressés par l'heure

(car c’était la veille du sabbat) :

c'est pour cela qu'ils ne continuèrent pas à les poursuivre.

26 ...

27 Quand ils eurent ramassé les armes  et enlevé les dépouilles des ennemis

ils vaquèrent au sabbat, multipliant bénédictions et louanges au Seigneur

qui les avait sauvés en ce jour

déterminant sur eux le commencement de sa miséricorde .

27 Rassemblant leurs armes et leur butin,

ils célébraient donc le sabbat tout en bénissant le Seigneur qui les a[vait] délivrés ce jour-là

en faisant couler sur eux les premières gouttes de sa miséricorde.

27 ...

28 Après le sabbat, ils distribuèrent une partie des dépouilles à ceux qui avaient été suppliciés, ainsi qu'aux veuves et aux orphelins 

et ils partagèrent le reste entre eux et leurs enfants.

28 Mais après le sabbat, ils distribuèrent le butin aux infirmes, aux orphelins et aux veuves

et gardèrent le reste pour eux-mêmes et les leurs ;

28 ...

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29 sur ce, par une supplication qu'ils firent monter tous ensemble,

ils demandèrent au Seigneur miséricordieux

d'enfin se réconcilier avec ses serviteurs...

29 ...

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30  Dans une rencontre avec les hommes de Timothée et Bacchidès

ils en tuèrent plus de vingt mille

et se rendirent maîtres de forteresses extrêmement hautes

ils se partagèrent beaucoup de butin

faisant les parts égales, l'une pour eux-mêmes, l'autre pour ceux qui avaient été suppliciés, les orphelins, les veuves et aussi les vieillards. 

30 Puis, de ceux qui se battaient avec Timothée et Bacchide contre eux

ils en tuèrent plus de vingt mille

et ils s’emparèrent de forteresses très hautes.

Ils distribuèrent de nombreuses prises

en calculant une juste répartition entre les infirmes, les orphelins, les veuves mais aussi les vieillards

30 ...

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31 et lorsqu'ils eurent rassemblé leurs armes,

ils les déposèrent toutes avec soin aux endroits appropriés ;

le reste du butin, ils le portèrent à Jérusalem

31 ...

32 et le phylarque qui était avec Timothée, ils le tuèrent :

[c'était] un homme tout à fait impie

Vimpie qui avait accablé les Juifs en de nombreuses occasions.

32 ...

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33 Pendant qu’ils fêtaient la victoire dans leur patrie

ils brûlèrent ceux qui avaient incendié les portails sacrés

ainsi que Callisthène qui s’étaient réfugié dans une petite maison

et qui reçut le digne salaire de son impiété.

33 Et comme ils fêtaient leur victoire à Jérusalem,

ils brûlèrent ceux qui avaient brûlé les portes sacrées, à savoir Callisthène

qui s’était réfugié dans une maison

pour lui rendre le juste salaire de ses sacrilèges.

33 ...

34 Quant à ce triple scélérat Nicanor

qui avait fait venir les mille marchands pour la vente des Juifs

34 Quant à Nicanor, souillé de crimes très nombreux

et qui avait amené mille marchands pour la vente des Juifs,

34 ...

35 humilié avec l'aide du Seigneur

par des gens qui, pensait-il, étaient ce qu'il y a de plus bas

il ôta son habit d'apparat

et, prenant à travers champs, comme un fuyard

et s'isolant lui-même, il arriva à Antioche

trop heureux d'avoir échappé au désastre de son armée.

35 se voyant humilié, avec l'aide du Seigneur, par ceux qu’il avait comptés pour rien, 

il quitta son habit de gloire pour fuir par la Méditerranée

et arriva seul à Antioche

après avoir touché le fond du malheur suite à la perte de son armée...

35 ...

36  Et celui qui avait pris sur lui de réunir le tribut dû aux Romains avec [la vente] des prisonniers de Jérusalem

proclamait que les Juifs avaient Quelqu'un qui combattait pour eux

et que les Juifs étaient invulnérables

par cela même qu’ils suivaient les lois que lui-même avait prescrites. 

36 Et lui, qui avait promis de rendre tribut aux Romains [en se servant] des captifs de Jérusalem,

proclamait maintenant que les Juifs avaient Dieu pour protecteur

et que c'était grâce à lui qu’ils étaient invulnérables

puisqu’ils suivaient les lois qu'il avait établies.

36 ...

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9,1 À cette époque, Antiochus était revenu des régions de la Perse sans éclat

Vde Perse dans l'infamie

...

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9,2 Car, étant entré dans la [ville] nommée Persépolis

il avait entrepris de piller le temple et d’occuper la ville 

Aussi la foule se soulevant eut recours aux armes

et il arriva qu’Antiochus, mis en déroute par les habitants du pays, fit une honteuse retraite.

car il était entré dans la [cité] appelée Persépolis ;

il tenta de piller les temples et d’écraser la cité

mais comme la foule courut aux armes, [ses soldats] furent mis en fuite 

au point qu’Antiochus dut rentrer honteusement au terme de sa fuite.

...

9,3 Comme il était à Ecbatane

il apprit ce qui était arrivé à Nicanor et aux hommes de Timothée.

Mais lorsqu'il fut arrivé près d'Ecbatane,

il constata ce qui [était] arrivé à Nicanor et Timothée

...

9,4 Transporté de fureur, il pensait faire payer aux Juifs l’injure de ceux qui l’avaient contraint de fuir 

aussi prescrivit-il au conducteur de pousser son char sans arrêt jusqu'au terme du voyage

alors que le jugement du Ciel était avec lui

il avait dit en effet dans son orgueil :

Je ferai de Jérusalem un cimetière de Juifs, dès que j'y serai arrivé. 

et, transporté de fureur, pensait faire retomber sur les Juifs l’affront de ceux qui l’avaient mis en déroute :

c'est pourquoi il ordonna de faire la route d'une traite et de pousser son char à bout

malgré l'arrêt céleste qui le tourmentait [déjà] vivement

parce qu'il avait dit avec orgueil

qu'il irait à Jérusalem faire d'elle la fosse commune des Juifs.

...

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9,5 De fait, le SeigneurG, Dieu d’Israël, qui voit tout, le frappa d’une plaie incurable et invisible :

à peine avait-il achevé cette phrase

qu’une irrémédiable

Vhorrible douleur le saisit aux entrailles, suivie d'amers tourments intérieurs

...

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9,6 En toute justice

lui qui, par des supplices nombreux et inouïs, avait torturé les entrailles des autres.

en toute justice d'ailleurs

puisqu'il avait, par des supplices nombreux et inouïs, soumis les entrailles des autres à la torture...

Il est évident qu'il n'avait nullement renoncé à sa malice

...

9,7 Lui cependant, sans se défaire de sa superbe et toujours rempli d’orgueil

exhalant contre les Juifs le feu de sa colère

il ordonnait d'accélérer la marche

mais il arriva qu'il tomba du char qui roulait avec fracas

et entraînés dans une chute violente, tous les membres de son corps furent meurtris.

qu'il était profondément rempli d’orgueil

et qu'il bouillonnait d'un feu intérieur contre les Juifs.

Or, comme il commandait d'accélérer,

il tomba soudain, fut éjecté de son char par la violence [de la chute]

et eut les membres brisés par le choc terrible de son corps

...

9,8  Et lui qui, à l'instant d'avant, croyait, dans sa jactance surhumaine

commander aux flots de la mer

et qui s’imaginait peser à la balance les hauteurs des montagnes

était jeté à terre et transporté dans une civière

rendant manifeste aux yeux de tous la puissance de Dieu. 

et lui qui croyait commander jusqu'aux flots de la mer,

profondément rempli d'un orgueil qui dépassait la mesure humaine,

[lui qui croyait] peser à la balance les hauteurs des montagnes,

on le portait à présent dans une litière, humilié jusqu'à la terre !

Il attestait la puissance de Dieu qui se manifestait en lui

 ...

9,9 à tel point que du corps de  cet impie les vers pullulaient

que, lui vivant, ses chairs tombaient en lambeaux parmi les douleurs et les souffrances

et que l’odeur de pourriture qu'il dégageait incommodait toute l’armée 

à tel point que des vers débordaient du corps de l'impie

que ses chairs se détachaient dans [de grandes] douleurs alors qu'il était encore vivant

qu'il indisposait ses troupes par l'odeur et la puanteur qu'il dégageait

...

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9,10 et que, lui qui s'imaginait peu auparavant toucher les étoiles du ciel,

plus personne ne pouvait le transporter à cause de l'insupportable fardeau de son odeur

Vcette puanteur insupportable.

10 ...

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9,11 Alors, tout brisé, il commença à rabattre beaucoup de son orgueil

 et sous le fouet divin, il en vint à comprendre

tiraillé à chaque instant par ses souffrances 

11 Il commença alors, revenu de son violent orgueil, à voir ce qu'il était,

mis en garde par [cette] plaie divine

et sentant ses douleurs augmenter à chaque instant ;

11 ...

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9,12 et tandis qu'il ne pouvait plus lui-même supporter sa propre odeur

Vpuanteur, il déclara :

— Il est juste de se soumettre à Dieu

et que le mortel ne se juge pas égal à la divinité

VDieu !

12 ...

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9,13 Mais cet infâme priait le Maître, qui ne devait plus avoir pitié de lui, promettant

13 Et il priait ainsi, l'impie, [il priait] le Seigneur, dont il ne devait pas obtenir miséricorde

13 ...

9,14 de déclarer libre la ville sainte, vers laquelle il se hâtait pour la raser et en faire un cimetière

14 et la cité qu'il se hâtait de venir

raser et [dont il comptait] faire une fosse commune,

il choisit maintenant de la rendre libre !

14 ...

9,15 de mettre sur un pied d'égalité avec les Athéniens tous les Juifs

eux qu’il n'avait même pas jugés dignes d'une sépulture

mais qu'il voulait jeter aux bêtes féroces, eux et leurs enfants

et en faire la pâture des oiseaux de proie

15 Et les Juifs qu'il n'avait pas même jugés dignes de sépulture,

mais dont il avait dit qu'il les livrerait aux oiseaux de proie et aux bêtes sauvages pour être déchiquetés

et qu'il les exterminerait avec leurs enfants,

maintenant, il promet de les rendre égaux aux Athéniens !

15 ...

9,16 d’orner des plus belles offrandes le Temple saint qu’il avait auparavant dépouillé

de rendre en bien plus grand nombre tous les objets sacrés

et de subvenir de ses propres revenus aux frais des sacrifices

16 [Et il promet encore] d’orner des plus beaux dons le Temple saint qu’il avait auparavant dépouillé,

de multiplier le mobilier saint

d'assumer de ses propres revenus les dépenses relatives aux sacrifices

16 ...

9,17 et, qui plus est, de devenir lui-même Juif

et de parcourir tous les lieux habités

pour proclamer la force de Dieu.

17 et pour comble, de se faire Juif

et de parcourir tous les lieux de la terre

pour y proclamer la puissance de Dieu !

17 ...

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9,18 Mais comme ses souffrances ne cessaient nullement

Vpas

(car le juste jugement de Dieu était tombé pour lui),

il écrivit aux Juifs en désespoir de cause une lettre qui avait la teneur d'une supplique et qui contenait ce qui suit :

18 ...

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9,19 Aux  excellents Juifs, ses concitoyens

le roi et stratège Antiochus :

Salut, santé et prospérité en tout !

19 « Aux Juifs, excellents citoyens, très grand salut, bonne santé et bonheur

[de la part du] roi et prince Antiochus !

19 ...

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9,20 Si vous vous portez bien, ainsi que vos enfants

et si vos affaires

Vtoutes vos affaires vont à votre gré,

ayant espoir dans le ciel

Vnous en rendons de très grandes actions de grâces.

20 ...

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9,21 Pour moi, je suis étendu sans force sur un lit

et je garde un affectueux souvenir de vos égards  et de vos bons sentiments.

À mon retour des régions de la Perse

étant tombé gravement malade

j’ai estimé nécessaire de me soucier de la commune sécurité de tous.

21 Pour moi, retenu par la maladie,

je me souviens volontiers de vous.

De retour des régions de Perse,

saisi d'une maladie violente,

j’ai estimé nécessaire d'avoir souci du bien commun

21 ...

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9,22 non que je désespère de mon état

(j’ai grand espoir au contraire de réchapper de cette maladie),

22 ...

9,23 mais considérant que mon père, à l'époque où il menait campagne en altitude,

a désigné son successeur

Vcelui qui obtiendrait la souveraineté après lui

23 ...

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9,24 afin que, en cas d’événement inattendu ou de fâcheuse nouvelle

les gens du pays, sachant à qui les affaires étaient remises

ne fussent point troublés 

24 afin que, s'il arrivait quelque malheur ou qu'on annonçât une nouvelle pénible,

les gens du pays, sachant à qui avait été laissée l'autorité suprême,

ne soient pas troublés,

24 ...

9,25 me rendant compte en outre que les souverains proches de nous et les voisins du royaume 

épient les occasions et attendent ce qui va arriver

j’ai désigné pour roi mon fils Antiochus

que, maintes fois, au moment de courir en haut vers les satrapies d'en haut

j’ai confié et recommandé à la plupart d’entre vous,

je lui ai écrit d'ailleurs la lettre transcrite ci-dessous.

25 [et] après avoir songé que tous les souverains des alentours ainsi que [nos] voisins

guettent l'occasion favorable et attendent un incident,

j’ai désigné roi mon fils Antiochus

que je recommandais souvent à beaucoup d'entre vous lorsque je retournais dans les royaumes d'en haut :

je lui ai d'ailleurs écrit ce qui se trouve plus bas.

25 ...

9,26 Je vous prie

et vous demande de vous souvenir de mes bienfaits publics et privés

et de conserver les bons sentiments que vous avez pour moi et pour mon fils.

26 Quant à vous, priez donc !

Je vous demande également de vous souvenir de mes bienfaits publics et privés

et que chacun nous conserve sa fidélité, à moi et à mon fils.

26 ...

9,27 Je suis en effet persuadé que, poursuivant ma politique avec douceur et humanité

il s'entendra bien avec vous.

27 Je suis en effet convaincu qu'il se conduira avec modération et humanité

et que, suivant mon conseil, il se montrera accueillant à votre égard.

27 ...

9,28 Ainsi ce meurtrier et blasphémateur, en proie aux pires souffrances

semblables à celles qu'il avait infligées aux autres

termina sa vie à l'étranger, dans les montagnes, par le plus lamentable destin.

28 C'est ainsi que cet assassin et ce blasphémateur, frappé de manière terrible

(ainsi qu'il avait lui-même avait traité les autres !),

s'acquitta de sa vie par une fin misérable dans les montagnes d'un pays étranger.

28 ...

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9,29 Toutefois Philippe, son compagnon d’enfance

Vfrère de lait, ramena

Ventreprit de faire transporter son corps

mais par crainte du fils d'Antiochus, il partit en Égypte auprès de Ptolémée Philométor.

29 ...

10,1 Pendant ce temps, Maccabée et ses compagnons, sous la conduite du Seigneur

Vsachant que le Seigneur les protégeait,

reprirent le Temple et la cité,

...

10,2 et les autels que les Étrangers avaient dressés sur les places publiques,

ils les détruisirent

Vils les démolirent, comme les sanctuaires ;

...

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10,3 Après avoir purifié le Temple, ils firent un autre autel

puis tirant des étincelles de pierres à feu et prenant de ce feu

ils offrirent des sacrifices après deux ans d'interruption et ils rétablirent l’encens, les lampes et les pains de proposition.

et quand ils eurent purifié le Temple, ils firent un autre autel pour les sacrifices.

Puis après avoir rallumé un feu avec des pierres à feu,

ils offrirent les sacrifices après une interruption de deux ans

et déposèrent l’encens, les lampes et les pains de proposition ;

...

10,4  Cela fait, prosternés sur le ventre, ils demandèrent au Seigneur

de ne plus les laisser tomber en de tels maux

mais s'il leur arrivait encore de pécher

de les corriger lui-même avec indulgence  

et de ne pas les livrer à des nations blasphématrices et barbares. 

après quoi, prosternés à terre, ils demandaient au Seigneur

de ne plus tomber dans de tels maux

mais, s’ils venaient à pécher de nouveau,

d'être repris par lui avec davantage de douceur

et ne plus être livrés à des gens blasphémateurs et barbares.

...

10,5 Le jour où le Temple avait été profané par des Étrangers

ce même jour, eut lieu la purification du Temple

le vingt-cinq du même mois, qui est celui de Kisleu.

Or, la purification tomba le même jour que celui où le Temple avait été profané par les Étrangers :

le vingt-cinq du mois de casleu !

...

10,6 Avec allégresse ils célébrèrent huit jours de fête à la manière des tentes

se souvenant que peu de temps auparavant

lors de la fête des tentes ils habitaient dans les montagnes et dans des cavernes, comme des bêtes sauvages.

Ils passèrent huit jours [de fête] dans l'allégresse à la manière des Tabernacles

car ils se souvenaient que peu de temps auparavant,

ils avaient passé le jour solennel des Tabernacles dans les montagnes, à la façon de bêtes sauvages

...

10,7 C’est pourquoi, portant des thyrses, des rameaux verts et des palmes

ils faisaient monter des hymnes vers celui qui avait mené à bien la purification de son lieu.

et c'est pourquoi ils offraient des thyrses, des rameaux verts

et des palmes à celui qui leur avait accordé de purifier son lieu.

...

10,8 Et ils décrétèrent, par un édit public, confirmé par un vote, que toute la nation des Juifs célébreraient chaque année ces jours-là.

Ils décrétèrent aussi par un édit général et un décret pour l'ensemble de la nation des Juifs

qu'ils célébreraient ces jours-là tous les ans ;

...