Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Or, travaillant avec [lui]
Ven l'assistant, nous vous exhortons encore à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu.
1 ...
2 Il dit en effet :
« Au temps favorable je t’ai exaucé et au jour du salut je t’ai secouru. »
Voici maintenant le temps vraiment favorable,
voici maintenant le jour du salut.
2 ...
3 Ne donnant Byz TR Nesen rien Và personne aucun sujet de scandale
afin que le ministère ne soit pas blâmé.
3 ...
4 Mais en toutes choses nous recommandant
Vmontrons-nous nous-mêmes comme des ministres de Dieu
dans une grande patience,
dans les afflictions
Vtribulations,
dans les contraintes
Vnécessités,
dans les angoisses,
4 ...
5 dans les plaies,
dans les prisons, dans les soulèvements
Vséditions,
dans les labeurs, dans les veilles,
dans les jeûnes,
5 ...
6 dans la pureté d'action,
dans la science, dans la longanimité,
dans la bonté, dans l’Esprit Saint,
dans une charité sans hypocrisie
Vfeinte,
6 ...
7 dans la parole de vérité,
dans la puissance de Dieu,
par les armes de la justice à droite et à gauche,
7 ...
8 par la gloire et le mépris
Vl'ignominie,
par la diffamation et la bonne réputation,
considérés comme imposteurs et pourtant véridiques,
Vcomme inconnus et pourtant connus,
8 ...
9 Byz TR Nescomme des inconnus et pourtant connus,
comme mourants et voici que nous vivons !
considérés comme châtiés et non pas mis à mort,
9 ...
10 comme tristes, mais toujours joyeux,
comme pauvres, mais enrichissant un grand nombre,
comme n’ayant rien et possédant tout.
10 ...
7–18 les armes de la justice La constance dans les tribulations, fruit du combat spirituel
Selon la Légende Dorée de
(13e s.), au 4e s., saint Georges aurait délivré la ville libyenne de Silène d'un effrayant dragon. Ce dernier réclamait chaque jour un tribut de deux brebis. Lorsque les brebis vinrent à manquer, on offrit à la bête un animal et un jeune homme ou une jeune fille tiré au sort.Revêtu d'une armure rappelant les « armes de la justice », saint Georges monte un cheval blanc cabré. Ce mouvement s'oppose à celui du dragon qui, gueule béante et sanguinolente, fléchit sous l'assaut du saint. La lance se situe dans le prolongement de l'œil d'une tempête, en haut à droite de la composition, suggérant une intervention divine.
Saint Georges vient sauver la princesse de Silène, désignée par le sort. Celle-ci ne semble pas craindre le monstre. La Légende dorée raconte qu'usant de sa ceinture comme d'une laisse elle conduit par la suite le dragon rendu inoffensif dans la ville. Georges promet de le tuer à condition que les habitants de Silène se convertissent au christianisme.
Les deux personnages, au visage lumineux et paisible, tiennent en respect le dragon : l'une par la laisse, l'autre par la lance, incarnant ainsi deux voies de la victoire du bien sur le mal, fruit du combat spirituel.