Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ?
Ou bien avons-nous
ByzÀ moins que nous ayons
TRÀ moins que nous ayons | Ou bien avons-nous besoin, comme certains, de lettres de recommandation pour vous ou de vous Byz TR[des lettres] de recommandation ?
1 ...
2 Vous êtes vous-mêmes notre lettre,
écrite dans nos cœurs, connue
Vlaquelle est connue et Vest lue par tous les hommes.
2 ...
3 Il est manifeste que vous êtes une lettre du Christ, remise à nos soins
Vet écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant
non sur des tables de pierre,
mais sur des tables de chair, sur les cœurs
V TRcharnelles du cœur.
3 ...
4 Or une telle assurance, nous l’avons par le Christ auprès de Dieu.
4 ...
5 Non que nous soyons capables par nous-mêmes de revendiquer
Vpenser quelque chose comme venant de nous-mêmes
mais notre capacité vient de Dieu,
5 ...
6 qui nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle Alliance
non de la lettre, mais de l’Esprit
car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie.
6 ...
7 Or
VQue si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, s'est trouvé dans la gloire
au point que les fils d’Israël ne pouvaient fixer
Vtendre leurs regards
sur le visage
Vface de Moïse à cause de la gloire de son visage, laquelle allait s'abolissant
Vest abolie,
7 ...
8 combien le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux ?
8 ...
9 Car si le
Nes| le | au | ministère de la condamnation Vest une gloire
combien plus le ministère de la justice abonde-t-il en gloire !
9 ...
10 Car à cet égard, ce qui a été glorifié
Vbrillé n'a pas été glorifié
en raison de cette gloire suréminente.
10 ...
11 Si en effet ce qui est aboli [a passé]
Vest par la gloire,
combien plus ce qui demeure Vest dans la gloire.
11 ...
12 Ayant donc une telle espérance
nous usons de beaucoup d'assurance,
12 ...
13 et non comme Moïse, qui mettait un voile sur sa face
pour que les fils d’Israël ne fixent
Vtendent pas leurs regards sur la fin de
Vsa face ce qui allait s'abolissant
Vest aboli.
13 ...
14 Mais leurs pensées se sont endurcies
Vémoussées.
Car jusqu'à ce jour, ce même voile demeure lors de la lecture de l’Ancien Testament
sans être dévoilé (parce que c’est dans le Christ qu’il est aboli).
14 ...
15 Mais jusqu'à aujourd’hui
Và ce jour, chaque fois qu'
Byz V TRlorsqu'on lit Moïse
un voile est posé sur leurs cœurs.
15 ...
16 Mais chaque fois qu'
Vlorsqu'il se tourne
Vsera tourné vers le Seigneur
VDieu, le voile est
Vsera enlevé.
16 ...
17 Or le Seigneur est l’Esprit
et là où est l’Esprit du Seigneur
Byz V TRlà est la liberté.
17 ...
18 Quant à nous tous, le visage découvert, contemplant comme dans un miroir la gloire du Seigneur
nous sommes transformés en la même image, de gloire
Vclarté en gloire
Vclarté
comme par le Seigneur [qui est] Esprit
Vl'Esprit du Seigneur.
18 ...
11 ce qui demeure est dans la gloire La gloire du crucifié
Suspendu dans le chœur de la cathédrale du Mans, ce crucifix en métaux précieux du sculpteur et orfèvre Christus triomphans avec une référence byzantine. D'origine géorgienne, cet artiste réaménage depuis 1986 des églises françaises en puisant son inspiration dans les traditions artistiques chrétiennes. Les bras du crucifié ouverts deviennent en vertu de la tunique sacerdotale, de la couronne et de son corps rayonnant un signe de victoire et d'accueil universel. Le Christ est en effet l'alpha et l'oméga (Ap 22,13), comme le soulignent les deux lettres grecques de chaque côté.
réinvestit la tradition médiévale du16 le voile sera enlevé La Synagogue et l'Église Le « voile posé sur le cœur des fils d'Israël » (2Co 3,15) se retrouve dans les yeux bandés de la femme représentant la Synagogue, tandis que l'Église, elle, a la tête haute et le regard bien clair.
18 visage découvert, contemplant Dictée de feu Le thème de la contemplation de Dieu et du voile dont Celui-ci est nécessairement revêtu pour nous ne se limite pas à Moïse. Saint Paul l'étend à tous les chrétiens, tandis que les mystiques, à travers les siècles, explorent ce thème par leurs grâces propres, à l'exemple de sainte Hildegarde de Bingen.
Le Scivias (Scito Vias Domini) fut écrit vers 1151-1152 sous la dictée de sainte Hildegarde de Bingen, qui en reçut l'ordre par inspiration divine. Divisé en trois parties et assorti de 35 enluminures, il contient les visions de la sainte mystique évoquant le Salut en Jésus-Christ, l'Église ou encore les sacrements.
L'Esprit Saint, sous la forme de flammes de feu, auréole sainte Hildegarde et lui inspire une vision qu'elle esquisse sur sa tablette de cire ; en face d'elle, le moine Volmar se tient prêt à écrire sous sa dictée.