Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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5 Qui est celui qui est vainqueur du monde
sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
6 C’est lui qui est venu par l’eau et par le sang : Jésus-Christ,
(non avec l’eau seulement mais avec l’eau et avec le sang)
et c'est l’Esprit qui rend témoignage parce que l’Esprit
Vque Jésus-Christ est la vérité
7 Car il y en a trois qui rendent témoignage :
TR dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint; et ces trois sont un.
7 Et l'Esprit rend témoignage, car cet Esprit est la vérité.
8 l’Esprit, l’eau et le sang
et ces trois sont Byz Nesen un.
8 Et il y en a trois qui rendent témoignage TRsur la terre : l’Esprit, l’eau et le sang ;
et ces trois sont en un.
9 Si nous recevons le témoignage des hommes
le témoignage de Dieu est plus grand
et c’est bien là le témoignage de Dieu V Squi est plus grand :
qui a rendu témoignage à son
Vil a témoigné de son propre Fils.
10 Qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même,
qui ne croit pas Dieu
Vau Fils en fait un menteur
puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu
Vdéposé au sujet de son Fils.
11 Et tel est ce témoignage : c'est une vie éternelle que Dieu nous a donnée
et cette vie, c'est en son Fils qu'elle se trouve ;
12 qui a le Fils a la vie
qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie !
5–12 l'Esprit, l'eau et le sang Grünewald lu par Huysmans
Chef-d'œuvre du gothique tardif, le retable d'Issenheim ornait le maître-autel de l'église de la préceptorie dans le couvent des Antonins à Issenheim.
En configuration fermée, le panneau central du retable représente une crucifixion à l'intensité dramatique toute particulière.
Au pied de la croix à gauche, Marie soutenue par Jean, et Marie-Madeleine déplorent la mort du Christ.
À droite, Jean-Baptiste tient d'une main le livre ouvert des Ecritures et désigne le Christ de l'autre ; à ses pieds, le sang d'un agneau portant une croix entre ses pattes jaillit dans un calice. La présence de Jean-Baptiste rappelle le baptême du Christ (et ainsi l' « esprit » et l'« eau » mentionnés par Jean dans son épître) ; elle signale également l'accomplissement de la parole prophétique qui s'opère dans la Passion, la dépassant par là-même et renvoyant déjà à la résurrection, puisque Jean-Baptiste est mort au moment de la crucifixion du Christ.