Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 De toute manière on entend parler de fornication parmi vous,
et d’une fornication telle qu’il n'y en a pas même Byz TRde nommée chez les païens,
au point que quelqu’un a la femme de son père !
1 ...
2 Et vous, vous êtes enflés
Vvous êtes gonflés !
Et vous n’avez pas plutôt pris le deuil
Vn'êtes pas plutôt dans les pleurs,
afin d'enlever
Byz TRde retrancher
Vque soit enlevé du milieu de vous celui qui a fait cet acte !
2 ...
3 Car quant
VQuant à moi, Byz TRcomme absent de corps
mais présent d’esprit
j’ai déjà jugé
Vstatué comme si j’étais présent celui qui a perpétré pareille chose :
3 ...
4 au nom du Seigneur Jésus
Byz V TRde notre Seigneur Jésus-Christ
vous et mon esprit s'étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur JésusByz TR Christ,
4 ...
5 livrer un tel homme à Satan pour la mort de la chair,
afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Byz TRJésus !
5 de livrer un tel homme à Satan pour la mort de la chair
pour que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
5 ...
6 Votre vanterie
Vgloriole n'est pas belle.
Vbonne...
Ne savez-vous pas qu'un peu de levain
Vqu'une petite quantité de ferment fait fermenter
Vcorrompt toute la pâte ?
6 ...
7 Purifiez-vous TRdonc du vieux levain
afin d'être une pâte nouvelle, comme vous êtes des azymes.
Car notre Pâque, le Christ, a été immolé Byz TR pour nous.
7 Expurgez le vieux ferment
pour être une nouvelle pétrissée, aussi vrai que vous êtes azymes :
en effet, notre pâque a été immolée, le Christ
7 ...
8 Ainsi donc, célébrons la fête
Vfestoyons
non avec du vieux levain
Vferment
ni avec un levain de méchanceté et de perversité
Vmalice et de méchanceté
mais avec des azymes de pureté
Vsincérité et de vérité !
8 ...
9 Je vous ai écrit dans la lettre de ne pas fréquenter les fornicateurs
9 ...
10 Byz TRet non pas absolument les fornicateurs de ce monde
ou les cupides
Vavares
et
Byz V TRou les rapaces
ou les serviteurs d'idoles ;
car alors
Vautrement vous devriez sortir du
Vde ce monde.
10 ...
11 Or maintenant je vous ai écrit de ne pas fréquenter
celui qui, même s'il est appelé « frère », serait
Vest fornicateur
ou cupide
Vavare ou idolâtre
ou outrageux, ou ivrogne, ou rapace
et même de ne pas manger
Vprendre de la nourriture avec un tel homme.
V homme de cette espèce.
11 ...
12 Est-ce à moi en effet de juger Byz TRaussi ceux du dehors ?
Ne jugez-vous pas ceux qui sont au dedans ?
12 ...
13 Mais ceux du
VCar ceux qui sont dehors, Dieu les jugeraByz TR aussi.
Ôtez le méchant d'au milieu de vous-mêmes.
13 ...
7 notre Pâque a été immolée Contemplation
Bartolomé Esteban
, Saint Jean-Baptiste enfant (huile sur toile, ca. 1670-1680)Musée national du Prado, Madrid (Espagne) © Domaine public→
Cette représentation de Jean-Baptiste au désert n'est pas qu'une simple vision bucolique de l’enfance. C’est un véritable drame qu’annonce ce tableau : la venue du Messie-Agneau. La littérature prophétique a développé l'image d'Israël comme troupeau du Seigneur. Ici, Jean-Baptiste est un petit berger que regarde un unique agneau. Drapé de rouge, les yeux levés vers un ciel orageux en une vision angoissante, il reçoit sa mission de Précurseur, celui qui désigne Jésus comme l’agneau de Dieu. À sa houlette en forme de croix est noué un phylactère portant l’inscription « Ecce agnus Dei », soit les mots par lesquels il présentera à ses disciples Jésus venant se faire baptiser (Jn 1,29).
Le symbole de l’agneau fut développé par la tradition johannique dans l’Apocalypse : c’est l’agneau immolé (Ap 5,12 ; Ap 14,1…) qu’annonce déjà ici celui qui sera le Baptiste : l’agneau mâle que l’on sacrifiait pour la Pâque juive devient le symbole majeur du Christ. Jean l’Évangéliste situe en effet la mort du Christ la veille de la Pâque : le Christ est l’ultime agneau pascal, dont le sang est versé sur la croix. Celui dont Paul dira : « Notre Pâque, le Christ, a été immolée » (1Co 5,7). Ce qui relie Jean et l’agneau, c’est la vie donnée, c’est une Parole annonçant un Sauveur dont le sacrifice manifeste l’Amour de Dieu. (P. J.-M. Nicolas)